Tag: union

  • 07.03.2018 (mise à jour)

    07.03.2018 (mise à jour)

    Rapport — La Roumanie a fait des progrès limités pour mettre en oeuvre les recommandations de la Commission européenne pour la période 2017-2018, selon un rapport de l’Exécutif communautaire publié mercredi. Selon le document, cette année, Bucarest devra faire des efforts notables pour respecter les obligations fiscales et collecter les impôts, de manière à pouvoir atteindre son objectif budgétaire à moyen terme. La Roumanie devra également lutter contre le travail au noir. Une autre recommandation de la Commission et qui n’a pas trouvé d’écho, c’est l’adoption de la législation pour égaliser l’âge de départ à la retraite pour les hommes et les femmes. Selon Bruxelles, il est également nécessaire d’améliorer l’accès à un enseignement général de qualité, notamment pour les enfants des régions rurales ; Dans le domaine de la santé, la Roumanie devra continuer de combattre la pratique des paiements informels et favoriser les soins sans hospitalisation. Bruxelles organisera prochainement des réunions bilatérales avec chaque Etat membre et fera de nouvelles recommandations en mai, en fonction des conclusions.



    Visite — Le président roumain, Klaus Iohannis, recevra ce jeudi, à Bucarest, son homologue serbe Aleksandar Vucic dans le cadre d’une visite officielle que celui-ci effectue en Roumanie. Selon l’Administration présidentielle, les deux chefs d’Etats évoqueront les moyens d’approfondir la coopération bilatérale au niveau politique, économique et sectoriel. Egalement à l’agenda de la réunion – l’appui que la Roumanie peut accorder à la Serbie dans son processus d’adhésion à l’UE, vu notamment que Bucarest assumera la présidence du Conseil durant le premier semestre de 2019. Les deux présidents évoqueront également la question des minorités nationales des deux pays, ainsi que des aspects d’intérêt commun relatifs à la coopération dans les Balkans de l’Ouest et les principales évolutions dans le dossier du Kosovo. La Roumanie est un des cinq Etats de l’UE qui n’a pas reconnu l’indépendance de l’ancienne province serbe du Kosovo, à population albanaise majoritaire, proclamée voici 10 ans.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, fait, jeudi et vendredi, une visite officielle en Croatie. A l’agenda, jeudi : inauguration du Consulat honoraire de Roumanie à Split, rencontres avec les pouvoirs locaux et avec le président de la Chambre d’économie de la Croatie, Luka Burilović. Vendredi, M Meleşcanu aura des discussions officielles avec le vice premier ministre et ministre croate des Affaires étrangères, Marija Pejčinović Burić, ainsi qu’avec la présidente Kolinda Grabar-Kitarović, avec le premier ministre Andrej Plenković et avec le président du parlement, Gordan Jandroković. Le programme comporte aussi une visite à l’Eglise orthodoxe roumaine de Zagreb, mise à la disposition de la communauté roumaine par l’Eglise catholique de Croatie, et aussi une rencontre avec les dirigeants de l’Association des Roumains de Croatie.




    Moldova — Le président socialiste philo russe Igor Dodon a accusé mercredi la Roumanie voisine d’alimenter le mouvement unioniste de République de Moldova, un fait qui présenterait des risques à l’adresse du caractère étatique de son pays, selon lui. Il a menacé de saisir l’ONU et le Conseil de l’Europe pour mettre fin à cet état de choses. Selon les correspondants de Radio Roumanie à Chişinău, Dodon s’est également montré préoccupé au sujet des manifestations unionistes prévues à la fin du mois. Ses accusations surviennent après que le nombre des communes et des villes dans lesquelles les conseils locaux ont adopté des déclarations symboliques de réunion avec la Roumanie a dépassé la centaine ce mercredi. Récemment, Dodon a accusé le consul de Roumanie à Bălţi (nord), Mihail Baciu, d’avoir corrompu les élus locaux et aussi de parti pris politique. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a estimé que ces accusations étaient lancées dans un contexte électoral, vu que des élections législatives ont lieu à la fin de l’année. La République de Moldova a été créée sur une partie des territoires roumains de l’est annexés, en 1940, par l’ancienne Union soviétique, suite à un ultimatum. La Roumanie a été le premier pays du monde à avoir reconnu, le jour même de sa proclamation, le 27 août 1991, l’indépendance de son nouveau voisin.



    Perquisitions — Les procureurs roumains ont opéré des perquisitions, mercredi à l’aube, dans les départements de Timiş et d’Arad (ouest) afin de démanteler un ample réseau de trafiquants de migrants. Selon le communiqué publié sur son site, la DIICOT (Parquet antimafia) a précisé que pour déstructurer le réseau, elle avait constitué un groupe d’enquête avec les organes habilités d’Allemagne. Ce réseau, organisé en 2017, opérait pour assurer le transit de migrants clandestins de Turquie en Allemagne, par la Bulgarie, la Serbie, la Roumanie, la Hongrie et l’Autriche. Les personnes qui entraient illégalement de Serbie en Roumanie logeaient dans des pensions de Timişoara. Les migrants demandaient l’asile en Roumanie, et pendant le traitement de leurs dossiers par les autorités roumaines, ils étaient emmenés clandestinement en Hongrie.




    Justice — Le procureur général de Roumanie, Augustin Lazar, a présenté ce mercredi le rapport d’activité du ministère Public en 2017. L’activité des procureurs s’est distinguée par le volume accru de travail et par la complexité des dossiers, mais aussi par le grand nombre de personnes impliquées, a déclaré le procureur général. Selon les chiffres présentés par Augustin Lazar, les procureurs ont instruit un million 750 mille dossiers, dont 550 mille ont été solutionnés. Près de 60 mille mis en examen ont été déférés à la justice. 35% d’entre eux n’avaient pas respecté le code de la route à cause notamment de l’infrastructure routière précaire et du comportement des chauffeurs de Roumanie. M Lazar a également constaté une progression des cas de violence domestique et d’infractions commises par les mineurs. En effet, près de 4 mille mineurs ont été déférés à la Justice. Présent à cet événement, le président Klaus Iohannis a déclaré que, malgré les controverses circulant dans l’espace public, les procureurs se situaient du même côté de la barricade que ceux qui souhaitent que la loi soit appliquée.



    Justice Venise — A Bucarest, le groupe parlementaire des députés libéraux, d’opposition, demande au président de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea, de solliciter l’avis de la Commission de Venise au sujet de la modification des lois de la Justice et de suspendre les débats au sein de la Commission parlementaire spécialisée jusqu’à ce que cet avis soit émis. Les libéraux rappellent que leur demande repose sur la recommandation faite aux autorités de Bucarest dans le plus récent rapport de la Commission européenne relatif au Mécanisme de coopération et de vérification, ainsi que sur les récentes déclarations publiques des responsables de Bruxelles. Les élus libéraux rappellent aussi que les associations professionnelles de magistrats avaient soutenu une demande similaire visant un avis de la Commission de Venise. Le projet de modification des lois de la Justice a été renvoyé au Parlement par la Cour Constitutionnelle, qui a décidé que certaines propositions étaient partiellement inconstitutionnelles. Ces propositions ont suscité des critiques de la part de la société civile, des associations des magistrats et des responsables européens.



    Santé — La Fédération syndicale SANITAS attire l’attention du gouvernement qu’ignorer les demandes des syndicalistes de la santé pourrait mener à des protestations. Leurs représentants demandent au parlement, par une lettre ouverte, de soutenir les amendements déposés à la loi des salaires du personnel rémunéré de fonds publics et de mettre fin à la discrimination de certaines catégories professionnelles des secteurs de la santé et de l’assistance sociale. Ils affirment qu’au 1er mars, certains travailleurs de la santé, tels les pharmaciens, les biologistes, les psychologues ou les aides-soignants ne touchent plus certains des droits dont ils bénéficiaient auparavant. Selon les pouvoirs publics, à compter de la même date, les salaires de tous les médecins et les infirmières ont augmenté, pour atteindre le niveau maximum prévu par la grille pour l’année 2022. Par ailleurs, la Roumanie ne dispose plus d’aucune dose d’immunoglobuline humaine et pour les autorités de Bucarest l’unique solution à cette crise à été de demander l’aide des Etats membres de l’UE et de l’OTAN. La ministre roumaine de la Santé, Sorina Pintea, a activé le Mécanisme européen de protection civile dans une tentative de couvrir le nécessaire de 10 mille doses pour les deux prochains mois. Les immunoglobulines sont des substances obtenues du plasma sanguin humain qui contiennent des anticorps censés protéger l’organisme humain contre des maladies telles la leucémie.



    Motion — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté, ce mercredi, la motion simple déposée par la principale formation de l’opposition, le PNL, contre le ministre de l’Education, Valentin Popa. Les libéraux l’accusent de manque de professionnalisme dans la solution des problèmes du système. Le PNL attire l’attention, entre autres, aussi sur les retards dans le paiement des salaires et sur le manque d’argent pour les investissements, qui peut mener à des fermetures et des fusions d’écoles. Le ministre de l’Education a rejeté toutes les accusations.



    Statistique — La Roumanie a enregistré au 4e trimestre de 2017 l’avance la plus significative du PIB de tous les 28 Etats membres de l’UE, de 7% par rapport à la période similaire de 2016, selon une estimation révisée, publiée ce mercredi par l’Office européen de statistique Eurostat. Les données indiquent toutefois que le rythme de croissance de l’économie roumaine avait ralenti au 4e trimestre de 2017, jusqu’à 7%, après une percée à 8,5% les trois mois précédents. En dehors de la Roumanie, les plus fortes hausses de l’UE entre octobre et décembre 2017 ont été enregistrées par la Slovénie (6,2%), l’Estonie (5,3%) et la République tchèque (5,2%). L’institut national de statistique de la Roumanie a également confirmé la croissance économique de 7% enregistrée l’année dernière. L’industrie y a eu la plus grande contribution, suivie par le commerce et l’agriculture. L’avancée économique a reposé principalement sur la consommation des ménages, qui ont connu une hausse de 10%.



