Tag: Voyage

  • Le tourisme d’aventure en Roumanie

    Le tourisme d’aventure en Roumanie

    Les crêtes et les torrents des Carpates sont propices à la pratique de sports et autres activités permettant aux touristes de tester leurs propres limites. Le tourisme d’aventure est avant tout synonymes d’adrénaline et de divertissement. La plupart des offres sont proposées dans trois régions distinctes de Roumanie, à savoir la Munténie, la Transylvanie et la Moldavie, chacune avec ses propres singularités. Il y a maintenant 12 ans, Emilia Câmpeanu et son mari ont monté une entreprise spécialisée dans le tourisme d’aventure. Ils collaborent avec des guides de rafting certifiés par la Fédération internationale de rafting : « Depuis nos débuts, l’offre s’est largement diversifiée avec du rafting, du canyoning, du kayak en mer ou sur les lacs et les rivières ou encore de l’escalade. Nous avons une large palette d’activités à proposer. Le rafting sur la rivière Buzău est une option qui s’adresse aux petits et aux grands, et les familles sont généralement très satisfaites par ce programme. Nous aimons particulièrement le kayak que nous recommandons pour les adultes, en rivière et dans le delta. Nous dispensons aussi des cours de kayak. Les itinéraires que nous proposons combinent aussi kayak et escalade. C’est une véritable aventure. »

    Les activités sont originales, tout comme le logement, explique Emilia Câmpeanu : « Nous disposons de tentes spéciales. Nous proposons ce que l’on appelle du « glamping », une combinaison des mots « camping » et « glamour ». Nous les avons installées un peu en retrait. Cela permet de camper tout en jouissant d’un certain confort. Nous avons fabriqué nous-mêmes tout le mobilier, et les couvertures. L’ensemble se trouve dans un coin très verdoyant. Ainsi, les touristes sont en contact permanent avec la nature. Ils peuvent venir pour se détendre et profiter de la nature, se promener tranquillement, se reposer dans les hamacs, aller au restaurant, rester au coin du feu. A l’inverse, ceux qui le souhaitent peuvent participer aux nombreuses activités que nous proposons. Il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience, nous fournissons l’équipement nécessaire et nos guides dispensent leurs conseils avec patience et bienveillance. Nous sommes heureux lorsque les touristes repartent satisfaits de leur séjour, c’est notre plus grande récompense. »

    Quelle région et quelle activité Emilia Câmpeanu nous recommande-t-elle ? « Nous sommes tombés sous le charme de la région de Buzău, car elle permet de pratiquer de nombreuses activités. Nous aimons aussi beaucoup la zone de la station thermale Băile Herculane, où l’on peut aussi faire du rafting, du canyoning et même du kayak sur le Danube. Au fil du temps, nous avons exploré de nombreuses contrées, et nous continuons à de le faire. Dans les montagnes près de Sibiu par exemple, on trouve de très beaux canyons et rivières, idéales pour faire du kayak. En fait, tout dépend des goûts et des envies de chacun. Nous vous accueillons quand vous voulez. Ici, on entend le chant des grillons, le clapotis de l’eau. Vous pouvez rester au calme ou opter pour un séjour plus sportif. Quelque soit votre choix vous repartirez avec de beaux souvenirs. »

    Dan Panțuru est gérant dans une entreprise à Brașov qui fait la promotion du tourisme d’aventure. Il explique que ce type de tourisme s’adresse à toutes les catégories de personnes, tout âge confondu. En ce sens, la Roumanie dispose de tous les ingrédients nécessaires pour développer au mieux le tourisme d’aventure : « Nous avons vraiment tout ici : la montagne, la mer, toutes les conditions sont réunis pour offrir l’atmosphère idéale pour les activités de plein air. Nous offrons trois options : sports en plein air, aquatiques ou terrestres. J’aimerais évoquer certaines activités de saison, maintenant que l’été a commencé. Certaines activités peuvent par exemple être pratiquée sur des lacs, là où l’eau est calme. La Roumanie dispose de nombreux lacs. Je n’en évoquerais qu’un seul, situé près de Brașov et de Bucarest : le lac Siriu, l’un des plus grands du pays. C’est un lac de barrage d’une très grande superficie. On peut y faire du canoë ou du kayak, ainsi que du Stand-up paddle, ce nouveau sport qui a le vent en poupe. On peut aussi simplement se promener en barque on en aviron. Voilà le genre d’activité que l’on peut faire sur les lacs. Un peu plus loin se trouve la rivière Buzău qui permet des activités à sensations plus fortes. Vous pouvez descendre le courant avec une embarcation spéciale, conçue pour ce genre de cours d’eau. C’est un sport intéressant qui peut être pratiqué à tout âge. Nous avons accueilli des enfants de 8 ans, mais aussi d’autres de près de 80 ans qui ont accompagné notre équipe de rafting. »

    Quittons l’eau pour rejoindre les nuages à bord d’un avion très facile à piloter. Dan Panțuru nous en dit plus : « C’est une expérience incroyable ! Nous mettons à disposition des participants un avion à double commande, avec deux ou trois places. Ils sont accompagnés d’un pilote expérimenté qui, une fois à la bonne altitude, les guide pour prendre les commandes. Evidemment, le pilote garde la main grâce à la deuxième commande. Les touristes peuvent découvrir de nouvelles sensations et profiter du paysage, mais surtout apprendre à voler, sous la surveillance du pilote, bien entendu. Cette activité est réservée aux personnes de plus de 16 ans. Avant de décoller, les participants reçoivent les instructions, l’avion est minutieusement inspecté et le pilote explique comment fonctionne le tableau de bord. Il y a quelques jours nous avons reçu des touristes étrangers. Ils étaient venus participer à un évènement à Brașov et ont souhaité découvrir les environs. Ils ont adoré leur expérience en avion. Ils ont trouvé ça original et nous ont dit que nous vivions dans un super-pays. »

    Si vous souhaitez partir à l’aventure, vous pouvez aussi choisir de découvrir l’artisanat ou les traditions roumaines ancestrales de la région que vous allez explorer. Dan Panțuru nous donne quelques détails : « Nous essayons de concilier les activités en pleine nature avec la découverte de l’artisanat et des traditions locales. C’est assez simple et vraiment intéressant. La Roumanie est idéale pour le tourisme d’aventure, et elle accueille de plus en plus de touristes étrangers désireux de venir en profiter. C’est un vrai petit paradis pour les activités en pleine nature. Nous vous accueillons avec plaisir pour partager avec vous notre patrimoine naturel, mais aussi nos traditions et notre artisanat. »

    La Roumanie se démarque en termes de tourisme d’aventure grâce à son patrimoine naturel et toutes les possibilités qu’il offre. Afin de pouvoir en profiter, il vous suffit de contacter une agence de tourisme spécialisé. Alors, convaincus ?(Trad : Charlotte Fromenteaud)

  • La Roumanie pratique: des voyages à des prix attractifs grâce aux voitures de location

    La Roumanie pratique: des voyages à des prix attractifs grâce aux voitures de location

    En fait, ces locations ont augmenté aujourd’hui de 162% par rapport à 2019, dernière année où on pouvait encore circuler sans les restrictions dues à la pandémie. La Roumanie, quant à elle se trouve dans le rang des pays européens qui offrent le meilleur rapport qualité-prixpour voyager en voiture. C’est la conclusion d’une analyse publiée et réalisée par une plateforme en ligne spécialisée qui compare les prix des vols, des hôtels et des voitures de location.

    Parmi les trente trois pays européens passés au crible, les mieux classés selon les cinq critères (coût, développement durable, camping et espaces en plein air, confort et infrastructures, nature et objectifs touristiques) sont : les Pays Bas (pour le développement durable), la Serbie (pour les bas prix), la France (pour le camping et ses espaces en plein air, mais aussi pour sa nature et ses objectifs touristiques) et la Suisse (pour le confort et les infrastructures).

    Ce document révèle que pour la majorité des gens qui souhaitent louerune voiture le critère le plus important est le coût du voyage. Malgré l’inflation et des coûts en constante augmentation, la Roumanie reste un pays où on peut voyager pour pas cher. Cette année, en comparaison avec les autres pays européens, elle occupe la 7ème place des pays les moins chers pour voyager en voiture.Le prix de l’essence se situe dans la moyenne européenne. Quant aux coûts de recharge des voitures électriques et aux tarifs des parkings – ils sont parmi les plus bas en Europe (environ 0,54 de centimes d’euros pour deux heures). De plus, les bas coûts d’hébergement et des locations de voitures contribuent à l’attractivité du pays pour ceux à la recherche de voyages à petits prix, mentionne l’étude.Il ressort de ce même document que l’Allemagne a occupé la première place du classement en 2022, avec de hauts scores pour le confort et l’infrastructure, la nature et les objectifs touristiques.

