Category: Cette semaine, en Roumanie

  • La semaine du 16 au 22 décembre 2024

    La semaine du 16 au 22 décembre 2024

    Abaissement du score accordé à la Roumanie par l’agence de notation Fitch

     

    L’agence de notation Fitch a changé la perspective de la Roumanie de « stable » à « négative » pour ce qui est la note utilisée pour les crédits à long terme en devises. L’évaluation reflète les risques majeurs auxquels se confronte la Roumanie à cause de l’instabilité politique, des déséquilibres fiscaux et de la hausse de la dette publique et elle pourrait amener à la majoration des taux d’intérêts que le gouvernement de Bucarest souhaiterait contracter sur les marchés extérieurs. La nouvelle évaluation a été publiée par l’agence deux mois avant le calendrier habituel, sur le fond de l’instabilité politique sévère en Roumanie. Les analystes de Fitch mentionnent les tensions politiques supplémentaires sur la scène politique issues de l’annulation des élections présidentielles du 24 novembre, à cause des immixtions étrangères, présumées russes. Ils évoquent aussi le résultat du scrutin du 1er décembre qui a produit un Législatif fragmenté avec une majoration significative de l’influence des partis anti-européens en extrémistes (Alliance pour l’Unité des Roumains, SOS Roumanie et Parti de la Jeunesse, POT). Une autre raison d’inquiétude vise les déficits excessifs et la situation fiscale qui ne fait que se détériorer.

     

    Négociations et coups de théâtre sur la scène politique roumaine

     

    Les partis qui se déclarent pro-européens – Parti social-démocrate, Parti national libéral (deux anciens ennemis jurés, mais membres ces trois dernières années de la coalition gouvernementale au nom de la stabilité et de la lutte contre l’extrémisme), l’Union Sauvez la Roumanie et l’Union démocrate magyare de Roumanie n’ont pas réussi à décider d’une nouvelle coalition exécutive qui reposerait sur une majorité de plus de 60% au Parlement inauguré le 20 décembre. L’USR a invoqué les péchés du passé et le manque de volonté pour dérouler des réformes des potentiels partenaires de gouvernement et a quitté les négociations. Le PSD a également annoncé qu’il se retirait de la coalition gouvernementale mais qu’il soutiendrait un gouvernement minoritaire de droite. En l’absence d’un gouvernement à plein pouvoirs, il est impossible d’élaborer un budget d’Etat pour l’année prochaine. Les mairies ne peuvent pas élaborer leur propres budgets et les Roumains sentiront immédiatement les conséquences – mettent en garde les analystes économiques autochtones.

     

    Commémorations à Timișoara, lieu de déclenchement de la révolution anticommuniste roumaine

     

    La ville de Timisoara a marqué cette semaine les 35 ans depuis le déclenchement de la Révolution qui a mené à la chute du communisme en Roumanie. Ce fut le 16 décembre 1989 que les fidèles réformés se sont réunis devant la maison paroissiale pour soutenir le pasteur László Tőkés, que la police politique de l’époque, la Securitate menaçait d’évacuer. Leur protestation s’est transformée en une révolte populaire. La répression déclenchée par les forces de l’ordre a fait plus de 100 morts et plusieurs centaines de blessés. Timisoara est devenue le 20 décembre la première ville libérée du communisme de Roumanie et de là, la flamme de la Révolution s’est propagée à travers le pays. Sous le slogan « 35 ans de liberté » la ville a accueilli d’amples manifestations de commémoration, dédiées aux héros martyrs, des conférences, des expositions, des spectacles, des concerts et des projections de films. Un portail de la liberté a également été inauguré. Il s’agit d’une installation lumineuse qui reproduit des sons enregistrés durant la Révolution. Comme chaque année, une marche appelée « les héros ne meurent jamais » a traversé la ville de Timisoara. Mardi, la ville a été en deuil et vendredi elle a accueilli un concert de musique rock.

     

    Un homme d’affaires roumain achète un club de foot italien

     

    L’homme d’affaires Dan Șucu, le principal actionnaire du club de foot Rapid de Bucarest, un des plus populaires de Roumanie, est désormais l’actionnaire majoritaire du club de foot italien de série A, Genoa – a annoncé ce dernier sur son site officiel. Selon la même source, suite à une majoration de capital, dont 40 millions payés le 14 décembre, le Conseil d’administration a approuvé l’offre de l’investisseur roumain. Celui-ci avait souscrit toute la majoration de capital obtenant en échange une participation de 77% du club Genoa CFC et rendant minoritaires les précédents actionnaires, lit-on dans le communiqué. Président de la confédération patronale Concordia, Dan Ș ucu (61 ans) est une figure de proue dans l’économie roumaine. Il est le fondateur de Mobexpert, la marque roumaine de meubles la plus importante, qui compte plus de 2 200 employés. Il est également impliqué dans le secteur de l’immobilier et dans les médias, puisqu’il détient le quotidien d’affaires « Ziarul Financiar ». De son côté, Genoa a une longue tradition dans le foot italien. Son palmarès inclut neuf trophées de championne d’Italie, dont le premier remporté en 1898 et le dernier il y a un siècle, durant la saison 1924. Enfin, Rapid est triple champion de Roumanie – en 1967, 1999 et 2003 – a remporté à 13 reprises la Coupe de Roumanie et détient aussi quatre Supercoupes.

     

    Concert inédit de deux musiciens roumains

     

    Deux musiciens roumains, la violoniste Diana Jipa et le pianiste Ştefan Doniga, ont donné pour la première fois un concert en Antarctique. Ils se sont produits devant 70 personnes, chercheurs et personnels de huit stations scientifiques. Leur spectacle a été le deuxième plus grand événement musical organisé sur ce continent après le concert du célèbre groupe de rock Metallica en 2003. Les deux musiciens sont également les premiers au monde à se produire dans le cadre de concerts sur tous les sept continents en moins de 100 jours. Les artistes roumains comptent voir leur performance homologuée par le livre Guinness des Records. (trad. Alex Diaconescu)

     

  • La semaine du 9 au 15 décembre 2024

    La semaine du 9 au 15 décembre 2024

    La Roumanie rejoint enfin l’espace Schengen

    La bonne nouvelle de la semaine, attendue et officiellement confirmée jeudi, est l’admission complète de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen. Pour rappel, fin mars, les partenaires européens s’étaient mis d’accord pour accueillir les deux pays dans l’espace de libre circulation avec des frontières aériennes et maritimes. Une fois que les Pays-Bas et l’Autriche ont donné leur feu vert, le Conseil Justice et affaires intérieures a approuvé ce jeudi, à l’unanimité, l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre circulation de l’UE, avec leurs frontières terrestres, à partir du 1er janvier 2025. À compter de cette date, des contrôles seront effectués uniquement aux frontières de la Roumanie avec la Serbie, la Moldavie et l’Ukraine. Toutefois, au cours des six premiers mois suivant l’adhésion, des contrôles alternatifs ou aléatoires seront encore effectués, en tant que mesure de sécurité, censée évaluer le fonctionnement de la libre circulation. De tels contrôles temporaires ont déjà été mis en place à plusieurs frontières intérieures de l’espace Schengen en raison de la hausse du nombre d’immigrés clandestins. Les autorités de Bucarest se sont félicitées de l’admission du pays au sein de l’espace Schengen, soulignant que cette décision allait se traduire par une circulation plus rapide des citoyens, une réduction des coûts logistiques pour les entreprises, une compétitivité accrue des produits et services roumains sur le marché européen, des opportunités commerciales et des emplois.

     

    Marathon électoral interrompu

    En début de semaine, les Roumains auraient dû élire leur président ou présidente pour les cinq années à venir. Le second tour de l’élection présidentielle était prévu pour le 8 décembre, date finale d’un véritable marathon électoral qui avait débuté en juin dernier par des élections législatives locales et européennes. Cependant, le 6 décembre, la Cour constitutionnelle a annulé les élections à la fonction suprême après avoir constaté que le processus électoral avait été vicié par de multiples irrégularités et violations de la loi électorale. Selon les services de renseignement, le bénéficiaire direct de ce processus électoral, détourné par les attaques hybrides de la Russie, a été le gagnant du premier tour, le candidat indépendant Călin Georgescu, un extrémiste pro-russe, avec un discours anti-occidental virulent et admirateur des dirigeants fascistes roumains de l’entre-deux-guerres. A l’heure actuelle, une enquête pénale concerne deux de ses proches collaborateurs, d’anciens mercenaires. L’un, soupçonné de vouloir causer des troubles dans la capitale, est mis en examen pour non-respect du régime des armes et munitions, opérations pyrotechniques et incitation à la haine, et l’autre pour avoir utilisé des symboles de l’ancienne Garde de fer roumaine, c’est-à-dire des symboles de l’extrême droite antisémite et criminelle des années 1930. Le Financial Times reprend le point de vue des analystes selon lesquels l’attrait des groupes paramilitaires en Roumanie, dont les idées extrêmement « machistes » combinent religion et ultranationalisme, a augmenté parce que les autorités ne sont pas intervenues.

     

    Des négociations pour le futur gouvernement entre les partis pro-européens

    Dans ce contexte, le président roumain Klaus Iohannis, dont le mandat sera prolongé jusqu’à l’élection de son successeur, a convoqué le nouveau parlement le 20 décembre. Quatre partis pro-européens, à savoir : le Parti Social-Démocrate (PSD), le Parti National Libéral (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et l’Union démocrate-magyare de Romanie (UDMR), ainsi que 3 partis souverainistes autoproclamés, l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), SOS Roumanie et Le Parti de la Jeunesse (POT), feront partie du nouveau Législatif, conformément au résultat des élections du 1er décembre dernier. Avec près de deux tiers des sièges, les pro-européens et les députés représentant les minorités nationales ont entamé cette semaine des négociations en vue de la formation d’un gouvernement de large coalition. A noter qu’avant le second tour des élections présidentielles, le PSD, le PNL, l’USR, l’UDMR aux côtés du groupe des minorités nationales avaient signé un pacte pour une coalition pro-européenne et euro-atlantique. Ce document visait à bloquer l’accès de Călin Georgescu à la plus haute fonction de l’État. Après l’annulation des élections, les signataires du document ont renouvelé leur engagement et promettent désormais un programme de gouvernement fondé sur le développement et les réformes, qui tiendra compte des priorités des citoyens. Ils ont convenu de la nécessité d’avoir un plan concret pour rendre plus efficaces, voire réduire les dépenses publiques et la bureaucratie dans l’administration publique. Ils ont également convenu d’accélérer le rythme des investissements et des réformes dans le cadre du Plan National de Relance et de Résilience.

     

    L’inflation, toujours un problème

    Le futur Exécutif de Bucarest aura de nombreux défis à relever dans la période à venir, dont notamment le rétablissement de la confiance des citoyens dans la classe politique, la réforme des institutions de l’État ou encore la gestion des nombreux problèmes économiques, dont l’inflation galopante. Alimenté par la hausse des prix des services postaux, des fruits frais et de la margarine, le taux d’inflation a de nouveau augmenté par rapport au mois précédent. Il en va de même pour le taux annuel d’inflation, qui, à comparer les mois de novembre 2024 et 2023, a de nouveau augmenté pour le deuxième mois consécutif, passant de 4,67 % en octobre à 5,11 %. L’une des raisons de cette hausse de l’inflation est le déficit budgétaire élevé, que le gouvernement a du mal à financer, expliquent les analystes. D’ailleurs, selon les plus récentes prévisions de la Banque Nationale de Roumanie l’inflation ne passera pas en-dessous des 3,5 % par an avant 2026.