    Suppression — Le Collège national du renseignement de Bucarest, établissement d’enseignement subordonné au Service roumain de renseignement, va être supprimé, ont déclaré des sources concordantes du Service, reprises par les médias. Un communiqué de l’Académie nationale du renseignement, sous l’égide de laquelle le Collège fonctionnait, précise que pour le moment, son activité est suspendue. La décision de suspension a été engendrée par les conclusions d’une enquête interne, déclenchée après que, en octobre dernier, le ministre social-démocrate des Finances en exercice maintenant, Eugen Orlando Teodorovici, déclarait être titulaire d’un diplôme de fin d’études à ce Collège sans être passé par là « ni même une seule fois ». Le Bureau de presse de l’Académie du Service roumain de renseignement précise que le diplôme sera retiré à M Teodorovici. De nombreux politiciens de tous bords figurent parmi les diplômés du Collège, dont les anciens premiers ministres Sorin Grindeanu et Mihai Tudose.



    Grippe — En Roumanie, le nombre des personnes décédées à cause de la grippe saisonnière a progressé à 84, a annoncé le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Conformément à cette institution, les quatre dernières victimes, âgées de 59 à 93 ans n’avaient pas été vaccinées et souffraient aussi d’autres maladies. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a affirmé que l’on ne pouvait pas parler dépidémie de pour le moment.



    Economie — Les changements dans le milieu économique roumain influent sur la confiance des hommes d’affaires et risquent d’éloigner encore plus les entreprises, alors que la croissance de l’économie roumaine ne connait plus le rythme le plus élevé de l’UE, constate une analyse réalisée par Bloomberg. La baisse de cette confiance intervient alors que la Roumanie a besoin de davantage d’investissements de la part des multinationales pour compenser pour le coup de frein que connaitra la consommation. D’ailleurs, c’est justement la consommation qui a contribué d’une manière décisive à la croissance de 8,8% du PIB de la Roumanie. Vu que les sociaux-démocrates, qui mènent la coalition gouvernementale, ont acheminé toutes les dépenses gouvernementales vers la majoration des salaires dans le secteur public, tout en réduisant les taxes, le secteur privé est de moins en moins prêt à faire des investissements, affirme Bloomberg.



    Water-polo — L’équipe masculine de water-polo de la Roumanie a été répartie dans le Groupe D au Championnat d’Europe de baecelone, aux côtés de la titulaire du titre, la Serbie, de la Russie et de la Slovaquie, selon le tirage au sort qui a eu lieu mercredi dans la ville espagnole. Le tournoi final aura lieu du 14 au 28 juillet. Les sportifs roumains ont remporté la qualification après une double victoire face à la République tchèque dans les matchs de barrage, 20-5 à domicile et 17-6 en déplacement.

  • Alba Iulia

    Alba Iulia

    Le 1er décembre 2018 marquera le centenaire de l’Union de toutes les provinces roumaines. C’est justement à Alba Iulia que cette union était proclamée, il y a cent ans, par la volonté de la foule rassemblée sur le plateau près de la cité médiévale.

    Mihai Coşer, porte-parole de la municipalité d’Alba Iulia, nous fournit davantage de détails : « Ce sera une année touristique particulièrement attractive tant pour les hôteliers que pour les visiteurs. Et je crois qu’en cette année les pensées de tous les Roumains se dirigeront vers la ville d’Alba Iulia, vu que l’on célébrera le centenaire de la Grande Union. Nous avons prévu pour l’occasion de nombreux événements. Par exemple, il est fort probable que notre ville accueille l’édition 2018 du Gala de l’Union théâtrale de Roumanie. Un autre événement, c’est la Fête de la musique. Parmi les participants figurera le grand compositeur d’origine roumaine Vladimir Cosma, auteur de la plupart des musiques des films ayant eu pour protagoniste Louis de Funès. Un concert exceptionnel est prévu le 24 juin. Par ailleurs, cette année nous allons essayer de transformer la cité d’Alba Iulia en un véritable cinéma mouvant, car il y aura des projections 3D sur les murailles entourant la cité, ce qui fera un nouveau trajet touristique s’étalant sur près de 3 km. A la tombée de la nuit, les touristes pourront ainsi découvrir les moments clés de l’existence de la nation roumaine. Je ne saurais oublier de mentionner la relève de la garde, qui permet de revivre l’atmosphère des temps de l’Empire austro-hongrois. »

    Certains trouvent que le principal point d’attraction de la ville d’Alba Iulia est la forteresse de type Vauban du XVIIIe siècle. Construite en forme d’étoile, elle est unique dans cette partie de l’Europe et deuxième en termes d’importance après la citadelle similaire de Luxembourg.

    A partir du 1er avril prochain, le spectacle de la relève de la garde aura lieu chaque jour vers midi, a fait savoir notre interlocuteur, Mihai Coşer, porte-parole de la municipalité d’Alba Iulia : « Pendant les week-ends, le spectacle sera plus riche, en ce sens qu’il y aura aussi des tirs de canon et des défilés. Le public aura l’occasion de revoir la troupe de reconstitution historique « Légion Gemina », qui a déjà participé à de nombreux festivals en Roumanie et à l’étranger. A part les gladiateurs, les Romains, les nymphes, il y aura aussi la reconstitution de la garde l’Union de 1918. Ces spectacles auront lieu toutes les fins de semaine lorsque seront également organisés des ateliers de frappe de monnaie. »

    Un autre point d’attraction de la ville d’Alba Iulia est la cathédrale catholique St Michel, la plus ancienne du sud-est de l’Europe. Construit au XIe siècle et modifiée un siècle plus tard, cet édifice religieux est un mélange de style roman, gothique, Renaissance et baroque.

    La ville s’enorgueillit aussi de son Musée de l’Union. Mihai Coşer, porte-parole de la municipalité d’Alba Iulia, poursuit la présentation des événements que la ville accueillera en 2018 : « Alba Iulia fera une déclaration sur le centenaire de l’Union des Principautés roumaines, dans laquelle elle mettra l’accent sur la jeune génération. Une centaine d’enfants de tous les coins du pays planteront autant d’arbres d’un côté et de l’autre de ce qui sera l’Allée du Centenaire. »

    Chaque arbre portera le nom de l’enfant qui l’aura planté et qui sera photographié avec son arbre, à différents moments de sa vie, jusqu’à l’âge mûr.

    Mihai Coşer : « Les enfants sont très importants pour nous. Voilà pourquoi nous organiserons dans la forteresse d’Alba Carolina différents ateliers qui leur sont dédiés. Nous aurons aussi un festival important, une sorte de festival Untold des enfants. Nous allons changer une grande partie de notre approche à l’égard des enfants et des jeunes par la création d’un musée des sciences à Alba Iulia, unique en Roumanie. Il sera construit en deux ou trois ans puisqu’il s’agit d’un investissement important. Alba Iulia est un concentré de toute l’histoire de deux millénaires de ce territoire, auquel s’ajoute toute une série de repères européens. C’est ici que se trouve le Palais des Princes, un site que nous envisageons de restaurer à partir de cette année par le biais d’un projet européen. C’est depuis le Palais des Princes que toute l’Europe a été dirigée pendant certaines périodes historiques. Il y a de nombreuses choses que l’on peut admirer, et avec lesquelles on peut interagir. Depuis un certain temps, nous disposons d’une infrastructure numérique mise à la disposition des touristes, une infrastructure créée par les développeurs de logiciels les meilleurs et les plus dynamiques au monde. »

    Prévoyez donc en 2018 une visite en Transylvanie, à Alba Iulia, où vous découvrirez non seulement une ville, mais toute une région chargée d’histoire, de légendes et de traditions. (Trad. Mariana Tudose, Alex Diaconescu)

  • 10 Jahre nach EU-Beitritt: Mehrheit der Rumänen vertraut noch europäischen Institutionen

    10 Jahre nach EU-Beitritt: Mehrheit der Rumänen vertraut noch europäischen Institutionen

    10 Jahre nach dem EU-Beitritt Rumäniens haben die meisten Rumänen, d.h. 57%, immer noch Vertrauen in die Europäische Union. Das steht in einer Studie, die neulich von der Vertretung der Europäischen Kommission in Rumänien veröffentlicht wurde. 86% der Befragten stehen der EU neutral oder positiv gegenüber, und nur 14% sagten, sie hätten eine negative Meinung. Die Hauptvorteile der Europäischen Union sind, laut der befragten Rumänen, die guten Beziehungen zwischen den EU-Mitgliedern, die Demokratie und die Respektierung der Menschenrechte und des Rechtsstaates, sowie die Fähigkeit, den Frieden und die Demokratie au‎ßerhalb der eigenen Grenzen zu fördern.



    Mehr als die Hälfte der Rumänen, nämlich 54%, sind der Meinung, dass ihre Stimme in der EU gehört wird, und das ist ein Beweis dafür, dass mit der Zeit die rumänischen Bürger aktive EU-Bürger geworden sind. In Bezug auf die Zukunft glauben die Rumänen, die meisten Bedrohungen und Herausforderungen seien der Kampf gegen den Terrorismus (65%), die Beziehungen zu Russland (46%) und die Migrationspolitik (41%). Wie auch der EU-Kommissionspräsident, Jean-Claude Juncker, unterstützen auch die Rumänen die Idee der Einheit und Gemeinsamkeit in der EU. In diesem Zusammenhang sagte die Chefin der Vertretung der Europäischen Kommission in Rumänien, Angela Cristea, die Rumänen betrachten die EU als ein Projekt des Friedens und der guten Beziehungen sowohl unter den Mitgliedsstaaten als auch mit dem Ausland.