    Dans le top des 10 meilleures destinations en Europe pour voyager en voiture en 2022 on retrouve dans l’ordre : l’Espagne, la Lituanie, Chypre, la France, la Suède, le Portugal, l’Estonie, l’Italie et la Suisse.Les données de cette étude ont été collectées du 22 février au 22 juin 2022.Des données à jour, donc, qui vous aideront, nous l’espérons, à programmer vos vacances en Europe. (Trad. Alexandra Gheorghiu)

  • May 28, 2022

    May 28, 2022

    FILM The Romanian
    filmmaker Alexandru Belc Friday night won the award for best director in the Un
    Certain Regard section of the Cannes film festival, for his film ‘Metronome’. This is the first fiction feature of the
    Romanian director, previously known for his documentaries ‘Cinema, mon amour’
    (2015) and ‘8 March’ (2012). The Un Certain Regard section is
    devoted to films with unusual styles by emerging directors seeking
    international recognition. The awards in the official competition of the 75th
    Cannes Film Festival will be presented tonight. Eighteen films compete for the Palme
    d’Or trophy, including R.M.N by the Romanian director Cristian
    Mungiu.




    DIPLOMACY The Romanian foreign minister Bogdan Aurescu was received
    on Friday by the president of Turkey, Recep Tayyip Erdogan, on the sidelines of
    a trilateral security meeting that brought together the foreign ministers of
    Romania, Poland and Turkey in Istanbul. Erdogan commended Romania’s and
    Poland’s management of the humanitarian crisis entailed by Russia’s aggression
    in Ukraine, while Bogdan Aurescu highlighted Turkey’s role at the Black Sea. The
    Romanian foreign minister also voiced support for NATO’s open door policy and
    for the accession of Sweden and Finland. Recep Tayyip Erdogan and Bogdan Aurescu also emphasised the relevance
    of the bilateral strategic partnership signed in 2011,
    in the current geopolitical circumstances.




    REFUGEES On Friday 8,730 Ukrainian nationals entered Romania, down 2.6%
    since the previous day. A total of nearly 1,050,000 refugees have crossed the
    border from Ukraine since the start of the conflict on February 24th.
    According to the Romanian border police, measures have been taken to strengthen
    border surveillance and to improve information and data exchanges with other
    relevant institutions, in order to handle possible problems.




    CHURCH The Ukrainian Orthodox Church, previously subordinated to the
    Russian Patriarchy, announced it would separate from the latter as a result of
    the invasion in Ukraine, and declared its independence and autonomy. This
    historic move comes after Russia’s Patriarch Kirill voiced full support for
    president Vladimir Putin’s war in Ukraine. Part of the Ukrainian Orthodox
    Church had already splintered from Moscow in 2019. Hundreds of priests have
    recently signed an open letter calling for Kirill to be tried before a
    religious tribunal over his stand regarding the conflict in Ukraine.




    CONCERT London hosted on Friday night the first concert of the
    Swedish group ABBA after 40 years. The show, the first in a series of 7, was
    non-conventional in that it featured digital versions of the 4 artists. The
    group has been preparing the performances since 2016, using state-of-the-art
    technology. The musicians attended the show in London as members of the
    audience. The band separated in 1982, but their music continues to sell, and recently they put out a new album,
    called Voyage.




    TENNIS The Romanian Irina Begu is playing today against Leolia
    Jeanjean of France, in the 3rd round of the Roland Garros. On
    Thursday Begu defeated Ekaterina Alexandrova of Russia, 6-7, 6-3, 6-4, to be
    the only Romanian player left in the singles competition of the tournament in
    Paris. (AMP)

  • Trafic intense à l’occasion des fêtes pascales 

    Trafic intense à l’occasion des fêtes pascales 

    Flux intense de voyageurs aux postes-frontières roumaines, surtout sur le sens dentrée en Roumanie. Parallèlement, sur le sens de sortie du pays, de nombreux Roumains partaient fêter Pâques à létranger, en Bulgarie ou en Grèce, mais aussi chez leurs familles en Europe occidentale, après la levée de la majorité des restrictions imposées durant la pandémie. Sy sont ajoutés les Roumains qui sont rentrés à létranger après les mini-vacances pour les Pâques catholiques, qui ont eu lieu cette année une semaine avant la fête orthodoxe. Résultat : une intensification du trafic routier de 150 % cette année par rapport à lannée dernière, selon la police roumaine aux frontières.



    Conformément à un communiqué, du 22 au 24 avril, plus de 500 000 voyageurs, ressortissants roumains et étrangers, et quelque 120 000 moyens de transport ont été soumis aux formalités de contrôle des documents, sur les deux sens. Les autorités ont adopté des mesures visant à fluidifier le trafic et à renforcer la frontière sans enregistrer aucun événement notable. 4 200 agents de la Police aux frontières ont été déployés chaque jour pour effectuer des missions de surveillance et de contrôle.



    La capacité des postes-frontières a été utilisée au maximum grâce au renforcement de la présence policière sur les deux sens. Là où la situation limposait, la police roumaine aux frontières a utilisé aussi ses équipements mobiles. Cette année, la frontière qui a connu le flux de voyageurs le plus important a été celle aérienne avec plus de 200 000 voyageurs, suivie par la frontière avec la Hongrie, avec plus de 140 000 voyageurs et 54 000 moyens de transport. Le poste-frontière des Portes de Fer, dans le sud-ouest, a été moins transité, puisquutilisé seulement par les voyageurs en route vers la Croatie, la Slovénie et la Serbie. Cest pourquoi les autorités ont recommandé dutiliser ce poste-frontière aux voyageurs en provenance dEurope de lOuest et dont la destination était le sud de la Roumanie. Dailleurs, les autorités ont recommandé aux voyageurs dutiliser tous les postes-frontières et de vérifier les temps dattente par le biais de lapplication Trafic on-line, accessible toujours sur le site de la Police roumaine aux frontières.



    Dans le contexte de la guerre provoquée par la Russie dans le pays voisin, des milliers dUkrainiens ont continué darriver en Roumanie, selon les autorités de Bucarest, tant via la frontière commune que depuis la République de Moldova. Depuis le déclenchement du conflit, il y a plus de deux mois déjà, au total quelque 800 000 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie. La majorité ont pourtant choisi de poursuivre leur chemin vers lEurope de louest, mais plusieurs milliers ont demandé lasile en Roumanie.

  • Visite à Constanta hors-saison

    Visite à Constanta hors-saison

    Plus de 50 hectares de nouvelles plages ont été aménagées sur la côte roumaine de la mer Noire. Selon les opérateurs roumains de tourisme, le rythme des réservations va bon train et les vacanciers roumains ont déjà réservé des séjours pour les Pâques, pour le 1er mai et même pour la période estivale. Ce qui plus est, le nombre des hôtels qui proposent des services tout compris a également augmenté, tout comme celui des hôtels-boutique. Et une destination de tous ceux qui souhaitent passer des vacances d’été en Roumanie, à la mer Noire, c’est la ville de Constanţa. C’est l’endroit idéal pour marier la détente sur la plage à la découverte d’une ville pleine d’évènements et d’histoire. Les restaurants et les terrasses proposent une multitude de menus internationaux et traditionnels roumains, à même de satisfaire les clients les plus exigeants.

    Diana Slav, guide de tourisme de la ville de Constanţa et de ses environs, affirme que certains touristes font des recherches rigoureuses avant de commencer leurs vacances, savent exactement ce qu’ils souhaitent visiter et où ils veulent arriver. Ecoutons Diana Slav : « Hormis le Casino qui demeure un emblème de la ville de Constanţa et qui heureusement est en train d’être rénové, je recommande aussi une visite du Musée de la Marine. C’est un endroit unique en Roumanie et facilement accessible. Ses histoires sont aussi disponibles en format audio en plusieurs langues étrangères. De là, en descendant vers la Place Ovidiu, il y a le Musée d’Histoire et surtout l’Edifice romain à mosaïque. Il y a aussi les bains romains, méconnus par beaucoup de monde, et leurs 650 mètres carrés de mosaïque très bien préservés. »

    Tout le centre historique de la ville de Constanţa a été restauré dans le cadre d’un projet financé par des fonds européens, démarré en 2013. Par conséquent, de nombreux hôtels et appartements sont apparus qui respectent l’aspect du quartier et l’histoire se trouvant derrière les immeubles. La multiculturalité est un autre côté qui ne fait que surprendre les touristes. Les communautés ethniques qui vivent dans cet espace sont un véritable exemple de tolérance et de coopération. Turcs, Tatars, Grecs, Arméniens et Juifs, ils ont tous contribué à la prospérité de la ville. Diana Slav : « La gastronomie locale illustre justement cette caractéristique de la ville. A Constanţa il y a de nombreux restaurants qui proposent la cuisine de ses communautés ethniques. Du point de vue culturel et religieux, le centre-ville, les rues piétonnes, où se retrouvent une grande partie des histoires de la ville de Constanţa, constituent un véritable octogone confessionnel. Pas moins de huit lieux de culte de différentes religions peuvent être découverts à pied, en une heure et demie, en fonction de la vitesse de tout un chacun ».

