Category: Cette semaine, en Roumanie

  • La semaine du 08 au 13 septembre 2014

    La semaine du 08 au 13 septembre 2014

    Corina Creţu — commissaire européenne chargée de la Politique régionale



    Le président élu du nouvel Exécutif communautaire, Jean-Claude Juncker, a fait connaître la composition de la Commission européenne pour la période 2014-2019. La députée européenne de Roumanie Corina Creţu s’est vu attribuer le portefeuille de la Politique régionale, qui dispose d’un budget de 350 milliards d’euros.



    Il sera ciblé sur la croissance économique et la création d’emplois, autant de priorités du programme politique de Jean-Claude Juncker : “Avec cette nouvelle Commission, nous avons non seulement une occasion exceptionnelle, mais aussi l’obligation de donner un nouveau coup d’envoi à l’Europe et de commencer à travailler pour redresser la situation géopolitique difficile et aboutir à une relance économique de l’UE. Nous souhaitons édifier une Union capable d’offrir des emplois et de la croissance économique”.



    Selon le premier ministre roumain, Victor Ponta, le fait que la Roumanie se soit vu attribuer la responsabilité de gérer le développement régional, par l’intermédiaire de la députée européenne Corina Cretu, est un succès pour Bucarest.




    Nouvelles sanctions contre la Russie



    Le président Barack Obama a déclaré que les Etats-Unis se joignaient à l’UE pour imposer des sanctions plus dures à la Russie, suite à l’intervention de cette dernière en Ukraine, sanctions qui visent les secteurs de la défense, des finances et de l’énergie. Et lui de préciser que les nouvelles sanctions allaient accroître l’isolement politique de Moscou et affecteront l’économie russe.



    La nouvelle série de sanctions infligées à la Fédération de Russie par l’UE est entrée en vigueur le 12 septembre. Il s’agit notamment de restreindre laccès aux marchés des capitaux pour les grandes compagnies pétrolières russes, ainsi que pour celles du secteur de la défense.



    Pour sa part, Moscou a annoncé avoir en vue des mesures de rétorsion concernant les pays occidentaux qui adoptent des sanctions à son encontre. Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a récemment déclaré que la Russie donnerait une réponse asymétrique à de nouvelles sanctions, y compris par le biais d’une éventuelle restriction du survol de son espace aérien par les compagnies européennes. D’autres contre -mesures pourraient viser la restriction des importations de voitures et de produits de l’industrie légère.




    Lois à impact social



    Le projet de loi introduisant la réduction de 5% des contributions sociales patronales a été adopté cette semaine par la Chambre des députés de Bucarest. La ministre des finances, Ioana Petrescu, affirme que les ressources existent pour compenser la diminution des recettes budgétaires, tant pour la fin 2014, que pour l’année à venir.



    Le président Traian Băsescu avait fait savoir, en juillet dernier, qu’il soutenait cette mesure. Il a pourtant renvoyé le texte au Parlement pour réexamen, en arguant de ses réserves quant au caractère réaliste d’une telle loi.



    Un autre acte normatif qui a reçu l’aval des parlementaires porte sur l’amnistie fiscale des mères, des retraités et des employés du secteur public qui avaient perçu indûment de l’argent suite à des erreurs de calcul. Selon le ministère de l’emploi, ce projet législatif, qui devrait produire ses effets à partir du 1er janvier 2015, concerne 20.000 mères, 50.000 retraités et 25.000 employés du secteur public. Même si elle y voit des gestes électoraux, l’opopsition a voté les documents en question.




    L’évolution de l’économie roumaine



    Avec une hausse du PIB de 3,5% en 2013 et des perspectives d’évolution positive en 2014, la Roumanie est devenue un des leaders du redressement économique européen, selon une étude Coface consacré au risque de pays. Des contributions majeures viennent de l’agriculture et de plusieurs secteurs industriels, tels la construction automobile, dont la plupart de la production a été destinée à l’exportation. Selon l’étude susmentionnée, la croissance du PIB a dépassé les attentes, notamment au dernier trimestre 2013 quand la hausse a été de 5,1% suite à une augmentation de 13,5% du volume des exportations, notamment de produits agricoles et de voitures.



    D’autre part, la Roumanie a rapporté en 2013 une production agricole de 17 milliards d’euros, l’équivalent de 5% de la production agricole totale de l’UE, selon les analystes Coface. Quant à l’année en cours, les prévisions sont moins optimistes, les spécialistes s’attendant à une récolte inférieure à celle de 2013. Les exportations continueront à s’appuyer sur la demande d’automobiles neuves, estiment les experts qui ajoutent que la demande sur le marché intérieur semble redémarrer suite à une hausses des dépenses de consommation des ménages, encore affaiblie par la crise des crédits.




    Une nouvelle proposition de suspension de ses fonctions du chef de l’Etat, Traian Băsescu



    Le président du Sénat de la Roumanie, Călin Popescu Tăriceanu, a initié une nouvelle procédure de suspension de ses fonctions du chef de l’Etat, Traian Băsescu, la troisième en dix ans de mandat. Par conséquent, Tariceanu a lancé une demande en ce sens aux leaders des groupes parlementaires et il a même avancé une date pour la suspension: le 23 septembre, afin que, le 2 novembre, au même jour que le premier tour de l’élection présidentielle, se tienne aussi le référendum sur la destitution. Selon Călin Popescu Tăriceanu, le chef de l’Etat affiche une attitude qui excède le cadre constitutionnel, puisqu’il a ouvertement soutenu certains partis inscrits dans la campagne électorale. (trad.: Mariana Tudose, Ioana Stancescu)

  • La semaine du 1er au 6 septembre 2014

    La semaine du 1er au 6 septembre 2014

    Sommet crucial de lOTAN



    “La Roumanie a atteint tous ses objectifs” au sommet de lOTAN, a déclaré le président roumain, Traian Basescu, à lissue de la réunion des alliés, à Newport, au Pays de Galles. Il sest également félicité de ladoption du Plan de réactivité qui augmente la présence militaire occidentale alternative et continue sur le territoire roumain. La Roumanie accueillera un des commandements de la nouvelle force, “toute linfrastructure nécessaire étant déjà prête”, a-t-il encore dit. Le chef de lEtat roumain sest également réjoui que “la mer Noire est reconnue dans les documents du sommet comme ayant une importance particulière pour la sécurité transatlantique”, suite aux événements en Ukraine, alors que Bucarest militait pour cette reconnaissance depuis des années. Le président Traian Basescu a également fait savoir que les pays membres de lOTAN se sont engagés à allouer 2% du PIB à la défense et que la Roumanie souhaite devenir une “nation-cadre” pour un fonds mutuel devant financer des programmes pour la cyberdéfense de lUkraine.




    Bucarest a approuvé la présence sur le territoire roumain des avions de combat de l’OTAN



    La Roumanie a approuvé la présence des avions de combat de l’OTAN sur son territoire et dans son espace aérien. Cette annonce était faite mercredi par le chef de l’Etat, Traian Băsescu, à l’issue d’une réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, qui a pris cette décision suite à l’aggravation de la crise ukrainienne. 200 militaires — pilotes, mécaniciens aéronautiques et d’entretien des avions — auront également la permission de résider sur le territoire roumain.




    Visite en Chine du premier ministre roumain Victor Ponta



    Le premier ministre roumain Victor Ponta a fait une visite officielle en Chine, à l’invitation de son homologue, Li Keqiang, en réponse à la visite de celui-ci à Bucarest, en novembre 2013, à l’occasion du Forum Chine-Europe centrale et orientale. Les deux responsables ont qualifié d’exceptionnelles les relations politiques bilatérales et ont convenu d’amplifier les échanges économiques entre les deux pays par des projets communs dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et de l’infrastructure.


    Selon Victor Ponta, 4 projets d’investissement dans le domaine énergétique seront prioritaires, dont la construction des réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire de Cernavodă. Ces projets, le premier ministre roumain les a qualifiés de stratégiques, car ils sont censés assurer l’indépendance énergétique de la Roumanie et lui permettre d’exporter de l’énergie vers d’autres Etats de la région, dont la République de Moldova voisine.


    Le chef du cabinet de Bucarest a participé à une réunion économique réunissant les représentants des principales compagnies et banques chinoise qui déroulent déjà des projets en Roumanie ou qui souhaitent y investir.


    Le premier ministre roumain a été reçu par le chef de l’Etat chinois, Xi Jinping, qui a souligné la position constante de la Roumanie, durant les 65 années de relations diplomatiques entre les deux pays.





    En 2014, la Roumanie a grimpé 17 positions au classement mondial de la compétitivité économique



    La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis passent pour les économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays. Par ailleurs, selon l’Institut national des statistiques, l’industrie a eu la contribution la plus importante dans la croissance de l’économie roumaine au premier semestre de cette année, alors que l’agriculture et le bâtiment ont connu des évolutions négatives.



    La députée européenne Corina Creţu – candidate de la Roumanie pour un poste de commissaire européen



    Le nom de leurodéputée sociale-démocrate roumaine Corina Creţu figure sur la liste des futurs commissaires européens, annoncée vendredi par le nouveau chef de lexécutif communautaire, Jean-Claude Junker. A ses 47 ans, Corina Creţu est actuellement vice-présidente du Parlement européen et membre de la Commission de lemploi et des affaires sociales, ainsi que de la Délégation pour les relations avec Israël. La composition de la prochaine Commission européenne doit être avalisée par les gouvernements des Etats membres ainsi que par le Parlement européen. La répartition des portefeuilles pour chaque Etat membre sera annoncée la semaine prochaine.





    La sélection roumaine de football dans les préliminaires de l’Euro 2016



    La sélection roumaine de football débute ce dimanche au Pirée, dans les préliminaires du Championnat d’Europe 2016 par un match contre la sélection grecque.


    Les deux équipes se sont rencontrées l’automne dernier, lorsque, suite à une victoire sur son propre terrain et un match terminé à égalité à Bucarest, l’équipe grecque s’est qualifiée pour le Brésil.


    Pour l’Euro 2016, la Roumanie doit affronter la Hongrie, la Finlande, l’Irlande du Nord et les Iles Féroé, qui font partie du même groupe préliminaire.


    La Roumanie a été présente pour la dernière fois dans le tournoi final de l’Euro en 2008.