    Laut besagter Umfrage seien die wichtigsten Vorteile des EU-Beitritts Rumäniens das Finden eines Arbeitsplatzes in einem anderen Mitgliedstaat, der Zugang zu mehreren Märkten und Gütern und der positive Impakt der EU-Fonds auf die Regionen, wo sie leben. Die Nachteile dagegen seien die Senkung der Kaufkraft, das Anschaffen von Grundstücken und Immobilien von Ausländern und der Exodus der hochqualifizierten Arbeitskraft.



    Das Übernehmen der EU-Ratspräsidentschaft durch Rumänien in der ersten Hälfte 2019, zu einem besonders wichtigen Zeitpunkt für die Zukunft der Europäischen Union, sei eine wichtige Chance aber auch eine hohe Verantwortung für Rumänien, präzisierte seinerseits der rumänische delegierte Minister für Europäische Angelegenheiten, Victor Negrescu. In diesem Kontext nehmen sich die Behörden in Bukarest vor, die Prioritäten der Präsidentschaft mit den Erwartungen der Bevölkerung zusammenzubringen, und die rumänischen Bürger in den Mittelpunkt der europäischen Politik Rumäniens zu stellen, so Victor Negrescu.



    Gemä‎ß der befragten Rumänen seien die Hauptprioritäten der sechsmonatigen rumänischen EU-Ratspräsidentschaft die Kohäsionspolitik (66%), die gemeinschaftliche Agrarpolitik (59%), die Sicherheit und die Migration (58%), der Schengen-Beitritt Rumäniens (57%) und das Aufheben des Kooperations- und Prüfungsmechanismus (56%), steht noch in der Studie der Europäischen Kommission. 2019 wird Rumänien Gastgeber des ersten Gipfeltreffens der 27 EU-Mitgliedsstaaten nach dem Austritt Gro‎ßbritanniens aus der Europäischen Union.

  • L’histoire pluraliste de l’Union européenne.

    L’histoire pluraliste de l’Union européenne.

    On reproche souvent à l’Union européenne une sorte de pensée unique. Il est vrai qu’à plusieurs reprises l’institution s’est montrée rigide dans ses choix, notamment au cours de l’épisode grec. Pourtant il n’en a pas toujours été ainsi. Dans les années 1970, autour de l’Union européenne existaient plusieurs idées, plusieurs idéaux et plusieurs plans de développement en jeu. C’est de cette histoire que nous allons parler avec notre invité, l’historien et professeur des universités Laurent Warlouzet.



  • Die Republik Moldau feierte am 27. August 26 Jahre Unabhängigkeit

    Die Republik Moldau feierte am 27. August 26 Jahre Unabhängigkeit

    Die rumänischsprachige Republik Moldau feierte am 27. August das 26. Jubiläum ihrer Unabhängigkeit. 1991 hatte die ehemalige Sowjetrepublik nach dem gescheiterten Putschversuch der konservativen Kader der Sowjetunion gegen den Präsidenten Gorbatschow ihre Unabhängigkeit erklärt. Das erste Parlament in Chişinău verabschiedete am 27. August 1991 eine Erklärung, die die ehemalige Sowjetrepublik als souveränen, unabhängigen und demokratischen Staat bezeichnete, der über die Freiheit verfüge, ohne irgendeine externe Einmischung in die inneren Angelegenheiten und gemä‎ß den Idealen und Wünschen des moldauischen Volkes über die eigene Gegenwart und Zukunft zu entscheiden. Am selben Tag war Rumänien der erste Staat der Welt, der die Unabhängigkeit der Republik Moldau anerkannte. Das Territorium der heutigen Republik Moldau entspricht der ehemaligen rumänischen historischen Region Bessarabien zwischen den Flüssen Pruth und Dnjestr, ein Territorium, das 1940 durch den Ribbentrop-Molotov Pakt an die Sowjetunion angegliedert wurde. Nach dem Zerfall der Sowjetunion stie‎ßen die Behörden in Chişinău eine Politik an, die die Annäherung an Rumänien anstrebte: die rumänische Nationalhymne wurde als Nationalhymne des Landes eingeführt und das rumänischsprachige Land übernahm zudem auch die Farben der rumänischen Flagge. Rumänien unterstützt entschlossen und konsequent die Souveränität, die territorielle Integrität und die europäische Integration der Republik Moldau.



    Am Sonntag bekräftigte das Bukarester Au‎ßenministerium die Entschlossenheit Rumäniens, an der Seite der Republik Moldau und aller moldauischen Bürger auf ihren Weg in die Europäische Union zu bleiben. In einem Interview für den Korrespondenten von Radio Rumänien erklärte seinerseits der rumänische Botschafter in Chişinău, Daniel Ioniţă, er sei davon überzeugt, dass die Republik Moldau das Ziel der EU-Integration erreichen könne. Es sei nicht leicht, der Europäischen Union beizutreten, aber der Weg an sich sei eine Chance, konkrete Reformen durchzusetzen. Am Ende dieses Weges werden alle Bürger der Republik Moldau als EU-Mitglieder mehr Stabilität, Vorhersehbarkeit und Sicherheit genie‎ßen und ein besseres Leben haben, so Daniel Ioniţă.



    Nach dem Unterzeichnen der Assozierungs- und Freihandelsabkommen zwischen Chişinău und Brüssel im Jahr 2014 können die moldauischen Staatsbürger ohne Visa in die EU-Staaten einreisen, und die moldauischen Firmen können ihre Erzeugnisse unter sehr günstigen Bedingungen in die Europäische Union exportieren. Die als prowestlich erklärte Koalitionsregierung in Chişinău, geleitet vom Demokraten Pavel Filip, befürwortet die Annäherung zur Europäischen Union, aber der prorussische, sozialistische Staatspräsident Igor Dodon wünscht die Rückkehr der Republik Moldau in die Einflu‎ßsphäre des Kremls. Sowohl Filip als auch Dodon werden von je einer Hälfte der moldauischen Wähler unterstützt, und somit sind die zwei Würdenträger repräsentativ für die politischen, geopolitischen und sozialen Spannungen in der Republik Moldau.



    Die Ursachen dieser Spannungen sind tief und schmerzhaft. Zum Zeitpunkt der stalinistischen Annexion flüchteten Hunderttausende rumänischsprachige Bürger in das kleiner gewordene Rumänien, und Zigtausende wurden nach Sibirien oder Kasachstan deportiert. Anstelle der rumänischsprachigen Deportierten wurden russischsprachige Siedler nach Moldau gebracht. Der Botschafter der Republik Moldau in Bukarest, Mihai Gribincea, warnte aber darüber, die heutige Republik Moldau sei nicht mehr die rumänische Provinz der Zwischenkriegszeit; sie leide unter tiefen politischen, administrativen, ethnischen, sprachlichen und religiösen Spaltungen. Die schlimmste Folge der 50-jährigen sowjetischen Annexion sei die Tatsache, dass auch wenn die Republik Moldau sich von der Sowjetunion getrennt hat, die Mentalität der Sowjetunion vom Inneren der Republik Moldau noch nicht wegzuschaffen sei, so der moldauische Botschafter.

  • L’Alliance pour le Centenaire

    L’Alliance pour le Centenaire

    Le 24 janvier 1859, l’Assemblée élective de Bucarest, capitale de la principauté roumaine de Valachie, élisait à l’unanimité Alexandru Ioan Cuza en tant que prince régnant ; Cuza, qui avait déjà été élu, une semaine auparavant, à occuper le trône de la principauté de Moldavie, devenait ainsi le souverain des Principautés roumaines unies. Son règne, compris entre 1859 et 1866, a été marqué par des réformes radicales qui ont jeté les fondements institutionnels de la Roumanie moderne.



    Le processus de constitution de l’Etat national s’est parachevé en 1918, à travers l’union, avec le Royaume de Roumanie, des provinces historiques à population majoritaire roumaine des empires multinationaux voisins. Cependant, à la fin de la deuxième guerre mondiale, la Roumanie allait perdre la Bessarabie (incluse dans la République socialiste soviétique de Moldavie) et la Bucovine du Nord (rattachée à la République socialiste soviétique d’Ukraine).



    2018 est, donc, l’année du centenaire de la Grande Union et c’est ce qui explique la création de l’Alliance pour le Centenaire. Elle rassemble une centaine d’organisations civiques de Roumanie, de la République de Moldova et de la diaspora, qui se proposent d’organiser, tout au long de l’année prochaine, des événements culturels et citoyens, consacrés à la grande Union.



    Selon George Simion, président de la Plateforme unioniste « Action 2012 », la fête du Centenaire n’est pas entière sans la Bessarabie : « Nous nous sommes proposé de réaliser une action symbolique en août de l’année prochaine. Ce sera une marche d’un mois, depuis Alba Iulia, la capitale de l’Union de 1918, à, nous l’espérons, la capitale de l’union de 2018, Chişinău. »



    Présent au lancement de l’Association pour le Centenaire, accueilli par le Palais du Parlement de Bucarest, le sénateur social-démocrate Titus Corlăţean déclarait que l’idéal de l’unité nationale était parfaitement légitime, mais qu’un tel projet roumain avait besoin de soutien extérieur : « L’idéal de l’unité nationale fait partie de notre existence et il est parfaitement légitime. Personne ne peut le nier et il ne peut pas faire l’objet de négociations. On ne voit pas pourquoi ce qui n’a pas été refusé à d’autres, je pense à l’unification de l’Allemagne après la chute du Mur de Berlin, nous serait refusé à nous. Nous devons être conscient du fait que tout le monde, y compris certains de nos partenaires internationaux, ne regardent pas avec enthousiasme l’existence d’une Roumanie forte. »



    Les organisations réunies dans l’Alliance pour le Centenaire promettent de s’entraider pour réaliser leurs projets unionistes, culturels ou sociaux à impact identitaire, tels des campagnes d’informations en République de Moldova, des actions de lobbying à Bruxelles et Washington, ou encore la mise en place d’un fonds de l’Union. (trad. : Ileana Taroi)

  • Nachrichten 16.05.2017

    Nachrichten 16.05.2017

    Rumänien hat im ersten Jahresquartal von allen 28 EU-Mitgliedsstaaten das größte Wirtschaftswachstum erzielt. Sein Bruttoinlandsprodukt stieg um 5,6% gegenüber dem Vergleichszeitraum des Vorjahres an. Das zeigt eine am Dienstag veröffentlichte Voruntersuchung des Europäischen Statistikamtes Eurostat. Nach Rumänien hatten Polen und Litauen im Zeitraum Januar-März 2017 mit jeweils 4,1% das höchste Wirtschaftswachstum. Auch beim Vergleich mit dem vorangehenden Quartal, dem letzten 2016, schneidet Rumänien am besten ab: um 1,5% war das BIP gegenüber den letzten drei Monaten des Jahres 2016 gestiegen. Das Landesinstitut für Statistik in Bukarest veröffentlichte am Dienstag eine ähnliche Bewertung – 5,7% habe das Wachstum im Vergleich zum ersten Quartal 2016 betragen. Ferner habe das Bruttoinlandsprodukt um 1,7% gegenüber dem vierten Quartal 2016 zugenommen.



