Tag: WWF

  • Living Planet Report 2018: Artensterben geht weiter

    Living Planet Report 2018: Artensterben geht weiter

    20 Jahre sind vergangen, seitdem die erste Ausgabe des Living Planet Reports über den Gesundheitszustand des Planeten veröffentlicht wurde. Die Ergebnisse sind von einem Bericht zum anderen immer besorgniserregender und zeigen die Auswirkungen des menschlichen Handelns. Tierpopulationen schrumpfen jedes Jahr, Wälder werden abgeholzt, Böden werden degradiert und Flüsse und Ozeane immer weiter verschmutzt. Ökosysteme werden zerstört und wild lebende Tiere verschwinden allmählich. Ökologen haben häufig darauf hingewiesen, dass ein globales Abkommen zum Schutz der biologischen Vielfalt, zur Regeneration von Lebensräumen und zur Natur im Allgemeinen erforderlich ist. Der Bericht von 2018 zeigt das gleiche düstere Bild der Naturzerstörung, sagt Adriana Trocea, eine Expertin für Öffentlichkeitsarbeit bei WWF Rumänien:



    Der Living Planet Report ist eine Studie, die die Gesundheit der Erde mit den Folgen des menschlichen Handelns vergleicht. Es vergleicht die Entwicklung von Wirbeltierarten mit dem ökologischen CO2-Fu‎ßabdruck des Menschen. Der Bericht von 2018 zeigt, dass wir in den letzten 40 Jahren 60% der Populationen von Wirbeltieren verloren haben. Wie auch in den vorangegangenen Berichten gezeigt wurde, ist der grö‎ßte Verlust bei den Sü‎ßwasserarten verzeichnet worden, nämlich 83%. Die grö‎ßten Verluste wurden in den tropischen Gebieten registriert. Was die Wasserarten angeht, so haben wir das traurige Beispiel der Korallenriffe. In den letzten 30 Jahren ist die Hälfte der Korallenriffe verloren gegangen.“




    Der Living Planet Report macht auf die überlasteten Ressourcen der Erde aufmerksam und hebt den Beitrag der Natur zur Weltwirtschaft hervor. Die Natur bringt Arbeitsplätze. Auf weltweiter Ebene bietet die Natur Arbeitsplätze im Dienstleistungsbereich im Wert von 125 Billionen Dollar pro Jahr an, betont Adriana Trocea.



    Biodiversität zu verlieren, ist ebenso gefährlich wie der Klimawandel, warnen die Autoren der zwölften Ausgabe des Living Planet Reports und unterstreichen die sehr kurze verbleibende Zeit sowie die dringende Notwendigkeit, auf globaler Ebene etwas zu unternehmen. Der WWF fordert die internationale Gemeinschaft nachdrücklich auf, eine globale Vereinbarung zu treffen, um die rasante Degradierung der Tierwelt zu stoppen. Adriana Trocea dazu:



    Wir haben immer noch die Chance, etwas zu tun. Experten auf diesem Gebiet glauben, dass wir die letzte Generation sein könnten, die den Lauf der Dinge aus dieser Sicht noch ändern kann. Darüber hinaus wurden in den letzten Jahren einige positive Ergebnisse erzielt. Zum Beispiel ist der Tiger eine Art, die nahe am Aussterben steht. Die Tigerpopulation auf globaler Ebene ist in den letzten 100 Jahren um über 90% zurückgegangen und jetzt leben weltweit nur noch nahezu 4.000 Tiger in freier Wildbahn. Dank der gemeinsamen Anstrengungen der Regierungen der Länder, in denen Tigerpopulationen leben, und der Bemühungen von Experten und Bürgern, erholt sich diese Art langsam. Experten berichteten zum Beispiel in diesem Jahr von einem Anstieg der Zahl der Tiger in Nepal. Ein anderes anschauliches Beispiel ist das der Auerochsen, die in Rumänien vor 200 Jahren ausgestorben sind. Dank nachhaltiger Bemühungen der Naturschützer können wir jetzt eine Population von Auerochsen in Rumänien vorweisen, deren ständig Zahl zunimmt. In den rumänischen Karpaten leben heute etwa 50 Tiere in freier Wildbahn.“

  • Le rapport Planète Vivante 2018

    Le rapport Planète Vivante 2018

    20 ans sont passés depuis la première édition du rapport Planète Vivante, publié tous les deux ans par l’association internationale de protection de l’environnement, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF). Le rapport détaille l’état de santé de la planète et, d’une édition à l’autre, les résultats sont de plus en plus alarmants, dévoilant l’impact de l’homme sur la Terre. Les populations globales de vertébrés sauvages décroissent d’année en année, les forêts sont défrichées, les sols dégradés, les océans et les rivières sont de plus en plus pollués. On détruit progressivement les écosystèmes et la vie sauvage. Les écologistes ont souligné de nombreuses fois la nécessité d’arriver à un accord global pour la protection de la biodiversité, pour reconstituer les habitats et la nature en général. Le rapport de cette année illustre le même tableau sombre de la dégradation de la nature, selon Adriana Trocea, experte en communication externe pour WWF Roumanie. « Le rapport Planète Vivante est une étude qui compare l’état de santé de la planète avec le niveau de consommation et de pression que nous lui faisons subir. Il compare l’évolution des populations d’espèces vertébrées avec notre empreinte carbone globale. C’est une étude d’amplitude qui couvre plus de 16.000 populations de 4.000 espèces de vertébrés : mammifères, poissons, oiseaux, amphibiens et reptiles. Le rapport 2018 montre qu’entre 1970 et 2014 l’effectif des populations de vertébrés sauvages a baissé de 60%. Le déclin le plus important concerne les espèces aquatiques, notamment celles des zones tropicales, c’est ce qu’indiquaient déjà les rapports précédents. Prenons le triste exemple des coraux des eaux de petite profondeur. Pour ces espèces nous avons perdu environ la moitié de la population en seulement 30 ans, c’est une dégression très rapide. Ceci alors que la Grande Barrière de Coraux assure environ 70.000 emplois en Australie et apporte presque 6 milliards de dollars annuellement à l’économie australienne. Il est évident que chaque espèce a un impact très important pour nous et ceci sur tous les plans. Sans ces espèces sauvages la planète ne serait pas habitable, nous dépendons de la biodiversité pour l’eau, la nourriture ou les loisirs. »

    Le rapport Planète Vivante, en même temps qu’il alerte sur la surexploitation des ressources, met en évidence l’importance de la nature pour l’économie mondiale, comme l’explique Adriana Trocea. « La nature nous fournit des emplois et nous offre des services. A l’échelle globale, on parle de services pour 125 trillions de dollars par an. Les pollinisateurs par exemple ont un impact énorme sur la production agricole. Mais leurs populations sont en déclin, il nous faudrait intervenir. Par exemple, les agriculteurs des Etats-Unis ont investi presque 300 millions de dollars l’année dernière pour installer des ruches dans les vergers d’amandiers pour la pollinisation des fleurs. La pression est énorme pour toutes les espèces. L’activité humaine a affecté de manière significative les habitats et les ressources naturelles. Concrètement, notre manière de consommer, celle d’utiliser l’énergie et, finalement, tout ce que nous faisons a un impact négatif sur les espèces sauvages. 20% de la surface de l’Amazonie a disparu en seulement 50 ans, mais la perte est énorme car l’Amazonie est un noyau de biodiversité avec énormément d’espèces sauvages. La cause de cette disparition : en grande partie l’agriculture intensive. Nous avons défriché massivement pour planter, par exemple, les palmiers utilisés pour produire l’huile de palme, ce sont eux qui ont remplacé les forêts. »