    Depuis la ville de Constanţa, on peut visiter de nombreux sites dans les alentours. Diana Slav, guide touristique : « Les touristes peuvent faire des randonnées à vélo ou à bord de véhicules motorisés. Il y a par exemple de très beaux scooters, avec lesquels on peut visiter sans problèmes en en toute élégance toute la région. Les touristes demandent de telles visites qui incluent aussi les côtés historique, culturel et gastronomique. Si on se déplace vers la frontière avec la Bulgarie, on peut voir aussi la cité d’Adamclisi qui est très bien conservée. Les gens se rendent uniquement pour voir le monument romain, mais moi j’aime aussi les ruines de la citadelle romaine. A proximité, on peut s’occuper aussi du côté religieux, à la Grotte de Saint André et au monastère de Dervent. Ce sont des endroits recherchés par ceux qui veulent découvrir les débuts du christianisme sur ces terres. A ne pas rater non plus les différents chais et caves de cette région. Il y en a une vingtaine à présent. J’aime beaucoup les établissements vinicoles personnels (« boutique wineries »), qui mettent l’accent sur la qualité, et pas seulement sur la quantité. Les vignerons ont appris que l’histoire des lieux contribue de manière significative à l’expérience de la dégustation du vin. Seul le verre de vin ne suffit pas. »

    Voici donc autant d’arguments pour visiter la ville de Constanţa et la région de Dobroudja aussi, en dehors de la saison estivale. A bientôt !

  • Stâna De Vale

    Stâna De Vale

    Nous mettons le cap pour le département de Bihor, dans l’ouest de la Roumanie. Stâna de Vale se trouve dans le massif Vlădeasa, à 1 100 mètres d’altitude. Pour y accéder il faut emprunter la route Deva-Oradea depuis la ville de Beiuş. Avec un air fortement ionisé, la station alpine de Stâna de Vale est l’endroit idéal pour passer des vacances au cœur de la nature, pour admirer des paysages à part et parcourir des itinéraires de montagne à part. Stâna de Vale offre aux touristes la possibilité de visiter plusieurs sites naturels à part tels la source des merveilles et la cascade Iadolina, de faire des randonnées sauvages sur pas moins de 16 itinéraires balisés et d’explorer la Grotte des Ours.

    En hiver, Stâna de Vale est l’endroit idéal pour pratiquer des sports de glisse : ski, tubing et luge. Marius Voinea, responsable de remontée mécanique à Stâna de Vale explique : « Les conditions sont très bonnes et d’ailleurs nous venons d’inaugurer une nouvelle piste dotée d’un télésiège. La piste est longue d’un kilomètre et 200 mètres étant également munie d’une station intermédiaire au milieu. Côté degré de difficulté, notre piste est classée bleue sur la moitié inférieure et rouge sur la moitié supérieure. » fait savoir Marius Voinea.

    Conformément aux symboles internationaux, cela signifie que la moitié inférieure est facile à parcourir, alors que la moitié supérieure a un degré moyen de difficulté. Une montée en télésiège coute deux euros alors qu’une montée en téléski coute 7 lei. A la base de la piste, il existe un centre de location du matériel sportif avec des prix tout aussi abordables : 5 euros pour louer une luge en plastique, alors que l’équipement de ski ou de snowboard est disponible à 10 euros environ par jour. Marius Voinea a ajouté que : « Nous avons aussi un téléski qui dessert deux pistes de débutants, la piste Cerbul (le cerf) et la piste Renul (le renne) d’une longueur de 580 et respectivement 790 mètres. Il y a aussi une installation de création de la neige artificielle placée sur la piste Cerbul. La baisse des températures, produira espérons-le les conditions nécessaires pour installer les canons à neige et créer les conditions idéales pour pratiquer ce sport. Nous vous attendons donc à Stâna de Vale pour faire du ski. »

    Stâna de Vale est donc une destination pour toutes les catégories d’âge et de budget. Les principaux repères sont les eaux Oligo minérales et ferrugineuses, le bioclimat tonique, caractérisé par une basse pression atmosphérique, la radiation solaire intense et l’air fortement ionisé. C’est ici que les touristes peuvent soigner les troubles respiratoires, se refaire après une période d’effort intense et traiter les troubles de croissance des enfants. Parmi les cures les plus demandées figure la philothérapie (soit les bains avec des plantes) l’électrothérapie, le massage, la sauna et la gymnastique médicale.

  • Noël en Roumanie

    Noël en Roumanie

    Pandémie oblige, même si les fêtes ne sont plus ce qu’elles étaient et que les marchés de Noël soient conçus de manière à assurer un minimum de distance entre les visiteurs, les maisons d’hôtes et les hôtels situés à la mer, dans les montagnes, dans les régions historiques ou des stations balnéaires demeurent un bon choix pour les vacances d’hiver.Une première offre pour la fête de Noël en Roumanie vient du nord-ouest du pays, du département de Maramureș ; elle est à Cavnic.

    L’offre d’hébergement est très variée et les possibilités de loisirs sont nombreuses. Ecoutons Mariș Dumitru, administrateur public à la Mairie de Cavnic : « En 2001 et 2003, deux pistes de ski ont été aménagées, appelées Icoana et Roata, des motels, des maisons d’hôtes et un hôtel. Aujourd’hui, le tourisme est le principal secteur d’activité. Cavnic, en raison du grand nombre de jours d’hiver, environ six mois, est le pôle de la neige au Maramureş. C’est un véritable atout pour ceux qui aiment les sports d’hiver. Après les derniers travaux effectués à l’été 2007, la superficie sur laquelle on peut skier dans cette ancienne ville minière a atteint environ 8,5 km. Nous avons actuellement sept pistes de ski : Icoana 1, Icoana 2, Roata 1, Roata 2, Rainer 1, Rainer 2 et Pârtia Albastră. Parmi elles, trois sont neuves, elles ont entre 800 et 2 200 mètres de long et une déclivité de 19 à 37 degrés. Elles conviennent donc aussi bien aux débutants qu’aux avancés ou aux professionnels. Dans la ville de Cavnic, il y a un centre de sauvetage en montagne ainsi qu’un Centre national d’information et de promotion touristique. »

    La première neige de Roumanie tombe souvent à Cavnic, considéré le pôle de la neige dans ce pays, et il y a eu des études attestant qu’il est possible de skier au moins 120 jours par an. Et pour que l’offre soit encore plus riche, à seulement 25 km de la station de Cavnic, au pied du massif de Mogoşa, vous arriverez au domaine skiable de Şuior. Il a 3,5 km de pistes, équipées d’un télésiège, avec des degrés de difficulté moyen et élevé.Tables pleines de plats traditionnels, hôtes accueillants et un véritable spectacle de traditions vous y attendent. Tout cela complète avec succès l’offre du Maramureş pour le tourisme actif pendant les vacances d’hiver. Daniel Măran, directeur du Centre national d’information et de promotion touristiques de Sighetu Marmaţiei, précise :« Le Maramureş a des hivers avec beaucoup de neige et de hautes montagnes ; il est donc idéal pour pratiquer des sports d’hiver. Pour skier, nous recommandons les pistes de Borşa Complex, Pasul Prislop, de la station Izvoare ou Cavnic. Les trajets faciles de la zone dépressionnaire, qui permettent de passer d’un village à un autre en empruntant des sentiers pittoresques, sont recommandés pour les randonneurs. Les itinéraires les plus spectaculaires sont ceux des monts Rodnei, dont les hauteurs dépassent fréquemment les 2 000 mètres. En plus, les maisons d’hôtes des villages du Maramureş proposent souvent des promenades en charrette ou en traîneau, selon la saison. Les fêtes de fin d’année sont l’occasion de montrer ce que nous avons de plus authentique. Il y a généralement un certain nombre d’événements culturels en décembre, mais en raison du contexte de la pandémie mondiale de coronavirus, ces événements ont été adaptés cette année pour offrir un haut degré de protection aux visiteurs et aux habitants. Au moment des vacances d’hiver, les maisons d’hôtes du Maramureş sont toujours réservées, et cela en dit long sur l’hospitalité des habitants. Une fois ici, les visiteurs pourront passer les fêtes avec les gens de l’endroit et je vous garantis qu’ils seront ravis. »