    Etwa 15.000 Angestellte des Finanzministeriums haben am Dienstag ihre spontane Protestaktion fortgesetzt. Sie beklagen den Gesetzentwurf zur einheitlichen Vergütung in der Staatsverwaltung, der Gehaltskürzungen vorsieht. Dem spontanen Streik schlossen sich auch Mitarbeiter der Zollbehörde an. Am Montag hatten etwa 22.000 Bedienstete aus allen Behörden des Finanzministeriums die Arbeit niedergelegt. Die Protestaktion fand sowohl in der Hauptstadt als auch in mehreren Landkreisen statt. Die Verhandlungen zwischen den Gewerkschaftsführern der Branche und den Vertretern des zuständigen Ministeriums waren ergebnislos abgebrochen worden.



    Rumäniens beigeordnete Europaministerin Ana Birchall hat am Dienstag am Rat für Allgemeine Angelegenheiten der Europäischen Union in Brüssel teilgenommen. Der Hauptpunkt auf der Agenda des Treffens war die Vorbereitung des kommenden Europäischen Rates am 22.-23. Juni. In diesem Kontext diskutierten die Minister für europäische Angelegenheiten über die Tagesordnung des Europäischen Rates. Diese soll Themen wie Migration, Sicherheit und Verteidigung, Beschäftigung, Wirtschaftswachstum und Wettbewerbsfähigkeit sowie die Außenbeziehungen der Europäischen Union beinhalten. Auch soll beim Allgemeinen Rat der Stand der Umsetzung der beim Europäischen Rat im März beschlossenen Maßnahmen zur Sprache kommen. Die Verschlankung europäischer Entscheidungsprozesse und die praktische Umsetzung der Bestimmungen hatte dabei im Mittelpunkt gestanden. Schließlich würde die Tagesordnung die mit dem Weißbuch der Europäischen Kommission verbundenen Aktionen einschließen. Bei den Gesprächen am Dienstag präzisierte Ana Birchall, Rumänien unterstütze die Maßnahmen zur Konsolidierung des Einheitsmarktes, um die soziale Kohäsion, das langfristige Wirtschaftswachstum und den Wohlstand der europäischen Bürger zu sichern. Am Rande des Treffens diskutierte die beigeordnete rumänische Europaministerin über aktuelle europäische Themen mit ihren Amtskollegen aus Bulgarien, der Tchechischen Republik, den Niederlanden, Malta, Spanien, Finnland, Irland und Großbritannien.



    Der Temeswarer Bergsteiger Horia Colibăşanu hat am Dienstag eine weitere Premiere für Rumänien gefeiert. Ohne zusätzlichen Sauerstoff und ohne Hilfe von einheimischen Sherpa erklomm er den höchsten Gipfel der Welt – den 8.848 Meter hohen Everest im Himalaya-Gebirge. Der Aufstieg dauerte rund 12 Stunden, Colibasanu hatte sein letztes Lager in etwa 8300 Metern Höhe aufgeschlagen. Der Everest ist für den Rumänen der bereits achte von vierzehn bestiegenen Achttausendern“. Für Colibasanu war es die 19. internationale Expedition.



    Der rumänische Filmregisseur Cristian Mungiu wird bei der 70. Auflage der Internationalen Filmfestpiele von Cannes die Sektion Cinéfondation und die Jury für Kurzfilme präsidieren. Dies wurde von den Organisatoren auf der Webseite des Festivals bekanntgegeben. 2013 war Cristian Mungiu Mitglied der vom amerikanischen Regisseur Steven Spielberg präsidierten Jury. Cristian Mungiu kann bereits auf eine gute Erfolgsbilanz in Cannes zurückblicken: Von seinen bislang vier Spielfilmen wurden drei an der französischen Riviera ausgezeichnet. Das Abtreibungsdrama 4 Monate, 3 Wochen und 2 Tage“ wurde 2007 sogar mit der höchsten Auszeichnung, der Goldenen Palme, belohnt. Das Klosterdrama Hinter den Hügeln“ bekam 2012 zwei weitere Preise: den für das Drehbuch und jenen für die besten Hauptdarstellerinnen, bzw. Cristina Flutur und Cosmina Stratan. Und 2016 erhielt Cristian Mungiu in Cannes den Preis für die beste Regie. Cinéfondation ist eine Stiftung unter der Schirmherrschaft des Filmfestivals in Cannes, die ins Leben gerufen wurde, um die neuen Generationen von Filmemachern zu inspirieren und zu unterstützen. Cristian Mungiu erklärte, er sei stolz, die jungen Kinomacher dazu zu ermuntern, sich mutig auszudrucken und ihre eigene Stimme zu finden. Dieses Jahr werden in Cannes in der Sektion Romanian Short Waves 14 rumänische Kurzfilme vorgeführt. Die 70. Auflage der Internationalen Filmfestpiele von Cannes findet zw. 17.-28. Mai statt.

  • Nachrichten 11.05.2017

    Nachrichten 11.05.2017

    Dieses Jahr feiern wir 10 Jahre seit dem EU-Beitritt Rumäniens, und die Europäische Union hate mit dem Beitrit Rumäniens mehr Macht auf internationaler Ebene und Präsenz am Schwarzen Meer gewonnen. Dies erklärte EU-Kommissionschef Jean-Claude Juncker am Donnerstag in Bukarest in seiner Rede im Plenum des rumänischen Parlaments. Jean-Claude Juncker sagte, Rumänien sollte so schnell wie möglich dem Schengener Raum beitreten, weil das Land es verdiene. Über eine Europäische Union mit verschiedenen Geschwindigkeiten sagte Juncker, dies sei in den Verträgen enthalten und hob hervor, dass in der EU es nie Länder zweiter Klasse gegeben hätte. Juncker versprach, dafür zu kämpfen, dass die rumänischen Behörden den irreversiblen Charakter der erzielten Reformen garantieren. Am Donnerstag kam der EU-Kommissionschef Jean-Claude Juncker auch mit dem rumänischen Staatschef Klaus Iohannis zusammen. Bei dem Treffen sagte Iohannis, dass ohne die Unterstützung der europäischen Familie Rumänien langsamer fortgeschritten wäre. Die EU-Ratspräsidentschaft im Jahre 2019 biete Rumänien die Chance, seine Vision über die Zukunft der Europäischen Union und seine Rolle in dieser Einrichtung zu verstärken. Der rumänische Staatspräsident erinnerte an die zwei Ziele unseres Landes — nämlich an den Beitritt zum Euroraum und an den Beitritt zum Schengener Raum.



    Das Plenum des Rumänischen Parlaments hat am Donnerstag den Vorschlag der Regierungskoalition der Sozialdemokratischen Partei (PSD) und der Allianz der Liberalen und Demokraten (ALDE) über die Gründung eines Untersuchungsauschüsses in Bezug auf die Organisierung und den Verlauf der Präsidentschaftswahl vom Jahr 2009, die von Traian Basescu gewonnen wurde, genehmigt. Die Untersuchung wurde vorgeschlagen, nachdem der Journalist Dan Andronic, ehemaliger Berater bedeutender Würdenträger, darunter auch des ehemaligen Staatschefs Traian Băsescu, einige Informationen bekanntgegeben hatte. Der Journalist meinte, das Wahlverfahren von Dezember 2009 sei von hohen Staatsbediensteten, darunter auch von Leitern bedeutender Institutionen, beeinflusst worden. Den Staatsbediensteten wird Amtsmissbrauch und Fälschung von Dokumenten vorgeworfen. Die Opposition stimmte gegen die Gründung des parlamentarischen Untersuchungsausschüsses, weil dessen Aktivität sich mit den Ermittlungen der Staatsanwaltschaft überlappen würde.



    Die Europäische Kommission hat ihre Schätzung über das Wirtschaftswachstum in Rumänien von 4,4% auf 4,3% des BIP korrigiert. Laut den am Donnerstag veröffentlichten Prognosen für 2018, bleibt die Kommission bei ihren Schätzungen, denen zufolge die rumänische Wirtschaft sich bei 3,7% verlangsamen werde. Das öffentliche Defizit könnte im Jahre 2017 bei 3,5% vom BIP liegen und 2018 bei 3,8% des BIP. Die Exekutive in Brüssel warnte, das Gesetz zur Entgeltgleichheit sei ein Risiko für die festgelegten finanziellen Ziele Rumäniens. Die Europäische Bank für Wiederaufbau und Entwicklung schätzte das Wachstum der rumänischen Wirtschaft in 2017 auf 4%. Noch im November rechnete die Bank mit nur 3,7%. Der Konsum werde auch 2017 und 2018 die Wirtschaft ankurbeln, wozu auch höhere Mindestlöhne und Gehälter im öffentlichen Dienst beitragen werden, so die Prognose der EBRD. Auch der IWF hatte seine Schätzung über das Wirtschaftswachstum in Rumänien von 3,8% auf 4,2% verbessert.