    Les auteurs de cette 12ème édition du rapport Planète Vivante avertissent que cette perte de la biodiversité représente un danger au moins aussi important pour la Terre que les changements climatiques. Ils soulignent aussi le temps court qui nous reste et le besoin urgent de repenser et de redéfinir au niveau global notre manière de protéger et d’aider la nature à se reconstituer. WWF incite surtout la communauté mondiale à établir un accord global pour enrayer la décroissance rapide de la vie sauvage, note Adriana Trocea. « Nous avons encore la possibilité d’agir. Les spécialistes affirment que nous sommes peut-être la dernière génération qui pourrait influencer le cours de l’histoire du point de vue environnemental. Il y a aussi quelques résultats positifs ces dernières années. Par exemple, nous avions presque fait disparaître les tigres au niveau global. Les populations avaient baissé de plus de 90% au cours des 100 dernières années, pour arriver à une population mondiale de moins de 4.000 tigres vivant à l’état sauvage. Néanmoins, les efforts cumulés des gouvernements des pays qui ont des tigres sauvages sur leur territoire donnent des résultats visibles. Au Népal, par exemple, on a constaté une augmentation de la population de tigres. Un autre exemple est celui des bisons qui avaient disparu de Roumanie depuis 200 ans. Mais à travers les efforts de conservation qui ont été faits, voilà que nous pouvons à nouveau profiter d’une population de bisons à l’état sauvage, et celle-ci continue à augmenter. En ce moment, il y a environ 50 bisons dans les Carpates de Roumanie. » D’autres espèces, menacées et presque disparues, ont vu leurs effectifs augmenter à nouveau grâce aux programmes de réintroduction, comme le chamois, l’élan, le cerf, le chacal, le castor, le faucon sacre ou l’aigle royal.

    Trad : Elena Diaconu

  • Sicherheit für Wildtiere: WWF fordert Passagen über Autobahnen für Säugetiere

    Sicherheit für Wildtiere: WWF fordert Passagen über Autobahnen für Säugetiere

    Das Überleben der Bären hängt von mehreren Faktoren ab — der Nahrungsaufnahme, der Möglichkeit der Bewegung, aber auch von der Existenz von Lebensräumen und Korridoren ab, die es ihnen ermöglicht, sich zwischen den Revieren zu bewegen. Durch menschliche Aktivitäten und die sozioökonomische Entwicklung wurden die Lebensräume dieser gro‎ßen Tiere jedoch fragmentiert. Das gefährdet nicht nur ihre Lebensart, sondern das Leben an sich: Allein in den letzten Monaten wurden drei Bären bei der Überquerung der Autobahn A1, die Sibiu (Hermannstadt) mit Sebeş (Mühlbach) verbindet, tödlich verletzt. Die Autobahn stö‎ßt auf einen ökologischen Korridor für gro‎ße Fleischfresser, die versuchen, von einer Seite zur anderen zu gelangen. Für Bären ist Bewegung eine Überlebensbedingung: Sie brauchen Mobilität, um Nahrung und Unterkunft und weite Reviere zu finden. Die Organisation World Wildlife Fund -Rumänien fordert die Behörden auf, sichere Passagen für Säugetiere zu gewährleisten, indem ökologische Korridore nach Vorbild anderer Länder geschaffen werden, damit Bären es von einer Stra‎ßenseite zur anderen schaffen. Solche Passagen sollten eine ziemlich gro‎ße Breite von 120 Metern haben und gut in die Landschaft eingebettet sein, um den Tieren das Gefühl der Kontinuität der bekannten Umgebung zu geben. Es können auch Zäune entlang der Autobahn gebaut werden, um die Bären daran zu hindern, die Stra‎ße zu erreichen — solche Zäune müssen aber eine Höhe von 2 Metern haben.



    Cristian Remus Papp, Experte für gro‎ße Fleischfresser und grüne Infrastruktur bei WWF, kennt die Probleme:



    Leider deuten diese Vorfälle darauf hin, dass zum Zeitpunkt der Autobahnplanung keine ökologischen Korridore für gro‎ße Säugetiere, in diesem Fall für Bären, berücksichtigt wurden. Deshalb erleben wir jetzt diese tragischen Ereignisse für die Biodiversität. Wir hoffen, dass diese wiederholten Autobahn-Überquerungen der Bären keine Menschen gefährden. Die Autobahn A1 fragmentiert einen wichtigen ökologischen Korridor, und die Bären brauchen vor allem in dieser Zeit gro‎ße Bewegung — sie sind lange unterwegs, um genügend Fettvorräte für den Winter zu sammeln. Die Autobahn ist ihnen dabei im Weg. Es gibt eine Passage, eine Unterführung, aber sie ist nicht für Bären geeignet, sondern eher für kleine Tiere, vielleicht Füchse oder Rehe. Es wäre wichtig zu prüfen, wie wirksam sie sind, welche Tiere da durchlaufen.“




    Rumänien ist ein Partner im Transgreen-Projekt. Es zielt ab auf die Entwicklung einer Autobahn- und Schieneninfrastruktur, die geringere Auswirkungen auf die Umwelt in der Karpatenregion haben soll. Das Projekt wurde Anfang letzten Jahres mit dem Fertigstellungsdatum 30. Juni 2019 gestartet und hat eine Finanzierung von rund 2,48 Millionen Euro.

  • Prévenir les accidents auxquels tombent victimes les animaux sauvages

    Prévenir les accidents auxquels tombent victimes les animaux sauvages

    Pour survivre, les ours doivent répondre au cours de leur cycle annuel à une succession de besoins précis et variés tels le besoin de se nourrir, d’hiberner ou encore de se déplacer. Du coup, il est essentiel de protéger les différents habitats qu’ils fréquentent avec une attention particulière prêtée aux corridors écologiques qui les relient. A l’heure où l’on parle, l’activité humaine et le développement social et économique ont causé un morcellement des habitats de cette espèce.

    Ces derniers mois, 3 ours ont perdu la vie dans des accidents survenus sur l’Autoroute A1 reliant la ville de Sebes à celle de Sibiu, en Transylvanie. Une réalité dramatique qui risque de se répéter puisque la route traverse un des corridors biologiques de ces grands carnassiers. Pour se sentir à l’aise, les ours ont besoin de larges habitats afin de pouvoir se déplacer librement pour trouver nourriture et abri.

    C’est pourquoi, WWF Roumanie (le Fonds mondial pour la nature) a appelé les pouvoirs locaux à prendre des mesures censées garantir aux ours un déplacement en toute sécurité. Il faudrait donc faire construire des corridors selon le modèle occidental pour que ces animaux puissent traverser l’autoroute. Ces passages devraient avoir une largeur de 120 mètres et être bien intégrés dans le paysage, pour donner aux ours l’impression de continuité de leur habitat naturel.

    Pour empêcher la faune sauvage d’accéder aux voies, des clôtures devraient être placées tout au long du tracé, affirme Cristian Remus Papp, expert des grands carnivores et de l’infrastructure écologique :«Malheureusement, tous ces incidents témoignent du fait qu’au moment où l’on a conçu cette autoroute, on a complètement ignoré les corridors écologiques fréquentés par les animaux sauvages, notamment par les ours. C’est pourquoi, à l’heure qu’il est, nous assistons à des cas tragiques, avec des répercussions sur la biodiversité. Nous espérons que tous ces incidents n’aient pas de conséquences sur les gens. L’autoroute A1 croise un corridor biologique important que les ours empruntent souvent, notamment à l’approche de l’hiver lorsqu’ils cherchent à se nourrir pour faire des réserves de graisse en vue de la saison froide. Ils se déplacent beaucoup et l’autoroute est au beau milieu de leur itinéraire. Il existe un passage par-dessous la route, mais il est trop petit pour les ours, il est plutôt adéquat pour les renards ou les chevreuils. Il est donc important de revoir aussi l’efficacité des passages déjà installés».