  • La semaine du 25 au 30 août 2014

    La semaine du 25 au 30 août 2014

    Inauguration du gazoduc Iaşi — Ungheni



    Le premier ministre roumain, Victor Ponta, et son homologue moldave, Iurie Leancà, ont inauguré mercredi le gazoduc reliant les villes de Iasi (en Roumanie) et d’Ungheni (en République de Moldova), projet censé réduire la dépendance de la République de Moldova du gaz russe. La visite du premier ministre roumain a coïncidé avec la Fête de l’indépendance de la République de Moldova, et le message transmis par la Roumanie est de soutien total pour voir atteindre les aspirations européennes de Chisinàu, a précisé le premier ministre roumain pour Radio Roumanie: « Ce gazoduc assure, pour la première fois dans l’histoire de la République de Moldova, la possibilité d’avoir du gaz non seulement de l’Est, non seulement d’une source unique, mais aussi de Roumanie. Nous devenons, ensemble, de plus en plus, une partie de l’Europe. A Chisinau et à Ungheni, nous avons souhaité faire passer ce message, à savoir que nous sommes ensemble et qu’ensemble, nous pouvons résister à tout ».


    Le premier ministre Iurie Leancà s’est rapporté tant aux bénéfices économiques que le gazoduc apportera à son pays qu’au renforcement du statut européen de la République de Moldova. « Ces projets ne sont pas orientés contre autrui, ils sont dans l’intérêt de la République de Moldova, qu’il s’agisse des ménages ou des écoles, des hôpitaux ou des opérateurs économiques. Cela veut dire, une fois de plus, que nous serons beaucoup plus sûrs que personne ne pourra nous faire de problèmes ». Le service SMUR a été inauguré le même jour en République de Moldova, suite au don fait par la Roumanie de plusieurs véhicules équipés.




    La position de la Roumanie face à la situation en Ukraine




    La Roumanie condamne les actions de la Russie qui aide les séparatistes de lest de lUkraine et réaffirme son soutien à la souveraineté et lintégrité territoriale du pays voisin. Cest ce qua déclaré le président roumain, Traian Băsescu, suite à la détérioration rapide de la situation de sécurité dans le pays voisin. Selon le chef de lEtat roumain, Bucarest nestime pas quil sagisse dune invasion de lUkraine, mais plutôt une dune escalade considérable du soutien que la Russie accorde aux séparatistes par le transfert massif de technique militaire de dernière génération et par linfiltration de militaires spécialistes. Aux côtés de Catherine Ashton, Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Traian Basescu a conclu que la situation de la sécurité dans lest de lUkraine est “extrêmement inquiétante”, selon un communiqué de lAdministration Présidentielle. Les pourparlers avec la vice-présidente de la Commission européenne ont eu lieu à loccasion de la Réunion annuelle de la diplomatie roumaine, déroulée du 27 au 29 août à Bucarest, un événement ciblé sur la situation en Ukraine.




    Réunion annuelle de la diplomatie roumaine




    Lors de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine récemment tenue dans la capitale roumaine, le ministre des Affaires étrangères de Bucarest, Titus Corlatean, a expliqué que, malgré les évolutions inquiétantes en Ukraine, la sécurité de la Roumanie n’était pas directement menacée.


    Titus Corlatean : « Nous avons toutes les raisons de maintenir notre position très ferme — et que nous souhaitons unitaire au niveau de l’UE et de l’OTAN en ce qui concerne le régime des sanctions. Ce ne sont pas des choses négociables. Nous ne pouvons accepter que le droit international soit réécrit, que les fondements de la légalité internationale soient réécrits, ni la violation de certains principes qui assurent le bon fonctionnement de l’ordre international ».


    Les évolutions d’Ukraine ont également suscité de l’inquiétude en République de Moldova. Présente à la réunion de la diplomatie roumaine, Natalia Gherman, ministre des Affaires étrangères de la République de Moldova, a estimé, comme son homologue de Géorgie, que toute escalade en Ukraine a des effets négatifs sur la région. Présent à la réunion, le premier ministre Victor Ponta a déclaré qu’au sommet de l’OTAN du Pays de Galles, la Roumanie souhaite la consolidation du flanc est de l’Alliance, le renforcement du partenariat stratégique avec la Turquie et avec la Pologne, ainsi qu’une présence militaire aussi fournie que possible de l’OTAN sur le territoire de la Roumanie. Le premier ministre a demandé aux représentants diplomatiques de présenter très clairement la position de la Roumanie à l’égard des thèmes les plus importants et en même temps de promouvoir les intérêts légitimes du pays, de l’Union européenne et de ses partenaires stratégiques.




    Décisions visant la migration politique




    Le cabinet de Bucarest a approuvé jeudi le projet d’un très controversé décret d’urgence permettant aux élus locaux de changer de parti politique sans perdre leur mandat. Par conséquent, les maires, les présidents de conseils départementaux, les conseillers locaux et départementaux, ainsi que les membres suppléants disposeront de 45 jours pour sinscrire dans le parti politique auquel ils souhaitent adhérer. De lavis du Premier ministre Victor Ponta, cette mesure débloquera lactivité des autorités locales. Toutefois, l’opposition, la société civile et le président Traian Basescu ont critiqué le document et affirmé que celui-ci encourageait la migration politique, constituant également une attaque à la démocratie. A leur avis, cette décision a été prise afin de gagner du capital électoral.




    Deux équipes roumaines de football présentes dans les groupes de la Ligue Europa




    La détentrice de la Coupe de Roumanie de football, Astra Giurgiu, a réussi à se qualifier dans les groupes de la Ligue Europa, bien que vaincue, jeudi, sur son propre terrain, par Olympique Lyonnais, dans le second tour du match de barrage de la compétition. La deuxième représentante de la Roumanie dans cette compétition, Petrolul Ploieşti, a été éliminée de la Ligue Europa, après avoir perdu, en déplacement, 2-1, devant la championne de Croatie, Dinamo Zagreb. Dans le match aller, les Croates avaient gagné 3-1. La championne de Roumanie, Steaua Bucarest, jouera dans les groupes de la même compétition, après que, mercredi, à Sofia, elle eut été éliminée du barrage de la Ligue des Champions par Ludogorets Razgrad. (trad. : Ligia Mihaiescu, Valentina Beleavski)

  • La semaine du 18 au 23 août 2014

    La semaine du 18 au 23 août 2014

    L’Exécutif de Bucarest a approuvé deux projets de loi portant amnistie fiscale




    Le gouvernement roumain a approuvé les projets de loi concernant l’amnistie fiscale des retraités et des mères de famille ayant touché des indemnités suite à des erreurs administratives. Les deux actes normatifs visent 30 mille retraités et 12.500 mères. La ministre de l’Emploi, Rovana Plumb, a précisé que la mesure de l’amnistie fiscale s’appliquait à tous les retraités du système public jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi. Par contre, ceux qui ont trompé l’Etat et déposé de fausses déclarations ou des documents non conformes à la réalité afin d’obtenir plus d’argent seront obligés de retourner les sommes reçues dans un délai maximum de 3 ans. C’est le cas de 9500 retraités et des mères auxquelles on peut imputer les indemnités indûment touchées.




    Des officiels américains visitent la base militaire de Deveselu




    Une délégation du Congrès des Etats – Unis a visité la base militaire de Deveselu, du sud de la Roumanie, qui accueillera des éléments du bouclier antimissile américain. A cette occasion, le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a assuré le chargé d’affaires américain à Bucarest, Dean Thompson, que les travaux d’infrastructure que la partie roumaine s’est engagée à effectuer se déroulaient conformément au calendrier prévu. Mircea Duşa: « La réalisation des travaux est dans les délais fixés, et je me réfère aussi bien à la partie américaine que roumaine. Nous avons informé les représentants du Congrès que les travaux relevant de l’administration locale et visant cet objectif seraient achevés durant l’année en cours, de sorte que la base devienne opérationnelle l’année prochaine. »


    La Roumanie a donné son feu vert à l’installation de cette base sur son territoire afin d’être protégée contre d’éventuelles attaques de missiles de courte ou de moyenne portée. Des éléments du système américain de défense seront également déployés en Pologne et en Turquie.




    Coup d’envoi de la course à la présidentielle en Roumanie




    La présidente du Parti du Mouvement populaire, pro-présidentiel, d’opposition, Elena Udrea, est la candidate de cette formation aux élections présidentielles prévues en novembre prochain en Roumanie. Le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, a déclaré soutenir sans réserve l’ancienne ministre Udrea. Proposé dans une première étape comme candidat du Parti du mouvement populaire, l’ex ministre des Affaires étrangères et de la Justice, Cristian Diaconescu, a quitté le parti et annoncé entrer en compétition en tant qu’indépendant. Il a expliqué avoir pris cette décision après que plusieurs voix à l’intérieur du Parti l’eurent contesté. Les sondages donnent favori à la présidentielle le premier ministre en place, le social-démocrate Victor Ponta, son principal adversaire étant le maire de la ville de Sibiu et leader des libéraux, Klaus Iohannis. Ce dernier sera le candidat de l’Alliance chrétienne libérale, regroupant le Parti National Libéral et le Parti Démocrate Libéral. Les autres candidats à la présidentielle mais dont les chances paraissent moindres sont l’ancien premier ministre libéral, Calin Popescu-Tariceanu, et l’euro-députée du Parti Démocrate Libérale, Monica Macovei.




    L’ex premier ministre roumain Adrian Nastase quitte l’établissement pénitentiaire




    Lancien Premier ministre roumain social-démocrate, Adrian Nastase, a été remis en liberté conditionnelle. Suite à la confusion des peines dans deux dossiers de corruption, il était condamné à quatre ans et six mois de prison ferme. Nastase a été emprisonné à deux reprises et purgé un tiers de sa peine. La saga judiciaire de Adrian Nastase, chef du gouvernement social-démocrate entre 2000 et 2004, a commencé il y a 10 ans, après avoir perdu les élections présidentielles devant l’actuel chef de l’Etat, Traian Basescu. Tout comme l’homme politique et d’affaires, Dan Voiculescu, fondateur du Parti Conservateur, récemment condamné pour blanchiment d’argent, Adrian Nastase s’est toujours dit victime du régime de Traian Basescu. Toutefois, Nastase a été considéré, y compris par les magistrats de la Cour Suprême qui l’ont condamné, comme un symbole de la corruption politique de haut niveau.