    Die Europäische Union gab am Donnerstag grünes Licht für die Aufhebung der Visa für ukrainische Staatsangehörige bei kurzfristigen Aufenthalten von maximal 90 Tagen. Die von der Ukraine lang erwartete Ma‎ßnahme soll bald in Kraft treten, nach der Validierung durch den Europäischen Rat und durch das Europäische Parlament. Die Ukrainer, die biometrische Reisepässe besitzen, werden in EU-Staaten einreisen können, aber nur für Geschäftsreisen, Tourismus, oder um Freunde und Verwandte zu besuchen. Sie bekommen keine Arbeitserlaubnis in der EU. Das Bukarester Au‎ßenministerium begrü‎ßte die Entscheidung der Europäischen Union und bekräftigte die Unterstützung Rumäniens für die Bestrebungen der Ukraine zum EU-Beitritt. Die Aufhebung der Visa für ukrainische Staatsbürger ist ein bedeutender Schritt zur Erleichterung der zwischenmenschlichen Kontakte und zur Konsolidierung der wirtschaftlichen und kulturellen Beziehungen zwischen der Ukraine und der Europäischen Union, betonte das rumänische Au‎ßenministerium in einem Communique.

  • Nachrichten 30.04.2017

    Nachrichten 30.04.2017

    Nach Kritik aus Brüssel hat die britische Premierministerin Theresa May ihre Strategie für die anstehenden Brexit-Verhandlungen verteidigt. “Ich lebe nicht in einer anderen Galaxie”, sagte May am Sonntag im BBC-Fernsehen. Den Vorwurf, sie stelle unrealistische Forderungen, wies sie zurück. Laut einem Bericht der “Sunday Times” hatte May in einem Gespräch mit EU-Kommissionspräsident Jean-Claude Juncker und EU-Verhandlungsführer Michel Barnier Mitte der Woche darauf beharrt, dass erst ein Handelsabkommen mit der Europäischen Union ausgehandelt werden müsse, bevor Gro‎ßbritannien seine finanziellen Verpflichtungen gegenüber der EU erfülle. Die Höhe der geforderten Summe wird in Brüssel auf bis zu 60 Milliarden Euro geschätzt. May bekräftigte, dass sie keinen Vertrag unterzeichnen werde, der den Interessen ihres Landes schade. “Kein Abkommen ist besser als ein schlechtes Abkommen”, sagte sie der BBC. Der rumänische Staatspräsident, Klaus Iohannis, der sich in Brüssel am Sondertreffen des Europäischen Rates zum Thema Brexit beteiligt, sagte in diesem Zusammenhang, eine Priorität für Rumänien sei der Schutz der Rechte und Interessen der rumänischen Staatsbürger, die in Gro‎ßbritannien leben, einschlie‎ßlich der Rechte auf Aufenthalt, Arbeitsplätze und Renten. Rumänien wünscht, dass die Brexit-Verhandlungen schnell verlaufen und alle Aspekte betreffend die Rumänen, die in Gro‎ßbritannien leben, geklärt werden, so der der rumänische Staatschef.



    Am Sonntag ist die Europäische Impfwoche zu Ende gegangen. Die Europäische Impfwoche (EIW) ist eine jährliche, vom Regionalbüro für Europa der Weltgesundheitsorganisation (WHO/Europa) koordinierte Regionalinitiative. Das Motto der EIW lautet: Vorbeugen. Schützen. Impfen. Zu den an der EIW beteiligten Partnerorganisationen zählen unter anderem UNICEF, die Weltbank, die Maserninitiative und das Europäische Zentrum für die Prävention und die Kontrolle von Krankheiten (ECDC). Während der Europäischen Impfwoche wurden in Rumänien verschiedene Aktionen durchgeführt, mit dem Zweck, die Bevölkerung über die Bedeutung der Impfung zu sensibilisieren. Rumänien konfrontiert sich mit einem Rückgang der Immunisierung gegen die wichtigsten Ansteckungskrankheiten; die Immunisierung in Rumänien liegt weit unter dem Niveau, das von der Weltgesundheitsorganisation empfohlen wird. Eine Folge dieser Situation war die Masernepidemie, die knapp 5.000 Personen betroffen und binnen einigen Monaten 23 Todesfälle verursachte. Von den 5.000 bestätigten Masernerkrankungen handelte es sich um 96% von Personen, die nicht geimpft wurden. Laut Familienärzte mit Erfahrung bei der Umsetzung des Impfprogramms, habe die vom Gesundheitsministerium Ende letzten Jahres gestartete Immunisierungskampagne zum Eingrenzen der Masernrepidemie nicht die erwarteten Resultate erzielt.



    Am Samstag, den 29. April ist die Sommersaison in Rumänien mit einem verlängerten Wochenende bis enschlie‎ßlich 1. Mai offiziell eröffnet worden. Etwa 40.000 Touristen verbringen die freien Tage an der Schwarzmeerküste, vor allem in den Ferienorten Mamaia und Vama Veche. Am verlängerten Wochenende werden über 26.000 Beschäftigte des Innenministeriums im Einsatz sein — das teilte Ressortleiterin Carmen Dan mit. Dabei geht es um 10.000 Polizisten, 5.000 Feuerwehrsleute, 4.300 Grenzschützer und 7.000 Gendarmen. Rund 180.000 Menschen sollen landesweit an den Festen zum 1. Mai teilnehmen.

  • 26.04.2017

    26.04.2017

    Parlement – Réuni en session plénière, le Parlement roumain a rejeté aujourd’hui deux rapports d’activité de la Société roumaine de radiodiffusion, ceux de 2015 et de 2016, ce qui équivaut à la destitution du Conseil d’administration et du PDG, Ovidiu Miculescu. Occupant la fonction de président-directeur général de la Radio publique roumaine depuis 2012, Ovidiu Miculescu est poursuivi pour abus de fonction et conflit d’intérêts depuis 2016, dans un dossier concernant des achats de services touristiques qui vise dix autres membres du Comité d’administration de Radio Roumanie. Récemment, Ovidiu Miculescu a été jugé incompatible par l’Agence nationale d’intégrité, parce qu’alors qu’il était membre du Conseil directeur de la Radio publique roumaine, il était également le directeur d’une autre institution publique. Plusieurs salariés de la Radio publique ont signalé à plusieurs reprises, en tant qu’avertisseurs d’intégrité, les préjudices en termes d’image qu’Ovidiu Miculescu avait portés à la Société roumaine de radiodiffusion en raison notamment de ses démêlés avec la Justice. L’ex sénateur social-démocrate Georgica Severin a été nommé président-directeur général par intérim.

    Protestation – Les chauffeurs de taxi ont protesté aujourd’hui devant le siège du gouvernement principalement contre les plates-formes technologiques en ligne proposant des services de voiture à disposition du public. Ils dénoncent l’absence d’une législation claire dans le domaine censée sanctionner toute activité non autorisée dans le domaine du transport de personnes. Ils demandent que les services qui ne disposent pas de licence spécifique et ne paient pas de taxes en Roumanie soient mis hors la loi. Ce genre de mesures existe dans tous les pays européens qui protègent les transporteurs autorisés, affirment les représentants roumains des syndicats du domaine. Les transporteurs ont annoncé qu’ils allaient protester aussi jeudi, mais ont précisé que si un accord n’est pas scellé avec les représentants du Gouvernement, leur action risque de se prolonger. Les participants à cette protestation n’assureront aucun service de transport pendant qu’elle est en cours.

    Bucarest
    Les sénateurs et députés roumains se sont réunis aujourd’hui en séance
    solennelle pour célébrer le rôle de la ville de Iasi, dans le nord-est de la
    Roumanie, dans la Grande Union de 1918, ainsi que le rôle historique et
    politique du législatif de Roumanie il y a 100 ans. A l’époque de la Première
    Guerre mondiale, entre 1916 et 1918, c’est à Iasi que fonctionnait le Conseil
    des ministres, le Sénat et la Chambre des Députés, soit des institutions dont
    les décisions ont constitué les bases de la consolidation et du développement
    de l’Etat. Les principales institutions s’étaient réfugiées à Iasi aux côtés de
    la famille royale, parce que Bucarest était occupé par les troupes des
    Puissances centrales. Ce fut à cette époque-là qu’ont été adoptées deux décisions
    qui ont été ensuite transcrites dans deux lois importantes, la loi agraire par
    laquelle les paysans ont reçu des terrains agricoles et la loi sur le vote
    universel. La princesse Margarita, dépositaire de la Couronne de Roumanie,
    participe à cet événement aux côtés de représentants de l’Eglise orthodoxe
    roumaine, de l’Académie et du Gouvernement, de membres du Parlement et du
    gouvernement de la République de Moldova et de diplomates.

    Géorgie – Le premier ministre géorgien Ghiorghi Kvirikachvili commence aujourd’hui une visite officielle de deux jours en Roumanie. Il doit rencontrer le président roumain, Klaus Iohannis, le premier ministre Sorin Grindeanu et le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu. M Kvirikachvili participera également à une réception dimanche dédiée aux 25 ans écoulés depuis l’établissement des relations diplomatiques entre la Géorgie et la Roumanie. Les deux pays coopèrent dans des domaines tels le tourisme, l’économie, l’agriculture, le commerce maritime, la culture les sciences et le sport. Durant le premier trimestre de l’année 2017, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a dépassé les 44,3 millions de dollars.

    Tennis – La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, 5e mondiale, doit affronter aujourd’hui Barbora Strycova de République Tchèque, dans le cadre du tournoi de Stuttgart en Allemagne. Jusqu’ici, les deux sportives se sont rencontrées à trois reprises et Halep a remporté deux des trois matchs. A Stuttgart, Simona s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi, à l’épreuve de double, aux côtés d’Alicja Rosolska de Pologne. Par ailleurs, le double roumano-néerlandais Horia Tecau/Jean Rulien Rojer s’est également qualifié dans les quarts de finale du tournoi de Barcelone.