    Également située dans le nord de la Roumanie, la Bucovine est une destination tout aussi recherchée pendant les vacances d’hiver. Cătălina Velniciuc, conseillère touristique au Conseil départemental de Suceava, affirme qu’il ne faut pas manquer une visite aux célèbres monastères peints, monuments de l’UNESCO, et que le village de Bucovine étonne les touristes de tous les coins du monde, qui promettent à chaque fois de revenir. « La Bucovine est une région qui a peut-être les traditions les plus belles et les plus spectaculaires, de la Saint Nicolas à la période des chants de Noël. Les danses des masques sont vraiment spectaculaires. Selon la zone ethnographique, nous rencontrons des groupes complexes. On peut dire que le village de la région devient une scène ouverte, un espace magique, grâce à ces spectacles et coutumes du Nouvel An. Les costumes des personnages aux masques sont particulièrement spectaculaires, représentant toute sorte d’animaux : chèvres, ours, cerfs, loups ou personnages de la mythologie populaire et du folklore. Les masques sont fabriqués à partir de bois, d’une écorce d’arbre, de perles ou de haricots. Quiconque vient les voir est impressionné. Les établissements d’hébergement de la région font tout pour que le touriste passe de bons moments, ne préparent que des plats traditionnels et offrent aux touristes des spectacles de cantiques. »

    Pour les amateurs de tourisme actif, la station de Vatra Dornei (centre-nord) les attend avec quatre pistes de ski, équipées aux normes internationales, sur lesquelles vous trouverez des écoles de ski et des centres de location d’équipement.Une autre destination de Noël, célèbre principalement pour l’offre de sports d’hiver, c’est la Vallée de la Prahova (sud). Si vous voulez passer Noël au pied d’une piste de ski, mais aussi visiter des monuments qui rendent cette destination royale, vous pouvez choisir Sinaia. C’est une ville-musée du début du 19e siècle, quand elle s’est développée suite à l’initiative de la famille royale roumaine de choisir leur résidence d’été ici. Paul Popa, coordinateur du Centre national d’information et de promotion touristiques : « Nous sommes une destination classique, reconnue à l’échelle nationale en matière de fêtes de fin d’année. Il y a beaucoup de petits bâtiments élégants, pour quelques familles avec enfants, qui les louent et passent les vacances dans un cadre à part. En Roumanie, Noël et de Pâques sont, généralement, fêtées à la maison. Nous essayons d’amener la maison ici. Les gens s’organisent exactement comme ils le souhaitent. Nous apprécions toujours la neige et la ville devient un petit paradis montagnard d’hiver, où vous pouvez passer de belles journées en faisant de la luge, du ski, en randonnée dans les environs et en promenade dans les rues de la ville. »

    Quel que soit votre choix, les voyagistes respectent les nouvelles règles de prévention de la propagation du virus SARS-CoV-2, l’une des conditions étant la présentation du certificat vert attestant d’avoir eu la maladie ou de la vaccination. Pour profiter de chaque destination, vous devrez vérifier les conditions d’accès et d’hébergement. Ainsi, avec l’attention nécessaire pour prévenir l’infection, la Roumanie reste ouverte pour y passer les fêtes de fin d’année.

  • 22.12.2021

    22.12.2021

    Révolution – Les manifestations de commémoration des héros de la Révolution de décembre 1989 se poursuivent aujourd’hui dans la Capitale. Il y a 32 ans, Bucarest devenait l’épicentre des manifestations qui ont culminé par la fuite du dictateur communiste roumain Nicolae Ceausescu. Le président roumain, Klaus Iohannis a transmis un message à l’occasion de la Journée de la Victoire de la Révolution roumaine et de la liberté. « Décembre 1989 a ouvert la voie de notre pays vers la démocratie, a permis l’intégration à l’OTAN, l’adhésion à l’Union européenne, la signature d’un partenariat stratégique avec les Etats Unis et la transformation de la Roumanie en un fournisseur régional de sécurité. Aucune de ces réalisations ne seraient possible sans notre Révolution anticommuniste », affirmait le chef de l’Etat. Il a qualifié de honteux le fait qu’en 32 ans aucun responsable n’a été condamné pour les victimes de ce massacre affreux et a souligné que la Justice roumaine ne devrait pas cesser les efforts d’identifier et de punir les personnes coupables pour les décès enregistrés durant la Révolution roumaine.

    Gouvernement – Le Cabinet de Bucarest se réunit aujourd’hui avec à l’ordre du jour un projet de décret d’urgence qui vise un accord de crédit entre la Commission européenne et la Roumanie, estimé à une quinzaine de milliards d’euros, dans le cadre du mécanisme de redressement et de résilience. Le ministère des finances devra conclure un accord avec le ministère des Investissements et des projets européens qui réglera les droits et les obligations des parties dans l’application de l’accord de crédit.

    Voyage – Plus de 160.000 personnes ont généré des formulaires numériques d’accès en Roumanie depuis le lancement de l’application en ligne et jusqu’à ce matin, dont la plupart sur l’aéroport international « Henri Coanda » de Bucarest. Depuis le 20 décembre, toutes les personnes qui arrivent en Roumanie, doivent compléter ce formulaire utilisé déjà dans 18 Etats de l’UE. Par ailleurs, les derniers chiffres font état de 851 nouveaux cas d’infection au virus SARS CoV 2 et 62 décès dont 18 antérieurs à cette période. 500 malades sont actuellement en réanimation. En Roumanie 7,7 millions de personnes sont entièrement vaccinées.

    Budget – Le Parlement roumain attend aujourd’hui l’avis final des commissions spécialisées sur les projets du budget d’Etat et du budget des assurances sociales d’Etat. La coalition gouvernementale constituée par le PSD, le PNL et l’UDMR souhaite soumettre les deux projets au plénum des deux chambres demain pour qu’ils soient votés avant Noël. Jusqu’ici les budgets des ministères et des institutions centrales ont été adoptés sans aucune modification par les Commission spécialisées et tous les amendements de l’opposition ont été rejetés. Le budget repose sur une croissance économique de 4,6%, sur un PIB de quelque 260 milliards d’euros et sur un taux moyen d’inflation de 6,5%.

    Protestations – La police a arrêté deux personnes et amendé quelque 200 organisateurs et participants à la protestation de mercredi des partisans de l’Alliance de l’Union des Roumains, parti parlementaire ultranationaliste et vaccino-sceptique contre l’initiative des autorités de rendre obligatoire le certificat numérique vert sur le lieu de travail. Les protestations ont dégénéré et plusieurs actes de vandalisme ont été enregistrés. L’une des personnes arrêtées avait essayé d’entrer dans la cour du Parlement alors que l’autre est soupçonné d’avoir endommagé quatre véhicules. L’enquête se poursuit et les autorités tentent d’identifier tous les protestataires violents. Les PVs émis jusqu’ici visent des faits de destruction, utilisation d’objets dangereux et infraction à la loi contre l’organisation des assemblées publiques. Une autre enquête vise la manière d’agir des gendarmes, vu que ceux-ci n’ont pas réussi à empêcher les manifestants à passer par les grilles du Palais du Parlement. Selon le ministère de l’Intérieur, une partie des protestataires sont entrés dans la cour du législatif par les représentants de l’AUR qui possédaient des cartes d’accès dans l’institution.

    Météo – Il fait froid en Roumanie et les températures sont négatives sur la vaste partie du territoire, notamment sur le nord et le centre. Les maxima iront de -4 à 3 degrés. Le ciel est variable et les précipitations seront assez rares, présentes uniquement sur le nord et le centre, où la neige sera au rendez-vous. Il fait assez froid à Bucarest aussi. Un petit degré dans la Capitale.

  • 20.12.2021

    20.12.2021

    Révolution – 32 ans après la Révolution anticommuniste roumaine, la ville de Timisoara, dans l’ouest du pays marque la victoire contre le communisme par une série de manifestations dédiées au moment le plus important de l’histoire récente de la Roumanie. A midi, les sirènes ont sonné pendant trois minutes pour rappeler qu’il y a 32 ans Timisoara devenait la première ville libérée du communisme de Roumanie. Quatre jours après le déclenchement des manifestations contre le régime Ceausescu et les représailles sanglantes qui ont fait des centaines de morts et de blessés, les ouvriers des grandes usines sont entrés en grève et des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la ville. La foule s’est réuni Place de l’Opéra et l’armée a reçu l’ordre de se retirer dans les casernes. Les symboles communistes ont été retirés et la première formation démocratique de Roumanie a été fondé : le Front démocratique roumain. Depuis le balcon de l’Opéra de la ville, les révolutionnaires ont déclaré Timisoara ville libérée du communisme.

    Formulaire – A partir d’aujourd’hui toutes les personnes qui entrent en Roumanie doivent compléter un formulaire numérique de localisation des voyageurs. Le document remplace la déclaration épidémiologique qui était vérifiée jusqu’ici aux points de passage de la frontière. Le formulaire enligne est disponible sur la plateforme électronique plf.gov.ro. Les voyageurs devraient introduire leurs données d’identification, le pays d’origine et les pays transités au cours des précédentes deux semaines, ainsi que l’adresse en Roumanie et un numéro de téléphone. Les informations sont nécessaires pour décider sur certaines restrictions qui s’imposent, mais aussi pour simplifier une éventuelle enquête épidémiologique en cas de contact avec une personne infectée au coronavirus. 18 Etats de l’UE utilisent déjà ce document.