    Le deuxième tortionnaire accusé de crimes contre l’humanité pendant la période communiste a été déféré à la justice




    Le tortionnaire Ion Ficior, accusé de crimes contre l’humanité commis pendant la période communiste, a été déféré à la justice. Il s’est trouvé à la direction du camp de travaux forcés de Periprava entre 1958 et 1963 et, selon les procureurs, il y aurait institué un régime de détention répressif, abusif et inhumain, qui a conduit à la mort de 103 détenus politiques. Ion Ficior est le deuxième ancien chef de prison communiste jugé en Roumanie. Antérieurement, Alexandru Vişinescu, ancien commandant de la prison de Râmnicu Sarat, a été mis en jugement, étant accusé à son tour de crimes contre l’humanité. Ion Ficior et Alexandru Vişinescu comptent parmi les 35 tortionnaires identifiés par l’Institut d’investigation des crimes du communisme et accusés de crimes et d’abus contre les détenus politiques.





    Trois équipes roumaines de football dans les matchs de barrage des coupes européennes




    Dans les matches aller des matchs de barrage de la Ligue des Champions, l’équipe championne de Roumanie, Steaua Bucarest, a battu par 1 but à 0, sur son propre terrain, l’équipe Ludogorets Razgrad, de Bulgarie. Dans les barrages de la deuxième compétition continentale, Astra Giurgiu a fait la surprise jeudi soir, en disposant en déplacement, par 2 buts à 1, de l’équipe multiple championne de France, l’Olympique Lyonnais. En échange, Petrolul Ploiesti a perdu à domicile, par 1 à 3, le match qui l’a opposé aux Croates de Dinamo Zagreb et ses chances de qualification restent purement théoriques. (trad. : Mariana Tudose, Dominique, Alexandra Pop)


  • La semaine du 11 au 16 août 2014

    La semaine du 11 au 16 août 2014

    Les fermiers européens et l’embargo russe


    L’Europe cherche à diminuer les pertes subies par les agriculteurs suite à la décision de Moscou d’interdire les importations de fruits et légumes de l’Union européenne en réplique aux sanctions communautaires imposées pour l’appui accordé aux séparatistes pro-russes d’Ukraine. Le secteur des pêches et des nectarines est particulièrement touché. La France, l’Italie, l’Espagne et la Grèce sont les producteurs européens les plus importants. Pour ces pays et non seulement, Bruxelles a annoncé l’introduction de mesures exceptionnelles de baisse de l’offre et d’appui à la demande. Bien que pas encore touchée directement par l’embargo russe, la Roumanie n’exclut pas une invasion de produits européens destinés initialement au marché russe. Les fermiers roumains constatent déjà une baisse des prix sur le marché local, notamment pour ce qui est des tomates et des cornichons.



    Cristi Rusu, directeur de l’Association Hortifruct : «Des quantités qui vont jusqu’à plusieurs centaines de milliers de tonnes et estimées à environ 500 millions d’euros devaient aller en Russie. A l’heure actuelle, ces quantités sont dirigées vers les pays de la communauté européenne, Roumanie comprise. C’est pourquoi nous constatons une baisse du prix des légumes allant de 50 à 70%. »



    Les fermiers roumains ont demandé l’appui de la communauté européenne pour compenser leurs pertes.



    L’indépendance énergétique et le gaz de la mer Noire



    Les ressources gazières de la mer Noire pourraient jouer un rôle déterminant pour la sécurité énergétique de la Roumanie. Lintérêt est stratégique — à preuve, la visite éclair du premier ministre Victor Ponta sur la plate-forme Ocean Endeavor, située dans la zone maritime roumaine, à quelque 200 kilomètres de la côte. Cest là que lAméricain Exxon Mobil et le Roumano-autrichien Petrom entreprennent des travaux exploratoires des gisements gaziers découverts en 2012.



    Victor Ponta: “La Roumanie a besoin d’indépendance énergétique. Il est évident que ses relations avec la Russie à court, à moyen et même à long terme se dégraderont. Or, pouvoir bénéficier de nos propres ressources énergétiques figure parmi nos objectifs stratégiques fondamentaux. Il s’avère nécessaire d’envisager d’ici quelques années des moyens pour assurer l’indépendance énergétique de la Roumanie et de la République de Moldova”.



    Si le gisement est suffisamment important pour être exploité à grande échelle, les spécialistes sattendent à ce quil entre sur les marchés internationaux à lhorizon 2020.




    Données économiques en Roumanie



    La Roumanie s’est classée deuxième au sein de l’UE pour ce qui est de la production industrielle, selon les données rendues publiques mercredi par l’Office statistique de l’UE. Précédée par la Hongrie dont la croissance industrielle s’est élevée à 11,3%, la Roumanie a enregistré une croissance de 9,9% par rapport à la même période de l’année dernière. Pourtant, en juin 2014, la Roumanie a connu un déclin de la production industrielle de 0,7%, par rapport au mois précédent, lorsqu’elle avait réussi une avancée de 2,7%. Pour ce qui est des investissements étrangers directs, la Roumanie a connu un recul de 10,3% par rapport à la même période de l’année dernière. Selon les données fournies par la Banque centrale roumaine, les investissements ont totalisé 1,2 milliards d’euros, tandis qu’en 2013, ils avaient connu une avancée de 27% par rapport à 2012. Cette situation découle du contexte économique actuel auquel s’ajoutent le prochain scrutin présidentiel, la fragilité de l’économie européenne et le conflit russo-ukrainien.



    Le candidat de la droite à la présidence roumaine



    LAlliance chrétienne libérale, formée par les partis National Libéral et Démocrate-libéral a désigné lundi Klaus Iohannis, maire de Sibiu, candidat unique au scrutin présidentiel de novembre. Klaus Iohannis a précisé qu’en cas de victoire, il se préoccupera de la prospérité des Roumains et du renforcement de l’Etat de droit. Il s’est également engagé à poursuivre les mêmes directions de politique étrangère et de sécurité, à soutenir le partenariat stratégique avec les Etats-Unis et à renforcer le rôle de la Roumanie au sein de l’OTAN. Selon les sondages, Klaus Iohannis s’annonce le principal contre candidat du premier ministre social-démocrate Victor Ponta aux élections présidentielles.



    Journées caniculaires



    Températures caniculaires allant jusqu’à 37 degrés et un rapport température — humidité dépassant le seuil des 80 unités caractérisent ces jours-ci l’été roumain. Les spécialistes ont conseillé aux personnes âgées et aux cardiaques d’éviter de sortir de la maison, surtout dans les grandes villes, là où l’asphalte et le béton ont fait monter les températures à plus de 38 degrés. Le service d’ambulance travaille avec des effectifs supplémentaires pour pouvoir répondre au nombre accru de sollicitations. Des tentes ont été installées dans les rues pour pouvoir accorder des premiers soins aux personnes souffrant de canicule. Les entreprises ont été contraintes à adapter leurs horaires de travail afin de protéger la santé des salariés, surtout dans des domaines tels les transports ou le bâtiment. En raison de la canicule, la Compagnie nationale des chemins de fer a introduit des restrictions de vitesse afin d’assurer la sécurité du trafic ferroviaire. (Trad. Ioana Stancescu)

  • La semaine du 4 au 9 août 2014

    La semaine du 4 au 9 août 2014

    Voiculescu, derrière les barreaux


    Personnage des plus influents de la Roumanie post-communiste, Dan Voiculescu, homme d’affaires et président fondateur du Parti Conservateur, membre de la coalition au pouvoir, s’est vu infliger une condamnation définitive à 10 années de prison ferme, dans une affaire de blanchiment d’argent. Selon les procureurs anti-corruption, Voiculescu a acheté à un prix sous – évalué, par l’intermédiaire d’une compagnie qu’il contrôlait, un terrain de l’Institut de Recherches Alimentaires, situé dans une zone considérée comme un véritable paradis immobilier. Le préjudice causé à l’Etat est estimé à plus de 60 millions d’euros. Voiculescu, collaborateur avéré de la Securitate, l’organe de répression du régime communiste, a clamé son innocence tout le long du procès, ouvert en 2008.



    Dissensions politiques au plus haut niveau



    Le président roumain, Traian Basescu, a rejeté les nominations faites par le premier ministre Victor Ponta pour les fonctions de ministre de la Culture et respectivement du Budget. Le chef de l’Etat a qualifié « d’inadéquates » ces propositions – Rozalia Biro de l’Union Démocratique des Hongrois de Roumanie pour le portefeuille de la Culture et, respectivement, Claudiu Manta, représentant du Parti Social Démocrate, pour le Budget. Aux termes d’une décision de la Cour Constitutionnelle, le chef de l’Etat ne peut repousser qu’une seule fois la proposition avancée par son premier ministre, lequel est tenu de procéder à une autre nomination. Par ailleurs, le chef de l’Etat a sollicité au premier ministre de réexaminer sa décision de dénoncer unilatéralement le « pacte de cohabitation », que les deux hommes avaient signé en 2012, à un moment politique sensible. Pour sa part, le premier ministre soutient que le document en question, conçu principalement pour assurer la stabilité politique du pays et qui imposait même un code de conduite, a été signé avec mauvaise foi par le chef de l’Etat. En 2012, le premier ministre Victor Ponta était co-président de l’Union Sociale Libérale, au pouvoir, qui avait tenté de faire débarquer de ses fonctions le chef de l’Etat. Tout a culminé avec la tenue, en juillet de la même année, d’un référendum sur la destitution du président roumain. Même si près de 90% des électeurs qui se sont présentés s’étaient prononcés en faveur de la démission, le mandat du chef de l’Etat a été sauvé grâce à une décision technique de la Cour Constitutionnelle qui a invalidé la consultation populaire en raison du manque de quorum.



    Fonds européens



    La Commission européenne a validé l’Accord de Partenariat 2014 – 2020 avec la Roumanie, visant les manières dinvestir et dutiliser les fonds communautaires dans les années à venir. Cette validation prouve que le texte satisfait aux exigences de la Commission, a déclaré le ministre roumain en charge des Fonds européens, Eugen Teodorovici. Rappelons qu’au début de l’année la Commission européenne avait sévèrement critiqué la première variante de ce document. Dans le cadre financier pluriannuel 2014-2020, la Roumanie bénéficie d’environ 43 milliards d’euros. Cela met une forte pression sur le gouvernement de Bucarest, affirment les analystes, étant donné que, durant le précédent exercice budgétaire, 2007 – 2013, la Roumanie a enregistré un taux d’absorption des fonds communautaires de seulement 37%, le plus faible sur l’ensemble de l’UE.