  • L’Union de la Bessarabie avec la Roumanie

    L’Union de la Bessarabie avec la Roumanie

    Cet acte, qui se voulait une réparation de l’amputation territoriale de 1812, allait s’avérait la meilleure solution politique à l’époque instable de la Grande Guerre Première. Restée seule sur le front de l’Est après la sortie de la guerre de la Russie, la Roumanie avait demandé la paix et devait tenir tête d’une part à l’occupation des Puissances centrales, et, de l’autre, à l’évacuation de l’armée russe touchée par la fièvre révolutionnaire. Le médecin Daniel Ciugureanu a été un inconditionnel de l’union de la Bessarabie avec la Roumanie. C’est son fils, Gheorghe Ciugureanu, qui en a évoqué la personnalité, lors d’une interview accordée en 1993 au Centre d’histoire orale de la radiodiffusion roumaine. Issu d’une vieille famille de boyards moldaves de la comptée de Hotin, Ciugureanu a obtenu le titre de docteur en médecine à l’Université de Kiev.

    Pendant ses études universitaires, il a créé l’association culturelle Deşteptarea/L’éveil, en collaboration avec l’historien Ştefan Ciobanu, avec l’écrivain Alexe Mateevici, avec l’ingénieur Nicolae Codreanu et d’autres nationalistes. Voici ce que Gheorghe Ciugureanu affirmait dans son interview de 1993 au sujet de la composition politique du Conseil du pays de Bessarabie, acteur décisif de l’union de cette province avec la Roumanie : «En 1917, il avait participé à la création du Conseil du pays, soit le Parlement de l’ancienne République moldave, qui allait tenir sa première séance le 25 novembre 1917. Deux jours plus tard, on proclamait l’autonomie de la République démocratique moldave, qui continuait pourtant à faire partie de l’Empire russe. Le Conseil du pays était constitué de deux grandes factions politiques, opposées, ainsi que de certaines autres de moindre importance, organisées notamment sur des critères ethniques, dont l’Union des Allemands, l’Union des Gagaouzes, des Juifs, des Ukrainiens et des Polonais. Les deux groupes importants étaient la faction paysanne, dirigée par Ion Inculeţ, secondé par Pantelimon Erhan et Pantelimon Halippa, et puis les militants en faveur de l’autonomie de la Bessarabie, au sein de l’Empire russe. Ce dernier groupe, appelé le Bloc moldave, avait à sa tête Daniel Ciugureanu, Anton Crihan, Ştefan Holban, Dimitrie Bogoz et autres. »

    L’union n’a pas été facile, même si bon nombre de Bessarabiens se nourrissaient de convictions nationalistes. La période d’anarchie consécutive à l’installation du pouvoir soviétique à Saint-Pétersbourg allait susciter une vive inquiétude. Gheorghe Ciugureanu : «Dans un premier temps, le pouvoir était entre les mains de la faction paysanne ; Ion Inculeţ avait été élu président du Conseil du pays, tandis que l’Exécutif, dirigé par Pantelimon Erhan, se trouvait, en quelque sorte, dans le giron du gouvernement central de Saint-Pétersbourg. La première étape allait durer du 25 novembre 1917, date de la première séance du Conseil, jusqu’au 14 janvier 1918. C’est notamment dans ce laps de temps que l’on a assisté à une invasion massive de soldats russes qui désertaient le front moldave, suite à la révolution qui venait de commencer en Russie. Sur le chemin de retour, qui passait par la Bessarabie, ces soldats, de connivence avec la pègre locale, s’adonnaient à toute sorte d’exactions et de crimes. La situation alla en empirant jusqu’à devenir intenable, car, manipulés par les commissaires du peuple, ces gens – là commencèrent une véritable chasse aux dirigeants du mouvement patriotique roumain dont mon parrain, Simion Gurafa. Il fut acculé par une bande de déserteurs, alors qu’il se trouvait au vignoble de Hodorogea, un autre grand patriote roumain. C’est alors que mon père prit la décision de se cacher, pour sauver sa vie. »

    Face au danger évident de l’annéantissement, les leaders politiques de la Bessarabie ont demandé l’appui de l’armée roumaine pour qu’elle réinstaure l’ordre. Gheorghe Ciugureanu : « La crise était à son comble. En janvier 1918, début janvier en fait, des volontaires transylvains ont été massacrés dans la gare de Chisinau. Ils étaient venus à Chisinau pour aider les Bessarabiens dans leur lutte contre les bandes de brigands. Ces actions se sont soldées par une réunion secrète des chefs du Bloc moldave, à l’époque en opposition, réunion qui s’est tenue dans la maison de l’ingénieur Nicolae Codreanu, sous la présidence de mon père. Les participants ont décidé d’envoyer des émissaires à Iasi, pour demander l’aide du gouvernement roumain afin de mettre un terme à la série de massacres et de crimes. Les émissaires du Bloc moldave sont arrivés à Iasi où ils ont remis au gouvernement roumain la demande de déployer un corps d’armée roumain en Bessarabie. Le lendemain même, des troupes roumaines qui luttaient sur la ligne des Carpates sous le commandement du général Ernest Brosteanu furent retirées de la ligne du front et envoyées en Bessarabie. Trois jours plus tard, les militaires roumains traversaient la rivière Prut pour se diriger vers Chisinau. A ce moment-là, le Conseil du Pays et l’Exécutif de Bessarabie ont pris la décision insolite d’envoyer au gouvernement roumain de Iasi un télégramme, signé par les chefs des deux organismes, Ion Inculet et Pantelimon Erhan, où ils protestaient vivement contre l’entrée de l’armée roumaine en Bessarabie. »

    Réalisée en mars 1918, l’union de la Bessarabie avec la Roumanie n’a pas suscité, initialement, l’enthousiasme de tous les habitants de la province. Et pourtant, cette union a apporté la paix dans la région après quatre ans de guerre sanglante.

  • La Unión de Besarabia con Rumanía

    La Unión de Besarabia con Rumanía



    El 27 de marzo de 1918, el Consejo del País, que era la asamblea representativa de los rumanos de Besarabia, votaba la unión con el Reino de Rumanía. Esto era considerado como una reparación tras el despojo territorial de 1812 y, en el marco inestable de la primera guerra mundial, resultó ser la mejor solución política. Al quedar sola en el frente oriental, tras la salida de Rusia de la guerra, Rumanía había pedido la paz e iba a enfrentarse, por una parte, a la ocupación de los Poderes Centrales y, por otra parte, a la evacuación del ejército ruso dominado por la fiebre revolucionaria.




    El médico Daniel Ciugureanu fue uno de los más fervorosos defensores de la unión de Besarabia con Rumanía. Su hijo, Gheorghe Ciugureanu, concedió una entrevista al Centro de Historia Oral de la Radiodifusión Rumana en 1993, en la que contó la historia de su padre. Integrante de una familia de boyardos moldavos de la zona de Hotin, Ciugureanu obtuvo el título de médico de la Universidad de Kiev. Durante su época estudiantil, puso las bases del círculo cultural El Despertar, apoyado por el historiador Ştefan Ciobanu, el escritor Alexe Mateevici, el ingeniero Nicolae Codreanu y otros nacionalistas. En 1993, Gheorghe Ciugureanu recordaba, de las historias que su padre le había contado, cuáles eran los integrantes del Consejo del País de Besarabia, que iban a desempeñar un papel decisivo en la unión de la provincia con Rumanía.






    En 1917, se implicó en la creación del Consejo del País, el Parlamento de la ex República Moldava, que organizó su primera reunión el 25 de noviembre de 1917. Dos días más tarde, con motivo de su reunión del 27 de noviembre, proclamó la autonomía de la República Demócrata Moldava, pero seguía integrando el Imperio Ruso. El Consejo del País estaba integrado por personas elegidas en base a criterios más bien étnicos que políticos, eran representantes de las Uniones de los alemanes, de los gagaúzes, de los judíos, de los ucranianos y de los polacos. También había representantes de la llamada formación campesina, encabezada por Ion Inculeţ, ayudado por Pantelimon Erhan, Pantelimon Halippa y otros, que militaban por la autonomía de Besarabia, pero sin sacarla del Imperio Ruso. El Bloque Moldavo tenía como líder a Daniel Ciugureanu, apoyado por Buzdugan, Anton Crihan, Ştefan Holban, Dimitrie Bogoz y otros.






    No fue fácil lograr la unión, aunque había muchos ciudadanos de Besarabia que tenían convicciones nacionalistas. El período de anarquía que siguió a la instauración del poder soviético en Petrograd provocó mucha inquietud. Gheorghe Ciugureanu:






    En una primera etapa, el poder les pertenecía a los campesinos. Ion Inculeţ había sido elegido presidente del Consejo del País, mientras que el Ejecutivo era encabezado por Pantelimon Erhan, que de cierta forma, actuaba bajo el amparo del gobierno central de Petrograd. Esta primera etapa duró desde el 25 de noviembre de 1917 hasta el 14 de enero de 1918. Antes de la creación del Consejo del País, pero de modo especial en la etapa anteriormente mencionada, aumentó el número de desertores rusos. En su camino hacia el país, pasaban por Besarabia y cometían numerosos crímenes y robos. La situación se complicó y los desertores cazaban a los promotores del movimiento patriótico rumano. Así fue como asesinaron a Simion Gurafa, quien también era mi padrino. Mi padre tuvo que esconderse, tuvo que desaparecer, porque habría sido una de las primeras víctimas.






    Dado que cabía la posibilidad de que todo fuera destruido, los que encabezaban Besarabia pidieron el apoyo al ejército rumano para que reinstaurara el orden. Sin embargo, no cedieron sin protestas ante las acciones del ejército rumano.


    Nuevamente, con más detalles, Gheorghe Ciugureanu.