    Notons pour terminer que la Roumanie participe au projet Transgreen qui vise à développer dans les Carpates une infrastructure routière et ferroviaire à impact réduit sur l’environnement. Démarré l’année dernière, le projet est censé se voir mis en place le 30 juin 2019. Il est financé à hauteur de 2 millions et demi d’euros. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Ciocăneşti und sein Kleindelta: Mit dem Fahrrad an die Donau

    Ciocăneşti und sein Kleindelta: Mit dem Fahrrad an die Donau

    Ciocănești-Dunăre ist Teil des Netzwerks Natura 2000. Die Umgebung gilt als besonders schutzbedürftig, denn sie wird als Vogelschutzgebiet anerkannt. WWF Rumänien arbeitete in den letzten 10 Jahren mit der örtlichen Gemeinschaft zusammen, um eine Reihe von Projekten für ein nachhaltiges Leben der Vögel zu entwickeln. Ende letzter Woche wurde einer der hiesigen 5 Radwege getestet. Raluca Dan, Projektleiterin bei WWF, lieferte uns mehr Einzelheiten dazu:



    Wir wollten das Konzept der e-Mobility, also das Konzept der nachhaltigen Mobilität vor Ort fördern. In unserem Fall setzen wir auf die Mobilität auf zwei Rädern, eventuell auf zwei elektrischen Rädern. Wir identifizierten 5 Radwege innerhalb des Projekts. Sie umfassen insgesamt 550 Km. Die Radwege können sowohl mit einem normalen Fahrrad wie auch mit einem e-Bike zurückgelegt werden. Die Fahrt kann zwischen einem und drei Tagen dauern. Durch den Fahrradtourismus soll die Gegend gefördert werden. In der Gegend von Ciocăneşti ist die Natur sehr schön. Hier werden immer noch Traditionen und Bräuche bewahrt. Die Radfahrer werden sowohl die Schönheiten der Natur bewundern als auch Bauernhöfe und Handwerkerwerkstätte vor Ort besuchen können.“




    In dieser Donauecke bei Călăraşi können in der Tat natürliche Landschaften, charakteristisch für feuchte Gebiete, bewundert werden: Seen, Sümpfe, Schilf, aber auch zahlreiche geschützte Vogelarten, die den Sommer in Rumänien Land verbringen. In den Dörfern, die von Radwegen durchquert werden, können die Touristen auf Handwerker treffen, die ihr Handwerk so wie früher ausüben. Die Radwege starten beim örtlichen Fischzuchtbetrieb. Ebenfalls hier kann eines der 4 verfügbaren elektrischen Fahrräder gemietet und die Karte mit Radwegen und Fahrradrouten zu Rate gezogen werden. Mehr Einzelheiten dazu lieferte uns Raluca Dan, Projektleiterin bei WWF:



    Alle Radwege beginnen beim Fischzuchtbetrieb Ciocăneşti. Ciocăneşti ist ein Delta im Kleinformat in Călăraşi. Hier können Tausende Vogelarten gesichtet werden, unter anderem auch viele Wandervögel wie z.B. Pelikane. Falls der Wunsch besteht, kann der Verwalter des Fischzuchtbetriebs den Besuchern mehr über die gezüchteten Fischarten sowie über die Tätigkeit des Betriebs, die die örtliche Biodiversität fördert, erzählen. Die Infrastruktur ist in einem relativ gutem Zustand, die Landwege sind zum Teil asphaltiert. Allerdings kann man mit dem e-Bike oder mit einem normalen Fahrrad auch über nichtasphaltierte Wege fahren. Die Handwerker sind froh, Gäste willkommen zu hei‎ßen und ihnen zu zeigen, wie einst gearbeitet wurde. In Ciocăneşti gibt es auch eine Pension. Weitere Übernachtungsmöglichkeiten gibt es in der Stadt Călăraşi, die unweit von Ciocăneşti liegt.“




    Darüber hinaus lohnt es sich, die Umgebung zu Fu‎ß zu erforschen. Das Delta im Kleinformat hat viele Attraktionen anzubieten. Die Natur und die vielfältigen Vogelarten ziehen zahlreiche Vogelbeobachter aus allen Ecken Rumäniens nach Ciocăneşti an.

  • Cicloturism în  Ciocăneşti Dunăre

    Cicloturism în Ciocăneşti Dunăre

    Astăzi vă invităm în sud-estul României, într-o arie protejată: Ciocănești
    Dunăre, din judeţul Călăraşi. Este una dintre ariile naturale protejate Natura
    2000 desemnată de România pentru protejarea speciilor de păsări specifice
    zonelor umede. În ultimii 10 ani, WWF-România a lucrat alături de comunitatea
    locală pentru a dezvolta o serie de proiecte pentru o viață durabilă. Iar la
    sfârşitul săptămânii trecute a fost testat unul dintre cele cinci trasee de
    cicloturism create aici.


    Raluca Dan, manager de politici publice proiect WWF, vine cu detalii: În zonă, am dorit să promovăm conceptul de e-mobilitate, de mobilitate
    sustenabilă, în cazul nostru promovăm mobilitatea pe două roţi, pe două roţi
    electrice. În cadrul proiectului am identificat 5 trasee de cicloturism, ele
    însumând peste 550 km, care sunt gândite să fie parcurse cu bicicleta electrică
    sau cu bicicletă normală, într-un interval de una până la trei zile. Noi am
    gândit aceste trasee pentru promovarea zonei, pentru valorile naturale care
    sunt în Ciocăneşti, dar şi pentru cultura şi tradiţiile, meşteşugurile, care
    încă se păstrează. Bicicliştii care vor parcurge aceste trasee vor putea admira
    atât zone naturale, situri Natura 2000, dar vor putea vizita şi gospodării şi
    meşteşugari: împletitori, fierari, tâmplari, din zonă şi astfel să descopere
    meşteşuguri locale care nu au fost încă uitate.



    Într-adevăr, în acest colț de deltă din Călărași, de-a lungul traseelor de
    cicloturism pot fi admirate peisaje naturale caracteristice zonelor umede, cu
    lacuri, mlaștini, stuf și sute de specii de păsări protejate care își petrec
    vara în țara noastră. În plus, prin satele pe care le leagă aceste trasee pot
    fi întâlniţi feluriţi meşteşugari.


    Traseele pornesc de la Ferma piscicolă de aici, aici fiind şi locul de unde puteţi împrumuta una dintre
    cele patru biciclete electrice disponibile și unde puteți consulta harta
    realizată special pentru aceste rute de cicloturism.


    Ne-a spus mai multe Raluca Dan, manager de politici publice proiect WWF: Toate aceste trasee pornesc de la ferma piscicolă Ciocăneşti, care
    este o minideltă în Călăraşi, se pot observa mii de specii de păsări, multe
    dintre ele migratoare, precum pelicanii. Este o fermă piscicolă, astfel încât
    administratorul fermei le poate povesti despre speciile de peşti şi despre
    activitatea economică a fermei, care susţine biodiversitatea în zonă.
    Infrastructura este destul de bună, sunt drumuri judeţene asfaltate, sunt
    într-adevăr, pe aceste trasee, şi zone neasfaltate dar care se pot parcurge cu
    bicicleta electrică sau cu una normală de teren. Meşteşugarii sunt dornici să
    primească vizitatori, există şi o pensiune în Ciocăneşti, dar şi în Călăraşi,
    care este foarte aproape. Unul dintre trasee chiar leagă zona Ciocăneşti de
    Parcul Natural Comana, unde există infrastructură de cazare.



    Iar dacă tot aţi ajuns în această zonă, luţi-vă un răgaz pentru o plimbare
    pe jos prin mini-delta din vecinătate, unde natura și bogăția de specii de
    păsări atrage iubitorii de birdwatching din întreaga țară.



  • Online-Plattform für Meldung von Umweltsünden

    Online-Plattform für Meldung von Umweltsünden

    In den letzten Jahren ist das gemeinschaftliche Bewusstsein gegenüber der Umwelt stärker geworden. Viele Menschen wünschen sich eine saubere Umwelt und engagieren sich in Umweltkampagnen. Die Umweltschutzorganisation World Wide Fund for Nature Rumänien hat neuerdings eine Plattform erstellt, die sich für mehr Umweltengagement einsetzt, indem sie sich zum Ziel setzt, Umweltprobleme zu identifizieren und zu lösen.



    Wer Informationen über Handlungen mit negativen Folgen für die Umwelt besitzt, kann die Plattform actionez.ro (ichhandle.ro) aufrufen, um die zuständigen Behörden auf solche Probleme in jeder Region des Landes aufmerksam zu machen. Sei es illegale Jagd, Umweltverschmutzung, die unzulängliche Abfallwirtschaft oder unerlaubte Baumfällung, kann auf dieser Plattform jede brutale Misshandlung der Natur bekannt gemacht werden. Dabei besteht für den Nutzer die Möglichkeit, seinen Namen anzugeben oder nicht. Jede neue Information soll demnächst auf einer Landkarte erscheinen, die die zuständigen Behörden auf solche Probleme landesweit aufmerksam macht.