    Colectiv – La Cour d’appel de Bucarest poursuit aujourd’hui les débats dans le dossier Colectiv, d’après le nom de la discothèque bucarestoise où il y à six ans, un incendie meurtrier a tué une soixantaine de jeunes. Les procureurs ont demandé des peines maximales pour l’ex maire du 4e secteur de la Capitale, Cristian Popescu Piedone, pour les fonctionnaires de la mairie, pour les patrons de la boite de nuit et pour deux pompiers, auxquels se sont ajoutés deux pyrotechniciens et représentants d’une entreprise spécialisée dans les feux d’artifices. La tragédie de Colectiv pourrait se répéter à tout moment et la société est toujours marquée par l’événement du 30 octobre 2015, a déclaré un des procureurs. Il y a deux ans, le Tribunal de Bucarest a condamné les personnes accusées sous accusation actuellement à des peines allant de 3 ans avec sursis et 12 ans et 8 mois de prison ferme.

    Grève – En Roumanie, les syndicats des chemins de fer ont déclenché des protestations spontanées ce matin, mécontents de l’ajournement de l’entrée en vigueur du statut du personnel ferroviaire. Les ouvriers impliqués dans cette protestation sont le personnel technique en charge de l’entretien des locomotives. La loi du statut du personnel ferroviaire devrait augmenter de 30% les salaires des 50 mille cheminots, mais son application a été ajournée par l’actuel gouvernement qui a agi de la même manière que le précédent.

    Covid en Roumanie – 424 nouveaux cas de covid 19 ont été enregistrés durant les dernières 24 heures en Roumanie ont fait savoir les autorités. 36 décès ont également été rapportés, dont huit antérieurs. Malheureusement, le nombre de personnes qui se font vacciner contre la Covid est également à la baisse. Depuis le début de la campagne de vaccination en Roumanie, le 27 décembre 2020, plus de 7,7 millions de personnes ont été entièrement vaccinées. La Roumanie est avant-dernière dans l’UE du point de vue du nombre de personnes immunisées contre le Covid-19.

    Réunion gouvernementale – Le gouvernement de Bucarest se réunit aujourd’hui pour débattre le projet du budget de l’Etat pour l’année 2022. Le premier ministre libéral Nicolae Ciuca souhaite que la proposition législative soit présentée au Parlement cette année pour qu’il soit adopté avant le début de l’année. Le ministère des finances a construit le projet du budget sur une croissance économique de 4,6% et un déficit de 5,8% du PIB, estimé l’année prochaine à quelque 265 milliards d’euros. Le taux moyen d’inflation est de 6,5%. Le gouvernement souhaite consacrer 7% du PIB aux investissements.

    Visite – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, entreprend lundi et mardi une visite à Bruxelles pour une série d’entretiens avec de hauts responsables des institutions européennes et de l’OTAN. Selon un communiqué du gouvernement, lundi, le chef du gouvernement de Bucarest doit rencontrer le président du Conseil européen, Charles Michel. Mardi, le premier ministre devra s’entretenir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ainsi qu’avec d’autres membres de la Commission. Le premier ministre Nicolae Ciucă rencontrera au siège de l’OTAN le secrétaire général de l’Organisation de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg.

    Météo – Ciel plutôt couvert sur la moitié nord du pays et partiellement nuageux sur le reste du territoire. Il neige en montagne alors que des précipitations mixtes sont signalées sur le reste du territoire, à savoir sur l’ouest, le sud et le sud-est. Les flocons de neige seront au rendez-vous partout en Roumanie alors que des pluies verglaçantes sont également possibles. Des tempêtes de neige sont possibles sur les Carpates méridionales, où la vitesse du vent dépassera les 80 km à l’heure. Les températures iront de -2 à 10 degrés. 7 degrés sous un ciel nuageux à Bucarest.

  • 18.12.2021 (mise à jour)

    18.12.2021 (mise à jour)

    Gouvernement – Le cabinet de Bucarest a adopté une série de mesures sur lesquelles repose le projet du budget 2022. Le décret durgence qui gèle les salaires des dignitaires et dautres salariés de lEtat, a été adopté par lexécutif dans une autre variante que celle soumise au débat public. Cette loi propose aussi dautres mesures pour lavenir, parmi lesquelles la réduction de la TVA appliquée à lachat dune première habitation. Ces dispositions fiscales nouvelles, aux côtés de la loi des plafonnements se retrouvent à la base de la construction budgétaire pour lannée prochaine et devraient réduire les dépenses tout en maintenant le déficit sous le seuil des 6,2% du PIB.




    Visite – Le premier-ministre roumain, Nicolae Ciuca entame ces lundi et mardi une visite à Bruxelles pour une série dentretiens avec de hauts responsables des institutions européennes et de lOTAN. Selon un communiqué du gouvernement, lundi, le chef du gouvernement de Bucarest devra rencontre le président du Conseil européen, Charles Michel. Mardi, le premier-ministre devra sentretenir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ainsi que dautres membres de la Commission. Le premier ministre Nicolae Ciuca rencontrera au siège de lOTAN, le secrétaire général de lOrganisation de lAtlantique Nord, Jens Stoltenberg.



    Conditions de voyage – A commencer par ce lundi le 20 décembre, les ressortissants qui entrent en Roumanie ne doivent plus compléter la déclaration épidémiologique parce que toutes les informations se retrouvent dans le formulaire numérique dentrée dans le pays. Cette mesure éliminera les principales causes des blocages aux points dentrée en Roumanie, y compris sur laéroport Henri Coanda, à Bucarest. Le ministre des transports, Sorin Grindeanu a demandé samedi à la direction de laéroport Henri Coanda de mieux organiser les flux de voyageurs à lentrée et à la sortie du pays, afin déviter lagglomération et lutilisation des espaces destinés aux vols charter. Cette demande est venue après que des centaines de personnes ont dû patienter pour que leurs documents soient vérifiés par les autorités. Les points de passage de la frontière terrestre avec la Roumanie sont déjà assez chargées vu que de nombreux Roumains établis à létranger rentrent en Roumanie durant la période des fêtes dhiver. De longues files de voitures se sont constituées dans les points de passage de la frontière de louest de la Roumanie, vu que les autorités doivent vérifier outre les documents de voyage les certificats de vaccination et les résultats négatifs des tests PCR. Les autorités ont également augmenté de 20% le nombre dagents de police au point de passage de la frontière de Giurgiu, dans le sud.





    Transports – Les chauffeurs de poids-lourds et de cars, qui arrivent en Roumanie depuis des Etats extracommunautaires seront exceptés de la quarantaine. La mesure a été approuvée par le Comité national des situations durgence (CNSU) sappliquera aussi aux chauffeurs vaccinés, testés ou refaits suite à une infection par le passé. Le CNSU a actualisé aussi la liste des Etats à risque épidémiologique et lItalie et lEspagne, pays où vivent des millions de Roumains ont été placées en zone rouge à grand risque épidémiologique. Les personnes non vaccinées ou qui nont pas été infectées au coronavirus en provenance de ces Etats seront placées en quarantaine pendant 10 jours, sils peuvent présenter le résultat négatif dun test PCR. Au cas contraire, les voyageurs seront placés en quarantaine pendant 14 jours.




    Coronavirus en Roumanie – 733 nouveaux cas de Covid 19 en 24 heures, cest le bilan rapporté ce samedi par le Groupe de Communication stratégique qui a également annoncé 64 décès, dont 8 antérieurs à cet intervalle. Par ailleurs, selon le coordinateur de la Campagne nationale dimmunisation, Valeriu Gheorghita, le nombre des personnes qui font la première dose de vaccin est à la baisse. Il a affirmé que dune semaine à lautre, les autorités constatent une baisse de 15 à 25 % du nombre de personnes qui choisissent de se faire vacciner à la première dose. Samedi, un peu plus de 28 mille personnes se sont fait vacciner, dont 4 500 avec la première dose. Depuis le début de la campagne de vaccination en Roumanie, le 27 décembre 2020, plus de 7,7 millions de personnes ont été entièrement vaccinées.