     

    Football et handball

    Côté sport, l’équipe du FCSB de Bucarest, a fait match nul contre les Allemands d’Hoffenheim, jeudi soir, lors de la 6e étape de l’Europa League. L’équipe de Bucarest est 10ème dans le groupe unique et approche à grands pas de la qualification dans la compétition européenne, avec deux matchs restants en janvier, dont le dernier à domicile contre la célèbre équipe anglaise de Manchester United.

    En handball, la sélection nationale de handball féminin de Roumanie s’est classée 11e au Championnat d’Europe organisé par l’Autriche, la Hongrie et la Suisse. Toutefois, la performance d’une équipe privée de ses vedettes après le départ de tout un contingent, dont la superstar Cristina Neagu, a été quelque peu appréciée. La sélection nationale a fait la surprise, arrivant dans la phase des groupes principaux après des victoires contre la République tchèque et la Serbie. Puis, dans les groupes, les Roumaines ont battu la Suède, toujours de manière inattendue. (trad. Valentina Beleavski)

  • La semaine du 02 au 08 décembre 2024

    La semaine du 02 au 08 décembre 2024

    Les élections présidentielles de Roumanie ont été annulées

     

    La Cour constitutionnelle de Roumanie (CCR) a décidé vendredi, à l’unanimité, d’annuler l’ensemble du processus électoral des élections présidentielles. Concrètement, cette décision annule les résultats du premier tour et les élections présidentielles seront reprises de zéro, y compris le dépôt des candidatures et la campagne électorale. « Le processus électoral pour l’élection du président de la Roumanie sera repris dans son intégralité, le gouvernement devra fixer une nouvelle date pour l’élection du président de la Roumanie, ainsi qu’un nouveau calendrier pour les actions nécessaires », lit-on dans la décision de la CCR. La décision est définitive et généralement contraignante.

     

    Initialement, la presse a rapporté que les juges de la Cour constitutionnelle se réuniraient de manière informelle vendredi afin de déterminer s’ils discuteraient en session formelle des demandes déposées pour l’annulation du premier tour de l’élection présidentielle. A l’issue de la réunion, les juges ont décidé officiellement de l’annulation des élections présidentielles.

     

    Tout cela dans le contexte où le candidat indépendant Călin Georgescu a remporté de manière inattendue le premier tour des élections du 24 novembre dernier. Il a été accusé de favoriser l’ingérence russe dans le processus électoral, principalement par le biais d’une campagne agressive et concertée de manipulation sur TikTok. Georgescu a également été accusé de sympathies pro-russes et d’extrême-droite.

     

    En début de cette semaine, le Conseil Suprême de la défense nationale a déclassifié les informations reçues de par des renseignements intérieurs, extérieurs et du ministère de l’Intérieur concernant la campagne électorale menée par Călin Georgescu pour ces élections présidentielles. Selon les informations présentées, le financement de la campagne du candidat indépendant Călin Georgescu sur TikTok s’est chiffrée à un million d’euros, que les infrastructures informatiques du processus électoral avaient subi les actions d’un acteur cybernétique étatique et que la Roumanie était une cible des actions hybrides agressives de la Russie.

     

    Les résultats des élections législatives en Roumanie

     

    A l’issue des élections législatives du 1e décembre, sept partis ont franchi le seuil de 5% obligatoire pour accéder au  parlement de Roumanie. En première position, nous retrouvons le Parti Social-Démocrate (PSD), au sein de l’actuelle coalition gouvernementale, suivi par le parti souverainiste l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), qui a doublé son score par rapport aux précédentes élections, d’il y a quatre ans.  Le Parti National Libéral (PNL), partenaire du PSD au pouvoir en Roumanie arrive en troisième position, suivi de près par l’Union Sauvez la Roumanie (USR). Deux formations souverainistes ont accédé, en première, à l’Assemblée législative roumaine. Il s’agit de SOS Roumanie de la controversée députée européenne, Diana Sosoaca et du Parti de la Jeunesse (POT), nouvellement créé autour d’une ancienne membre AUR. Présente depuis 1990 au sein du Parlement roumaine, l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) sera aussi présente au futur Parlement. Une fois le résultat final rendu publique, les formations parlementaires ont lancé des discussions censées permettre la formation d’une majorité. Mercredi soir, les responsables de quatre partis parlementaires pro-européens, le PSD, le PNL, l’USR et l’UDMR, épaulés par le groupe des minorités nationales autres que celle magyare de Roumanie ont signé une résolution commune pour former une coalition au sein du futur Parlement qui assure la stabilité et la modernisation de la Roumanie et isole les forces considérées comme extrémistes.

     

    La Roumanie, cible des cyberattaques

     

    Le président roumain Klaus Iohannis a déclassifié les documents présentés dans le cadre de la réunion du Conseil suprême de défense nationale, portant sur la violation du règlement en matière de publicité électorale avant le 1er tour de scrutin, du 24 novembre. Les rapports des Services secrets prouvent qu’une campagne de promotion agressive et illégale s’est déroulée dans le contexte du premier tour des présidentielles, durant laquelle des plateformes de socialisation ont été exploitées pour augmenter d’une manière accélérée la popularité de M Georgescu. La progression des comptes ayant fait la promotion de Georgescu n’a pas été organique et l’activité des comptes aurait été coordonnée par un acteur étatique ayant utilisé un canal de communication alternatif pour propager des messages sur le réseau TikTok. Par ailleurs, dans leur rapport, les Services secrets roumains affirment que la Roumanie est prise pour cible par les attaques hybrides de Moscou et les sabotages. Suite aux informations déclassifiées, le Parquet général a annoncé jeudi ouvrir une enquête pénale pour examiner des potentielles infractions électorales qui auraient influencé le vote. L’enquête vise différents faits de corruption, tels des activités de blanchiment d’argent, du financement illégal d’une campagne électorale, des infractions informatiques censées influencer les options électorales. L’actuel contexte d’incertitude économique a eu un fort impact sur l’économie nationale et a diminué la confiance des hommes d’affaires et des investisseurs. La Bourse des valeurs de Bucarest est en rouge.

     

    A Washington, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a déclaré que les autorités roumaines ont dévoilé un ample effort russe pour influencer les élections présidentielles. En réplique, Moscou rejette les accusations qu’elle qualifie d’infondées. Dans le contexte du scrutin présidentiel roumain, la Commission européenne a intensifié la surveillance de la plateforme TikTok. L’Exécutif de Bruxelles a ordonné au réseau chinois de conserver les données liées aux élections qui ont eu et auront lieu dans l’Union européenne entre novembre 2024 et mars 2025.

     

    Le héros de Séville est décédé

     

    Helmut Duckadam, le légendaire gardien de but du club de football Steaua Bucarest et héros de la victoire historique au tableau de la Coupe des clubs champions européens de 1986, est décédé lundi, à l’âge de 65 ans. Il était hospitalisé après avoir subi plusieurs interventions chirurgicales dont notamment une à cœur ouvert. Duckadam restera à jamais gravé dans l’histoire du football pour avoir stoppé quatre tirs au but d’affilée, offrant au club Steaua Bucarest une victoire mémorable face au FC Barcelone. Cette performance a valu à Helmut Duckadam une place bien méritée dans le Livre des Records. Une décennie durant, Helmut Duckadam a été président honoraire du club FCSB de la capitale roumaine. Il a été déclaré citoyen d’honneur de Bucarest et le Président de la Roumanie lui a décerné l’Ordre du « Mérite sportif ».

     

    Le Salon du Livre Gaudeamus 2024

     

    Le Salon du livre Gaudeamus 2024, organisé par Radio Romania, se tient jusqu’au 8 décembre à Bucarest. Les visiteurs ont droit à un véritable régal littéraire censé satisfaire aux goûts les plus exigeants. Le président d’honneur de cette année est Mircea Cărtărescu, un des écrivains roumains contemporains les plus connus et les plus appréciés, lauréat de nombreux prix nationaux et internationaux. Les plus de 200 participants de cette édition de Gaudeamus proposent des centaines d’événements liés aux livres et à la lecture et des dizaines de milliers de titres, dont de nombreuses premières, sont également présentés. (trad. Ioana Stancescu, Valentina Beleavski)

     

  • La semaine du 25 au 30 novembre 2024

    La semaine du 25 au 30 novembre 2024

    Scandale et surprise après le premier tour des élections présidentielles

    L’organisation en Roumanie, sur une seule année, de tous les types d’élections – présidentielles, parlementaires, européennes et locales – et de surcroît sur trois dimanches consécutifs – 24 novembre, 1er et 8 décembre – a représenté, ne serait-ce qu’en théorie, un véritable test pour les autorités et la société dans son ensemble. Mais après le premier tour des élections présidentielles, le 24 novembre, aux défis logistiques se sont ajoutés une surprise de taille et un énorme scandale politique et social. Contre toute attente, le candidat souverainiste indépendant et extrémiste pro-russe Călin Georgescu, est arrivé en tête, suivi par la candidate de l’Union Sauvez la Roumanie, Elena Lasconi. Cette dernière a devancé le Premier ministre social-démocrate sortant, Marcel Ciolacu, de moins de 3 000 voix. Que s’est-il passé ensuite ? Le Premier ministre Ciolacu a démissionné de son poste de chef du PSD, tout comme Nicolae Ciucă de son poste de président du PNL, après être arrivé en cinquième position dans les choix de vote des Roumains. 

    De son côté, la Cour constitutionnelle, qui devait valider jeudi les résultats de ce premier tour de scrutin, a ordonné une nouvelle vérification et un recompte de tous les bulletins de vote après avoir reçu une plainte. Les votes obtenus par un candidat qui s’est retiré de la course à la dernière minute ont été comptabilisés en faveur d’Elena Lasconi. La décision de la  Cour constitutionnelle a été critiquée par la plupart des candidats à l’élection, qui ont averti qu’une éventuelle annulation du vote du 24 novembre créerait des tensions et de l’instabilité. Entre-temps, le Conseil suprême de la défense nationale s’est également réuni jeudi et a constaté l’existence de cyber-attaques visant à influencer l’équité du processus électoral. Dans le même temps, Călin Georgescu a bénéficié d’un traitement de faveur et d’une exposition massive sur TikTok, a ajouté le Conseil suprême de la défense. La plateforme chinoise a réfuté les accusations, affirmant que la plupart des candidats ont fait campagne sur sa plateforme, tandis que ceux qui ont gagné ont également fait campagne sur d’autres plateformes numériques, ainsi que dans les médias traditionnels. Pour sa part, le Service spécial des télécommunications a indiqué que des mesures proactives pour prévenir et contrer les risques de cybersécurité avaient été mises en œuvre pour l’organisation des élections du 24 novembre, et que les systèmes informatiques fonctionnaient selon des paramètres optimaux. 

     

    Des élections législatives en sourdine 

    Le raffut infernal du premier tour des élections présidentielles roumaines a troublé l’organisation des élections législatives prévues le 1er décembre, jour de la fête nationale. Néanmoins, le vote des Roumains est crucial dans la mesure où la future configuration du Parlement et la composition du gouvernement dépendent de son résultat. Au terme d’une campagne électorale qui s’est achevée ce 30 novembre au matin, plus de 8 000 candidats issus de 31 partis et alliances et de 19 organisations de minorités nationales, espèrent remporter les suffrages des Roumains pour entrer au Parlement. Alors que le scrutin en Roumanie se déroule sur une journée entière, dimanche, dans près de 19 000 bureaux de vote, les Roumains de l’étranger sont appelés à se rendre aux urnes dans 950 bureaux de vote sur deux jours : le samedi 30 novembre et le dimanche 1er décembre. 