    Im Anschluss informiert die Plattform seine Nutzer darüber, wie schnell das jeweilige Problem gelöst wird. Die Managerin des von WWF angesto‎ßenen Projektes Cristina Munteanu kommt zu Wort mit Einzelheiten:



    Diese Plattform ist eine Antwort auf den Wunsch zahlreicher Bürger, sich dafür einzusetzen, die Behörden auf Handlungen der Menschen aufmerksam zu machen, die negative Folgen für die Umwelt haben. Solche E-Mails sind mehrmals bei uns eingetroffen, wir können leider die gemeldeten Probleme nicht lösen. Das, was wir tun können, ist, die Behörden auf solche Probleme aufmerksam zu machen. Die Plattform sieht interaktive Methoden vor, der Nutzer engagiert sich selber in dieses Projekt, er soll den genauen Ort angeben, viele und genaue Informationen liefern, die dann die zuständigen Behörden erreichen, damit diese konkrete Ma‎ßnahmen ergreifen. Ich empfehle trotzdem unseren Nutzern, jedes Mal wenn einer von ihnen Zeuge eines schwerwiegenden Versto‎ßes gegen den Umweltschutz ist, die Notrufnummer 112 anzurufen, weil die Reaktion der Behörden auf die auf unserer Plattform gemeldeten Probleme nicht gleich erfolgt.“




    Die Plattform actionez.ro wurde von WWF Rumänien mit Kofinanzierung des schweizerischen Staates erstellt. In den nächsten 3 Jahren soll die Plattform Teil des Projektes LIFE+: Bewahrung des Störs in der Donau durch die Bekämpfung des illegalen Fischfangs und des Handels mit Störprodukten“ werden.

  • Earth Hour 2018: Menschen sollten ihre Gewohnheiten verändern

    Earth Hour 2018: Menschen sollten ihre Gewohnheiten verändern

    Jeweils um 20:30 Uhr Ortszeit gingen auch dieses Jahr bei der WWF Earth Hour überall auf der Welt die Lichter aus. Von den Malediven bis nach Madagaskar, auf allen Kontinenten, in Tausenden Städten in fast allen Ländern der Erde. Berühmte Baudenkmäler wie die Christus-Statue in Rio, die Golden Gate Bridge in San Francisco, das Colosseum in Rom, der Eifelturm, die Sphinx und die Pyramiden in Ägypten versanken im Laufe der Jahre eine Stunde lang im Dunkeln.



    Hunderttausende Rumänen beteiligten sich auch dieses Jahr an der WWF Earth Hour am Samstag, den 24. März. Der Bukarester Parlamentspalast, das zweitgrö‎ßte Gebäude der Welt, das in nur einer Stunde so viel Strom wie eine Stadt mit 20.000 Einwohnern verbraucht, hat sich seit Jahren dieser Aktion angeschlossen. Über die Anfänge der grö‎ßten Umweltschutzaktion der Welt spricht Adriana Trocea, Mitglied der Organisation World Wide Fund und Koordinatorin der Kampagne Earth Hour Romania“:



    Alles begann 2007 in einer Stadt — Sydney. Mehr als 2,2 Millionen australische Haushalte nahmen am 31. März 2007 an der ersten Earth Hour teil und schalteten bei sich zu Hause für eine Stunde das Licht aus, um ein Zeichen für mehr Klimaschutz zu setzen. Ein Jahr später erreichte Earth Hour 370 Städte in 35 Ländern, verteilt über 18 Zeitzonen. 2009 lief die WWF Earth Hour unter dem Motto »Beyond the Hour — mehr als eine Stunde für unseren Planeten«. Im Laufe der Jahre schrieb die Earth Hour Geschichte und wurde zur grö‎ßten weltweiten Umweltschutzaktion, die es je gab. Earth Hour ist eine globale Gemeinschaftsaktion, die nachwirkt: Die Aktion motiviert weltweit Millionen Menschen dazu, umweltfreundlicher zu leben und zu handeln — weit über die sechzig Minuten hinaus. Eine Stunde das Licht zu löschen, das ist für den Einzelnen keine gro‎ße Herausforderung. Wenn es weltweit aber etwa 2 Milliarden tun, wenn immer mehr Menschen bei der WWF Earth Hour mitmachen, wird es zu einem kraftvollen Signal gegen den Klimawandel.“




    Eine Umweltstudie, die kurz vor der diesjährigen WWF Earth Hour veröffentlicht wurde, warnt über den Impakt des Klimawandels auf Zehntausende Tier- und Pflanzenarten in Regionen mit gro‎ßer Flora- und Fauna-Diversität. Der Amazonas-Regenwald, breite Regionen in Afrika und Australien, die Galapagosinseln werden infolge der Klimaänderungen bis Ende des 21. Jh. viele wildlebende Tier- und Pflanzenarten verlieren. Aus diesem Grund haben Millionen Menschen aus der ganzen Welt beschlossen, am 24. März die Biodiversität zu schützen und die notwendigen Lösungen für eine nachhaltige Zukunft zu fördern. Adriana Trocea dazu:



    Neben dem Lichtausschalten haben wir dieses Jahr ein zusätzliches Thema für die WWF Earth Hour: Wir wollen eine Diskussion über Biodiversität starten. Es ist wichtig, über Biodiversität zu diskutieren, weil sehr viele Tier- und Pflanzenarten leider vom Verschwinden bedroht sind. So entstand die Initiative für das Jahr 2018. Wir laden alle Menschen ein, über Natur und Biodiversität zu diskutieren. Die Aktionsteilnehmer werden Briefe an die Natur schreiben, in denen sie den Wunsch äu‎ßern, mehr für den Artenschutz zu unternehmen. Diese Briefe werden wir sammeln und den Behörden einreichen. Jede Stadt, jedes Unternehmen, jeder Verein kann sich der Earth Hour anschlie‎ßen; wir wollen, dass man sich mehr für unseren Planeten einsetzt, wir brauchen die Unterstützung der einfachen, normalen Leute, denn sie haben die Kraft, unsere Gesellschaft zu ändern.“




    Die Earth Hour ist der Tag, an dem wir ein Alarmsignal zum Schutz der Natur geben, aber auch der Moment, an dem wir wichtige Entscheidungen treffen können: Wir könnten mehr Recycling betreiben, mehr laufen oder radeln, anstatt Auto zu fahren, wir könnten Wasser sparen, auf erneuerbare Energiequellen umschalten oder unsere Verbrauchsgewohnheiten ändern.

  • Nachrichten 24.03.2018

    Nachrichten 24.03.2018

    Etwa 7000 Polizisten und Angestellte der Justizvollzugsanstalten haben am Samstag in Bukarest vor dem Sitz des Innenministeriums und vor dem Sitz der Regierung gegen die schlechten Arbeitsbedingungen und die niedrigen Gehälter protestiert. Wie die Gewerkschaften erklärten, richteten sich die Proteste gegen den gescheiterten sozialen Dialog und gegen die Gleichgültigkeit der Entscheidungstrräger gegenüber der ernsten Probleme der Polizisten und Angestellten der Justizvollzugsanstalten. Hauptgründe für die Protestdemonstration seien die niedrigen Gehälter, die Unterfinanzierung des Innenministeriums, die fehlerhafte Logistik, die Verspätungen bei der Annahme eines neuen Polizisten-Statuts, das Personaldefizit und das Fehlen eines echten Schutzes der Polizisten, so die Gewerkschaftsvertreter. In diesem Kontext präzisierte das Inneministerium, dass die Polizisten Gehaltserhöhungen und weitere Bonusse bekommen hätten. Innerhalb der Polizei sei das niedrigste Gehalt, das vor zwei Jahren 1373 Lei (etwa 295 Euro) betrug, im Januar 2018 auf 1776 Lei (etwa 380 Euro) erhöht worden.