    Prévisions économiques de la Banque centrale de Roumanie



    A Bucarest, le Conseil d’administration de la banque centrale a abaissé lundi le taux directeur annuel de 3,5% à 3,25%. Cette mesure aidera la population à contracter des crédits moins chers, mais ne réduira pas les intérêts des dépôts bancaires, a souligné le gouverneur de la Banque, Mugur Isarescu. Toujours cette semaine, la Banque centrale a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour la fin 2014, de 3,3% à 2,2%. Pour la fin de lannée prochaine, les estimations tournent autour de 3%. La diminution de linflation naura pas dinfluence négative sur la croissance économique, la stimulation de lemploi, ni sur la productivité, a assuré Mugur Isarescu. Il a également rappelé quune inflation à la baisse comptait parmi les 5 critères de convergence pour ladhésion à la zone euro, objectif que la Roumanie se propose datteindre à lhorizon 2019.



    La Roumanie est visée par des cyberattaques



    Le Service roumain de renseignement a fait savoir que plusieurs entités du pays étaient visées par des cyberattaques d’envergure, menées par des acteurs étatiques, des groupes de cybercriminels et d’extrémistes — terroristes. Les cibles de ces attaques informatiques sont des institutions de l’Etat, des compagnies privées et mêmes des particuliers. Une des méthodes d’attaque consiste à infecter des sites Internet visités par certaines catégories d’utilisateurs.



    Football



    Après les matches disputés lors du 3e tour préliminaire de la Ligue des champions, trois des quatre équipes roumaines de foot se sont qualifiées pour les play-off. La championne de Roumanie, Steaua Bucarest, a dépassé à domicile l’équipe kazakhe FK Aktobe, 2 buts à 1. Avec un score général de 4 à 3, Steaua a une présence garantie dans les poules de la Ligue Europa. Astra Giurgiu et Petrolul Ploieşti se sont imposés, dans les matches en déplacement, devant les équipes tchèques Slovan Liberec et Viktoria Plzen, sur le score de respctivement 3 à 2 et 4 à 1. Au match aller, Astra avait dépassé son adversaire 3-0, tandis que Petrolul avait terminé à égalité, 1 partout. Enfin, le CFR Cluj s’est incliné, à domicile, score 0-2, devant Dinamo Minsk, du Belarus, qui avait disposé de l’équipe roumaine, 1-0, au match aller. (trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavschi)

  • La semaine du 28 juillet au 02 août 2014

    La semaine du 28 juillet au 02 août 2014

    Les intempéries ont gravement touché le sud-ouest et le sud de la Roumanie




    Près d’une semaine durant, les départements du sud et du sud-ouest de la Roumanie ont été visés par des vigilances rouge, orange ou jaune aux inondations. Dans certaines régions, ces alertes ont été doublées par d’autres, aux pluies abondantes et aux orages. Les intempéries ont fait des victimes et d’importants dégâts matériels. Plus de deux milliers de maisons et de fermes paysannes d’environ 200 localités, des milliers d’hectares de terrains agricoles ont été inondés et plus d’un millier de personnes évacuées. Les crues ont également détruit plusieurs tronçons de routes nationales, départementales et communales ainsi que des ponts. Des dizaines de localités ont été privées d’électricité, à cause la chute de poteaux électriques, arrachés par des rafales de vent. De nombreuses équipes de secouristes, gendarmes et policiers sont intervenues pour secourir les personnes en danger et limiter les dégâts. Les autorités centrales et locales ont été en état d’alerte et se sont mobilisées pour venir en aide aux sinistrés. Des aliments, de l’eau et des couvertures ont été distribués dans les zones touchées par les inondations. Le gouvernement a également accordé des aides financières, pour combattre les effets des inondations.




    Le premier collectif budgétaire de 2014




    En Roumanie, le premier collectif budgétaire de lannée est positif. Ce sont la Santé, lEducation, la Défense, les Transports, lEmploi et lEconomie qui touchent le plus dargent, suite à cette redistribution. Même cas de figure pour le ministère de lEnvironnement qui doit se voir renflouer les caisses afin dentreprendre des travaux daménagement du territoire et de prévention des crues, après les intempéries de cet été. Des fonds supplémentaires sont attendus aussi à lAutorité électorale permanente, cette dernière devant organiser le scrutin présidentiel de novembre prochain.


    En procédant à ce collectif budgétaire, le gouvernement na fait que transférer le fardeau sur les budgets des années à venir, affirme, en réaction, le Conseil fiscal roumain, précisant que lexécutif bucarestois a surestimé les recettes à encaisser à la fin de lannée. Cette rectification ne prend pas en compte non plus limpact de la diminution de 5% des charges patronales à la sécurité sociale, mesure que le gouvernement entend mettre en œuvre à partir du premier octobre, explique encore le Conseil fiscal.




    Victor Ponta, chef du gouvernement de Bucarest et leader des sociaux-démocrates, a formellement annoncé sa candidature au scrutin présidentiel de novembre




    Victor Ponta, chef du gouvernement de Bucarest et leader des sociaux-démocrates roumains, a formellement annoncé sa candidature au scrutin présidentiel de novembre. Dans son discours électoral, il a souhaité apporter un changement, après la situation conflictuelle qui a marqué la scène politique roumaine ces dix dernières années et proposer un nouveau modèle de président, qui soit utile à la société. Victor Ponta a également tenu à transmettre un message de politique étrangère. Ainsi a-t-il parlé de la Roumanie en tant qu’allié de confiance des Etats-Unis et de l’Allemagne, et de l’Etat roumain comme modèle à suivre par ses voisins, à savoir la République de Moldova, la Serbie et l’Ukraine. Les autres candidats à la présidentielle sont Klaus Iohannis, chef du PNL ( en opposition, de centre-droit) et principal rival de Ponta, Kelemen Hunor, leader de l’UDMR (membre de la coalition au pouvoir) et Cristian Diaconescu, ancien ministre des affaires étrangères et de la justice, candidat du PMP (opposition pro-présidentielle).




    Réaction des autorités de Bucarest aux protestations des ethniques roumains de Cernauti contre la mobilisation concernant le front à l’est de l’Ukraine




    Le ministère roumain des Affaires étrangères sest déclaré inquiet de la situation ayant engendré les protestations des ethniques roumains de la région de Cernauti, en Ukraine, dans le contexte de la mobilisation militaire des jeunes ukrainiens décrétée par les autorités de Kiev. En même temps, le ministère de Bucarest suit de près la manière dont se déroule ce processus ayant suscité de l’inquiétude aussi bien au sein des familles des ethniques roumains que de l’opinion publique de Roumanie. Le vice — président de la Commission pour les communautés des Roumains de l’étranger, Bogdan Diaconu a déploré, à la Chambre des Députés de Bucarest, le recrutement des ethniques roumains par les autorités de Kiev en vue de leur déploiement sur la première ligne du front, à la place des Ukrainiens. Les réactions interviennent après la série de protestations des membres de la minorité roumaine de l’ouest ukrainien, après la distribution des ordres de mobilisation à des centaines de jeunes de la région. Les manifestants ont menacé de bloquer à nouveau les routes autour de la ville de Cernauti s’ils ne recevaient pas de garanties écrites. Celles-ci devraient attester qu’ils ne seraient pas déployés dans la zone de combat contre les séparatistes pro-russes.




    La Roumanie propose Dacian Cioloş pour un nouveau mandat de commissaire européen à l’agriculture




    Le gouvernement de Bucarest propose la reconduction du Roumain Dacian Cioloş au poste de commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, dont il est le titulaire depuis février 2010. Cette proposition de l’Exécutif est soutenue aussi par le président Traian Băsescu. Ancien ministre roumain de l’agriculture entre 2007 — 2008, Dacian Cioloş, est l’initiateur de la réforme de la Politique Agricole. (trad.: Mariana Tudose, Alexandra Pop, Andrei Popov)

  • La semaine du 21 au 26 juillet 2014

    La semaine du 21 au 26 juillet 2014

    Candidatures à la présidentielle d’automne




    Victor Ponta, premier ministre et patron de la principale formation politique de Roumanie, à savoir le PSD, de gauche, a fait savoir jeudi qu’il se porterait candidat à l’élection présidentielle de novembre. La semaine prochaine, à l’occasion du Conseil national, il devrait solliciter formellement l’appui des sociaux-démocrates. Ponta a également précisé que le PC et l’UNPR, membres de la coalition au pouvoir, soutiendraient sa candidature. Par ailleurs, Klaus Iohannis, maire de la ville de Sibiu et chef du principal parti d’opposition, le PNL (de centre-droit), a été désigné comme candidat des libéraux au scrutin présidentiel. Comme le PNL a décidé de fusionner avec le PDL (de l’opposition, de centre-droit), les deux formations ont opté pour un candidat commun. A l’issue d’une recherche sociologique, elles ont choisi entre Klaus Iohannis et le représentant des démocrates-libéraux, Cătălin Predoiu. Pour leur part, Kelemen Hunor, le leader de l’UDMR (membre de la coalition gouvernementale), et Cristian Diaconescu, représentant du PMP (de centre-droit, pro-présidentiel), ont été confirmés en tant que candidats à la fonction suprême de l’Etat.




    Mesures avec un impact économique




    Une délégation du FMI s’est rendue cette semaine à Bucarest pour des discussions sur le premier rectificatif du budget 2014. Pour l’année en cours, les autorités roumaines et le FMI ont convenu d’un déficit budgétaire de 2,2% du PIB. Les discussions interviennent alors que, selon des données officielles, bien que les recettes budgétaires aient augmenté sur les 5 premiers mois de l’année, elles demeurent inférieures aux estimations prises en compte lors de la construction budgétaire. Ce qui plus est, le gouvernement doit également trouver une solution pour combler le manque à gagner causé par l’allégement des charges sociales patronales, prévu en octobre prochain.


    Le président roumain, Traian Basescu a renvoyé au Parlement le projet de loi en question, pour qu’il soit réexaminé. Le chef de l’Etat a toutefois précisé qu’il soutenait sans réserve cette mesure mais qu’il avait des objections quant aux sources de financement du déficit entraîné au fonds des pensions de retraite. Selon le premier ministre, Victor Ponta, la mesure, dont le coût annuel se monte à 4,8 milliards de lei, peut être couverte par des recettes supplémentaires provenant des cotisations à la sécurité sociale prélevées sur les emplois nouvellement créés, de la TVA, suite aux éventuels nouveaux investissements, de la récupération des dettes auprès des sociétés en situation d’insolvabilité ainsi que de la réduction de l’évasion fiscale.