     

    Référendum pour la ville de Bucarest

    Parallèlement au premier tour des élections présidentielles du 24 novembre, un référendum a été organisé à Bucarest. Il s’agit d’une proposition du maire général Nicușor Dan, qui a demandé aux habitants de la capitale s’ils étaient d’accord pour que le Conseil général de la mairie prenne en charge la répartition par secteur des impôts sur le revenu, des impôts locaux et des taxes. Plus de 64% des citoyens de Bucarest ont répondu « oui ». Actuellement, cette répartition est effectuée par le gouvernement et le parlement. Par ailleurs, plus de 66% des habitants de la capitale ont accepté que le maire général délivre tous les permis de construire. Enfin, à la troisième question du référendum, proposée par le PSD, plus de 84 % des citoyens de Bucarest ont accepté que la mairie finance un programme de lutte contre la consommation de drogue dans les écoles. Le taux de participation au référendum a été de près de 41 %. Pour être mis en œuvre, le résultat du vote doit être confirmé par le pouvoir législatif.

    Les Roumains et la libre circulation

    Bucarest s’est félicité de la décision du Comité des représentants permanents des gouvernements des États membres de l’Union européenne (COREPER), qui a rendu un avis favorable sur l’entrée complète de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen à compter du 1er janvier 2025. La décision a été prise à l’unanimité à Bruxelles. L’accord sera soumis à l’approbation du Conseil « Justice et affaires intérieures » à la mi-décembre. D’autre part, la Roumanie a rempli les critères relatifs au taux de refus de visa, essentiels pour bénéficier du programme d’exemption de visa, qui permet de voyager sans visa aux États-Unis. Le département d’État américain a publié un rapport montrant que la Roumanie est passée sous le seuil des 3 % imposé par la loi américaine. Plus précisément, les Roumains ont présenté quelque 80 000 demandes de visa cette année, dont 78 000 ont été acceptées par les bureaux diplomatiques américains, ce qui constitue un record. 

    La nouvelle Commission européenne prête à fonctionner

    Ce mercredi, le Parlement européen a voté en faveur de la nouvelle Commission européenne. La Roumaine Roxana Mînzatu sera l’une des vice-présidentes de l’exécutif, également dirigé par Ursula von der Leyen. La première initiative de son équipe sera l’adoption d’un plan stratégique pour stimuler l’économie et la compétitivité européennes. Roxana Mînzatu coordonnera aussi indirectement ce domaine, puisqu’elle sera chargée des politiques sociales et de la formation professionnelle des travailleurs européens. Elle sera également chargée de la préparation de la société aux périodes de crise, qui couvre non seulement les guerres et les catastrophes climatiques, mais aussi la transition verte, la numérisation et les questions sociales. La nouvelle Commission entrera en fonction le 1er décembre.

  • La semaine du 18 au 24 novembre 2024

    La semaine du 18 au 24 novembre 2024

    Les Roumains élisent leur nouveau président

     

    Le premier bureau de vote mis en place pour les électeurs roumains de l’étranger a ouvert ses portes vendredi matin, à midi, à Auckland, en Nouvelle Zélande. S’y sont ajouté par la suite des bureaux de vote en Australie, au Japon et dans d’autres pays de la région. Rappelons-le que pour les Roumains de la diaspora, le vote est organisé sur trois jours, du 22 au 24 novembre. Les électeurs doivent se présenter aux urnes munis d’un document valable, émis par les autorités roumaines. Pour l’électorat de Roumanie, celui-ci est attendu aux urnes le dimanche, 24 novembre. La Roumanie a mis en place 19.000 bureaux de vote en Roumanie et 950 à l’étranger. 13 candidats sont restés dans la course au fauteuil présidentiel. Le tour décisif aura lieu le 8 décembre, une semaine après les élections législatives, organisées le 1er décembre, jour de la Fête nationale.

     

    Epilogue de la « décennie Iohannis »

     

    C’est en décembre prochain que s’achève le second et dernier mandat de 5 ans du président roumain en exercice, Klaus Iohannis, aux termes de la Constitution. Par conséquent, la « décennie Iohannis » est déjà sous la loupe de la presse, des spécialistes, de la population, mais aussi de la Chambre des Député qui a validé cette semaine la création d’une commission d’enquête chargée d’examiner les dépenses effectuées par l’Administration présidentielle ces 10 dernières années. La Commission doit déterminer les raisons qui ont conduit à la classification des documents concernant les dépenses de l’Administration présidentielle, ainsi que la base légale sur laquelle cette classification a été faite. Elle se penchera également sur les sommes payées pour la location d’avions privés de luxe utilisés lors des déplacements du président à l’intérieur et à l’extérieur du pays, les dépenses pour le logement à l’étranger en conditions premium et avec des équipements spéciaux sur demande, ainsi que le nombre total de déplacements externes effectués par le chef de l’Etat et les dépenses totales en ce sens.

     

    Des F-35 pour la Roumanie

     

    « La décision de Bucarest de s’équiper d’avions de combat F35 américains représente un pas important vers la modernisation de l’armée roumaine et vers une contribution encore plus significative à la défense de l’OTAN et à la sécurité alliée ».

    C’est par ces mots que l’ambassadrice américaine en Roumanie, Kathleen Kavalec a salué le programme de transition des Forces aériennes roumaines vers des avions de dernière génération. Les 32 avions de combat furtifs F-35 que la Roumanie a achetés aux Etats-Unis place la Roumanie au sommet des actuelles performances en matière d’aviation, a déclaré pour sa part le ministre de la Défense nationale,  Angel Tîlvăr.

     

    Bucarest soutient Chisinau

     

    La cheffe de la diplomatie roumaine Luminiţa Odobescu a effectué mercredi une visite officielle en République de Moldova voisine, aux côtés du secrétaire d’État aux Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement du Royaume-Uni, David Lammy. Les deux ont été reçus par la présidente Maia Sandu et ont eu des consultations avec le vice-premier ministre et ministre des AE moldave Mihai Popşoi. Les discussions ont porté notamment sur l’appui sur le long terme pour assurer la stabilité et la résilience de la Moldavie et sur son agenda de réformes en vue de l’intégration européenne, sans oublier la situation régionale de sécurité dans le contexte de l’agression russe contre l’Ukraine qui se poursuit. Dans le cadre de cette visite, Mme Odobescu a également participé à la cérémonie d’inauguration du nouveau siège du Lycée Théorique Mihai Eminescu de Comrat (sud), ville à population majoritaire Gagauze, soit un mélange d’ethniques turcs de confession chrétienne-orthodoxe. Le bâtiment du lycée a été construit grâce à un financement accordé par le gouvernement de la Roumanie et le ministère de l’Education de Chişinău. L’occasion pour la ministre roumaine de souligner que l’appui pour le secteur de l’éducation et pour les études en langue roumaine représentaient un investissement pour l’avenir européen, démocratique et prospère de la République de Moldova.

     

    De faux documents roumains

     

    Les procureurs roumains ont arrêté plusieurs personnes faisant partie d’un groupe criminel opérant dans le nord-est du pays et accusé de vendre des faux documents d’identité roumains à des citoyens moldaves, ukrainiens et russes.  Douze personnes au total, la plupart travaillant dans les institutions publiques des localités de Vârfu Câmpului et de Bucecea, dans le département de Botosani, sont actuellement accusées de différentes pratiques de corruption. Les procureurs ont découvert que dans la commune de Vârfu Câmpului qui recense, officiellement, 7000 habitants, figurent 10.000 citoyens originaires de l’ex espace soviétique.

     

    Foot : victoire sur tapis vert pour la Roumanie contre le Kosovo

     

    L’équipe nationale de football de Roumanie a remporté le match de Bucarest contre le Kosovo, dans la Ligue des Nations, avec un score de 3-0, sur tapis vert – a annoncé l’Union des associations européennes de football (UEFA), l’organisatrice de la compétition. Ce match, largement dominé par les Kosovars, jalonnée d’altercations entre joueurs et de huées des supporters, mais sans incidents majeurs sur le terrain ou dans les tribunes, devait se terminer en quelques dizaines de secondes, sur un score de 0-0, lorsque les visiteurs ont quitté le terrain. Ils protestaient face à l’hostilité d’une partie des supporters roumains, qui scandaient « Serbie ! Serbie ! ». Après une interruption d’environ 70 minutes, l’arbitre est revenu sur le terrain et a sifflé la fin du match, en présence uniquement des joueurs roumains. À la suite de la décision de l’UEFA, la Roumanie a terminé en tête du groupe C2 de la Ligue des Nations, avec 18 points sur 18 possibles, étant promue dans la Ligue B. Précisions qu’aux côtés de l’Espagne, de la Grèce, de Chypre et de la Slovaquie, la Roumanie est l’un des pays membres de l’Union européenne qui n’ont pas reconnu l’indépendance du Kosovo, ancienne province serbe à majorité albanaise. (trad. Ioana Stancescu, Valentina Beleavski)

     

  • La semaine du 11 au 17 novembre 2024

    La semaine du 11 au 17 novembre 2024

    Visite officielle du premier ministre roumain  à Londres

     

    Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a effectué cette semaine, une visite de deux jours au Royaume-Uni. C’était la première visite d’un chef de gouvernement de Bucarest des 17 dernières années. Ses pourparlers avec son homologue britannique Keir Starmer ont porté notamment sur les projets communs – économiques énergétiques et de sécurité. La Grande-Bretagne souhaite avoir une coopération plus étroite avec la Roumanie et les autres pays européens situés sur le Flanc Est de l’OTAN, voici le message qu’a prononcé le premier ministre britannique. Il s’agit notamment d’y envoyer des militaires qui puissent aider et s’entraîner aux côtés des militaires des pays du flanc oriental, tout cela dans un contexte de sécurité compliqué et avec une Fédération de Russie de plus en plus agressive. À cette occasion, la Roumanie et le Royaume-Uni ont également signé un accord de coopération dans le domaine de la Défense, en vertu duquel la partie britannique contribuera au Centre régional d’instruction maritime de Roumanie, destiné à la formation des militaires ukrainiens. Toujours dans le cadre de sa visite, le premier ministre roumain a participé au Forum économique roumano-britannique, il a rencontré le Lord-maire de Londres Sir Alastair King et le président de la Chambre des Communes Sir Lindsey Hoyle. Les Britanniques souhaitent travailler et faire des échanges économiques avec les Roumains ainsi qu’élargir les domaines de coopération, a précisé à son tour le  Lord-maire de Londres.

     

    Les auditions des futurs commissaires européens

     

    L’eurodéputée sociale-démocrate roumaine Roxana Mînzatu, proposée par la Roumanie pour un poste de vice-président exécutif de la future Commission européenne et pour le portefeuille des politiques du domaine social et de l’éducation, a été auditionnée cette semaine à Bruxelles. Elle a  déclaré que l’Union Européenne avait le modèle social le plus équilibré et le plus performant au monde, ce qui ne veut pourtant pas dire que c’est un mécanisme dépourvu de lacunes, dont certaines ne font que s’approfondir. Elle promet de mener des discussions dans la première année de son mandat avec tous les acteurs du domaine social des Etats-membres, tant avec les gouvernements, qu’avec les représentants des syndicats et des organisations de jeunesse, sans oublier les simples citoyens. La Roumaine affirme aussi que son mandat reposera sur trois piliers principaux : la formation professionnelle, les emplois de qualité et la justice sociale.