    Der Polizist, der sich bei dem islamistischen Terroranschlag in Südfrankreich als Geisel eintauschen ließ, ist tot. Der Beamte, der von dem Täter schwer verletzt worden war, starb in der Nacht zum Samstag. Frankreich wird niemals sein Heldentum, seine Tapferkeit und sein Opfer vergessen“, schrieb Innenminister Gérard Collomb. Staatspräsident Emmanuel Macron erklärte: Indem er sein Leben gegeben hat, um die mörderische Eskapade eines dschihadistischen Terroristen zu stoppen, ist er als Held gefallen.“ Arnaud Beltrame (45) hatte sich bei der Geiselnahme in einem Supermarkt im kleinen Ort Trèbes freiwillig in die Gewalt des Täters begeben, der dort zuvor schon zwei Menschen getötet hatte. Bei der Geiselnahme wurden insgesamt vier Menschen getötet. Auch diese Tat nahm der IS für sich in Anspruch, meldet die dpa. Seit Jahren ist Frankreich Ziel islamistischen Terrors, mehr als 240 Menschen wurden dabei aus dem Leben gerissen. Der Kampf gegen den Terrorismus ist eine der Hauptaufgaben der französischen Mitte-Regierung von Premier Édouard Philippe. Die rumänische Regierung hat die Terroranschläge entschlossen verurteilt und sich Frankreich und allen anderen Staaten im Kampf gegen Terrorismus und Radikalisierung angeschlossen. Die Bukarester Exekutive sprach den Familien der Opfer und dem französischen Volk Beileid und Solidarität aus.



    Mehrere rumänische Städte haben auch dieses Jahr ihre Beteiligung an der WWF Earth Hour angekündigt. Die Earth Hour (deutsch: Stunde der Erde) ist eine weltweite Klima- und Umweltschutzaktion. Sie wurde am 31. März 2007 vom WWF Australia ins Leben gerufen und findet seitdem jedes Jahr im März statt. Unzählige Gebäude und Sehenswürdigkeiten in tausenden Städten versinken am selben Abend 60 Minuten lang im Dunkeln – als globales Zeichen für den Schutz unseres Planeten. Ziel der Earth Hour ist es, die Aufmerksamkeit der Öffentlichkeit auf den Klimaschutz zu lenken. Die Earth Hour 2018 findet am Samstag, den 24. März, von 20:30 bis 21:30 Uhr statt. Rumänien beteiligt sich seit 2009 an der WWF Earth Hour, mit dem symbolischen Ausschalten der Lichter, aber auch mit Umweltschutzaktionen, Wettbewerben, öffentlichen Debatten und Kulturveranstaltungen.



    Der letzte Sonntag im März dauert auch in Rumänien nur 23 Stunden. Die Uhren werden am Sonntag, den 25. März, in der Früh, von 3 Uhr, auf 4 Uhr, auf Sommerzeit umgestellt. Die Differenz zwischen der rumänischen Uhrzeit und der UTC beträgt ab Sonntag demnach drei Stunden. Die Sommerzeit gilt dieses Jahr vom Sonntag, den 25. März bis Sonntag, den 28. Oktober. Wie überall, sehen die Menschen auch in Rumänien der Sommerzeit mit gemischten Gefühlen entgegen – am Abend ist es für längere Zeit hell, Frühaufsteher müssen dafür länger auf das Tageslicht warten. Rumänien hat die Sommerzeit 1932 eingeführt.

  • Wasserkraftwerke gefährden Gebirgsflüsse

    Wasserkraftwerke gefährden Gebirgsflüsse

    Deshalb kommen Ökologen jetzt mit einem neuen Lösungsvorschlag. Es geht dabei um eine interaktive, kostenlose Karte sowie um eine Anwendung, die allen Naturliebhabern ermöglicht, die von Mikrowasserkraftwerken betroffenen Flüsse zu schützen.



    Das neue Tool wurde von der Umweltorganisation WWF Rumänien und ESRI Rumänien entwickelt. Sie warnen erneut davor, dass diese Einrichtungen wertvolle und einzigartige Ökosysteme in den Bergen zerstören. Die Flüsse trocknen aus und werden auf einen dünnen Wasserlauf reduziert, aus dem das Leben verschwindet. Die grünen Täler von gestern sind mit Baumaterialien und dicken Metallrohren gefüllt. Dies liegt daran, dass Kleinstkraftwerke seit Jahren zu einem bevorzugten Anlagenmodell geworden sind, da sie aus europäischen Fonds finanziert werden und der Gewinn bei grünen Zertifikaten ziemlich hoch ist. Darüber berichtete Diana Cosmoiu, die Landeskoordinatorin für öffentliche Politiken bei WWF Rumänien:



    Mit der Entscheidung, diese interaktive Karte zu erstellen, wollten wir die Auswirkungen der Wasserkraft-Projekte auf die Flüsse Rumäniens veranschaulichen, und insbesondere die mit hohem ökologischem Wert. Bisher gab es im öffentlichen Bereich kein solches Tool, das aus Sicht des Datenvolumens im Hintergrund recht komplex ist, aber dennoch einfach zu bedienen ist. Es gleicht die Standorte dieser Wasserkraftwerke mit den Naturschutzgebieten ab und hebt auch jene Flusssektoren hervor, die für uns im Land ökologisch wertvoll sind. Es gibt wenige Flüsse, die von Wasserkraftwerken und anderen Arten der Landschaftsgestaltung unberührt geblieben sind. Man muss wissen, dass es neben den Wasserkraftanlagen auch hydrotechnische Anlagen gibt, die Rumäniens Flussgebiete regulieren und die Umwelt stark beeinträchtigen: Sie unterbrechen bestehende Verbindungen, beeinflussen Sedimente, aber auch die Fischwanderung.“




    Die Anwendung kann auch vom Handy aus abgerufen werden, erklärt weiter Diana Cosmoiu vom WWF:



    Praktisch können Naturliebhaber, NGOs und Menschen, die an solchen Anlagen in Rumänien interessiert sind, sich anhand dieser Karte über die Lage der Wasserkraftwerke im Verhältnis zu Naturschutzgebieten und ökologisch wertvollen Flüssen informieren. Gleichzeitig können Naturliebhaber und NGOs zum Schutz von Flüssen beitragen, indem sie neue Informationen direkt aus dem entsprechenden Gebiet bereitstellen. Man erhält also mit einem einfachen Mausklick vollständige technische Informationen zu einem bestimmten Wasserkraftwerk, wie die Gesamtkapazität oder das Jahr der Inbetriebnahme. Wenn wir an einem bestimmten Fluss interessiert sind, können wir nach bereits bestehenden Anlagen suchen, oder wir finden vielleicht heraus, dass es nichts gibt entlang dieses Flusses. So können wir alle Arten von Suchanfragen starten, wenn wir alle Anlagen aus einem bestimmten Landkreis auflisten oder Informationen über einen bestimmten Investor finden wollen. Menschen, die in der Nähe eines Wasserkraftwerks wohnen, oder andere, die nur zu Besuch in dem Gebiet sind (Wissenschaftler, Fischer, Touristen) können diese Karte auf dem Handy öffnen und mit Hilfe einer Anwendung, die in unserer Karte enthalten ist, Informationen auf die Karte hochladen. Diese Angaben werden durch einen WWF-Filter gehen und anschlie‎ßend veröffentlicht, wenn sie richtig sind.“




    Ein kürzlich veröffentlichter Fall ist das Wasserkraftprojekt im Nationalpark Schiltal (im Südwesten von Rumänien). Dieses würde 85% der gegenwärtigen Durchflussmenge des Flusses Schil auffangen. Sowohl der Investor als auch die Behörden haben dabei offenbar europäische Naturschutz-Gesetze ignoriert. Es gibt aber auch noch viele andere Bauprojekte, manche davon sogar in Naturschutzgebieten, die unbedingt gestoppt werden müssen, warnen Umweltschützer.