    La situation en Ukraine




    La Roumanie souhaite que les ressources militaires de l’OTAN ne soient pas diminuées sur le flanc oriental de l’Alliance de l’Atlantique nord. C’est ce qu’a déclaré le président roumain Traian Basescu, selon lequel, du point de vue de la Roumanie, une guerre hybride se déroule dans l’est de l’Ukraine. La responsabilité du conflit incombe aux terroristes, mais aussi à la Fédération de Russie, qui est devenue leur partenaires. Le chef de l’Etat roumain a participé cette semaine à Varsovie à une réunion des chefs d’Etat d’Europe centrale et de l’est ciblée sur la situation régionale et notamment la crise en Ukraine et les préparatifs en vue du sommet de l’OTAN en septembre, au Royaume-uni. La situation en Ukraine a dominé d’ailleurs l’agenda de la politique extérieure. L’Union a ajouté de nouveaux noms à la liste des sanctions contre la Russie. Il s’agit d’une quinzaine de personnes physiques, ressortissants russes et ukrainiens pro-russes, et 18 entités juridiques — neuf entreprises et neuf institutions – accusées de soutenir les séparatistes dans l’est de l’Ukraine. Le même jour, les Pays Bas ont démarré le processus d’identification des corps récupérés après le crash d’un Boeing en Ukraine. Tous les 298 personnes à bord de l’avion ont été tuées. 193 étaient des néerlandais. Un roumain à double nationalité se trouvait également à bord de l’avion. L’avion de la compagnie Malaysia Airlines aurait été abattu par un missile air-sol, tiré par les séparatistes pro-russes. L’engin aurait été fourni par la Russie, accuse l’Occident, alors que Moscou accuse l’armée ukrainienne d’être l’auteur du drame.




    Rapatriement des Roumains depuis la bande de Gaza




    19 ressortissants roumains et membres de leurs familles ont été rapatriés cette semaine suite à la dégradation de l’état d’insécurité dans la bande de Gaza. La semaine précédente 84 ressortissants roumains et membres de leurs familles avaient été rapatriés de la région, où les combats déclenchés le 8 juillet ont déjà fait plusieurs centaine de morts parmi les Palestiniens et quelques dizaines du côté israélien. Pour des raisons de sécurité, plusieurs grandes compagnies aériennes américaines et européennes ont décidé d’annuler leurs vols vers Tel Aviv. D’autres, parmi lesquelles la compagnie roumaine Tarom, ont annoncé en échange un retour à l’horaire normal des vols après une période de suspension.




    Embargo russe sur les produits provenant de République de Moldova



    La Roumanie va tenter d’aider la République de Moldova dans le contexte des mesures la concernant mises en place par la Russie, c’est ce qu’ont promis le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, et le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin. La Fédération de Russie a interdit les importations de fruits et légumes de République de Moldova. C’est la deuxième mesure de ce type prise par Moscou, après l’interdiction des importations de vins et de viande moldaves. Anticipé par les analystes, l’embargo instauré par les Russes survient après la ratification par Chisinau des accords d’association et de libre échange avec l’UE. Le premier ministre moldave, Iurie Leanca, a qualifié d’inexplicable la décision de la Russie. Selon cette dernière, les fruits et légumes moldaves seraient infestés. Les produits frappés d’interdiction pourraient trouver d’autres débouchés, tels les marchés de l’Europe communautaire ou du Bélarus.(trad.: Mariana Tudose, Alexandra Pop, Alex Diaconescu)



  • La semaine du 14 au 19 juillet

    La semaine du 14 au 19 juillet

    La Commission européenne a un nouveau président



    Candidat de la part des populaires européens, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker est devenu, mardi, le nouveau président de la Commission européenne. Il a été validé, à Strasbourg, par le Parlement européen, après avoir présenté son programme politique. Parmi ses priorités, l’on compte la croissance économique et la création d’emplois, l’Union économique et monétaire, le marché unique et la reprise de l’industrie, les négociations avec les Etats Unis sur l’Accord de partenariat transatlantique, une politique européenne en matière de migration, mais aussi les relations extérieures de l’Union européenne. La prochaine étape, c’est la création de l’équipe de commissaires de Jean-Claude Juncker. Les leaders de l’UE, réunis en Conseil mercredi soir, devaient se mettre d’accord sur les postes de commissaires importants. Les discussions n’ont pas abouti, c’est pourquoi ils ont décidé d’en débattre fin août. La Roumanie souhaite conserver le portefeuille de l’Agriculture dans la future Commission, et éventuellement reconduire son titulaire Dacian Cioloş à ses fonctions.




    L’Union européenne et les Etats Unis sanctionnent de nouveau la Russie




    Les mêmes leaders européens réunis à Bruxelles ont décidé de suspendre les opérations financières de la Banque européenne d’investissements et de celle de reconstruction et de développement avec la Russie. Moscou, accusé d’alimenter le conflit armé dans l’est de l’Ukraine, est exhorté à user de son influence sur les groupements pro russes pour arrêter le flux d’armes et de militaires qui traverse ses frontières. Les Etats Unis ont annoncé les sanctions les plus dures des derniers temps contre les Russes vu que, comme l’affirmait le président Barack Obama, Moscou n’a pas fait le nécessaire pour arrêter l’escalade des violences d’Ukraine. Les Russes n’ont pas dissimulé leur mécontentement. Les sanctions visent deux banques importantes de Russie, dont celle du géant Gazprom, et deux compagnies du domaine de l’énergie. Leur accès sur les marchés américains de capitaux sera soumis à restrictions. Plusieurs sociétés du domaine militaire seront également affectées, le producteur Kalachnikov compris.




    L’Ukraine et la Bande de Gaza — foyers de conflit



    La tension dans l’est de l’Ukraine a escaladé, jeudi, suite à l’écrasement d’un avion de ligne de Malaysia Airlines. Toutes les 298 personnes à bord ont trouvé la mort dans le crash. Lavion malais, parti dAmsterdam pour Kuala Lumpur, s’est écrasé dans la région de Donetsk, contrôlée par les séparatistes pro-russes, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec la Russie. Le président roumain, Traian Basescu, a exigé que les conditions dans lesquelles le crash a eu lieu soient aussitôt tirées au clair. Il a aussi demandé que des experts de l’UE participent à l’enquête aux côtés des autorités ukrainiennes. En même temps, le ministère roumain des Affaires étrangères a activé une cellule de crise chargée de gérer aussi les évolutions suite au conflit dans la Bande de Gaza, opposant l’armée israélienne aux mouvements islamistes de la zone. Après l’évacuation en début de semaine d’un groupe de 84 Roumains et leurs familles, deux équipes consulaires mobiles ont été dépêchées sur place, à Amman et à Tel Aviv.




    Désaccord entre le président et son premier ministre au sujet de la réduction des contributions à la sécurité sociale




    La réduction de 5% des charges sociales patronales est bénéfique pour le milieu des affaires de Roumanie, à cette condition près qu’elle ne s’accompagne de nouvelles hausses de taxes et d’impôts. C’est ce qu’a déclaré le président du Conseil des Investisseurs Etrangers, Steven van Groningen, à l’issue de son entretien avec le président roumain Traian Băsescu. Ce dernier avait appelé lundi pour consultation son premier ministre Victor Ponta. Antérieurement, Traian Băsescu avait annoncé qu’il n’allait promulguer la loi sur la baisse des contributions sociales que si le gouvernement précisait la source de l’argent nécessaire à combler le manque à gagner occasionné par cette mesure et ce qu’il envisageait de faire pour éviter les déséquilibres budgétaires. Selon le chef de l’Etat, la diminution de 5% des charges sociales patronales entraînerait la majoration des taxes ou la réduction des investissements. Pour sa part, le chef du cabinet de Bucarest affirme qu’il faudrait saisir ce moment précis pour mettre en place ladite mesure, vu que la croissance économique est à la hausse et que le budget bénéficie de rentrées supplémentaires.



    La droite roumaine au seuil de l’unification



    A Bucarest se sont achevées cette semaine les négociations politiques menées par les principales formations de centre droit, à savoir le PNL et le PDL, qui souhaitent fusionner. Leurs leaders respectifs sont tombés d’accord sur les derniers détails de l’unification. Ils ambitionnent de créer une grande formation, nommée PNL, laquelle puisse se battre, sur pied d’égalité, avec le PSD, celui qui, fin mai, a remporté haut la main les élections européennes. Sur le court terme, la priorité de la nouvelle formation consiste à gagner la présidentielle de novembre, le nom de leur candidat commun devant être connu début août. Par ailleurs, le Conseil permanent de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, membre de la coalition au pouvoir, a désigné son chef, Kelemen Hunor, comme candidat au poste de chef de l’Etat. (trad. : Mariana Tudose, Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)


  • La semaine du 7 au 12 juillet 2014

    La semaine du 7 au 12 juillet 2014

    En Roumanie, la session d’été du bac a pris fin



    En Roumanie, environ 60% des élèves de lycée ont réussi leur bac dans la première session (juin — juillet), soit un taux supérieur de 3% à celui de l’année dernière. Dans cette session, des irrégularités se sont également fait jour. Un inspecteur scolaire d’Arad (ouest), accusé d’avoir touché de l’argent pour aider certains candidats à réussir leur bac, a été assigné à résidence pour 30 jours. En même temps, certains élèves, qui ont essayé de copier par différents moyens, ont été éliminés de la salle d’examen et n’auront plus le droit de se présenter au bac les deux prochaines sessions. Même si les gouvernants considèrent que les choses avancent dans le sens souhaité dans le domaine de l’éducation, le président Traian Băsescu n’est pas satisfait. Il a demandé à l’Avocat du peuple de saisir la Cour constitutionnelle au sujet du décret d’urgence qui prévoit de mettre en place certaines mesures dans le domaine de l’éducation et de la recherche. Le chef de l’Etat soutient que par la mise en application de cet acte réglementaire, une série de modifications législatives à fort impact négatif ont été adoptées, dans l’enseignement secondaire mais aussi dans l’enseignement supérieur.



    L’homme d’affaires Dan Voiculescu continuera de faire l’objet d’une enquête sous contrôle judiciaire dans un dossier dans lequel il est accusé de chantage.



    L’homme d’affaires Dan Voiculescu, président fondateur du Parti Conservateur (également au pouvoir en Roumanie), continuera de faire l’objet d’une enquête sous contrôle judiciaire. La décision, qui n’est pas définitive, a été rendue par le Tribunal de grande instance de Bucarest, qui a rejeté la contestation formulée par ce dernier au sujet de la mesure ordonnée par les procureurs anticorruption dans le dossier dans lequel il est accusé de chantage. Il est accusé d’avoir menacé trois hommes d’affaires que, s’ils ne concluaient pas de contrats de publicités avec l’influent groupe de presse qu’il a créé, il déclencherait une campagne agressive de dénigrement à leur encontre. Voiculescu a rejeté les accusations et a affirmé ne pas connaître ses dénonciateurs. Il est également jugé — depuis 2008 — dans le dossier concernant la privatisation frauduleuse de l’Institut de recherches alimentaires de Bucarest, le préjudice dans cette affaire étant estimé à 60 millions d’euros.