     

    Des prévisions économiques moins optimistes

     

    Les nouvelles ne sont pas très bonnes cette semaine côté économie. La croissance économique de la Roumanie a stagné au 3e trimestre de cette année par rapport à la période antérieure, et à comparer avec le même trimestre de l’année 2023, l’on constate que le PIB de la Roumanie a baissé de 0,2 %. Parallèlement, le taux annuel d’inflation a légèrement augmenté de 4,62 en septembre à 4,67 % en octobre dernier. D’ailleurs, la Banque Nationale de Roumanie a révisé à la hausse  ses prévisions pour l’inflation à la fin de cette année, à 4,9 %, alors qu’en août dernier elle l’estimait à 4 %. De son côté, le gouverneur de la Banque Centrale, Mugur Isarescu, a souligné que la correction fiscale et budgétaire viserait notamment à réduire les déficits, ce qui aura une influence sur l’évolution du taux d’inflation. Réduire les déficits signifie adapter la consommation intérieure au niveau de la production en Roumanie, a-t-il encore expliqué. Et d’ajouter que la Banque Centrale attendait du futur gouvernement de Bucarest un programme crédible et cohérent de correction, qui bénéficie aussi de l’appui politique et qui soit accepté par la société toute entière. Et c’est toujours Mugur Isarescu qui a expliqué que l’évolution des prix était marquée par plusieurs risques et incertitudes influencés tant par la politique fiscale de Bucarest et les hausses salariales, que par des facteurs extérieurs, tels les évolutions des économies européennes avec lesquelles la Roumanie déroule la plupart de ses relations commerciales, la dynamique du prix international du pétrole dans le contexte de tensions géopolitiques toujours plus accentuées, ou encore l’évolution de la situation de conflit en Ukraine et au Proche-Orient.

     

    Des avions F-35 pour la Roumanie et un avertissement

     

    Le Sénat de Bucarest a adopté mercredi, en tant que chambre décisionnelle, le projet de loi portant sur l’acquisition d’avions F-35 de production américaine. Le document règlemente le programme par lequel la Roumanie rachètera 32 avions de dernière génération F-35 au prix de 6 millions et demi de dollars, soit l’acquisition la plus chère de l’histoire de l’Armée roumaine. Il s’agit entre autres de moteurs, de support logistique de services, d’instruction des pilotes et du personnel, de simulateurs de vol ainsi que de munitions air-air et sol-air. Pourtant, c’est à peine après l’année 2030 que les premiers avions F-35 devraient arriver en Roumanie. Et compte tenu de la valeur du contrat, celui-ci sera conclu entre les gouvernements des deys Etats.

     

    Cette semaine encore, lors de l’anniversaire de l’État majeur de la Défense, son chef, le général Gheorghiţă Vlad a tiré la sonnette d’alarme : concernant la situation actuelle de sécurité, les indicateurs témoignent du fait que la paix n’est plus une certitude pour le continent européen. Et d’ajouter que, « contrairement aux normes du droit international humanitaire, les actions de la Fédération de Russie alimentaient l’avancée négative du potentiel des menaces et des risques de sécurité ». Selon le général, au niveau de la région de la mer Noire, une zone d’intérêt stratégique pour l’OTAN, on peut parler actuellement d’une situation de crise dans le domaine de la défense. Par conséquent, l’Armée roumaine a reconfiguré son architecture défensive, a encore précisé le général Gheorghiţă Vlad. Pour ce faire, elle a adapté ses procédures, a recalibré sa capacité de réaction et renforcé les structures destinées au service permanent de combat  de la police de l’air et elle a aussi renforcé sa vigilance.

     

    Des informations pour les électeurs roumains de l’étranger

     

    Enfin, en Roumanie, la campagne électorale pour le premier tour du scrutin de l’élection présidentielle bat son plein. Ce premier tour de scrutin est prévu le 24 novembre prochain, alors que les élections législatives de Roumanie auront lieu le dimanche 1er décembre. Dans ce contexte, la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu, et le président de l’Autorité électorale permanente, Toni Grebla, ont donné des détails techniques concernant l’organisation des scrutins à l’étranger. Les Roumains de la diaspora pourront exprimer choix dans les 950 bureaux organisés au-delà des frontières nationales, soit un nombre record. Près de 7 000 ressortissants roumains ont reçu par la poste les documents nécessaires pour voter par correspondance et doivent envoyer leurs options au plus tard deux jours avant le début du vote physique. A noter aussi que le 24 novembre, en parallèle avec le premier tour du scrutin présidentiel, les habitants de Bucarest, sont appelés à un référendum convoqué par le maire général de la capitale. Ils devront répondre à trois questions dont deux visent les manières de partager l’argent entre la marie générale et les mairies des arrondissements de Bucarest, alors que la troisième question porte sur un projet censé lutter contre la consommation de drogue à mettre en place dans les écoles romaines. (trad. Valentina Beleavski)

  • La semaine du 05 au 10 novembre 2024

    La semaine du 05 au 10 novembre 2024

    Le président roumain Klaus Iohannis a participé au sommet de la Communauté politique européenne à Budapest

     

    L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen n’est pas seulement un objectif politique, mais un engagement ferme envers le projet européen, a déclaré le président roumain Klaus Iohannis lors du cinquième sommet de la Communauté politique européenne, qui s’est tenu à Budapest jeudi et vendredi. D’autre part, le chef de l’État roumain a souligné que l’immigration restait un défi européen important qui nécessitait une réponse commune et globale. Les résultats des élections américaines ont également été au centre de l’attention des participants, qui se sont réunis pour discuter principalement de l’accroissement de la compétitivité. Les dirigeants européens réunis ont enjoint Donald Trump à éviter les guerres commerciales, à maintenir son soutien à l’Ukraine et à s’abstenir de perturber l’ordre mondial. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré que les 42 dirigeants européens présents étaient d’accord pour dire qu’ils devaient assumer la responsabilité de leur propre sécurité et cesser de compter sur les États-Unis. La communauté internationale a par ailleurs félicité Donald Trump pour sa victoire aux élections américaines. Dans son message, Klaus Iohannis a rappelé que la Roumanie est un allié stratégique solide et engagé des États-Unis.

     

    Visite du Premier ministre roumain Marcel Ciolacu à Paris

     

    À Paris, le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu et le Premier ministre français Michel Barnier ont discuté du renforcement du partenariat stratégique bilatéral conclu entre leurs deux pays en 2008, en mettant l’accent sur l’économie et la défense. Les deux hommes ont convenu que les investissements dans des domaines clés tels que les technologies de l’information, l’aéronautique et l’énergie étaient essentiels. Le doublement du volume du commerce bilatéral au cours des 16 années du partenariat stratégique, sa tendance à la hausse et les relations économiques de longue date, à l’instar de Dacia Renault, sont autant d’arguments solides en faveur de la poursuite de la coopération sous une forme renforcée – a déclaré Marcel Ciolacu. Le chef du gouvernement roumain a salué la solide coopération dans le domaine de la sécurité d’une part, et a félicité la décision de la France d’assumer le rôle de nation-cadre du groupement tactique de l’OTAN en Roumanie, immédiatement après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cet élément est en effet essentiel pour le renforcement de la position de l’Alliance sur le flanc oriental. La volonté de la France de renforcer sa présence militaire en Roumanie a aussi été évoquée, le pays disposant actuellement de 800 hommes sur place.

     

    Coopération entre la Roumanie et le Japon

     

    Le chef de l’exécutif roumain a rencontré mardi à Bucarest une délégation d’investisseurs japonais dans les domaines de l’énergie, de la recherche et de la technologie, de l’industrie, de l’infrastructure et de la banque, conduite par le vice-ministre japonais de l’économie, du commerce et de l’industrie, Shinji Takeuchi. À cette occasion, le niveau des relations bilatérales développées sur la base du partenariat stratégique, les valeurs communes promues par les deux pays et les opportunités économiques offertes par le contexte international actuel ont été saluées. Selon le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu, le rôle de la Roumanie en tant que facteur de stabilité en Europe et dans la région, ainsi que ses avantages géostratégiques, économiques et politiques font du pays une destination de choix pour les investisseurs étrangers. Pour sa part, la délégation japonaise a manifesté son intérêt pour le renforcement du soutien financier à la Roumanie dans les domaines des infrastructures de transport, de l’énergie, de la numérisation et des hautes technologies. Auparavant, lors de la première édition du Forum énergétique Roumanie-Japon qui s’est déroulé à Bucarest lundi et mardi, le ministère roumain de l’Énergie a signé un protocole d’accord avec une société japonaise pour le projet de centrale hydroélectrique de Tarnița-Lăpuștești dans le département de Cluj (nord-ouest de la Roumanie), tandis qu’ELCEN (Bucharest State Elecrocentrale Company) et Panasonic travaillent sur un projet commun pour un système complexe de panneaux photovoltaïques, de stockage de batteries et de production d’hydrogène vert.

     

    Roxana Mînzatu, la candidate roumaine au poste de commissaire européen, a reçu le feu vert du Parlement roumain

     

    La candidature proposée par le gouvernement roumain pour le poste de commissaire européen, celle de la social-démocrate Roxana Mînzatu, a été approuvée mardi par les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest. L’eurodéputée, nommée par Ursula von der Leyen en tant que vice-présidente de la Commission européenne, sera chargée du portefeuille « Personnes, compétences et formation ». À ce titre, elle sera responsable d’environ 20 % du budget pluriannuel de l’UE. Roxana Mînzatu a précisé que le poste de vice-président exécutif de la Commission inclurait la coordination dans le domaine de la préparation aux situations d’urgence. La candidate sera de nouveau auditionnée le 12 novembre, cette fois-ci par les commissions de l’emploi, de la culture et de l’éducation du Parlement européen.

     

    Visite du FMI à Bucarest

     

    Une mission du Fonds monétaire international s’est rendue à Bucarest cette semaine pour discuter avec les responsables roumains des derniers développements économiques. L’objectif de cette visite était d’évaluer et de mettre à jour les perspectives macroéconomiques, avec plusieurs composantes : inflation, balance commerciale, dette publique et déficit budgétaire, politique monétaire et fiscale. La délégation a rencontré en particulier la Banque centrale et le Ministère des Finances. La Roumanie ne dispose actuellement pas d’accord avec le FMI.

  • La semaine du 28 octobre au 3 novembre 2024

    La semaine du 28 octobre au 3 novembre 2024

    La campagne électorale a commencé en Roumanie

    Coup d’envoi ce jeudi de la campagne électorale pour les élections législatives en Roumanie. Elle se déroulera jusqu’au 30 novembre. Durant cette période, les partis, les alliances ou les candidats indépendants en lice pour un siège au sein de la nouvelle législature bicamérale de Bucarest tenteront de convaincre l’électorat de leur accorder son vote le dimanche 1er décembre, qui est aussi la Fête nationale de Roumanie.

    A l’heure où l’on parle il y a 330 parlementaires à la Chambre des députés et 136 – au Sénat. Rappelons aussi que la campagne pour l’élection présidentielle a débuté il y a une semaine en Roumanie.  Le premier tour des élections présidentielles aura lieu le 24 novembre et le second tour – le 8 décembre. Mercredi, l’Autorité électorale permanente a approuvé la liste des 950 bureaux de vote qui seront organisés à l’étranger pour les élections présidentielles et législatives. Par rapport aux élections du 9 juin pour le Parlement européen, lors desquelles les autorités ont aménagé 915 bureaux de vote, les autorités comptent organiser 35 bureaux supplémentaires. A noter que la Roumanie organise cette année tous les types d’élections : européennes, locales, législatives et présidentielle.