    Es gibt eine ganze Menge von Projekten zur Landschaftsgestaltung, wir sprechen von Hunderten von Anlagen, die seit Jahrzehnten unsere Flüsse ersticken. Es gibt Standorte, die gar nicht erfasst sind — etwa 100 Wasserkraftwerke sind aufgrund fehlender Informationen nicht auf unserer Karte, es handelt sich um eine sehr alte Infrastruktur –, einige sind kolmatiert, produzieren also keine Energie mehr, blockieren aber immer noch die Flüsse und beeinträchtigen die Fauna und Flora in der Region. Aber die Anzahl dieser Anlagen ist weniger relevant, ihre Lage wirft Probleme auf. Wenn man sich die Karte anschaut, sieht man genau dort, wo das ökologische Potenzial sehr hoch ist, mit besonders wertvollen Naturelementen in hoher Gebirgslage, meistens auch ein Energiepotential, denn es gibt hier und dort einen gro‎ßen Wasserfall und das Interesse ist sehr hoch.“




    Auch andere Länder in Osteuropa haben ähnliche Probleme. Zum Beispiel ist die Drau in Kroatien, ein sehr schöner Nebenfluss der Donau und Teil des EU-Natura-2000-Netzes, durch den Bau von zwei gro‎ßen Wasserkraftwerken bedroht. Auch am Fluss Hron in der Slowakei hat die Planungsphase einer solchen Anlage begonnen, auch wenn der mittlere Bereich dieses Flusses vor kurzem in das Natura-2000-Netz aufgenommen wurde, für einen stärkeren Beitrag zur Erhaltung verschiedener Fischarten.

  • Naturclubs für Jugendliche: Umweltbewusstsein ist Erziehungssache

    Naturclubs für Jugendliche: Umweltbewusstsein ist Erziehungssache

    Fünf Schulen in den westrumänischen Landkreisen Caraş-Severin und Hunedoara haben zusammen mit der Umweltschutzorganisation World Wide Fund for Nature (WWF) Rumänien ein informelles Bildungsprogramm in die Wege geleitet, das die Schüler auf die Notwendigkeit des Naturschutzes aufmerksam machen soll. Das besagte Projekt sieht einen Naturclub vor, der die Schüler zu unzähligen angenehmen und anregenden Tätigkeiten einlädt, die die Umwelt schützen und die natürlichen Ressourcen des westrumänischen Banater Berglands bewahren.



    Der Naturclub setzt eigentlich eine Tradition fort, die vor drei Jahren in den südwestlichen Karpaten begann. Fünf Gymnasien aus Reşiţa, Anina, Băile Herculane, Orşova und Lupeni hatten damals ähnliche Clubs gegründet, die die Schüler von den Vorteilen eines Lebens im Einklang mit der Natur bewusst machen und sie davon überreden sollen, sich aktiv für den Schutz der Natur in ihrer unmittelbaren Umgebung zu engagieren. Das Programm, an dem sich Fünftklässler aus jeder teilnehmenden Schule beteiligen, erstreckt sich über zwei Jahre. Cătălina Murariu ist die Koordinatorin des Projektes Bildung für nachhaltige Entwicklung“ im Rahmen der Organisation WWF Rumänien. In einem Interview mit Radio Rumänien äu‎ßerte sie ihren Enthusiasmus, dass die Schüler sich bereit zeigten, sich für den Schutz der Natur und die Bewahrung der natürlichen Ressourcen in ihrem Landkreis zu engagieren:



    Diese Schulen befinden sich im Herzen der Natur, ich bin sehr beeindruckt von dem Engagement der Kinder, die Natur zu schützen, und von der Tatsache, dass sie einsehen, dass ihr Engagement nachhaltige Vorteile bringen kann. Dieses Programm gibt ihnen die Möglichkeit, die Natur um sie herum mit anderen Augen zu sehen. Es handelt sich eigentlich um dieselbe Natur, die sie von jeher kennen, in Mitte derer sie aufgewachsen sind. Jetzt verstehen sie sie aber in der Tiefe und kriegen die Gelegenheit, etwas für sie zu machen. Die Clubs laden eigentlich zu solchen Aktivitäten sowohl Schüler als auch die Lehrkräfte einmal im Monat ein. Sie bereiten aber ein ganzes Jahr lang ein Naturschutzprojekt vor, dass sie dazu veranlasst, die Natur zu lieben. Jeden Monat kommen sie zusammen und sie führen Tätigkeiten informeller Bildung durch, d.h. Lernen durch Spielen, durch direkte Erfahrung und durch Debatten. Diese Art vom Lernen ebnet für sie den Weg zu einem besseren Verstehen der Natur und der Probleme, die es um sie herum gibt. Als nächster Schritt dieses Lernprozesses beginnen sie allmählich ähnliche Projekte selber zu entwickeln. Dafür müssen sie jede Etappe der Entwicklung eines Projektes durchlaufen.“




    Im Banater Bergland, das Gebiet um das Ţarcului-Gebirge, wo diese Clubs für die im Umweltschutz engagierten Schüler gegründet wurden, läuft seit 2012 ein Projekt, das darauf abzielt, die Wisente in die Freiheit zu entlassen. Wie sich die Schüler auch für dieses Projekt engagieren, erfahren wir von der Pressesprecherin der Umweltschutzorganisation WWF Rumänien, Mara Cazacu Minculescu:



    Im Dezember, bei unserem letzten Besuch in der Gegend, konnten wir feststellen, dass sie sehr gut dafür zusammenarbeiten. Es gibt eine gewisse Gruppensolidarität und einen starken Wunsch, für die Natur zu kämpfen. Sie zeigen sich zudem jedes Mal offen für neue Ideen, die wir ihnen vorschlagen. Wir haben auch eine Facebook-Gruppe erstellt, dazu gehören alle Mitglieder der Clubs, die sich für den Umweltschutz einsetzen, wir schicken uns Fotos und jeder teilt seine Erfahrung im Bereich. Wir haben vor, für die Mitglieder anderer Clubs drei Schulausflüge hier vor Ort zu organisieren, damit sie auch de Wisente im Ţarcu-Gebirge sehen können. Solche Ausflüge werden bestimmt allen Kindern den Appetit anregen, die Natur besser zu verstehen. Wir möchten dazu auch Naturwissenschaftler einladen, damit sich die Schüler ein Bild von diesem Bereich machen und die Möglichkeit eines zukünftigen Berufs als Naturwissenschaftler erwägen. Wir möchten auch einen Profifotografen dabei einladen, der ihnen einen Einblick in die Geheimnisse der faszinierenden Naturfotografie verschafft.“




    WWF Rumänien hat zudem vor, ein Netzwerk der Jugendlichen zu schaffen, die sich für den Naturschutz engagieren und die Fähigkeit zeigen, in ihren Gemeinden Entscheidungen zu treffen und die natürlichen Ressourcen des Banater Berglandes zu bewahren.

  • Gemeinsam für Schutz sorgen: Karpatenkonvention tagt in Lillafüred

    Gemeinsam für Schutz sorgen: Karpatenkonvention tagt in Lillafüred

    Die grö‎ßten Flächen europäischer Urwälder sind hier zu finden, insgesamt über 300 Tausend Hektar. 24 Tausend Hektar Buchenwälder in Rumänien und 10 Tausend in der Slowakei und der Ukraine stehen unter UNESCO-Schutz.



    Die Landschaften in den Karpaten sind vielseitig bedroht — insbesondere die Industrie und der schlecht organisierte Tourismus tragen das Ihrige zur Beschädigung der Habitate bei. Vor 14 Jahren haben sich die sieben Karpatenländer deshalb entschlossen, enger zu kooperieren. Mitte Oktober trafen sich im ungarischen Lillafüred ihre Vertreter zur 5. Konferenz der Vertragsseiten in der Konvention zum Schutz der Karpaten. Unter ihnen auch Alina Szász, Public Manager beim Kreisrat Braşov: Rumänien hat die Karpatenkonvention in 2006 ratifiziert; das ist ein Übereinkommen zwischen den Karpatenstaaten — Tschechien, der Slowakei, Ungarn, Serbien, Polen, Rumänien und der Ukraine — das die Gebirgskette als eine Gesamtheit betrachtet, jenseits von Grenzen oder Rivalitäten. Man versucht dabei, die kulturellen und natürlichen Ressourcen zu verwalten und Jobmöglichkeiten zu schaffen“, erklärt Szász die Idee hinter der Konvention.