    Le chef de l’Etat roumain, Traian Băsescu, a promulgué les lois pour la ratification des accords d’association entre l’UE et la République de Moldova, l’Ukraine et la Géorgie.



    Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a promulgué les lois de ratification des Accords d’association entre l’UE, d’une part, et la République de Moldova, l’Ukraine et la Géorgie, de l’autre, accords signés en juin dernier à Bruxelles. Selon le chef de l’Etat, le pas important franchi par les trois pays prouve que nul ne peut arrêter l’évolution d’une nation. Moscou y gagnera suite à l’entrée en vigueur des Accords d’association — a dit Traian Băsescu — qui a rappelé, entre autres, qu’en se fondant sur eux, la compétitivité et la qualité des produits et services de République de Moldova, d’Ukraine et de Géorgie seraient aux normes européennes. La semaine dernière, le Parlement de Bucarest a finalisé le processus d’adoption des lois de ratification des Accords d’association, devenant ainsi la première assemblée législative des Etats de l’UE à avoir finalisé la procédure de ratification.



    Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, a été présent à Dubrovnik, à la conférence Croatia Forum.



    La participation du ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, à Dubrovnik, à la conférence internationale Croatia Forum — événement qui a lieu en présence de hauts officiels européens, ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’UE et de pays visés par la politique d’élargissement, aux côtés d’invités de Chine, du Japon, des Etats Unis et de Nouvelle Zélande. Le principal thème en débat, c’est le processus d’intégration européenne des Etats des Balkans de l’Ouest. L’événement organisé par le gouvernement croate a été structuré en trois sections de débats : « Intégration européenne des Balkans de l’Ouest : similarités et différences » ; « L’Avenir de la politique d’élargissement de l’UE » ; « Défis actuels pour les valeurs européennes ».



    La loi portant réduction de 5% des contributions sociales suscite des controverses entre le président de la Roumanie et son premier-ministre.



    Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a fait savoir qu’il ne promulguerait pas la loi fraîchement adoptée par le Parlement prévoyant l’allègement de 5% des charges patronales, à compter du 1er octobre prochain. Selon lui, la réduction des contributions à la sécurité sociale arrive au moment où les recettes budgétaires ne sont pas à la hauteur des attentes. Et lui d’ajouter que cela entraînerait des risques aussi bien pour la stabilité des fonds de pension, qui accusent un déficit chronique, que pour les indicateurs macro-économiques convenus avec les bailleurs de fonds internationaux, dont notamment le FMI. Ceci étant, le chef de l’Etat a sollicité la consultation de l’Exécutif au sujet de la baisse des contributions sociales. Le premier ministre Victor Ponta déclare que toute discussion est inutile, puisque la loi a déjà reçu l’aval du Législatif. Saluée par le milieu des affaires, la baisse des cotisations sociales patronales a reçu, en échange, l’avis négatif du Conseil Fiscal, qui joue le rôle d’organisme consultatif dans l’élaboration des politiques du domaine.



    La population de la Roumanie ira décroissant dans les années à venir.



    La population de la Roumanie ira décroissant dans les décennies à venir jusqu’à près de 12 millions d’habitants en 2060. Ces estimations démographiques ont été rendues publiques avant la Journée mondiale de la population, célébrée chaque année le 11 juillet. En 2013, le nombre de jeunes a chuté de 50.000 ; il s’agit de personnes de moins de 14 ans, alors que chez les plus de 65 ans on constatait une progression de près de 40.000. Début 2014, environ 54% des Roumains vivaient en milieu urbain. Les femmes, elles, représentent 51,2% de la population du pays. Elles vivent en moyenne plus de 78 ans, dans les conditions où l’espérance de vie calculée à la naissance est de 74 ans et demi. (trad. Ligia Mihaiescu, Mariana Tudose)

  • La semaine du 30 juin au 5 juillet 2014

    La semaine du 30 juin au 5 juillet 2014

    La Roumanie ratifie l’accord d’association l’UE – République de Moldova



    La Roumanie prouve une fois de plus qu’elle fait de son mieux pour faciliter le parcours européen de la République de Moldova. Le Parlement de Bucarest est le premier Législatif des pays communautaires à avoir finalisé le processus de ratification des accords d’associations avec l’UE signés la semaine dernière à Bruxelles par la République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine. A une majorité écrasante, les deux chambres du Parlement roumain ont voté séparément les documents en question. Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlăţean, s’est félicité de la rapide ratification des accords, ce qui, estime-t-il, témoigne de l’engagement solide et constant de la Roumanie à appuyer le parcours européen des trois Etats partenaires, ainsi que leurs aspirations de pleine intégration dans l’Europe communautaire. Il a rappelé les bénéfices économiques pour la République de Moldova, pays le plus pauvre d’Europe. Titus Corlăţean: « On estime, sur la base des évaluations de la Commission européenne, que dans les années à venir, le PIB de la République de Moldova connaîtra une croissance moyenne annuelle de 5,4%. C’est un chiffre important pour un pays dont nous connaissons le niveau économique encore modeste. La plate-forme ainsi créée permettra la progression significative, de près de 16%, des exportations vers le marché de l’UE. Il y aura également des retombées positives sur le pouvoir d’achat des citoyens moldaves. »


    Se référant au consensus entre le pouvoir et l’opposition, assez rare sur la scène politique roumaine, au sujet de la ratification des accords mentionnés, Vasile Blaga, le chef du PDL (centre-droit, opposition) déclarait : « La classe politique roumaine s’est rangée, à chaque fois et malgré les éléments qui la sépare, du même coté de la barricade lorsqu’il a été question des intérêts de la Roumanie et de nos frères vivant sur l’autre rive du Prut. »


    Le Parlement de Chisinau a lui aussi ratifié l’accord d’association, en dépit de l’opposition des communistes pro-russes.




    La Fête nationale des Etats-Unis, célébrée à Bucarest




    Le partenariat stratégique avec les Etats-Unis a été, est et continuera d’être très important pour la Roumanie, a déclaré le premier ministre roumain Victor Ponta, qui a participé à la réception officielle offerte par l’ambassade américaine à Bucarest à l’occasion de la Fête nationale des Etats-Unis. Victor Ponta a également affirmé que la société roumaine appréciait les messages de l’Administration américaine au sujet de l’importance de l’Etat de droit et de la lutte contre la corruption. Duane Butcher, chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Bucarest, s’est lui aussi référé au combat contre la corruption, un thème omniprésent d’ailleurs dans les discours des officiels américains qui ont récemment visité la Roumanie. La Roumanie a fait des progrès notables en matière de lutte anti-corruption, d’indépendance des institutions de l’Etat et d’édification d’une société assurant l’égalité devant la loi de tous ses citoyens, a encore déclaré le diplomate américain.



    La compagnie « Electrica » cotée en bourse




    Depuis vendredi, les actions de la compagnie roumaine de distribution de l’électricité « Electrica » sont cotées en bourse à Bucarest et à Londres. Pour les 51% d’actions listées, l’Etat roumain, qui garde 49% des actions, a obtenu quelque 450 millions d’euros. La compagnie « Electrica » disposera de cet argent pour de futurs investissements. C’est pour la première fois qu’une compagnie roumaine d’Etat est privatisée par l’intermédiaire du marché des capitaux. Le gouvernement de Bucarest a fait savoir, par la voix de son ministre chargé de l’énergie, Răzvan Nicolescu, qu’il envisageait de privatiser de la même façon d’autres grandes compagnies, telles l’ensemble énergétique Oltenia ou encore la compagnie « Hidroelectrica ». En échange, l’importante compagnie de fret ferroviaire, « CFR Marfă », appartenant, elle aussi, à l’Etat, a confirmé le prochain licenciement de 2.500 salariés, considérés comme du personnel excédentaire. Selon la direction, la restructuration de la compagnie est une mesure obligatoire pour augmenter la compétitivité de la compagnie.




    Le Parlement de Bucarest avalise la réduction de la contribution aux assurances sociales




    Le projet de loi, faisant baisser de 5% les contributions des employeurs à la Sécurité sociale, a été adopté à l’unanimité par la Chambre des députés. Selon le gouvernement, par cette baisse, qui entrera en vigueur le 1er octobre prochain, les employeurs auront plus de fonds à leur disposition, ce qui leur permettrait de créer des emplois. Les bailleurs de fonds de la Roumanie — le FMI, la Commission Européenne et la Banque Mondiale — ainsi que les grandes confédérations syndicales se sont prononcés contre cette mesure.




    Simona Halep — dans les demi-finales du tournoi de Wimbledon




    La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, numéro 3 mondial, a joué dans les demi-finales du tournoi de Wimbledon, le troisième du Grand Chelem de l’année. S’étant foulé la cheville pendant le match, elle a été battue en deux sets 6-7, 6-2 par la Canadienne Eugénie Bouchard. Si elle s’était qualifiée dans la finale de la compétition, Simona Halep aurait monté sur la deuxième place dans la hiérarchie du tennis mondial. ( Trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • La semaine du 23 au 28 juin 2014

    La semaine du 23 au 28 juin 2014


    Scandale politique de haut niveau



    Le Parlement de Bucarest a adopté, mercredi, une déclaration politique par laquelle il demande au président Traian Băsescu de démissionner, sur fond de scandale de corruption et de trafic d’influence dans lequel son frère Mircea est impliqué. La sénatrice social-démocrate Gabriela Firea a donné lecture à la déclaration: « Préoccupé par l’impact immense du scandale lié à l’implication de la famille du président de la Roumanie sur la crédibilité de l’Etat roumain, le Parlement de la Roumanie adopte la présente déclaration politique : Le président de la Roumanie, monsieur Traian Băsescu, n’est plus en droit d’assumer le prestige, l’indépendance et la légitimité de la fonction présidentielle, c’est pourquoi il doit immédiatement démissionner des fonctions de président de la Roumanie. »


    Les parlementaires de la majorité de gauche — représentant le PSD, le PC et l’UNPR, ainsi que les élus du PPDD, populiste, se sont déclarés en faveur de la démission. En échange, le PDL et l’opposition pro-présidentielle se sont absentés lors du vote. La déclaration n’a pas de valeur juridique et ne peut pas obliger le chef de l’Etat à faire un tel geste. D’ailleurs, Traian Basescu avait déclaré auparavant qu’il n’allait pas donner suite à la demande, étant donné qu’il n’est pas intervenu dans le dossier dont fait l’objet son frère, et qu’il n’est pas des responsable des actes de ce dernier.