     

    La Roumanie est solidaire avec l’Espagne

     Le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu a convoqué, jeudi, les ministres et les représentants de plusieurs institutions gouvernementales pour discuter de la situation des Roumains du sud-est de l’Espagne touchés par les inondations catastrophiques de ces derniers jours. Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Bucarest, environ 160 000 citoyens roumains vivent dans la région de Valence. Le Premier ministre a demandé aux participants de créer un groupe d’action pour examiner la possibilité d’aménager un centre logistique à Castellón de la Plana, afin que l’État roumain puisse offrir une aide supplémentaire aux sinistrés roumains, en plus de celle fournie par l’État espagnol. Marcel Ciolacu a également demandé aux ministères de maintenir un contact permanent avec les autorités espagnoles et les Roumains en Espagne, et d’offrir son appui, y compris en assurant le transport pour le rapatriement, si des demandes en ce sens sont formulées. En attendant, dans les zones touchées par les inondations, les opérations de sauvetage se sont poursuivies. Quant aux dégâts, si initialement il était question de quelques centaines de millions d’euros, on parle maintenant de milliards d’euros. Des maisons, des voitures, des tunnels, des ponts, des viaducs ou des lignes de train ont été totalement détruits.

     

     

    Une dette publique à la hausse

    La dette publique de la Roumanie a augmenté cette année, dépassant les 876 milliards de lei (environ 175 milliards d’euros), ce qui compte pour 52 % du PIB, selon les données publiées cette semaine par le ministère des Finances. Les chiffres sont valables pour la fin juillet dernier. Pour la fin de l’année 2024, selon une ordonnance d’urgence approuvée mercredi, le gouvernement a institué une augmentation du plafond de la dette publique à 53 % du PIB. Par ailleurs, une mission du Fonds monétaire international se rendra à Bucarest la semaine prochaine pour analyser les récentes évolutions économiques et financières du pays. A noter que dans son dernier rapport sur les perspectives de l’économie mondiale, le FMI a révisé à la baisse les prévisions de croissance de l’économie roumaine pour cette année, passant de 2,8 % en avril à 1,9 %.

     

    La Moldavie, plus proche de l’UE

    La Cour Constitutionnelle de République de Moldova a confirmé jeudi le résultat du référendum du 20 octobre dernier sur l’intégration européenne de ce pays. Par conséquent la Loi fondamentale du pays sera complétée par un nouveau chapitre aux termes duquel l’admission au sein du bloc communautaire de la Moldavie devient un objectif stratégique, quelle que soit la couleur politique des futurs gouvernements. Ceux-ci seront désormais obligés à promouvoir des politiques à même d’atteindre cet objectifs. Cela permettra également au Parlement de Chisinau de ratifier les accords constitutifs de l’UE à l’aide d’une majorité simple. Pour rappel, il y a deux semaines, le vote en faveur de l’intégration européenne de la Moldavie a dépassé de seulement quelques milliers de voix celui contre. Par ailleurs, la Commission européenne a salué les progrès faits par ce petit pays à population majoritaire roumanophone dans la voie des réformes nécessaires pour une future intégration européenne. Dans son rapport annuel sur l’élargissement de l’UE, qui dresse une évaluation de tous les pays candidats ou aspirants à l’adhésion, Bruxelles exprime son espoir que l’année prochaine il sera possible de démarrer les discussions sur des chapitres de négociations avec les responsables de Chisinau et de Kiev. Avant cela, il reste encore des efforts à faire dans plusieurs domaines, précise néanmoins le rapport.

     

    Radio Roumanie fête ses 96 ans

    Radio Roumanie a célébré vendredi ses 96 ans d’existence. Le 1er novembre 1928, la toute première émission de la Société roumaine de Radiodiffusion commençait par l’annonce « Alo, alo, ici Radio Bucarest !», prononcée par le président de la Société, Dragomir Hurmuzescu, le fondateur de la radiodiffusion roumaine. Au début, Radio Bucarest (comme on l’appelait à l’époque) diffusait des émissions seulement quelques heures par jour, notamment des bulletins d’informations, de la musique de danse et classique, ainsi que des bulletins météorologiques. Progressivement, des émissions complexes ont vu le jour, si bien que cela fait 96 ans déjà que la radio publique roumaine arrive dans les foyers des auditeurs du pays et de l’étranger. En signe de reconnaissance, le 1er novembre a été déclaré, par la loi, « Journée nationale de la radio », pour témoigner le rôle déterminant de la Société roumaine de radiodiffusion dans l’histoire du pays.

  • La semaine du 21 au 27 octobre 2024

    La semaine du 21 au 27 octobre 2024

    Début de la campagne présidentielle

     

    La campagne électorale pour les élections présidentielles en Roumanie a débuté jeudi soir à minuit et se terminera le 23 novembre au matin. 14 candidats sont en lice pour la plus haute fonction de l’État – 10 soutenus par des partis politiques et 4 indépendants. Le vote du premier tour aura lieu dans tout le pays le dimanche 24 novembre entre 7h00 et 21h00. S’il y a des électeurs dans la file d’attente ou dans l’isoloir à la fermeture des bureaux de vote, le président du bureau de vote peut ordonner une prolongation du vote jusqu’à 23h59, heure à laquelle le système sera clôturé automatiquement. Les électeurs ne peuvent voter que dans la localité où ils ont leur domicile ou leur résidence et, à Bucarest, que dans le secteur où ils sont inscrits sur les listes permanentes. L’adresse du bureau de vote de l’électeur se trouve sur le site web de l’Autorité électorale permanente. Les électeurs qui se trouvent dans une autre localité peuvent voter dans n’importe quel bureau de vote et seront inscrits sur les listes complémentaires. Les citoyens roumains domiciliés ou résidant à l’étranger peuvent voter soit par correspondance, s’ils ont choisi cette option, soit dans n’importe quel bureau de vote organisé dans le pays ou à l’étranger. Le deuxième tour des élections présidentielles est prévu pour le 8 décembre. Entre les deux tours, les élections législatives se tiendront le 1er décembre, jour de la Fête nationale roumaine.

    La Roumanie et les elections en République de Moldova

     

    « Le destin de la République de Moldova devrait être décidé par ses seuls citoyens », a déclaré lundi le président roumain Klaus Iohannis, qui s’est félicité du vote exprimé la veille lors du référendum sur l’intégration européenne et des élections présidentielles dans le pays voisin. 50,46 % des participants au référendum – validé par la Commission électorale centrale de Chisinau – ont répondu « OUI » à la question « Êtes-vous favorable à la modification de la Constitution pour permettre à la République de Moldova d’adhérer à l’Union européenne ? ». La présidente pro-européenne sortante, Maia Sandu, qui brigue un nouveau mandat, a obtenu plus de 42 % des voix au premier tour de la présidentielle, tandis que le candidat du parti socialiste pro-russe, Alexandr Stoianoglo, a recueilli près de 26 % des suffrages. Les deux candidats s’affronteront lors du second tour décisif le 3 novembre. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest s’est félicité de l’organisation des élections présidentielles et du référendum en République de Moldova, un scrutin qui s’est déroulé selon des normes démocratiques élevées, mais s’est déclaré préoccupé par l’ingérence de la Russie, d’une ampleur, d’une complexité et d’une toxicité sans précédent, qui a été constatée dès la période précédant les élections.

     

    Le président roumain en visite officielle au Monténégro

     

    Vers la fin de son mandat en tant que président de la Roumanie, Klaus Iohannis a effectué, mercredi, une visite officielle au Monténégro, où il a discuté avec son homologue Jakov Milatović du parcours européen de ce pays, que la Roumanie soutient fermement. La Roumanie appuie le processus d’élargissement de l’Union européenne pour y inclure les partenaires des Balkans occidentaux et les États candidats du voisinage oriental – a déclaré le président monténégrin. Selon ce dernier, cette politique représente le meilleur investissement pour la consolidation démocratique de l’Europe. Les deux chefs d’Etat ont également analysé les moyens de faire croître les investissements et les échanges commerciaux bilatéraux et ont parlé de la coopération de leurs pays au sein de l’OTAN, tant en ce qui concerne la région de la mer Noire et le soutien à l’Ukraine, que le renforcement du flanc Est.

    Par ailleurs, des cérémonies militaires ont été programmées dans le pays, vendredi, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Armée roumaine, dans les bases militaires des théâtres d’opérations où des militaires roumains sont déployés, dans les États où la Roumanie a envoyé des attachés accrédités de défense, ainsi que dans les cimetières et aux monuments des soldats roumains en Autriche, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, République tchèque, République de Moldova, Slovaquie et Hongrie.

     

    De prévisions moins optimistes pour l’économie roumaine

     

    Le Fonds monétaire international a révisé à la baisse cette semaine ses prévisions de croissance économique pour la Roumanie pour cette année, passant des 2,8 %, selon les chiffres d’avril dernier, à 1,9 %. En revanche, pour 2025, le FMI prévoit une progression de 3,3 %. L’inflation annuelle moyenne devrait atteindre 5,3 % à la fin de cette année et 3,6 % l’année prochaine, tandis que le taux de chômage devrait rester à 5,6 % et baisser à 5,4 % en 2025. Cette semaine également, la Chambre des députés de Bucarest a adopté, en tant que chambre décisionnelle, le projet de loi sur le salaire minimum. La loi transpose une directive européenne visant à améliorer les conditions de travail et de vie des employés. Selon l’acte normatif, le salaire de base minimum brut garanti sera fixé annuellement, avec une mise à jour périodique, après consultation des syndicats et des organisations patronales représentatives au niveau national, et il tiendra compte du coût de la vie et des indicateurs économiques et sociaux.

     

    Aide européenne pour les agriculteurs roumains

     

    La Commission européenne a approuvé, jeudi, un programme d’aide d’État pour les agriculteurs roumains touchés par la sécheresse. Au total 400 millions d’euros seront accordés pour les dégâts survenus entre septembre 2023 et août 2024. Les fonds sont destinés aux agriculteurs qui ont subi des pertes sur une ou plusieurs des 39 types de cultures sélectionnées. Pour être éligibles à cette aide, les producteurs doivent démontrer avoir perdu plus de 30 % de leurs récoltes. Le montant maximal de l’aide est de 200 euros par hectare pour une perte de 100 %. Rien que cette année, le gouvernement estime qu’environ 2 millions d’hectares ont été affectés par la sécheresse.

  • La semaine du 14 au 20 octobre 2024

    La semaine du 14 au 20 octobre 2024

    Klaus Iohannis a participé à la réunion du Conseil européen à Bruxelles

    Les dirigeants des Etats du bloc communautaire, y compris le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, se sont réunis ces jeudi et vendredi à Bruxelles pour évoquer des sujets tels l’Ukraine, la situation au proche Orient, la compétitivité de l’UE, la migration ou encore les Affaires Etrangères. Un autre sujet a été le soutien que l’Union doit accorder à la République de Moldova, dans le contexte des élections et du référendum qui vise à demander à la population si elle souhaite adhérer à l’UE. C’est un des sujets que la Roumanie a souhaité voir figurer dans les débats ainsi que dans la déclaration finale du Sommet. Un deuxième thème d’intérêt pour la Roumanie a été l’énergie. Bucarest a demandé aux leaders européens de solliciter la Commission européenne pour l’analyse des causes à l’origine des prix plus élevés de l’énergie en Europe de l’est et du sud. Une possible explication serait la faible interconnectivité du marché et le blocage qui a eu lieu dans le centre de l’Europe. Des Etats, tels que la Roumanie, ne peuvent pas profiter des offres du marché européen qui propose parfois de meilleurs prix. Enfin, soulignons que la migration a occupé la plus grande partie des pourparlers, Etant donné que le phénomène continue de mettre la pression sur les frontières de l’Union. Mercredi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis a participé au Sommet Union européenne – Conseil de coopération du golfe qui a eu lieu à Bruxelles. Cette première édition du Sommet a constitué un moment déterminant pour le progrès du Partenariat stratégique entre les deux régions et a également posé les jalons d’une coopération approfondie à l’avenir. Le partenariat commun vise la sécurité, le développement durable et la prospérité des deux régions par la stimulation du commerce bilatéral et des investissements, par la coopération énergétique et par la lutte contre les changements climatiques, par une connectivité accrue, y compris dans le domaine du numérique et des contacts interhumains. Le président roumain, Klaus Iohannis, a plaidé pour la mise à jour et l’élargissement du cadre contractuel du commerce et des investissements, soutenant également le chemin vers la libéralisation du régime des visas. La Roumanie est intéressée par le développement de la connectivité entre les deux régions et par l’élargissement de certains projets tels que le corridor économique Inde – Proche Orient – Europe censé booster le marché de l’emploi, et dans le cadre de partenariats des nouvelles technologies, des sources d’énergie et des matériaux critiques.