    Minorités – Ce 18 décembre, la Roumanie a célébré la Fête des minorités nationales. Le chef de lEtat, Klaus Iohannis, a transmis à cette occasion que les citoyens qui appartiennent aux minorités nationales contribuent essentiellement à la cohésion de la société. Ce nest quensemble que nous pouvons construire une Roumanie moderne, reposant sur les valeurs européennes fondamentales éliminant le racisme, la xénophobie et lintolérance. La protection du patrimoine culturel, y compris celui des minorités nationales, constitue une priorité du ministère de la culture, dont le rôle est de protéger la culture des minorités qui ont contribue à la naissance de la culture roumaine, telle quelle existe de nos jours, lit-on dans un communiqué de linstitution. La Roumanie reconnait 18 minorités ethniques : magyars, roms, allemands, ukrainiens, russes, lipovènes, juifs, turcs, tatars, arméniens, bulgares, serbes, croates, tchèques, slovaques , polonais, grecs, albanais et italiens.



    Météo – Une alerte code jaune aux chutes de neige et au vent fort est valable jusquà lundi matin sur les Carpates méridionales, à des altitudes de plus de 1 700 mètres. Une nouvelle couche de neige devrait se former alors que le vent produira des tempêtes de neige. Ailleurs, sur le relief le temps est morose et quelques flocons de neige seront au rendez-vous. Ciel couvert sur louest, le centre et le nord, où des précipitations mixtes sont attendues. Les maxima iront de 1 à 7 degrés.








  • 18.12.2021

    18.12.2021

    Gouvernement – Le cabinet de Bucarest a adopté une série de mesures sur lesquelles repose le projet du budget 2022. Le décret d’urgence qui gèle les salaires des dignitaires et des autres salariés de l’Etat, à deux exceptions, a été adopté par l’exécutif dans une autre variante que celle soumise au débat public. Cette loi propose aussi d’autres mesures pour l’avenir, parmi lesquelles la réduction de la TVA appliquée à l’achat d’une première habitation. Ces dispositions fiscales nouvelles, aux côtés de la loi des plafonnements se retrouvent à la base de la construction budgétaire pour l’année prochaine et devraient réduire les dépenses tout en maintenant le déficit sous le seuil des 6,2% du PIB.

    Justice – Le gouvernement de Bucarest a approuvé la stratégie nationale anticorruption 2021 – 2025, a annoncé le ministre de la Justice, Catalin Predoiu. Il a souligné que le document constituait un engagement politique visant à soutenir toutes les institutions qui luttent contre la corruption, étant en même temps un premier objectif réalisé dans le cadre du Plan national de relance et de résilience visant la Justice. Le ministre a mentionné que la stratégie était liée à des instruments internationaux, qui incluent aussi la Roumanie, tel le GRECO et le mécanisme de coopération et de vérification. Ce dernier a été introduit en janvier 2007 lors de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l’UE, afin d’appuyer les deux Etats en vue de dépasser les déficiences dans le domaine de la réforme du système judiciaire et de la lutte contre la corruption.

    Coronavirus
    en Roumanie –
    733 nouveaux cas de Covid 19 en 24 heures, c’est le bilan
    rapporté ce samedi par le Groupe de Communication stratégique qui a également
    annoncé 64 décès, dont 8 antérieurs à cet intervalle. Par ailleurs, selon le
    coordinateur de la Campagne nationale d’immunisation, Valeriu Gheorghita, le
    nombre des personnes qui font la première dose de vaccin est à la baisse. Il a
    affirmé que d’une semaine à l’autre, les autorités constatent une baisse de 15
    à 25 % du nombre de personnes qui choisissent de se faire vacciner à la
    première dose. Le médecin Valeriu Gheorghiţă a également annoncé qu’à partir du
    mois prochain, la Roumanie pourrait recevoir des doses de vaccin Pfizer
    destinées aux enfants et l’immunisation du groupe d’âge des 5 à 11 ans pourrait
    commencer durant la seconde moitié du mois de janvier.

    Frontières – Les points de passage de la frontière terrestre avec la Roumanie sont déjà assez chargées vu que de nombreux Roumains établis à l’étranger rentrent en Roumanie durant la période des fêtes d’hiver. De longues files de voitures se sont constituées dans les points de passage de la frontière de l’ouest de la Roumanie, vu que les autorités doivent vérifier outre les documents de voyage les certificats de vaccination et les résultats négatifs des tests PCR. Même cas de figure sur l’aéroport international Otopeni, où plusieurs centaines de voyageurs attendent la vérification des documents demandés par les autorités. Depuis lundi, un formulaire numérique de localisation des voyageurs a été introduit. Les autorités ont également augmenté de 20% le nombre d’agents de police au point de passage de la frontière de Giurgiu, dans le sud.

    Transports – Les chauffeurs de poids-lourds et de cars, qui arrivent en Roumanie depuis des Etats extracommunautaires seront exceptés de la quarantaine. La mesure a été approuvée par le Comité national des situations d’urgence (CNSU) s’appliquera aussi aux chauffeurs vaccinés, testés ou refaits suite à une infection par le passé. Le CNSU a actualisé aussi la liste des Etats à risque épidémiologique et l’Italie et l’Espagne, pays où vivent des millions de Roumains ont été placées en zone rouge à grand risque épidémiologique. Les personnes non vaccinées ou qui n’ont pas été infectées au coronavirus, en provenance de ces Etats seront placées en quarantaine pendant 10 jours, s’ils peuvent présenter le résultat négatif d’un test PCR. Au cas contraire, les voyageurs seront placés en quarantaine pendant 14 jours.

    Minorités
    Aujourd’hui la Roumanie célèbre la Fête des minorités nationales. La
    protection du patrimoine culturel, y compris celui des minorités nationales,
    constitue une priorité du ministère de la culture, dont le rôle est de protéger
    la culture des minorités qui ont contribue à la naissance de la culture
    roumaine, telle qu’elle existe de nos jours, lit-on dans un communiqué de
    l’institution. La Roumanie reconnait 18 minorités ethniques : magyars,
    roms, allemands, ukrainiens, russes, lipovènes, juifs, turcs, tatars,
    arméniens, bulgares, serbes, croates, tchèques, slovaques , polonais, grecs,
    albanais et italiens.

    Météo – Une alerte code jaune aux chutes de neige et au vent fort est valable jusqu’à lundi dimanche sur les Carpates méridionales, à des altitudes de plus de 1 700 mètres. Une nouvelle couche de neige devrait se former alors que le vent produira des tempêtes de neige. Ailleurs, sur le relief le temps est morose et quelques flocons de neige seront au rendez-vous. Ciel partiellement couvert sur le reste du pays avec un peu de vent sur l’est, le sud-est et le sud-ouest. Les maximas vont de 0 à 9 degrés. 4 degrés actuellement à Bucarest.

  • « Venez découvrir Hunedoara! Des millions d’années d’histoire et de légendes »

    .Le château des Corvins constitue un important monument d’art médiéval gothique du sud-est de l’Europe. A propos du lac Bucura on dit que c’est le lac glaciaire le plus important de Roumanie. Situé à l’altitude de plus de 2 000 mètres, il est caché entre les crêtes du massif de Retezat, dans le Parc national de Retezat, une contrée des lacs glaciaires. Ce ne sont que deux des objectifs touristiques à ne pas rater si jamais vous arrivez dans l’ouest du pays, dans le département de Hunedoara. Nous avons invité notre guide d’aujourd’hui Radu Barb, chef de la direction d’administration des monuments et de promotion touristique, d’où devrait commencer notre voyage : « Vous pouvez commencer la visite du comté depuis n’importe quelle région, mais puisque nous venons de commencer la saison hivernale, nous avons aussi des stations touristiques très importantes, telles Straja où l’on peut skier sur des pistes extraordinaires. Les services sont également exquis. Le touriste y retrouve tout ce qu’il pourrait souhaiter à Straja. Je recommande ensuite le site historique de Sarmisegetusa Regia, où l’on peut passer plusieurs bonnes heures en compagnie de guides touristiques sur des itinéraires très intéressants. C’est le point touristique le plus important de Roumanie, le berceau du peuple roumain. Il est situé à proximité de la citadelle de Costesti. On peut se rendre ensuite à Orastie et à Hunedoara pour visiter le fameux Château des Corvins. »

    Radu Barb nous recommande aussi de faire une halte au Musée de l’Or de Brad. Fondé en 1896, il a réuni à travers le temps la collection de pièces d’or natif – soit d’or brut – la plus grande d’Europe. La collection comporte plus de 1 300 morceaux d’or retrouvés dans les mines roumaines et du monde, dont les plus importantes sont les morceaux en or natif originaires des Monts Métallifères. Radu Barb : « C’est un musée unique en Europe. Il contient une exposition à part. Le musée est ouvert à tous les visiteurs et se trouve au beau milieu de la ville de Brad. Il compte parmi les musées de ce genre les plus importants d’Europe avec sa collection impressionnante d’objets en or, échantillons de minerais et autres outils que les mineurs utilisaient à travers le temps. Ses collections illustrent les richesses du département et de la Roumanie et peuvent être découvertes en deux heures de visite environ. Après le musée de l’or, vous pouvez vous rendre vers d’autres points d’intérêt de la région, tels Tebea. Ce qui plus est à Vata de Jos nous venons d’inaugurer un musée appelé « La dot des Monts Apuseni ». Il s’agit d’une exposition ethnographique, les visiteurs peuvant visiter une maison traditionnelle du pays de Zarand. Nous avons aussi des vêtements traditionnels authentiques des monts Apuseni, des objets domestiques et tous cela est à retrouver près de Brad. Lorsque nous visitons le département de Hunedoara, ils est important de mettre au point un itinéraire, conforme aux préférences du vacancier ».