    Se había alcanzado el apogeo de la crisis. En enero de 1918, a principios del mes, en la estación de trenes de Chişinău fueron masacrados los voluntarios de Ardeal, que habían acudido allí a ayudar a los vecinos de Besarabia en su lucha contra dichas agrupaciones de maleantes. Como consecuencia de dichas acciones, el Bloque Moldavo organizó una reunión secreta, en casa del ingeniero Nicolae Codreanu, que fue presidida por mi padre. En esta reunión, decidieron enviar emisarios al Gobierno de Iaşi, a solicitar el apoyo del ejército rumano para poner fin a las masacres y a los crímenes. Los emisarios llegaron a Iaşi, entregaron la solicitud del Bloque Moldavo y el efecto fue fulminante. Al día siguiente, un batallón del ejército rumano que luchaba en los Cárpatos fue enviado a Besarabia, bajo el mando del general Ernest Broşteanu. Estos militares llegaron a Besarabia el 9 de enero. En tan sólo 3 días cruzaron el río Prut y dirigieron sus pasos hacía Chişinău. En aquel momento, el Consejo del País y el Ejecutivo de Besarabia tomaron cartas en el asunto y enviaron un telegrama al Gobierno de Iaşi, firmado por Ion Inculeţ y Pantelimon Erhan, jefe del Ejecutivo, en el que criticaban tajantemente la intervención del ejército rumano en Besarabia.





    La unión de Besarabia con Rumanía, en marzo de 1918, aunque criticada por algunos ciudadanos de Besarabia, fue la que trajo la paz después de 4 años de guerra fría.

  • La Unión de Besarabia con Rumanía

    La Unión de Besarabia con Rumanía



    El 27 de marzo de 1918, el Consejo del País, que era la asamblea representativa de los rumanos de Besarabia, votaba la unión con el Reino de Rumanía. Esto era considerado como una reparación tras el despojo territorial de 1812 y, en el marco inestable de la primera guerra mundial, resultó ser la mejor solución política. Al quedar sola en el frente oriental, tras la salida de Rusia de la guerra, Rumanía había pedido la paz e iba a enfrentarse, por una parte, a la ocupación de los Poderes Centrales y, por otra parte, a la evacuación del ejército ruso dominado por la fiebre revolucionaria.




    El médico Daniel Ciugureanu fue uno de los más fervorosos defensores de la unión de Besarabia con Rumanía. Su hijo, Gheorghe Ciugureanu, concedió una entrevista al Centro de Historia Oral de la Radiodifusión Rumana en 1993, en la que contó la historia de su padre. Integrante de una familia de boyardos moldavos de la zona de Hotin, Ciugureanu obtuvo el título de médico de la Universidad de Kiev. Durante su época estudiantil, puso las bases del círculo cultural El Despertar, apoyado por el historiador Ştefan Ciobanu, el escritor Alexe Mateevici, el ingeniero Nicolae Codreanu y otros nacionalistas. En 1993, Gheorghe Ciugureanu recordaba, de las historias que su padre le había contado, cuáles eran los integrantes del Consejo del País de Besarabia, que iban a desempeñar un papel decisivo en la unión de la provincia con Rumanía.






    En 1917, se implicó en la creación del Consejo del País, el Parlamento de la ex República Moldava, que organizó su primera reunión el 25 de noviembre de 1917. Dos días más tarde, con motivo de su reunión del 27 de noviembre, proclamó la autonomía de la República Demócrata Moldava, pero seguía integrando el Imperio Ruso. El Consejo del País estaba integrado por personas elegidas en base a criterios más bien étnicos que políticos, eran representantes de las Uniones de los alemanes, de los gagaúzes, de los judíos, de los ucranianos y de los polacos. También había representantes de la llamada formación campesina, encabezada por Ion Inculeţ, ayudado por Pantelimon Erhan, Pantelimon Halippa y otros, que militaban por la autonomía de Besarabia, pero sin sacarla del Imperio Ruso. El Bloque Moldavo tenía como líder a Daniel Ciugureanu, apoyado por Buzdugan, Anton Crihan, Ştefan Holban, Dimitrie Bogoz y otros.






    No fue fácil lograr la unión, aunque había muchos ciudadanos de Besarabia que tenían convicciones nacionalistas. El período de anarquía que siguió a la instauración del poder soviético en Petrograd provocó mucha inquietud. Gheorghe Ciugureanu:






    En una primera etapa, el poder les pertenecía a los campesinos. Ion Inculeţ había sido elegido presidente del Consejo del País, mientras que el Ejecutivo era encabezado por Pantelimon Erhan, que de cierta forma, actuaba bajo el amparo del gobierno central de Petrograd. Esta primera etapa duró desde el 25 de noviembre de 1917 hasta el 14 de enero de 1918. Antes de la creación del Consejo del País, pero de modo especial en la etapa anteriormente mencionada, aumentó el número de desertores rusos. En su camino hacia el país, pasaban por Besarabia y cometían numerosos crímenes y robos. La situación se complicó y los desertores cazaban a los promotores del movimiento patriótico rumano. Así fue como asesinaron a Simion Gurafa, quien también era mi padrino. Mi padre tuvo que esconderse, tuvo que desaparecer, porque habría sido una de las primeras víctimas.






    Dado que cabía la posibilidad de que todo fuera destruido, los que encabezaban Besarabia pidieron el apoyo al ejército rumano para que reinstaurara el orden. Sin embargo, no cedieron sin protestas ante las acciones del ejército rumano.


    Nuevamente, con más detalles, Gheorghe Ciugureanu.





    Se había alcanzado el apogeo de la crisis. En enero de 1918, a principios del mes, en la estación de trenes de Chişinău fueron masacrados los voluntarios de Ardeal, que habían acudido allí a ayudar a los vecinos de Besarabia en su lucha contra dichas agrupaciones de maleantes. Como consecuencia de dichas acciones, el Bloque Moldavo organizó una reunión secreta, en casa del ingeniero Nicolae Codreanu, que fue presidida por mi padre. En esta reunión, decidieron enviar emisarios al Gobierno de Iaşi, a solicitar el apoyo del ejército rumano para poner fin a las masacres y a los crímenes. Los emisarios llegaron a Iaşi, entregaron la solicitud del Bloque Moldavo y el efecto fue fulminante. Al día siguiente, un batallón del ejército rumano que luchaba en los Cárpatos fue enviado a Besarabia, bajo el mando del general Ernest Broşteanu. Estos militares llegaron a Besarabia el 9 de enero. En tan sólo 3 días cruzaron el río Prut y dirigieron sus pasos hacía Chişinău. En aquel momento, el Consejo del País y el Ejecutivo de Besarabia tomaron cartas en el asunto y enviaron un telegrama al Gobierno de Iaşi, firmado por Ion Inculeţ y Pantelimon Erhan, jefe del Ejecutivo, en el que criticaban tajantemente la intervención del ejército rumano en Besarabia.





    La unión de Besarabia con Rumanía, en marzo de 1918, aunque criticada por algunos ciudadanos de Besarabia, fue la que trajo la paz después de 4 años de guerra fría.

  • Nachrichten 30.03.2017

    Nachrichten 30.03.2017

    Rumäniens Staatschef Klaus Iohannis hat am Donnerstag beim Kongress der Europäischen Volkspartei (EVP) in der maltesischen Hauptstadt Valletta erklärt, Rumänien sei gegen ein Europa der konzentrischen Intetgrationskreise und gegen ein Europa mit mehreren Geschwindigkeiten, das zu einer Vertiefung der sozialen und wirtschaftlichen Unterschiede zwischen den EU-Mitgliedsstaaten führen könnte. Die Europäische Union befinde sich in einer komplizierten Lage, mit komplexen Krisen von höchster Intensität. Die wichtigsten Herausforderungen seien in diesem Moment die Terrorangriffe, die Migration, der Nationalismus, der Populismus, der Brexit und vor allem die Eskalation des Euroskeptizismus, so Klaus Iohannis. Ich habe die Hoffnung, dass dieser Kongress, der in Malta, dem Land, der zur Zeit die turnusmäßige EU-Ratspräsidentschaft innehat, die Kohäsion innerhalb der EU stärken wird“, sagte noch der rumänische Staatspräsident in seiner Rede beim Kongress der Europäischen Volkspartei.



    Die linksgerichtete Regierung in Bukarest bereitet ein Memorandum über die Auswirkungen des Brexits auf Rumänien vor, sagte die Vizepremierministerin Sevil Shhaideh am Donnerstag. Sie erklärte, jeder Minister analysiere seit einer Woche den Impakt des EU-Austritts Großbritanniens. Das Memorandum werde in zwei Wochen vorgelegt und werde Maßnahmen, die nach dem Brexit getroffen werden müssen, enthalten. Die Exekutive in London legte am Donnerstag ein Plan vor, wie die EU-Normen ins nationale Recht übernommen werden können. EU-Ratspräsident Donald Tusk gab bekannt, er werde am Freitag einen Vorschlag mit den Hauptrichtungen des Verhandlungsprozesses präsentieren.