     

     

    PNRR – L’UE approuve mais avec quelques réserves

     

    La Commission européenne a provisoirement approuvé la troisième demande de paiement de la Roumanie pour son Plan national de relance et de résilience. D’ici un mois, le gouvernement de Bucarest est tenu de fournir des informations complémentaires s’il souhaite que la Commission procède au paiement intégral. Selon l’évaluation de la Commission européenne, la Roumanie a rempli 62 des 68 critères de réforme ou d’investissement. Si les éclaircissements fournis par l’exécutif de Bucarest sont jugés suffisants, la Commission versera la totalité des 2 milliards d’euros. Dans le cas contraire, elle effectuera un paiement partiel et la Roumanie disposera d’un second délai, de six mois cette fois, pour remplir les objectifs restants. La Commission n’a pas rendu public le montant qu’elle ne versera pas à la Roumanie sur sa demande de 2,7 milliards d’euros. Le ministre des Investissements et des projets européens, Adrian Câciu a affirmé que l’Exécutif de Bucarest œuvrait déjà pour réaliser tous les objectifs. Parmi les points respectés figurent l’amélioration de l’efficacité énergétique dans l’industrie, la réforme du système de retraite public et les investissements visant à améliorer l’efficacité énergétique du parc immobilier existant.

     

     

    Affaires de corruption dévoilées avant les élections

     

    A l’hôpital municipal de Husi, dans l’est de la Roumanie, les procureurs de la Direction nationale anticorruption ont perquisitionné jeudi le bureau du chirurgien Nelu Tataru, également député libéral. Cette action fait suite à la décision adoptée en début de semaine par la Chambre des députés de Bucarest consistant à lever partiellement l’immunité parlementaire de l’ex-ministre, actuellement accusé d’avoir perçu des pots de vin de la part de ses patients. L’ancien responsable affirme être innocent. L’ex-ministre de la Santé s’est vu retirer toutes ses fonctions politiques et exclure des listes pour les élections parlementaires du 1er décembre. Mercredi, le Bureau permanent du Sénat de Bucarest, réuni en visioconférence, a décidé de renvoyer la demande de suspension de l’immunité parlementaire du Sénateur Eugen Pîrvulescu à la Commission juridique. Celle-ci doit rédiger un rapport qui sera soumis au vote du plénum lundi 21 octobre. Depuis la semaine dernière, Eugen Pîrvulescu est poursuivi dans le cadre d’un dossier qui vise des faits d’instigation à l’achat d’influence.

     

     

    Les sélections nationales de football de Roumanie, victorieuses dans les compétitions internationales.

     

    La sélection de football des moins de 21 ans de Roumanie s’est qualifiée au Championnat d’Europe de football espoirs en 2025, après avoir battu la Suisse 3 buts à 1 mardi soir à Bucarest dans le dernier match du groupe E des préliminaires. C’est la 4e participation consécutive de la Roumanie à un Euro de football d’espoirs. Mardi également, dans la Ligue des Nations, la sélection nationale de foot de Roumanie a battu la Lituanie sur le score de 2 buts à 1 à Kaunas, dans le 2e Groupe de la Ligue C de la compétition. C’est la quatrième victoire des joueurs roumains dans cette campagne, après celles contre la Lituanie, Chypres et le Kosovo. La Roumanie est leader du groupe avec 12 points. Le résultat dans la Ligue des Nations aura aussi des effets sur les préliminaires européens de la Coupe du Monde 2026.

  • La semaine du 7 au 13 octobre 2024

    La semaine du 7 au 13 octobre 2024

    14 candidats aux élections présidentielles

     

    Le Bureau électoral central a annoncé jeudi la liste finale des candidats aux élections présidentielles roumaines de cette année. 10 candidats soutenus par des partis politiques et quatre indépendants sont en lice pour la plus importante fonction de l’Etat. Le Bureau électoral central a réalisé par tirage aux sorts, l’ordre selon lequel les candidats figureront sur les bulletins de vote au premier tour. En première place sur le bulletin de vote se trouve Elena Lasconi de l’Union Sauvez la Roumanie, suivie de George Simion de l’Alliance pour l’Unité des Roumains. L’actuel premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu est en troisième position alors que l’actuel Président du Sénat, le libéral Nicolae CIuca se trouve en quatrième position. Il est suivi par Kelemen Hunor de l’Union démocrate magyare de Roumanie et par l’indépendant Mircea Geoana. La candidature à la présidence de la leader du parti S.O.S. România, Diana Şoşoacă, a été invalidée par les juges de la Cour Constitutionnelle. Ceux-ci ont motivé leur décision en affirmant que le discours politique de Diana Şoşoacă met en doute et traite avec mépris l’obligation de respecter la Constitution tout en exhortant au changement des fondements démocratiques de l’Etat. De son côté la candidate a taxé d’abusive la décision de la Cour Constitutionnelle de Roumanie. Le premier tour des élections présidentielles est prévu pour le 24 novembre et le deuxième pour le 8 décembre. La campagne électorale débutera officiellement le 25 octobre.

     

    L’adhésion à l’espace Schengen de nouveau à l’agenda européen

     

    L’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen avec leurs frontières terrestres a de nouveau figuré à l’agenda des ministres européens de l’Intérieur réunis à Luxembourg. L’Autriche est l’unique Etat qui s’y oppose encore a l’adhésion complète des deux états, mais le ministre autrichien de l’Intérieur, Gerhard Karner, affirme que les débats vont bon train. Présent au Conseil Justice et Affaires Intérieures, le ministre roumain de l’Intérieur, Cătălin Predoiu, a réaffirmé que la Roumanie remplissait tous les critères d’adhésion. Cătălin Predoiu:

    « La Roumanie est prête de tous les points de vue d’adhérer à Schengen aussi avec les frontières terrestres. Nous avons rempli toutes les conditions et le processus d’adhésion avec les aéroports s’est très bien déroulé. Les chiffres illustrent clairement combien nous avons réduit la migration clandestine » a déclaré Cătălin Predoiu.

    La Commissaire européenne aux Affaires Intérieures, Ylva Johansson, affirme que l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie figurera à nouveau à l’ordre du jour du Conseil en décembre et d’ici là les négociations se poursuivront. « La Roumanie et la Bulgarie ont rempli toutes les conditions et ont fait plus que le nécessaire et je suis très optimiste. J’espère que cette décision sera prise au plus vite, pendant que je suis en poste », a déclaré la responsable européenne.

     

    La Roumanie achète quatre radars de haute puissance de production américaine.

     

    Le système Sentinelle est capable de détecter une large palette d’objets aériens et augmentera de manière significative la capacité de dissuasion et de défense contre les menaces potentielle de la Roumanie. Les radars de dernière génération compléteront les capacités de défense aérienne du pays, notamment pour ce qui est de la détection précoce des drones, des menaces qui se manifestent à proximité des frontières nationales dans le contexte de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, a déclaré le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr. D’ailleurs, celui-ci a fait cette semaine une visite dans les Balkans de l’Ouest au début d’une nouvelle rotation d’une grande partie des détachements militaires roumains déployés à Priştina, au Kosovo, et à Sarajevo, en Bosnie et Herzégovine. Le début du mandat de la Roumanie au commandement de la mission EUFOR constitue une reconnaissance du professionnalisme et de l’engagement des militaires roumains pour cette importante mission, a affirmé le ministre roumain à Sarajevo, où il a rencontré les équipes de commandement des structures de l’UE et de l’OTAN ainsi que les militaires roumains qui réalisent des missions en Bosnie Herzégovine. A Priștina, Angel Tîlvăr a assuré que la Roumanie était prête à honorer ses obligations pour le maintien de la sécurité dans les Balkans de l’Ouest. Il a rencontré l’équipe de commandement de l’opération de l’OTAN de maintien de la paix KFOR, à laquelle la Roumanie contribue de manière significative ainsi que les militaires roumains en mission sur ce théâtre d’opérations. Également dans le contexte de la sécurité dans la région, la ministre roumaine des Affaires Etrangères, Luminiţa Odobescu, a participé mercredi au Sommet Ukraine – Europe du sud-est à Dubrovnik, évènement dans le cadre duquel les Etats participants ont adopté une déclaration commune sur « l’engagement collectif de soutien pluridimensionnel à l’Ukraine. »

     

    Décisions économiques et changements législatifs à Bucarest

    Le gouvernement roumain a décidé de permettre les importations d’œufs et de viande de poulet d’Ukraine, uniquement si ces produits respectent les normes de l’Union européenne. Cette décision intervient alors que les éleveurs roumains de volailles ont fait savoir aux autorités que de tels produits à bas prix provenant du pays voisin avait pénétré sur le marché roumain, même s’ils ne remplissent pas les normes de l’UE.  L’exécutif de Bucarest a également adopté deux mesures visant à soutenir les producteurs agricoles autochtones touchés par la sécheresse : des compensations financières et la suspension du remboursement des crédits actuels et restants jusqu’en août 2025. Par ailleurs, cette semaine également, le Parlement de Bucarest a durci les peines pour les personnes accusées de traite d’être humain sur toile de fond d’une hausse de la criminalité dans ce domaine. C’est pourquoi la Chambre des députés a adopté en tant que chambre décisionnelle un projet législatif qui punit d’une peine allant de 7 à 15 ans de prison ferme tous ceux qui déterminent, facilitent ou profitent de la prostitution pratiquée par une ou plusieurs mineures. Qui plus est, l’Etat accordera de l’assistance juridique gratuite ainsi que des compensations financières aux victimes d’abus.

     

    Sommet du Patrimoine culturel européen à Bucarest.

    La Capitale roumaine, Bucarest, a accueilli du 6 au 8 octobre le Sommet Européen du Patrimoine culturel, l’événement consacré au patrimoine culturel le plus important de toute l’UE. Un autre événement du domaine culturel que la ville de Bucarest a accueilli a été la remise des prix « Europa Nostra 2024 ». Les spécialistes du secteur ont évoqué les politiques de financement et les projets de restauration et de protection du patrimoine. Une soixantaine d’organisations non-gouvernementales et professionnelles ont signé un mémorandum de protection du patrimoine culturel roumain. Le document prévoit cinq mesures urgentes pour améliorer le cadre légal et pour mettre en valeur le patrimoine.

  • La semaine du 30 septembre au 06 octobre 2024

    La semaine du 30 septembre au 06 octobre 2024

    L’Allemagne soutient l’adhésion complète de la Roumanie à Schengen

     

    Une adhésion des frontières terrestres roumaines à la zone de libre circulation le plus rapidement possible, contribuera à renforcer les échanges commerciaux, a déclaré le chef du gouvernement du Land allemand de Bade-Wurtemberg, lors d’une rencontre lundi, à Bucarest, avec le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Leurs discussions ont visé notamment la coopération dans les domaines politique, économique, social, éducationnel à travers l’élargissement des projets à succès dans le domaine de la formation professionnelle bilatérale. Les pourparlers qui se sont tenus à Bucarest ont débouché sur la signature de deux déclarations de coopération entre les gouvernements roumain et fédéral du land de Bade-Wurtemberg et entre les deux ministères de l’Intérieur. Parmi tous les lands allemands, celui de Bade-Wurtemberg est celui avec lequel la Roumanie a le plus d’échanges commerciaux. L’année dernière, leur niveau a atteint 8,32 milliards d’euros, 12 fois plus qu’il y a onze ans. Le responsable allemand a aussi discuté avec le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu. Celui-ci a déclaré vouloir reprendre le plus vite possible les réunions de la commission mixte gouvernementale afin que tous les nouveaux projets dans des domaines clé tels l’économie, l’énergie, l’environnement, la santé, l’agriculture ou encore l’éducation puissent être mis en pratique rapidement.