    Erigé au 14e siècle, le Château de Huniades de Hunedoara est un des châteaux médiévaux les plus beaux et les mieux conservés de Roumanie. Il comporte 42 pièces, deux terrasses et deux combles. L’accès à l’intérieur se fait via un pont en bois reposant sur quatre piliers massifs en pierre. Radu Barb, le chef de la Direction d’administration des monuments et de promotion touristiques explique : « Avant d’accéder au château il faut absolument visiter son musée. Il y a toute une série de points intéressants qu’il serait dommage de rater en l’absence d’une information préalable. Il réunit quatre musées de petites dimensions du côté droit du château qui contiennent tous des objets très intéressants. Il est un des châteaux les plus imposants de Roumanie, très bien entretenu et géré. Le personnage central de toute visite est le voïévode Iancu de Hunedoara. Une visite guidée peut durer jusqu’à quatre heures. »

    Hunedoara garde aussi des traditions anciennes. Dans n’importe quel coin du département vous pouvez rencontrer des artisans, mais aussi gouter aux spécialités de la cuisine locales, préparées selon des recettes anciennes. Radu Barb : « Nous avons aussi plusieurs maisons-musée. Par exemple la maison de Dragan Muntean, un artiste de musique traditionnelle très connu. C’est une contrée qui préserve les traditions anciennes. A remarquer aussi un festival appelé « Placinte Padurenesti »/« Friands de la forêt », qui réunit plusieurs milliers de visiteurs chaque année aux mois de juillet et d’août. Mais revenons à la Maison de Dragan Muntean où vous trouverez des vêtements traditionnels, des instruments de musique à vent, tels les flutes et d’autres objets anciens. Hormis la maison musée, il y a aussi une route en marbre dans un village avoisinant. Il s’appelle Alun et ses paysages sont fantastiques. C’est la destination parfaite pour les passionnés de randonnées. Sa gastronomie est tout aussi impressionnante. Mais pour avoir toutes ces informations, il suffit de télécharger l’application Discover Hunedoara, dans Google Play ou App Store. L’application vous montrera tous les objectifs touristiques de la zone. C’est donc un tour guidé virtuel, à la portée de tout un chacun ».

    A part les plats habituels à base de fromage ou de viande, à Hunedoara vous pouvez gouter aussi à des spécialités inédites, telles le salami au jambon, le fromage aux truffes, le fromage aux olives ou la zacusca aux fruits. Radu Barb ajoute : « Il existe une association des producteurs de produits écologiques du terroir. Dans le village de Hărțăgani, par exemple, vit une dame qui fait des tartes appelés « varzare » selon des recettes très anciennes. On en a fait la promotion sur la page appelée Enjoy Hunedoara et les tartes ont eu un énorme succès. On ne saurait oublier les fameuses saucisses de Brad, un produit spécifique de la zone, ni les « mici » de Hunedoara, (sorte de saucisses sans peau de viande hachée et grillée), ni les friands de forêt. Il y a plein de tels produits dans la zone. »

    Ceci dit, nous espérons bien avoir suscité votre curiosité de visiter un jour Hunedoara, une zone pour tous les goûts, à découvrir en toute saison.

  • Odyséebus

    Odyséebus

    Il s’agit de l’association International Impact dont le directeur est Jean-Christophe Crespel, celui qui aux côtés de sa famille avec cinq enfants est parti dans un itinéraire en Europe et au Moyen Orient. Odyséebus est le nom de ce projet dans le cadre duquel la famille Crespel va aller à la rencontre de partenaires d’International Impact tout en adoptant un mode de vie particulièrement écologique. Voyager et vivre en un vieux bus à impériale ayant appartenu aux stars de la musique française tout en ayant un impact réduit sur l’environnement, c’est un autre défi que se propose de relever la famille Crespel. Jean Christophe Crespel, père de famille, chauffeur de bus et directeur d’ONG nous explique d’abord les directions d’action d’International Impact, mais aussi le but du projet Odyséebus.



  • Invitation au voyage dans le comté de Gorj

    Invitation au voyage dans le comté de Gorj

    Qui plus est, le calendrier riche des événements qui s’y déroulent ne fait que compléter l’offre touristique de cette région. Oana Paloș, porte-parole du Conseil départemental de Gorj, explique que malgré sa superficie assez restreinte, l’offre touristique de la région est à la fois variée et… intense. « Le touriste ne devrait pas perdre trop de temps pour arriver d’un point d’intérêt à un autre, vu que les distances ne sont pas trop longues. Hormis les quelques sites archiconnus, tels les œuvres du célèbre sculpteur roumain Constantin Brancusi à Târgu Jiu, le monastère de Tismana et la station alpine de Rânca sur la route appelée Transalpina, les contrées se trouvant sur les rives du Haut Jiu, aux pieds des Monts Parâng et Vulcan, proposent aux visiteurs une multitude de nouveaux endroits à découvrir et d’expériences à connaître, à commencer par les sites touristiques et jusqu’aux activités en plein air. Tout ce qu’il faut faire, une fois arrivé au comté de Gorj, c’est de trouver la détente, de se laisser envelopper par l’atmosphère des parages et de recharger ses batteries avec l’énergie de l’endroit, parfois vibrante, parfois chaleureuse et même provinciale. Voici les principaux repères d’un séjour inoubliable ».

    Le département de Gorj est donc une destination pour tous puisqu’il existe des offres pour toute famille et tout budget. Oana Paloş, porte-parole du Conseil départemental de Gorj : « Si vous êtes à la recherche de vacances à la campagne, dominées par la détente et les plats traditionnels faits maison, vous pouvez choisir un des nombreux gîtes sis aux pieds des montagnes à Polovragi, Baia de Fier et Musetesti, soit sur la route qui mène à Vâlcea et Bucarest. C’est de là que l’on descend vers le cœur du département, également une région de montagne, vers les localités de Runcu, Cheile Sohodorului, Pestisani. On peut recharger ses batteries au sein de la famille, respirer l’air pur et manger sain avant de faire des randonnées sauvages. Evidemment, il faut suivre les conseils des sauveteurs alpins de Gorj pour se renseigner au sujet des itinéraires balisés. Ce sont autant d’activités à faire le long de l’année, en hiver comme en été. C’est un aspect que j’aimerais souligner, puisqu’ici à Gorj notre devise est « le tourisme en toute sécurité vous offre les meilleures vacances ».

    Nous sommes facilement joignables sur les réseaux sociaux, où nous sommes d’ailleurs très actifs. Cherchez Salvamont Gorj et Consiliul Judetean Gorj. » Mais si vous êtes à la recherche de vacances pleines d’inédit, sans limite d’âge, sans préparation physique ni d’autres connaissances, alors le comté de Gorj peut s’avérer une destination à ne pas ignorer, où vous attendent des guides spécialisés et des expériences inoubliables. Dans les massifs de Vâlcan, Mehedinţi et Godeanu à des altitudes allant jusqu’à 2 500 m on peut faire des ascensions à pied, du ski hors-piste et des randonnées aux raquettes à neige. Des escalades sur les cascades gelées sont également organisées en hiver dans la région de montagne du comté de Gorj. Oana Paloș : « Je mentionnerais aussi pour les passionnés d’adrénaline que le tourisme d’aventure est chez lui dans le comté de Gorj. Côté sport automobile, une épreuve de vitesse sur trajet de montagne a lieu à Rânca, où il y a aussi une compétition d’off-road à Runcu, une offre riche donc pour les passionnés des quatre roues. A Polovragi, vous pouvez vous relaxer sur des hamacs installés à 200 m d’altitude. Vous aurez également la possibilité de parcourir des itinéraires à vélo jusqu’aux cimes des montagnes, entourés par des nuages sur la route la plus haute de Roumanie : la Transalpina. Ou bien vous pouvez explorer des grottes profondes, immenses afin d’éprouver des sensations intenses et uniques. »