    La République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine — plus proches de l’UE



    Le président roumain, Traian Basescu, a transformé le soutien du parcours européen de la République de Moldova en une priorité de son mandat. Ce pays a signé, en fin de semaine, à Bruxelles, aux côtés de la Géorgie et de l’Ukraine, un accord d’association et de libre échange approfondi. Pour la Russie, un tel document est un artifice à travers lequel les trois Etats sortent de sa sphère d’influence. Par contre, à Bruxelles, l’accord est qualifié d’historique. L’accord d’association et de libre échange approfondi favorisera une intégration européenne plus profonde de ces pays du point de vue politique et économique. De même, il va créer un cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. «L’accord est positif, il n’est pas dirigé contre quiconque », a souligné le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Selon lui, la signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie moderne, stable et prospère.



    Nouveau ministre des Transports



    Le gouvernement de Bucarest s’est renouvelé. A compter de cette semaine, il a un nouveau ministre des Transports, en la personne de Ioan Rus. Parmi les mesures prioritaires de son mandat, il a mentionné la réduction du gaspillage de ressources matérielles et humaines. Ioan Rus : « Nous commencerons à réduire le gaspillage. Etant plus compétitifs, il se pourrait que nous devenions aussi plus performants à un moment donné, et que nos produits et services puissent arriver au niveau européen. Et là je pense aux transports ferroviaires, aériens, navals et routiers. »


    Ioan Rus remplace au portefeuille des Transports Dan Şova, qui a démissionné. Selon le premier ministre Victor Ponta, il deviendra le porte-parole du PSD.



    Mesures économiques



    Bonnes nouvelles pour le milieu roumain des affaires ! Le Sénat a adopté cette semaine le projet de loi portant réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur. Si le document réunit aussi l’accord de la Chambre des députés, il sera soumis au vote de l’assemblée plénière dans une session extraordinaire début juillet et entrera en vigueur le 1er octobre. Selon le gouvernement, par la réduction de ces contributions, les fonds à la disposition de l’employeur augmentent pour lui permettre de faire de nouvelels embauches. Le milieu des affaires est également stimulé. Par ailleurs, le cabinet de Bucarest a également adopté une décision qui permet de réduire à moitié les mensualités aux crédits contractés par les personnes qui peinent à les rembourser. Selon le premier ministre VP, l’Etat supportera ce fardeau financier pendant deux ans : « Nous allons soutenir ceux qui payent des mensualités par le biais des déductions d’impôt. Cela nous aidera non seulement au plan local, mais aussi au plan économique parce que tout cet argent restera dans l’économie, ce qui est très important. »


    En égale mesure, nous avons décidé de majorer les pensions de retraite et les salaires amputés au début de la crise économique, mais aussi de majorer le salaire minimum à partir du 1er juillet à 900 lei, soit 200 euros.



    Electrica — une offre sursouscrite



    Après une série de privatisations échouées, les autorités roumaines exultent: l’offre publique de vente, par cotation en Bourse, de 51% des actions de la compagnie Electrica, principal distributeur d’énergie électrique, s’est achevée à succès. La demande a été deux fois supérieure à l’offre. Le gouvernement espère obtenir environ 460 millions d’euros, qui seront orientés vers les investissements que la compagnie envisage de faire dans les prochaines années. La privatisation de Electrica est la première déroulée par le biais de la Bourse des Valeurs.



    Effets d’un épisode pluvieux



    Dans la seconde moitié de cette semaine, les météorologues et les hydrologues ont placé en alerte jaune plusieurs départements du pays en raison des pluies abondantes, du vent fort et du risque élevé d’inondations le long de plusieurs rivières du sud, du sud-ouest et du sud-est de la Roumanie. De nombreuses localités ne bénéficient plus d’électricité suite aux orages, la grêle a détruit les fenêtres et les toits de centaines de maisons, alors que nombre de voitures ont été endommagées par les arbres tombés à cause du vent. Plusieurs jardins et serres ont également été détruits et le trafic ferroviaire a été perturbé dans quelques régions. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)


  • La semaine du 23 au 28 juin 2014

    La semaine du 23 au 28 juin 2014


    Scandale politique de haut niveau



    Le Parlement de Bucarest a adopté, mercredi, une déclaration politique par laquelle il demande au président Traian Băsescu de démissionner, sur fond de scandale de corruption et de trafic d’influence dans lequel son frère Mircea est impliqué. La sénatrice social-démocrate Gabriela Firea a donné lecture à la déclaration: « Préoccupé par l’impact immense du scandale lié à l’implication de la famille du président de la Roumanie sur la crédibilité de l’Etat roumain, le Parlement de la Roumanie adopte la présente déclaration politique : Le président de la Roumanie, monsieur Traian Băsescu, n’est plus en droit d’assumer le prestige, l’indépendance et la légitimité de la fonction présidentielle, c’est pourquoi il doit immédiatement démissionner des fonctions de président de la Roumanie. »


    Les parlementaires de la majorité de gauche — représentant le PSD, le PC et l’UNPR, ainsi que les élus du PPDD, populiste, se sont déclarés en faveur de la démission. En échange, le PDL et l’opposition pro-présidentielle se sont absentés lors du vote. La déclaration n’a pas de valeur juridique et ne peut pas obliger le chef de l’Etat à faire un tel geste. D’ailleurs, Traian Basescu avait déclaré auparavant qu’il n’allait pas donner suite à la demande, étant donné qu’il n’est pas intervenu dans le dossier dont fait l’objet son frère, et qu’il n’est pas des responsable des actes de ce dernier.




    La République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine — plus proches de l’UE



    Le président roumain, Traian Basescu, a transformé le soutien du parcours européen de la République de Moldova en une priorité de son mandat. Ce pays a signé, en fin de semaine, à Bruxelles, aux côtés de la Géorgie et de l’Ukraine, un accord d’association et de libre échange approfondi. Pour la Russie, un tel document est un artifice à travers lequel les trois Etats sortent de sa sphère d’influence. Par contre, à Bruxelles, l’accord est qualifié d’historique. L’accord d’association et de libre échange approfondi favorisera une intégration européenne plus profonde de ces pays du point de vue politique et économique. De même, il va créer un cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. «L’accord est positif, il n’est pas dirigé contre quiconque », a souligné le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Selon lui, la signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie moderne, stable et prospère.



    Nouveau ministre des Transports



    Le gouvernement de Bucarest s’est renouvelé. A compter de cette semaine, il a un nouveau ministre des Transports, en la personne de Ioan Rus. Parmi les mesures prioritaires de son mandat, il a mentionné la réduction du gaspillage de ressources matérielles et humaines. Ioan Rus : « Nous commencerons à réduire le gaspillage. Etant plus compétitifs, il se pourrait que nous devenions aussi plus performants à un moment donné, et que nos produits et services puissent arriver au niveau européen. Et là je pense aux transports ferroviaires, aériens, navals et routiers. »


    Ioan Rus remplace au portefeuille des Transports Dan Şova, qui a démissionné. Selon le premier ministre Victor Ponta, il deviendra le porte-parole du PSD.



    Mesures économiques



    Bonnes nouvelles pour le milieu roumain des affaires ! Le Sénat a adopté cette semaine le projet de loi portant réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur. Si le document réunit aussi l’accord de la Chambre des députés, il sera soumis au vote de l’assemblée plénière dans une session extraordinaire début juillet et entrera en vigueur le 1er octobre. Selon le gouvernement, par la réduction de ces contributions, les fonds à la disposition de l’employeur augmentent pour lui permettre de faire de nouvelels embauches. Le milieu des affaires est également stimulé. Par ailleurs, le cabinet de Bucarest a également adopté une décision qui permet de réduire à moitié les mensualités aux crédits contractés par les personnes qui peinent à les rembourser. Selon le premier ministre VP, l’Etat supportera ce fardeau financier pendant deux ans : « Nous allons soutenir ceux qui payent des mensualités par le biais des déductions d’impôt. Cela nous aidera non seulement au plan local, mais aussi au plan économique parce que tout cet argent restera dans l’économie, ce qui est très important. »


    En égale mesure, nous avons décidé de majorer les pensions de retraite et les salaires amputés au début de la crise économique, mais aussi de majorer le salaire minimum à partir du 1er juillet à 900 lei, soit 200 euros.



    Electrica — une offre sursouscrite



    Après une série de privatisations échouées, les autorités roumaines exultent: l’offre publique de vente, par cotation en Bourse, de 51% des actions de la compagnie Electrica, principal distributeur d’énergie électrique, s’est achevée à succès. La demande a été deux fois supérieure à l’offre. Le gouvernement espère obtenir environ 460 millions d’euros, qui seront orientés vers les investissements que la compagnie envisage de faire dans les prochaines années. La privatisation de Electrica est la première déroulée par le biais de la Bourse des Valeurs.



    Effets d’un épisode pluvieux



    Dans la seconde moitié de cette semaine, les météorologues et les hydrologues ont placé en alerte jaune plusieurs départements du pays en raison des pluies abondantes, du vent fort et du risque élevé d’inondations le long de plusieurs rivières du sud, du sud-ouest et du sud-est de la Roumanie. De nombreuses localités ne bénéficient plus d’électricité suite aux orages, la grêle a détruit les fenêtres et les toits de centaines de maisons, alors que nombre de voitures ont été endommagées par les arbres tombés à cause du vent. Plusieurs jardins et serres ont également été détruits et le trafic ferroviaire a été perturbé dans quelques régions. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)


  • La semaine du 16 au 21 juin 2014

    La semaine du 16 au 21 juin 2014

    Le gouvernement roumain a donné son feu vert à la réduction des charges patronales en l’absence d’un accord des grands bailleurs de fonds internationaux



    Le gouvernement de Bucarest a approuvé un projet de loi visant la réduction de 5% des charges patronales à partir du 1er octobre. Le projet sera renvoyé au Parlement avant d’être promulgué par le chef de l’Etat. Le premier ministre roumain Victor Ponta a assuré que tous les objectifs macroéconomiques convenus avec les créditeurs extérieurs seront respectés, même si les bailleurs de fonds n’ont pas approuvé cette décision. Et Ponta d’ajouter que son cabinet dispose de l’argent nécessaire pour la mise en œuvre du projet de loi dont l’impact sur le budget s’élèverait, selon lui, à quelque 190 millions d’euros, au premier trimestre de l’année. La confédération syndicale Cartel Alfa affirme que la mesure de réduire les charges patronales augmenterait en fait les profits des multinationales et réduirait les contributions au système de pensions de retraite. En réplique, le premier ministre affirme que le budget n’aura pas à souffrir, les pertes allant être comblées en récupérant les dettes des compagnies en défaut de paiement. Le président du Conseil Fiscal, Ionut Dumitru, le contredit et opine qu’une telle solution n’est pas viable puisque les dettes ne se récupèrent qu’une seule fois par an et souvent à hauteur de seulement 30%.