    Acht Arbeitsgruppen befassen sich mit Artenvielfalt, Raumentwicklung, Landwirtschaft und ländliche Entwicklung, Nachhaltigkeit, Klimawandel, Industrie, Verkehr, Kultur und Traditionen. Bei Konferenzen wie jene in Lillafüred besprechen Vertreter der sieben Länder alle drei Jahre den Ist- und Sollzustand in vier Themenbereichen, zu denen jeweils ein Zusatzprotokoll zur Konvention besteht — nachhaltiger Erhalt der Artenvielfalt, Forstwirtschaft, nachhaltiger Verkehr und nachhaltiger Tourismus.



    Seit 2017 ist in Rumänien eines der drei regionalen Büros der Kooperationsplattform im nachhaltigen Tourismus eingerichtet, die beiden anderen sind in Polen und der Ukraine. Anliegen ist, bei der umweltgemä‎ßen Verwertung der Ressourcen enger zusammenzuarbeiten — auch auf nationaler Ebene, sagt Alina Szász vom Kreisrat Braşov: In Lillafüred haben wir unser Arbeitsprogramm vorgelegt, das fünf Aufgaben wahrnimmt. Ein wichtiger Bestandteil ist eine Datenbank, in der die aktuellen Projekte erfasst sind, so dass jederzeit NGOs und Verwaltungen in Rumänien und den anderen Karpatenländern den neusten Stand kennen — denn man möchte nicht gerne doppelt planen, dafür aber voneinander lernen“, so Alina Szász.




    In der Tat sind auch Umweltschützer an vielen Projekten beteiligt — zum Beispiel WWF Rumänien, wie dessen Regionalbeauftragter für geschützte Areale, Cristian Pap, weiter erläutert: Wir haben ein Projekt in der gesamten Ökoregion der Karpaten umgesetzt, bei dem es um den nachhaltigen Einsatz von natürlichen Ressourcen ging — Wälder, Tiere, Gewässer usw. Und heute wickeln wir ein Projekt für umweltgerechte Infrastruktur ab, bei dem wir strategisch mit dem Umweltministerium und dem Verkehrsministerium kooperieren. Wir hätten gerne, dass Autobahnen so gebaut werden, dass sich auch gro‎ße Tiere gut bewegen können“, fordert Cristian Pap von WWF Rumänien. Das kann durch Über- oder Unterführungen sichergestellt werden, meint er.



    Auch in der Lobbyarbeit ist sein Verband aktiv. In Lillafüred wurde eine neue Form der Karpatenkonvention verabschiedet, die in einem zusätzlichen Artikel der Verwundbarkeit der Karpaten angesichts des Klimawandels Rechnung trägt und die Staaten verpflichtet, etwas zu unternehmen, um die negativen Auswirkungen zu bekämpfen — auch zur Reduzierung der Emission von Treibhausgasen wird Bezug genommen.



    Das nächste Treffen — das sechste — findet im Kahr 2020 in Polen statt. Doch auch bis dahin werden die sieben Länder weiter zusammenarbeiten, um die Karpaten zu schützen.

  • Măgura Zimbrilor

    Măgura Zimbrilor

    Astăzi vă invităm să ne urmaţi în vestul României,
    într-o zonă montană, mai precis în Munţii Ţarcu – Măgura Zimbrilor (în Carpaţii
    Meridionali), unde vă propunem o vizită inedită şi anume de observare a
    zimbrilor în mediul lor natural.


    Iar dacă zona a fost la
    început parte dintr-un proiect de cercetare şi de repopulare cu zimbri, astăzi
    ea se deschide din ce în ce mai mult pentru vizitare şi observare. Vine cu
    detalii Oana Mondoc, specialist dezvoltare comunităţi WWF România: Măgura Zimbrilor este gazda unui proiect ambiţios de resălbăticire a
    zimbrilor, adică reintroducerea lor în mediul natural, iar proiectul acesta
    care a început cu patru ani în urmă, vara asta a fost reîntregit de un nou
    punct de infrastructură deosebit şi anume un observator de peisaj şi faună
    sălbatică. Acest observator întregeşte cumva experienţa de urmărire a zimbrilor
    liberi, pe care noi o oferim aici, care durează o zi sau două, cu cel puţin
    încă o zi, în care am conceput ca oaspeţii să-şi petreacă o după-amiază
    într-unul dintre cele mai frumoase puncte de belvedere, din zonă, care are o
    privelişte asupra celor două văi, între care cutreieră şi zimbrii şi alte
    animale sălbatice, nestingheriţi de om. Observatorul acesta a fost gândit exact
    pentru ca turiştii să poată observa cu telescopul sau cu binoclul puse la
    dispoziţie de noi animalele sălbatice în lumea lor.


    Structura astfel realizată răspunde nevoii de a
    avea un spaţiu adăpostit de unde se pot observa zimbrii şi peisajul din Munţii
    Ţarcu, un spaţiu care să pună în valoare zona de tranziţie dintre pădure şi
    spaţiul deschis. Structura este formată din mai multe module cu formă
    triunghiulară, între care şi unul rezervat observării peisajului prin telescop,
    despre care vorbea şi interlocutoarea noastră, iar acoperişul în mai multe ape
    redă linia acoperişului unui sălaş tradiţional din zonă, din respect pentru
    cultura locală. Modul de realizare a pereţilor şi acoperişului, cu scânduri
    depărtate, facilitează integrarea structurii în natură şi creează un joc de
    lumini spectaculos, oglindind respect pentru natură şi peisaj.


    Deşi vizitarea zonei poate fi organizată oricând,
    ne sunt recomandate perioadele cu vreme bună. Revine Oana Mondoc: Vizitele de observare a zimbrilor necesită un pic de pregătire şi sunt
    întotdeauna ghidate de un ghid specializat de sălbăticie, parte din echipa
    noastră. Trebuie rezervate sau programate dinainte. Noi avem o excursie
    recomandată care durează două zile, o după amiază şi încă o zi de tracking pe
    bază de urme şi prin pădure pe urmele animalelor sălbatice şi încă o după
    amiază şi, în principiu, o noapte, care să implice observarea de la distanţă.


    Particularizarea vizitelor se referă atât la
    durata şederii în zonă, cât şi la tipul de cazare, aici oaspeţii putând înopta
    la localnici, dar şi la corturi de campanie, chiar şi spre vârful Ţarcu (de
    2.190 m), masa constând şi în picknicuri, dar şi în cine la localnici sau foc
    de tabără, pe munte.

  • Ökotourismus: Nationalpark Nera-Klamm soll Reiseziel werden

    Ökotourismus: Nationalpark Nera-Klamm soll Reiseziel werden

    Der Nationalpark Nera gilt als eines der schönsten Naturschutzgebiete Rumäniens. Der Nationalpark im Südwesten des Landes besteht aus einer eindrucksvollen und wilden Karstlandschaft auf einer Länge von rund 20 Kilometern entlang des Tals des gleichnamigen Flusses. Die Klamm des Flusses bietet innerhalb des Naturparks eine atemberaubende Landschaft. Die Wände der Klamm erreichen 200 Meter, der Fluss hat in dieser aus Kalkstein bestehenden Landschaft beeindruckende Schluchten, Wasserfälle und Höhlen geformt. Angesichts der gro‎ßen Zahl an Touristen, die jedes Jahr das Naturschutzgebiet besuchen, wollen die rumänischen Behörden demnächst alle Ma‎ßnahmen ergreifen, damit die Nera-Klamm als Reiseziel für Ökotourismus wahrgenommen wird. Raluca Peternel ist die zuständige Fachexpertin der Organisation World Wide Fund for Nature Rumänien für dieses Projekt:



    Wir haben dieses Gebiet aus mehreren Regionen in den Südwest-Karpaten ausgewählt. Es handelt sich um eine breite Initiative, die von unserer Umweltschutzorganisation zusammen mit einigen Partnern angesto‎ßen wurde. Das Projekt trägt den Namen »Die Wildnis der Karpaten, ein Reichtum für die Menschen«. Was den naturnahen Tourismus angeht, haben wir uns zuerst alle in Naturschutzgebieten liegenden Reiseziele, die aus dieser Sicht ein gro‎ßes Potential aufweisen, näher angeschaut. Die Landschaft ist in der Tat atemberaubend. Interessante Legenden, ein natürlicher Reichtum, Kultur und lebende Traditionen, Wälder, die zum UNESCO-Weltnaturerbe gehören, sowie Wälder mit hohem Konservierungswert und gute Dienstleistungen — alles spricht dafür, dass die Nera-Klamm zum Reiseziel für Ökotourismus erklärt wird. In der Gegend gibt es zudem gute Unterkunftsmöglichkeiten und Freizeitangebote. Die markierten und sorgfältig festgelegten Wanderwege sind auf Karten zu finden, die den Besuchern jederzeit bei der Parkverwaltung und in Pensionen zur Verfügung stehen.“




    Damit die Biodiversität und die wilden Landschaften bewahrt werden, wurde der Naturpark Nera-Klamm-Beuşniţa im Jahr 1943 zum Naturschutzgebiet erklärt. Das Gebiet ist in den Ranglisten der beeindruckendsten Landschaften der Welt zu finden. Der moosbedeckte und kuppelförmige Wasserfall Bigăr ist durch seine Struktur einzigartig in der Welt, Lacul Dracului (Der See des Teufels), der sich auf 700 qm erstreckt und durch den Einsturz des Dachs einer Höhle entstand, wurde als Naturdenkmal unter Schutz gestellt. Der See misst 9 Meter in der Tiefe und gilt als der tiefste in Rumänien. Der kraterförmige See Ochiul Beiului liegt in einem wilden Gebiet des Parks und ist 3,6 Meter tief. Durch das blaue und kristallklare Wasser des Sees kann man sogar den Seeboden und die Fische sehen. Nur 20 Gehminuten entfernt liegt der 15 Meter hohe und moosbedeckte Wasserfall Beuşniţa, der aus kleineren Wasserfällen besteht.



    In der Nera-Klamm sind Urwälder mit mehreren hundert Jahre alten Buchen sowie 30 verschiedene Orchideenarten zu finden, die bewaldeten Gipfel sind nicht besonders hoch, ihre Biodiversität ist jedoch beeindruckend. Auf den Kalksteinwänden der Klamm klettern zahlreiche Kriechpflanzen, Flieder- und Perückensträucher bereichern die Landschaft. Călin Uruci ist Biologe bei der Parkverwaltung:



    Der Fluss Nera bietet zahlreichen Tertiärreliquien einen Lebensraum, einige davon: die gestreifte Sumpfdeckelschecke oder der Fisch Balkan-Steinbei‎ßer (Cobitis elongata), der nur in diesem Fluss lebt. Auf dem Kalksteinplateau auf den Abhängen der Nera-Klamm gibt es Wälder mit mehreren hundert Jahre alten Buchen, die durch ihre Einzigartigkeit und Schönheit in die Liste des UNESCO-Naturerbes eingeführt werden können. Zahlreiche wirbellose Arten finden hier, bei den alten Bäumen und den beachtlichen Mengen an Totholz einen Lebensraum und leisten somit einen bedeutenden Beitrag zum Regenerieren des Ökowaldes. In einem toten Baum gibt es angesichts der Arten, die dort leben, mehr Leben als in einem jungen Baum. Je älter der Baum ist, desto wertvoller ist er also aus der Sicht der Biodiversität. Ein anderes Merkmal des Parks liegt in den submediterranen Einflüssen und der Karstlandschaft, die den europäischen Hornotter oder die Karpatenskorpione beherbergt. Die letzteren sind eigentlich repräsentativ für den Nationalpark Nera-Klamm, sie sind ebenfalls auf dem Wappen des Parks zu finden.“




    Das Gebiet um die Nera-Klamm beherbergt auch zahlreiche Vogel- und Säugetierarten, in den klaren, sauberen und unverschmutzten Gewässern dieser Gegend leben auch Raubfische. Călin Uruci kommt erneut zu Wort mit Einzelheiten:



    Es gibt eine signifikante Bevölkerung von Wanderfalken und mehr als drei Drittel aller Raubvögel im Land sind hier zu finden, neun aus zehn in Rumänien lebenden Spechtarten finden hier ebenfalls einen Lebensraum. Hier leben zudem Vogelarten, die europaweit als seltene Arten gelten: der Ziegenmelker, der Ortolan, die Blauracke. Es gibt insgesamt über 140 geschützte Vogelarten in diesem Areal. Wer mit dem Boot auf dem Nera-Fluss fährt, kann einen wunderschönen Vogel bewundern: den Eisvogel. Das Gebiet beherbergt zudem Luchse und Wölfe. Der Bär kommt hier nur selten vor. Weil das Wasser ein kennzeichnendes Element des Gebiets ist, lebt hier eine signifikante Bevölkerung von Fischottern.“




    Das Gebiet, das in Zukunft als Reiseziel für Ökotourismus wahrgenommen werden soll, soll viele Vorteile aus der Entwicklung der Lokalgemeinden ziehen. Somit können auch die traditionellen Spezialitäten, die auf internationalen Fachveranstaltungen präsentiert werden, einem breiteren Markt zugänglich gemacht werden: Banater Raki, Tirolwein sowie vielfältige Arten von feinen Konfitüren, Marmeladen und Honig (Robinien-, Linden-, Propolishonig).

  • Partnerschaft für den Waldschutz

    Partnerschaft für den Waldschutz

    Etwa 21.000 Hektar Wald sollen im Laufe von drei Jahren bewertet werden, um am Ende den Status eines Naturschutzgebietes zu erhalten. Gleichzeitig sollen bei den Verbrauchern ein verantwortungsbewusster Konsum und nachhaltiger Lebensstil gefördert werden, verspricht Magor Csibi, Direktor des WWF in Rumänien.



    Für uns war es sehr wichtig, mit dem Einzelhandel zusammen zu arbeiten, da genau dieser Bereich das Konsumverhalten in Rumänien prägt. Dieser Sektor entscheidet über Grö‎ße der Produktion und des lokalen Angebots. Gleichzeitig kann der Einzelhandel über das Aussehen zukünftiger Märkte in Rumänien bestimmen. Eben deshalb haben wir uns gedacht, mit ihnen auf mehreren Ebenen zusammen zu arbeiten. Die erste und für uns wichtigste Zusammenarbeit findet in den Urwäldern statt. Hier war eine Einzelhandelskette einverstanden, sich aktiv an dem Schutz der Urwälder zu beteiligen. Denn obwohl wir seit mehr als sechs Jahren auf dem Gebiet tätig sind, hat man noch nicht alle Urwälder identifizieren und schützen können. Sie haben mit uns vereinbart, einen Teil der Identifikationsarbeit zu unterstützen, das hei‎ßt mit ihrer Hilfe können unsere Experten vor Ort möglichst viele Urwälder idenfizieren, die dann unter strengen Schutz gestellt werden.“




    Für den WWF România stellt der Schutz der Urwälder die oberste Priorität dar. Die Einzelhandelskette, die als Projektpartner hinzugewonnen werden konnte, hat sich verpflichtet, ein nachhaltiges Geschäftsmodell zu entwickeln. In den letzten Jahren hat sie etwa den Kunden emissionsarme Kühlschränke angeboten und das Recycling in den Anlagen auf seinen Parkplätzen gefördert. Der WWF România hat bereits 2012 die rechtlichen Grundlagen für den Schutz der Urwälder geschaffen. Im Zeitraum 2013–2016 sind über 100.000 Hektar an möglichen Urwäldern bewertet worden. 2016 wurde der sogenannte Landeskatalog der Urwälder veröffentlicht, ein letzter Schritt für einen garantierten Schutz der Wälder. In den vergangenen fünf Jahren hat der WWF Rumänien 30.000 Hektar Urwald identifizieren können, davon befinden sich 10.000 Hektar bereits im Katalog.