    Der britische Thronfolger Prinz Charles, der einen Rumänienbesuch unternimmt, ist am Donnerstag mit dem rumänischen Premierminister, Sorin Grindeanu, zusammengekommen. Themen der Gespräche waren die bilateralen Beziehungen, vor allem im militärischen und politischen Bereich, die Außenpolitik und die Situation der rumänischen Gemeinde in Großbritannien. Ebenfalls am Donnerstag traf Prinz Charles mit dem Patriarchen der Rumänischen Orthodoxen Kirche, Daniel, zusammen, und besuchte das Dorfmuseum in Bukarest. Am Mittwoch hatte der rumänische Staatspräsident, Klaus Iohannis, dem britischen Thronfolgers, Prinz Charles, den Nationalorden Stern von Rumänien im Großkreuz-Rang, die höchste Auszeichnung der Republik Rumänien, verliehen. In den letzten 20 Jahren war Prinz Charles oft in Rumänien, dies ist erst sein zweiter offizieller Besuch. Prinz Charles gründete in Rumänien seine eigene Stiftung, mit dem Zweck, die Pflege des Kulturerbes und die nachhaltige Entwicklung zu unterstützen. Prinz Charles hat eine Vorliebe für die mittelalterliche sächsische Architektur in Siebenbürgen und besitzt auch einige Häuser in Rumänien. Während seines Besuches erklärte der britische Thronfolger, er versuchte in den letzten 20 Jahren, seit er Rumänien regelmäßig besucht, den Rumänen zu helfen, sich immer wieder an die Einzigartigkeit ihrer Kultur, an ihr Architekturerbe und besonders an ihr Potential in der heutigen Welt zu erinnern. Prinz Charles hat am Mittwoch in Bukarest einen Kranz am Denkmal des unbekannten Soldaten niedergelegt.



    Das europäische Unternehmen Airbus Helicopters und das rumänische Unternehmen IAR Ghimbav haben am Donnerstag einen Vertrag für die Herstellung des Hubschraubers H 215 in Ghimbav unterzeichnet. Zur Zeit wird das Modell in Frankreich hergestellt, aber das europäische Unetrnehmen will die ganze Produktion nach Ghimbav übertragen. Die Investition in Ghimbav beziffert sich auf 50 Millionen Euro; dadurch werden 350 Arbeitsplätze entstehen. In der Fabrik werden jährlich 15 Hubschrauber gebaut. Ebenfalls am Donnerstag kamen die Vertreter des europäischen Unternehmens mit dem rumänischen Premierminister Sorin Grindeanu und dem Wirtschaftsminister zusammen. An den Gesprächen beteiligte sich auch Olivier Michalon, der erste Vizepräsident von Airbus Helicopters für Europa. Am Mittwoch waren der rumänische Ministerpräsident und der Wirtschaftsminister mit den Vertretern der US-Unternehmen Bell Helicopters und Boeing zusammengekommen.



    Zwei rumänische Spielfilme, ”Doar o răsuflare” Nur ein Atemzug, von Monica Lăzurean-Gorgan, und ”Câini” Hunde von Bogdan Mirică, sind beim Filmfestival LETS CEE in Wien mit Preisen ausgezeichnet worden. Der Streifen ”Doar o răsuflare” Nur ein Atemzug, von Monica Lăzurean-Gorgan, wurde bester Film im Dokumentarfilm-Wettbewerb und das Soziale Drama ”Câini” Hunde von Bogdan Mirică erhielt eine Lobende Erwähnung in der Abteilung Promising Debuts. Bei der 5. Auflage des Internatinonalen Filmfestival LETS CEE in Wien, das vom 21. bis 27. März stattgefunden hat, wurden 17 rumänische Produktionen und Koproduktionen vorgeführt – 7 Streifen im Festival-Wettbewerb und 10 Filme in der Sonderabteilung Fokus Rumänien.

  • 27.03.2017 (mise à jour)

    27.03.2017 (mise à jour)

    Union — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a promulgué, lundi, la loi qui établit que le 27 mars, jour de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie, est un jour de fête nationale. Selon l’Administration présidentielle, la loi promulguée a une signification particulière, qui marque un moment important de l’histoire de la Roumanie. Lundi, des cérémonies consacrées aux 99 ans écoulés depuis l’union de la région de Bessarabie avec la Roumanie ont été organisées à travers le pays. Dimanche, à Chisinau, des centaines de personnes ont participé à une marche du Tricolore, durant laquelle elles ont étalé un drapeau long d’une centaine de mètres et scandé des slogans en faveur d’une union de la République de Moldova avec la Roumanie. Rappelons-le, ce fut le 27 mars 1918, sur la toile de fond de la dissolution de l’Empire des Tsars, que l’Assemblée représentative de Chisinau décida par majorité absolue de l’Union de la Bessarabie avec le Royaume de Roumanie, après 106 ans d’occupation russe. En 1940, suite à un ultimatum, l’Union soviétique a annexé tant la Bessarabie que le nord de la Bucovine, soit des territoires qui appartiennent à l’heure actuelle aux anciennes républiques soviétiques de Moldova et d’Ukraine.



    Entretien — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré qu’alors que le populisme et le nationalisme gagnent du terrain dans l’UE, les Etats membres doivent plus que jamais rester unis. Dans l’entretien accordé à la publication italienne La Repubblica, il a a affirmé que la Déclaration de Rome, adoptée par les leaders européens à la fin de la semaine dernière, a transmis un message de cohésion, qui prouve le désir de tous les Etats membres de poursuivre leur projet commun. Le but de la Roumanie, c’est une Union européenne solidaire dans ses actions internes et externes et capable d’avoir un rôle clé au niveau global, a-t-il encore affirmé. Au sujet du partenariat de l’Union européenne avec les Etats Unis, le président Iohannis a déclaré qu’il demeurait un pilier essentiel, même après l’installation de la nouvelle administration e Washington. Dans l’interview paru dans La Repubblica, le chef de l’Etat a estimé que les récentes protestations anticorruption qui ont eu lieu à travers le pays ont été une preuve de maturité de la société civile en Roumanie.



    ALDE — Le coprésident de l’Alliance des libéraux et des démocrates, ALDE, Daniel Constantin, a perdu l’appui politique de son parti pour les fonctions de vice-premier ministre et de ministre de l’Environnement, au sein du gouvernement de gauche dirigé par le premier ministre Sorin Grindeanu. Ses fonctions seront assumées par Gratiela Gavrilescu, actuelle ministre chargée de la relation avec le Parlement. Daniel Constatin avait contesté la décision de plusieurs de ses collègues de parti d’organiser un congrès extraordinaire le mois prochain, a déclaré l’autre co-président de l’ALDE, Calin Popescu Tariceanu. Ce dernier a également critiqué Daniel Constantin pour sa récente activité politique. Pour sa part, Daniel Constantin a rejeté les accusations et affirmé que la décision n’était pas conforme aux statuts du parti. L’ALDE a proposé que les anciennes fonctions de Mme Gavrilescu, celles de ministre de la Relation avec le Parlement, soient assumées par Viorel Ilie. Le premier ministre social démocrate Sorin Grindeanu a déclaré ce lundi, à l’issue de la réunion de la coalition PSD-ALDE, que ces propositions seront communiquées au président Klaus Iohannis.



    Kövesi — La procureure en chef du Parquet national anticorruption de Roumanie (la DNA), Laura Codruta Kövesi, a déclaré, lundi, à l’issue de sa rencontre avec le ministre de la Justice, Tudorel Toader, que sa démission n’avait pas été demandée et qu’elle n’avait pas l’intention de démissionner. La rencontre a eu lieu alors que le ministre avait annoncé qu’il présenterait, mercredi, les conclusions de l’évaluation de l’activité de la cheffe de la DNA et du procureur général, Augustin Lazăr. Le ministre Toader a décidé de vérifier l’activité des deux après que la Cour constitutionnelle a établi l’existence d’un conflit constitutionnel entre la DNA et le gouvernement. La Cour a été saisie après que les procureurs de la DNA ont entamé une enquête relative à la manière dont le gouvernement a adopté le 31 janvier, par le célèbre Décret 13, ultérieurement abrogé, la modification des Codes pénal et de procédure pénale. Le décret controversé, qui décriminalise partiellement l’abus de fonctions, entre autres, s’est trouvée à l’origine des plus amples protestations de rue de la Roumanie post-communiste.



    Renseignement — Le Sénat de la Roumanie a adopté lundi, en tant que Chambre décisionnelle, la proposition que la direction du Service de renseignement extérieur (SIE) soit assurée par un directeur nommé par le parlement, réuni en séance commune, sur proposition du chef de l’Etat. A présent, selon la loi, le SIE est dirigé par un directeur nommé par le Conseil suprême de défense de la Roumanie, sur proposition du chef de l’Etat. La semaine dernière, le président Klaus Iohannis a annoncé qu’il aurait des consultations avec la majorité parlementaire du PSD et de l’ALDE au sujet de la nomination d’un nouveau directeur du SIE. Le chef de l’Etat s’est déclaré satisfait de l’activité du directeur par intérim du Service, Silviu Predoiu, mais a estimé que l’institution avait besoin d’un chef civil. La semaine dernière, le plénum réuni du Parlement a pris acte de la démission de Mihai Răzvan Ungureanu des fonctions de directeur du SIE et a déclaré le poste vacant. Ungureanu, ancien premier ministre et ministre des Affaires étrangères, a démissionné en septembre dernier.



    Négociations — Poursuite, ce lundi, des négociations entre les syndicalistes de la police et les représentants du gouvernement. Samedi, plus de deux mille policiers ont protesté à Bucarest, mécontents du niveau des salaires de la police par rapport aux autres catégories de salariés de l’Etat. La ministre de l’intérieur, Carmen Dan a déclaré qu’elle essaierait de trouver des solutions, aux côtés des représentants des syndicats, afin d’offrir aux policiers, un bonus de permanence de 40% et un autre de 100% s’ils travaillent pendant les week-ends et les jours fériés. En échange, le ministre de la Consultation publique et du dialogue social, Gabriel Petrea a souligné que les différences de rémunération et les autres problèmes du secteur pouvaient être solutionnés sans affecter le budget d’une manière signifiante.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 5 mondiale, affronte ce lundi l’Australienne Samantha Stosur (19e mondiale) dans les huitièmes de finale du tournoi de Miami, aux Etats-Unis. Dimanche, dans le troisième tour, la sportive roumaine a vaincu Anett Kontaveit d’Estonie 6-3, 6-0 pour obtenir sa meilleure victoire de cette année. Egalement dans le troisième tour de Miami, une autre Roumaine, Patricia Tig (n° 95 WTA) s’est inclinée face à l’Américaine Venus Williams (12e mondiale) : 6-3, 6-0.