    Au cours d’un séjour dans le département de Gorj, vous pouvez également visiter une série de monastères orthodoxes, dont certains ont été érigés il y a plusieurs centaines d’années. Le monastère de Polovragi est situé dans l’est du département de Gorj et sa construction démarrée en 1505 a été achevée dans les années 1699 – 1700, durant le règne du prince Constantin Brancovan. Mentionnons aussi le monastère de Tismana, dont la construction a démarré au 14e siècle, avec une église intérieure entourée de hautes murailles. Ce qui est spécifique à ce monastère, c’est la couleur de base des murs, préparée d’après une recette inconnue de nos jours, mais appelée « rouge de Tismana ». Nous poursuivons notre périple en compagnie d’Oana Paloş, porte-parole du Conseil départemental de Gorj : « Les touristes devraient absolument prendre leurs appareils-photo, car les paysages sont absolument fabuleux. Surtout en automne, lorsque les forêts donnent un véritable spectacle. C’est une explosion de couleurs rougeâtres qui collent aux âmes des voyageurs. A ne pas rater non plus les parcs d’aventure de Rânca, Musetesti, Dragutesti, conçus pour divertir enfants et adultes à la fois. A Peștișani il est possible de pratiquer le minigolf, alors qu’à Rânca et Runcu, vous pouvez louer des quads pour des incursions motorisés. »

    Côté hébergement, les hôtels de trois et quatre étoiles proposent des services de qualité, affirme Oana Paloş. « A ne pas rater non plus l’atmosphère urbaine estivale et hivernale à Târgu Jiu, qui accueille souvent des festivals nationaux de musique, de théâtre et de littérature. Parmi eux, un festival de folk important qui se déroule annuellement et que nous avons réussi à organiser même dans les conditions strictes de pandémie, imposées cet été aussi. Pour les touristes qui souhaitent expérimenter quelque chose d’inédit, il y a toute une série d’offres de haut niveau, de type « glamping ». C’est un concept nouveau d’hébergement dans des conditions de luxe mais dans des tentes, devant des paysages merveilleux, au cœur de la nature. S’y ajoute l’offre des mini-villages de vacances et leurs cabanes en bois rustiques à 100 %. On peut y observer ainsi les traditions et le patrimoine culinaire, soigneusement préservés d’une génération à l’autre. Il s’agit en fait d’affaires de famille qui nous aident à passer les fêtes d’hiver à la roumaine. Cette région préserve des traditions ancestrales telles les « pițărăi », présents dans quelques régions roumaines seulement. Il s’agit de groupes d’enfants et d’adultes qui font du porte à porte pour recevoir en échange des fruits secs et des noix. Toute la communauté connait ainsi l’atmosphère de Noël et du passage au Nouvel An. Personne n’est seul durant les fêtes d’hiver. Côté infrastructure touristique, les investissements connaissent une dynamique importante, et les capacités ne font que progresser. »

    A ne pas oublier non plus, le département de Gorj est également la région natale du célèbre sculpteur roumain Constantin Brancusi, celui qui a fortement influencé l’art moderne et dont les œuvres sont mondialement connues. Plusieurs œuvres monumentles portant la signature de Constantin Brancusi se trouvent à Târgu Jiu dont la Colonne sans fin, la Porte du baiser et la Table du Silence. Ces œuvres sont à retrouver dans le cadre de l’ensemble sculptural appelé « La Voie des héros ».

  • Leandro Vasconcelos Ferreira

    Leandro Vasconcelos Ferreira

    Avant de venir ici, Leandro a vécu et travaillé pendant plus d’une décennie à Dublin, où il a connu son épouse roumaine. C’est aussi la raison pour laquelle il est venu en Roumanie : « J’ai vécu en Irlande pendant 11 ans. J’ai suivi les cours d’une faculté en anglais et c’est toujours dans ce pays que j’ai connu une Roumaine. Nous avons voyagé ensemble en Roumanie et puis je suis venu à Bucarest. C’est une très belle ville, mais pour moi ce fut assez difficile au début puisque j’étais habitué à la vie en Irlande, à Dublin. C’est la capitale de l’Irlande, mais c’est une petite ville, où beaucoup d’habitants utilisent le vélo ou préfèrent marcher à pied. Une fois arrivé à Bucarest, cela m’a semblé difficile, parce qu’il y a tant de voitures dans le trafic. »

    Leandro Vasconcelos Ferreira s’est finalement adapté au rythme agité de la vie à Bucarest et a vite appris le Roumain. Actuellement il avoue se sentir très bien en Roumanie, presque comme chez lui au Brésil. « Je ne parle pas très bien le roumain, mais ça va, comme dit le Roumain, parce que le roumain et le portugais proviennent les deux du latin et sont assez similaires. J’aime la Roumanie et Bucarest parce qu’en été il fait beau, il fait chaud comme chez moi au Brésil. Je ne suis pas habitué au trafic à 100 % et lorsque je dois aller quelque part, je préfère marcher ou m’y rendre à vélo. J’ai bien une voiture, mais je ne l’utilise pas. Je crois que je prends le véhicule un ou deux jours par mois. Ma voiture est presque tout le temps garée sur le parking. »Leandro est une personne très active, qui aime les sports. Le trafic intense et chaotique de Bucarest le dérange et nous lui avons demandé ce qu’il aimerait changer, hormis le trafic, dans la Capitale et même en Roumanie : « J’ai fait une sorte d’itinéraire et je me suis rendu à Sibiu, Cluj, Oradea, Timisoara, Iasi et Suceava. Pour moi, il est clair qu’il s’agit d’un problème d’infrastructure et que c’est très compliqué de gérer le problème des autoroutes. Certes, il faut construire des autoroutes et c’est d’ailleurs ce que je ferais moi-même, mais je changerais la mentalité des gens à Bucarest. Ils devraient utiliser davantage le vélo parce que c’est une ville sise en plaine, donc il n’y a pas de collines et rouler à deux roues est assez facile. Depuis que je suis arrivé, j’ai néanmoins constaté que les choses ont changé un peu. Actuellement il existe des pistes cyclables sur le boulevard Splaiul Independentei et cela est très bien puisqu’on l’on peut arriver du quartier Crângasi jusqu’à la Université polytechnique. Avant, c’était impossible. Maintenant on peut rouler à vélo aussi sur l’Avenue Victoriei et c’est très bien. Au cours des week-ends, les boulevards ferment et les gens peuvent se promener en toute tranquillité à vélo ou bien en trottinette électrique. »

    Ce n’est pas un secret, notre interlocuteur aime bien la Roumanie et ses nouveaux amis. Son cercle de proches inclut non seulement des étrangers, mais aussi des Roumains, avec lesquels il s’est lié d’amitié. Qu’est ce que notre interlocuteur aime quand il s’agit de sa vie à Bucarest : « En été, il est possible de faire beaucoup de sport. Je cours chaque jour, lorsqu’il pleut je cours sur le tapis de course. S’il ne pleut pas je sors sur le boulevard où j’habite, dans le quartier Unirii. Je vais jouer au foot avec un de mes amis ou bien avec un groupe d’expats et de Roumains, et je fais aussi du vélo. J’aime beaucoup aller au restaurant ; à mon avis, les Roumains savent très bien cuisiner. J’apprécie la cuisine roumaine, mais aussi certaines autres : d’Italie, de Chine. Côté gastronomie roumaine, j’aime les mici, les sarmale, la polenta, presque tout. »

    En Irlande, Leandro se rendait souvent aux restos ou aux magasins aux produits culinaires brésiliens, et ces magasins lui manquent beaucoup en Roumanie, où ils sont carrément absents. Certes, la famille et les amis lui manquent le plus. L’arrivée en Roumanie l’a sans aucun doute beaucoup changé. Qu’est-ce qu’il aimerait prendre avec lui s’il fallait quitter la Roumanie ? « Comme je l’ai déjà dit, pour moi c’est difficile avec le trafic, mais dans la vie professionnelle, venir en Roumanie a été un changement positif. J’ai beaucoup appris et j’ai trouvé un très bon emploi. Je me suis fait beaucoup d’amis ici, je crois que les Roumains sont beaucoup plus ouverts que les Irlandais, qui ont une culture plus fermée à l’égard des étrangers. J’aimerais emporter mes amis et tout ce que j’ai appris professionnellement en Roumanie. » L’avenir est incertain pour tous, surtout durant cette période, et par conséquent Leandro ne sait pas s’il restera ou pas en Roumanie à long terme. A la fin, il nous a avoué ce qu’il aimerait apporter du Brésil en Roumanie : « Un restaurant au barbecue brésilien, puisqu’ici en Roumanie les gens aiment beaucoup un bon barbecue, mais ils choisissent surtout le porc et le poulet. Au Brésil, nous préférons le bœuf. Je crois qu’un resto à la cuisine brésilienne a ouvert à Cluj, mais je n’ai pas eu encore l’occasion d’y aller. Les Roumains et les Brésiliens partagent beaucoup de choses. Un de mes amis est venu d’Italie en Roumanie. Je l’ai attendu dans un arrêt de bus et il m’a dit : cet endroit est similaire au Brésil. Les gens, les maisons et les étés sont très similaires à ce que nous avons au Brésil », a conclu notre invité au micro de RRI.