     

    Le sommet de la Diaspora

     

    Une centaine de Roumains de la Diaspora qui se sont fait remarquer dans différents domaines d’activité tels l’entrepreneuriat, le management, la santé, les arts, les sciences ou le sport ont été décorés lors de la 9ème édition du sommet RePatriot organisé jeudi, au Palais du Parlement de Bucarest. La Roumanie est l’un des pays européens les plus sûrs et elle mène des investissements dans tous les domaines. Les millions de citoyens roumains qui ont quitté la Roumanie ces 35 dernières années devraient être encouragés pour revenir dans le pays, ont affirmé à l’unisson les responsables roumains présents à l’événement.

     

    Quand les Roumains pourront-ils voyager sans visa aux Etats Unis?

     

    Il est fort probable que les Roumains puissent voyager librement aux Etats-Unis  à partir de l’année prochaine. L’ambassadeur de Roumanie à Washington, Andrei Muraru:

    «  L’année fiscale s’est clôturée aux Etats-Unis et la Roumanie a répondu au  dernier critère qu’il lui restait à remplir. Certes, nous attendons prochainement une confirmation de la part de nos partenaires américains, mais au vue du nombre de demandes de visa de cette année et la forte tendance à la baisse des demandeurs de visas ces dernières années, la Roumanie est tombée en dessous du taux de rejet de 3 %. L’élimination des visas d’entrée aux Etats-Unis représente la meilleure reconnaissance de la solidarité roumano-américaine ». Durant les prochains mois, la Roumanie doit encore franchir des étapes importantes pour être admise au Programme Visa Waiver, a mis en garde l’ambassadrice des Etats-Unis à Bucarest, Kathleen Kavalec. Elle a ajouté que cet automne, des consultations supplémentaires entre les deux gouvernements auront lieu afin de déterminer si la Roumanie a correctement adhéré à une série de mesures de sécurité convenues préalablement. Et d’ajouter que des consultations supplémentaires entre les deux gouvernements auront lieu cet automne pour réviser l’adoption par la Roumanie d’une série de mesures de sécurité décidées antérieurement.

     

     

    Des enfants libanais blessés soignés dans des hôpitaux roumains

     

    Les étrangers quittent le Liban pendant qu’Israël intensifie les bombardements sur la capitale Beyrouth. Des dizaines de Roumains ont été rapatriés à bord d’un avion appartenant aux forces aériennes roumaines. Par ailleurs, 8 enfants ayant souffert de blessures lors des attaques dans la Bande de Gaza et 24 membres de leurs familles ont été transportés à bord d’un avion du Ministère roumain de la Défense pour se faire soigner en Roumanie. Bucarest accorde son soutien sur la base de la demande d’assistance internationale formulée par l’Organisation mondiale de la santé, à travers le Mécanisme européen de protection civile. « Nos efforts sont doublés de démarches diplomatiques visant à rétablir la sécurité dans la région et encourager un accord de cessez-le-feu et la libération des otages » a affirmé le Premier ministre roumain. Celui-ci a participé à l’action d’aide aux côtés de la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu et du chef de la Direction des Situations d’urgence, Raed Arafat.

     

    Mugur Isarescu reconduit à la tête de la Banque centrale de Roumanie

     

    Le gouverneur de la Banque centrale roumaine a été reconduit à la tête de la Banque National de Roumanie pour un nouveau mandat de 5 ans. A la tête de cette institution depuis 1990, avec une année de pause pendant laquelle il a été Premier ministre, Mugur Isarescu est considéré comme le directeur de banque centrale avec le mandat le plus long jamais effectué en Europe. A la direction de la BNR telle qu’elle a été votée par le Parlement figure aussi Leonardo Badea, Premier vice-gouverneur et Florin Georgescu et Cosmin Marinescu, vice-gouverneurs. Le Parlement a voté aussi les mandats de certains membres du Conseil d’administration de l’Autorité pour la Surveillance financière et du Conseil national pour l’audiovisuel. Par ailleurs, les parlementaires ont approuvé les demandes formulées par le chef de l’Etat concernant le déploiement sur le territoire national de plusieurs missions d’assistance de sécurité de l’OTAN au bénéfice de l’Ukraine et de plusieurs manœuvres maritimes pour les soldats ukrainiens.

     

  • La semaine du 23 au 29 septembre 2024

    La semaine du 23 au 29 septembre 2024

    Premier collectif budgétaire de l’année 2024

     

    Cette semaine, le gouvernement roumain a opéré le premier collectif budgétaire de cette année. Malgré une révision des estimations de la croissance économique à la baisse, de 2,8% et un déficit budgétaire supérieur aux estimations initiales, de 6,9%. Le rectificatif a été positif, c’est à dire que plusieurs ministères se sont vus allouer des fonds supplémentaires. Il s’agit des ministères des Finances, des Transports, de la Santé et de l’Education alors que les budgets des ministères de l’Economie et du Développement ont baissé. Le budget rectificatif repose sur une croissance des recettes au budget d’Etat mais aussi sur des investissements notables. Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu assure que le déficit déjà trop élevé et jugé inquiétant par les spécialistes peut être facilement supporté par l’économie. Il a fourni l’exemple des économies les plus robustes de l’Union, l’Allemagne et la France qui ne cessent de privilégier les investissements, malgré la hausse du déficit. Aux dires de Marcel Ciolacu, grâce aux investissements, chaque euro que dépense l’Etat produira huit autres au budget public. Le ministre des Finances, Marcel Boloş, a rappelé que le budget 2024 avait été conçu pour financer les investissements essentiels dans l’infrastructure, les grands projets stratégiques et l’amélioration des services publics dont bénéficient les Roumains. Le responsable de Bucarest a rejeté les rumeurs selon lesquelles la Roumaine compte renoncer l’année prochaine au taux unique d’impôt pour passer à l’impôt progressif, afin de combler les déficits du budget.

     

    Des prévisions moins optimistes pour l’économie roumaine

     

    La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a significativement revu à la baisse ses prévisions concernant l’évolution de l’économie roumaine en 2024. Selon les dernières prévisions de la BERD publiées jeudi, le PIB de la Roumanie devrait enregistrer une croissance de 1,4 % cette année, en baisse par rapport à l’estimation de 3,2 % avancée en mai. En 2025, l’institution table sur une  croissance de 2,6 % pour la Roumanie, contre les 3,4 % prévus en mai. En Bulgarie et en Roumanie, l’augmentation du salaire minimum a stimulé la demande, mais a entraîné une augmentation du déficit commercial et a multiplié les pressions inflationnistes, selon le même rapport. Plus encore, en Roumanie, le secteur IT a considérablement ralenti, comme c’est le cas d’ailleurs partout dans le monde, alors que la production industrielle a stagné. En revanche, la croissance économique de la Roumanie est toujours soutenue par les investissements dans l’infrastructure. D’autre part, l’institution rappelle que les dernières estimations du Conseil Fiscal de Bucarest montrent une hausse du déficit budgétaire à 8 % du PIB en 2024. Pour rappel, le Fonds Monétaire International (FMI) a également revu à la baisse ses prévisions de croissance de l’économie roumaine cette année, de 3,8 % en octobre 2023 à 2,8 %, selon le rapport « World Economic Outlook » publié en avril dernier.

     

    Participation roumaine à l’Assemblée générale de l’ONU

     

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé en milieu de semaine à la  79e Assemblée générale de l’ONU. « Quelque instable que soit le monde aujourd’hui, la réponse à ses problèmes sera toujours à retrouver dans une coopération et une solidarité renforcées. La Roumanie soutiendra toujours l’ordre mondial international avec l’ONU dans son centre», a déclaré le chef de l’Etat roumain. La guerre que la Russie mené contre l’Ukraine a déclenché la crise sécuritaire la plus importante dans l’histoire récente de l’Europe, transgressant le droit international et produisant des conséquences au delà du continent. L’Ukraine a besoin du soutien de tous les Etats membres de l’ONU déterminés à respecter le droit international et la Charte de l’ONU, a encore déclaré Klaus Iohannis. La Roumanie soutient entièrement la proposition de paix de Volodymyr Zelensky. C’est la seule approche possible pour une paix juste et durable, conforme à la charte de l’ONU et au droit international, a fait savoir Klaus Iohannis à la tribune de l’ONU. A lui de préciser qu’il n’y a pas d’alternative viable à l’Organisation des Nations Unies et que les principes sur lesquelles celle-ci a été construite demeures valables. Nos efforts visent désormais la poursuite de la réforme de l’ONU pour que celle-ci puisse être capable de gérer les problèmes actuels et de l’avenir.

     
    Des fonds américains pour doter l’armée roumaine

     

    La Roumanie a signé mercredi un accord de prêt avec les Etats-Unis dont la valeur approche un milliard de dollars. L’argent est destiné à moderniser l’Armée roumaine et permettra notamment de consolider sa capacité de défense, en la dotant de technique de dernière génération et en développant l’industrie nationale de la défense, comme l’a expliqué le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, qui a participé à la cérémonie de la signature de l’accord. A son tour, l’Ambassadrice américaine à Bucarest, Kathleen Kavalec, a précisé que cet accord de crédit témoignait de la force et de la résilience du partenariat bilatéral roumano-américain, et de l’engagement commun d’assurer la paix, la stabilité et la sécurité dans la région. En offrant des financements américains, Washington se propose d’aider la Roumanie a rester au premier plan de l’innovation et de la dotation militaire pour une longue période à venir, ce qui renforcer en égale mesures les relations économiques bilatérales, a encore souligné l’Ambassadrice des Etats-Unis en Roumanie.

     

    Un bon début pour FSCB dans la Ligue Europa de foot

     

    De retour dans les compétitions continentales, l’équipe du club FCSB (Bucarest) a fait une belle figure dans son match de début et a vaincu les Lettons de RFS sur le score de 4 buts à 1, jeudi soir, sur l’Arène nationale de Bucarest, dans la première étape du nouveau format de la Ligue Europa de football. Au total, les Roumains ont 8 matchs à jouer dans leur groupe. Parmi leurs principaux adversaires mentionnons les Ecossais de Rangers, les Anglais de Manchester United et les Grecs de PAOK Salonique et d’Olympiacos Pirée ou encore les Allemands de Hoffenheim. L’équipe de Bucarest et la seule à représenter la Roumanie dans les compétitions européennes.

  • La semaine du 16 au 22 septembre 2024

    La semaine du 16 au 22 septembre 2024

    Inondations et aide aux sinistrés

    À l’instar des autorités de plusieurs États européens, les autorités roumaines ont également été en alerte cette semaine, après les inondations sévères qui ont frappé l’est de la Roumanie. Des camps de réfugiés ont été mis en place et des opérations de sauvetage ont été menées à la suite des inondations qui ont causé la mort de sept personnes et détruit des milliers de maisons. Une cellule de crise a été organisée au ministère de la Santé pour assurer l’assistance médicale aux habitants des départements de Galați et Vaslui (est), les plus touchés par les inondations. Les ministères de l’Intérieur et de la Défense ont mobilisé des centaines de sapeurs-pompiers, gendarmes, militaires, ainsi que des équipements pour aider à l’évacuation des sinistrés et à la reconstruction des infrastructures détruites par les eaux. Des camps de quelques centaines de places ont été aménagés dans les localités les plus touchées. La Croix-Rouge roumaine a lancé une campagne d’aide et a envoyé des camions avec de l’eau et des aliments dans la région. Le gouvernement de Bucarest a également envoyé des aliments et de l’eau et a approuvé l’utilisation de bâtiments modulaires des réserves de l’État pour que les enfants puissent y étudier. Lors de la réunion spéciale de lundi dernier, l’Exécutif a également approuvé des aides d’urgence pour les familles concernées. Les autorités roumaines promettent de continuer à soutenir la population sinistrée. A son tour, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé une aide de 10 milliards d’euros du Fonds de cohésion de l’UE pour les pays d’Europe centrale et orientale, dont la Roumanie, sévèrement touchés par les inondations.