    La cotation en Bourse du paquet majoritaire d’actions de la compagnie Electrica – le plus grand processus de ce type du marché roumain des capitaux



    L’appel d’offre pour la vente de 51% des actions appartenant au distributeur roumain d’électricité, Electrica, a commencé le lundi, 16 juin et se déroulera jusquau 25 juin. Le gouvernement roumain a décidé de faire coter en Bourse la compagnie, souhaitant obtenir au moins 435 millions d’euros pour le paquet mentionné, dont 85% des actions s’adressent aux investisseurs et 15% aux personnes physiques. Le prix d’une action va de 2,5 à 3 euros. En plus, dans une tentative de rendre encore plus attrayantes les actions, l’Etat a décidé d’offrir des réductions. Les investisseurs qui achèteront entre 1000 et 20.000 actions se verront offrir une réduction de 5%.



    L’Agence Nationale d’Intégrité de Roumanie conteste le mandat de député européen du Roumain Mircea Diaconu



    L’Agence Nationale d’Intégrité de Roumanie a demandé au Parlement Européen de ne pas valider le mandat de député européen du Roumain Mircea Diaconu, constatant que celui-ci se trouve en situation d’incompatibilité. L’Agence a présenté un recours contentieux devant la Cour d’Appel Bucarest, demandant l’annulation de la Décision du Bureau Electoral Central qui avait attribué un mandat au candidat indépendant Mircea Diaconu. Selon l’Agence Nationale d’Intégrité, les tribunaux avaient permis à M. Diaconu de se présenter au scrutin européen du 25 mai, bien que le Bureau eût rejeté sa candidature. L’Agence souligne également qu’une décision définitive de la Haute Cour de Cassation et de Justice confirmait la situation d’incompatibilité de Mircea Diaconu, qui ne pouvait donc pas occuper un poste ou une fonction publique.



    L’attaque contre un adolescent roumain d’ethnie rom en France a suscité une vive émotion dans l’espace public.



    Le ministère roumain des affaires étrangères a demandé aux autorités françaises d’éclaircir au plus vite les circonstances de l’agression perpétrée dans la banlieue parisienne contre Darius, un adolescent de 16 ans d’ethnie rom. Kidnappé par 12 hommes, le vendredi dernier, du campement de fortune qu’il habitait, il a été séquestré, battu à mort et abandonné. Le jeune en question était soupçonné d’avoir commis plusieurs cambriolages. La diplomatie de Bucarest estime que ces actes d’une violence extrême contre les ressortissants européens, les Roumains y compris, sont en quelque sorte le résultat des attitudes publiques xénophobes, parfois même racistes, de plus en plus présentes dans les approches de certains politiques de l’espace communautaire. Les autorités françaises ont publiquement condamné cette agression et ouvert une enquête. Les organisations de défense des droits humains ont exprimé leur indignation et dénoncé la stigmatisation que subit la communauté rom.



    Un scandale de corruption à haut niveau secoue la Roumanie et non seulement



    Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, s’est publiquement défendu, rejetant toute implication dans l’affaire où son frère cadet, Mircea Băsescu, est accusé par les procureurs anti-corruption de trafic d’influence. Le président de la République a assuré qu’il n’interviendrait auprès d’aucune institution de l’Etat pour protéger son frère. Selon les procureurs, Mircea Băsescu a perçu 250 mille euros en échange de la promesse d’influencer la décision de justice attendue dans le procès de tentative de meurtre dont faisait l’objet un chef de clan mafieux.



    La Roumanie ne sera pas touchée, dans les six prochains mois, par la suspension des livraisons de gaz russe vers l’Ukraine voisine, affirment les autorités de Bucarest.



    Le premier ministre Victor Ponta a déclaré que la Roumanie est moins menacée par la suspension des livraisons de gaz russe vers l’Ukraine voisine, vu qu’elle a sa propre production de gaz et dispose de réserves suffisantes pour les six prochains mois. Selon lui, il n’y aura pas de problèmes d’approvisionnement en gaz de la population et des entreprises. Le ministre de l’énergie, Răzvan Nicolescu, a déjà pris des mesures supplémentaires, en sollicitant aux compagnies d’extraction d’ajourner les éventuels travaux de révision des sondes pétrolières, afin d’assurer une production maximale de gaz. Les autorités de Bucarest prennent en compte d’autres variantes aussi pour assurer la sécurité énergétique du pays. Parmi elles, l’exploitation des ressources de gaz de la Mer noire. (Trad. Ioana Stancescu, Mariana Tudose)

  • La semaine du 9 au 14 juin 2014

    La semaine du 9 au 14 juin 2014

    Le FMI a reporté l’évaluation de l’accord avec la Roumanie



    Le FMI a reporté à novembre prochain l’évaluation de l’accord de précaution conclu l’automne dernier avec la Roumanie, afin de permettre au gouvernement de Bucarest de décider des mesures fiscales et d’élaborer le projet de budget 2015, a annoncé le premier ministre roumain, Victor Ponta. Selon un communiqué du FMI, rendu public jeudi, les pourparlers avec les officiels roumains ont été constructifs mais une série de sujets sont restés en suspens. Parmi eux, l’intention de l’exécutif de réduire de 5%, à partir du 1er juillet, les cotisations à la sécurité sociale payées par les employeurs, une mesure qui n’a pas reçu le feu vert des institutions financières internationales. Victor Ponta a annoncé que le gouvernement enverrait au Parlement la semaine prochaine le projet de loi visant la mise en œuvre de cet allègement fiscal à partir du 1er octobre. Il a aussi assuré que l’Etat roumain respecterait tous les objectifs macroéconomiques convenus avec les créanciers internationaux.



    Prévisions optimistes de la Banque mondiale sur l’économie roumaine



    La Banque mondiale a révisé à la hausse ses prévisions de croissance de l’économie roumaine en 2014, de 2,5% en janvier à 2,8% actuellement, l’avance économique en 2015 devant être encore plus importante, soit 3,2%. Les chiffres sont similaires pour tous les pays de la région et léconomie mondiale. Selon le rapport, la demande extérieure croissante entraînera une amélioration de la situation sur le marché de l’emploi de Roumanie et de la consommation. En même temps, un taux d’inflation bas permettra à la Banque centrale de mener une politique monétaire qui favorise la reprise économique, indique encore le rapport. Le gouvernement et le FMI tablent sur une hausse du PIB entre 2,2% et 2,5% en 2014 et de 2,5% en 2015. La Commission européenne, elle, s’attend à ce que l’économie roumaine progresse de 2,5% cette année et de 2,6% en 2015.



    Facilités pour les entrepreneurs de Roumanie



    Les Roumains de tout âge qui souhaitent se lancer dans les affaires peuvent désormais mettre sur pied gratuitement une micro-entreprise, grâce à une loi visant à stimuler la création et le développement de ce genre de sociétés, adoptée mercredi par la Chambre des Députés de Bucarest. Le document élimine la limite d’âge maximum de 35 ans que les entrepreneurs qui en étaient à leur première affaire devaient respecter pour bénéficier des facilités accordées. De même, la loi prévoit l’exemption de charges patronales pour les revenus de maximum 4 salariés en CDI ainsi que l’exemption de taxes pour les opérations d’immatriculation aux Offices du Registre du Commerce. De même, l’entrepreneur peut bénéficier d’une aide financière non remboursable de 50% – mais sans excéder les 10 mille euros – du montant total des dépenses éligibles du plan d’affaires, pour lesquelles l’entrepreneur peut apporter la preuve des sources de cofinancement.



    Plus de 50% des actions de la compagnie Electrica cotées en Bourse



    Le gouvernement roumain souhaite obtenir au moins 435 millions d’euros pour les 51% du paquet dactions du distributeur d’électricité Electrica, qu’il va coter en Bourse. Selon le calendrier fixé, les préparatifs en ce sens devraient s’achever d’ici le 26 juin, la transaction des actions de cette compagnie devant commencer le 3 juillet. Le premier ministre roumain Victor Ponta se dit confiant dans le succès de cette opération et affirme que les sommes ainsi obtenues seront orientées vers les investissements. Selon le ministre roumain délégué à l’énergie, Razvan Nicolescu il s’agit du processus de cotation le plus important sur le marché des capitaux de Roumanie, le prix d’une action allant de 11 à 13,5 lei. 85% des actions pourront être achetées par les grands investisseurs et 15% par les petits investisseurs. Si ces derniers manifestent un intérêt accru pour cette opération, le nombre d’actions dédiées pourra augmenter jusqu’à 22%. Tous les investisseurs pourront bénéficier de certains discounts. Par ailleurs, à partir du 1er juillet, les producteurs de gaz naturel seront obligés de coter en Bourse une partie de leur production. A partir de 2015 cette mesure visera aussi les distributeurs des gaz naturels.



    Les déclarations du président de la Commission européenne à Chisinau



    Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barosso s’est dit confiant dans l’avenir européen de la République de Moldavie et a précisé que la signature par Chisinau de l’accord d’association à l’UE prévue le 27 juin ne risquerait pas de porter atteinte aux relations économiques russo-moldaves. Et le chef de l’exécutif communautaire d’ajouter que l’accord susmentionné se propose d’améliorer les relations internationales de la Moldavie voisine sans influencer les rapports entre ce pays et les Etats partenaires y compris la Russie. Tout en saluant le soutien financier accordé à son pays, le premier ministre moldave, Iurie Leanca a pour sa part déclaré que le gouvernement moldave fera de son mieux afin d’obtenir au plus vite l’intégration européenne du pays.



    Des médailles pour la Roumanie aux Championnats d’Europe d’escrime de Strasbourg



    La Roumanie a décroché le titre de championne dEurope par équipes à lépée dames en dominant la Russie, championne du monde en titre, au score de 38 à 34 points lors de la sixième journée des championnats dEurope descrime, à Strasbourg. Menée par Anna-Maria Branza, la vice-championne olympique de 2008 et championne dEurope 2013, la Roumanie a livré une rude bataille pour conquérir cette nouvelle médaille dor avec une équipe composée de Simona Pop, Simona Gherman et Maria Udrea. (trad. : Alexandra Pop, Ioana Stancescu)