     

     

    Réunion du Conseil Suprême de Défense de la Roumanie

    A Bucarest, le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie s’est réuni ce jeudi. L’agenda des pourparlers a inclus des sujets tels la guerre en Ukraine et la dotation de l’Armée dans les 10 prochaines années. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, les membres du Conseil, soit le président, le premier ministre et les dirigeants des principales institutions en charge de la sécurité nationale, ont également discuté du renforcement du Partenariat stratégique avec la République de Moldavie.

    Les membres du Conseil ont conclu que la Roumanie était directement intéressée d’avoir sur son territoire des capacités industrielles censées lui assurer tant la production de technique militaire moderne pour la dotation de sa structure de force en temps de paix, que le développement de nouveaux équipementsà même de contribuer à la multiplication du potentiel militaire dans des situations de crise ou de guerre. Toujours dans le contexte de la guerre en Ukraine voisine, les membres du Conseil ont également discuté des mesures supplémentaires censées décourager et combattre les menaces de sécurité, mesures qui devraient être mises en œuvre tant au niveau national, qu’au sein de l’OTAN. Par ailleurs, la Roumanie réaffirme son soutien pour le parcours européen du la République de Moldavie voisine et l’encourage à mettre en œuvre des réformes et des politiques publiques nécessaires.

     

    Réunion au format B9 à Bucarest

    « L’OTAN doit réagir aux incursions de la Russie dans l’espace aérien des pays membres dans le contexte de la guerre en Ukraine », a déclaréle ministre roumain de la Défense, Angel Tilvar.

    S’exprimant lors de la réunion en format B9 à Bucarest, qui rassemble les ministres de la Défense des pays alliés du flanc est de l’OTAN, le ministre a déclaré que la situation en matière de sécurité dans la région de la mer Noire restait préoccupante, en raison des menaces que font peser les actions agressives de la Russie, y compris la désinformation et les cyberattaques. Angel Tîlvăr :

    « Les États du B9 sont profondément préoccupés par les incursions répétées de drones et de missiles de la Fédération de Russie dans l’espace aérien de l’OTAN en Pologne, en Roumanie et en Lettonie, ainsi que par l’escalade des tensions le long des frontières de l’OTAN. Une réponse robuste et coordonnée au niveau des Alliés est donc nécessaire, ainsi que la mise en œuvre le plus rapidement possible du modèle rotationnel de Défense aérienne et antimissile intégrée de l’OTAN. » a déclaré le ministre roumain.Mercredi, à Bucarest, le ministre ukrainien des Affaires étrangères AndriiSybiha a demandé à la Roumanie d’analyser la possibilité d’abattre des drones et des missiles russes près de l’espace aérien roumain. Lors de sa rencontre avec son homologue LuminițaOdobescu, il a salué le soutien de la Roumanie à la défense de l’indépendance de l’Ukraine par sa décision de faire don d’un système Patriot.

    A son tour, la cheffe de la diplomatie roumaine, LuminitaOdobescu a réaffirmé le soutien total de la Roumanie à la défense de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine voisine.

     

    RoxanaMînzatu, viceprésidente de la Commission européenne

    La Roumanie s’est vu attribuer en première un poste de vice-président de la CE. C’est la sociale-démocrate RoxanaMînzatu qui l’occupera. Ancienne Ministre des Investissements et des projets européens, à Bucarest, entre juin et novembre 2019, elle  sera à Bruxelles commissaire aux Compétences et à l’Education, à l’Emploi, aux Droits sociaux et à la Démographie. A son avis, le domaine attribué à la Roumanie cette fois-ci, dont notamment le marché de l’emploi, est essentiel pour la compétitivité de l’UE. A Bucarest, le chef de file du Parti Social-Démocrate dont RoxanaMînzatu fait partie, le premier ministre Marcel Ciolacu, estime que par cette nomination la Roumanie devient « une partie de la prise de décisions au sein de l’UE »

     

    Plan national pour l’industrie

    La coalition gouvernementale de Bucarest a décidé ce mardi de finaliser au plus vite le schéma de soutien pour les grands investissements stratégiques dans l’industrie manufacturière ainsi que dans la métallurgie, la sidérurgie et l’industrie chimique. Selon le premier ministre Marcel Ciolacu, le plan comporte trois piliers principaux. Il s’agit d’une aide d’État de 500 millions d’euros et de facilités fiscales pour des investissements de plus de 150 millions d’euros, d’une autre aide d’État d’un milliard d’euros sur 6 ans pour la décarbonisation des processus de production et l’efficacité énergétique, et d’une troisième aide de 1,25 milliard de lei (environ 250 millions d’euros) pour 15 entreprises qui font desinvestissements dans la production de matières premières industrielles.

     

    Partenariat pour la prévention de la traite des enfants

    Les gouvernements roumain et américain ont signé un partenariat-cadre dans le domaine de la protection de l’enfance, s’étalant sur 5 ans. L’ambassadrice des États-Unis à Bucarest, Kathleen Kavalec, a assuré que les États-Unis soutiendraient la Roumanie dans ses efforts de développer une stratégie de prévention centrée sur les victimes, d’accroître la protection des enfants victimes de la traite humaine et d’améliorer ses enquêtes dans le domaine. De son côté, le ministre roumain de l’Intérieur, CătălinPredoiu, estime que ce partenariat vient continuer les autres collaborations roumano-américaines et témoigne de la détermination des autorités de Bucarest à lutter contre toutes les formes d’abus sur les enfants. La Roumanie est le premier pays d’Europe à bénéficier d’un soutien financier américain de 10 millions de dollars pour améliorer son système national de prévention et de lutte contre la traite des enfants.

  • La semaine du 9 au 15 septembre 2024

    La semaine du 9 au 15 septembre 2024

    La rentrée des classes en Roumanie

    «Les écoles doivent être sûres pour les élèves, leurs professeurs et les personnels auxiliaires » a déclaré lundi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors de la cérémonie d’ouverture d’une nouvelle année scolaire organisée par un des collèges de Bucarest. Présent sur place en compagnie de sa ministre de l’Education nationale, Ligia Deca, M. Iohannis a souligné que l’une des priorités qu’il s’est donné dans le cadre du projet de la Roumanie éduquée a  été justement la mise en place d’un environnement sécurisé propice non seulement à l’éducation, mais aussi au respect réciproque.  Lundi dernier ce fut la rentrée des classes pour quelque 3 millions d’élèves roumains. Le gouvernement s’est engagé à régler avant la fin de cette année scolaire le problème des cours par trois rotations. A l’heure actuelle, ce type d’organisation perdure dans 19 établissements scolaires de Bucarest et des alentours. Selon le ministère de l’Education, en  Roumanie il y a encore 800 écoles parmi les 6000 existantes qui n’ont pas pu faire la rentrée des classes en raison des travaux de rénovation qui les ont obligées de reloquer leurs cours.

     

    La Roumanie et la guerre en Ukraine

    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a convoqué le 19 septembre, une réunion du Conseil suprême de défense du pays, a annoncé l’Administration présidentielle. A l’ordre du jour figurent des sujets tels le stade et les perspectives du conflit en Ukraine suite à l’agression russe ou encore les opportunités pour le renforcement du partenariat stratégique avec la République de Moldavie, dans le nouveau contexte géopolitique. Les discussions mettront en évidence l’importance d’assurer « l’irréversibilité du parcours européen » de l’Etat moldave. Les membres du CSAT examineront aussi le plan national pour la mise en œuvre du Pacte civil dans le domaine de la politique de sécurité et de défense commune, tout comme le Plan pour l’équipement de l’armée roumaine durant la période 2025-2034.Jeudi encore, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue de Kiev, Rustem Umerov, le ministre roumain de la Défense nationale, Angel Tîlvar a déclaré que « la mer Noire n’est plus un espace de la coopération, mais un véritable théâtre de guerre, dans le contexte des agressions russes perpétrées contre l’Ukraine ». Le responsable roumain a condamné encore une fois les attaques non justifiées menées par la Russie contre les ports ukrainiens sur le Danube, proches de la frontière roumaine. Rustem Umerov a remercié pour sa part la Roumanie pour avoir accepté de faire don à son pays d’un système de défense aérienne Patriot. Il a aussi exprimé la reconnaissance de Kiev pour tout le soutien humanitaire, diplomatique et aussi économique accordé par Bucarest depuis le début de la guerre.

     

    La période électorale en Roumanie

    Coup d’envoi de la période électorale censée préparer les prochaines présidentielles de Roumanie. Premier pas : la constitution le jeudi, 12 septembre, du Bureau électoral central, suite au tirage au sort de ses membres. Les candidatures doivent être déposées avant le 5 octobre et la campagne électorale débutera le 25 octobre. Les Roumains qui ont le domicile ou la résidence à l’étranger et qui veulent voter par correspondance doivent faire une demande en ce sens avant le 24 septembre. Le premier tour de scrutin est prévu le 24 novembre et le deuxième, le 8 décembre. Entre ces deux tours, les électeurs roumains seront appelés aux urnes, le 1er décembre, jour de la Fête nationale, pour les élections générales.

     

     La réunion des théâtres de Chisinau

    16 théâtres nationaux de Roumanie et de République de Moldavie se sont réunis à Chisinau, du 10 au 22 septembre à l’affiche de la IXème édition de la Réunion des théâtres nationaux roumains. Plus de 46 événements culturels, représentations en salle et de plein air, spectacles de théâtre de radio et spectacles présentés en première auront lieu durant les jours à venir. S’y ajoutent des lancements de livres, des rencontres avec des personnalités culturelles et artistiques, le tout placé sous la devise « Connexions européennes ». Le festival est organisé sous le haut patronage des présidents roumain, Klaus Iohannis et moldave, Maia Sandu. L’invité d’honneur de l’actuelle édition est le théâtre national dramatique Rvan Franko de Kiev.

     

    Les sportifs olympiques et para-olympiques médaillés par le chef de l’Etat roumain

    Il est nécessaire que « le sport trouve sa place » au sommet des priorités nationales, a déclaré le chef de l’Etat roumain, lors de la cérémonie de remise de décorations aux sportifs médaillés aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Et Klaus Iohannis d’ajouter que les médailles obtenues par les Roumains témoignent d’une revigoration du sport roumain. Lors de l’actuelle édition des Jeux, la Roumanie a obtenu au total quatre médailles d’or, quatre d’argent et trois de bronze. En parlant de sa participation aux Jeux paralympiques, la Roumanie a décroché l’or au judo et le bronze au concours de tennis de table. Quant aux jeux olympiques proprement dits, la Roumanie remportent l’or de la course de 200 mètres nage libre et des épreuves d’aviron de deux de couple masculin et de huit avec barreur masculin. Les médailles d’argent, on les doit aux haltères, à l’épreuve de deux de couple féminin et de deux sans barreur féminin, tandis que le bronze nous est venu de la natation et du concours au sol de la gymnastique.