Category: Le plat du jour

  • « Salata de icre de crap » a reçu le label Indication géographique protégée.

    « Salata de icre de crap » a reçu le label Indication géographique protégée.

    Voici un sujet d’actualité : la salade d’œufs de carpe est désormais reconnue et protégée dans l’Union européenne avec le label Indication géographique protégée. Selon les documents officiels, il s’agit d’un produit obtenu à partir de caviar de carpe salé, d’huile de tournesol, d’eau minérale et de jus de citron, disponible en deux variantes avec ou sans oignons. La salade roumaine d’œufs de carpe s’ajoute à huit autres produits traditionnels roumains protégés au niveau de l’UE. A retrouver dans des barquettes et des bocaux dans n’importe quel supermarché roumain, cette crème à tartiner est facile à préparer à la maison aussi. Il vous faut comme l’affirment aussi les documents européens principalement du caviar de carpe salé et de l’huile de tournesol, qui sont mélangés afin d’obtenir une sorte de mayonnaise. Mais il y a toute une série de secrets et de détails qui valent la peine d’être mentionnées.

    D’abord ce plat spécifique à la région des Balkans et de l’Empire Byzantin est issu des techniques de conservation du caviar, à l’aide du sel et de l’huile. Il a été peu à peu transformé en une spécialité connue et reconnue partout dans l’espace ex-byzantin. Aujourd’hui la recette à indication géographique protégée implique les ingrédients que j’ai déjà mentionnés, mais sachez que d’autres ont été rajoutés ou abandonnés au fil du temps. Par exemple, certaines mères de famille y mettent de la semoule de blé ou du pain trempé dans du lait. L’explication est qu’afin de préserver le caviar le plus longtemps que possible, avant la généralisation de frigos, on y ajoutait beaucoup de sel et c’est pourquoi la semoule ou le pain aidaient à dessaler le produit final. D’autres disent qu’en mettant ces deux ingrédients, on réduit la quantité d’huile utilisée. De toute façon, de nos jours ces ajouts ne sont plus tellement nécessaires puisque nous disposons d’œufs de poisson frais, voire très frais. Mais un caviar trop frais est carrément inutilisable dans la salade roumaine, puisqu’il contient trop d’eau. Et le sel joue aussi ce rôle d’extraire l’eau des œufs de poisson. Donc si vous avez acheté une belle carpe entière et vous récupérez du beau caviar, mettez-le dans un bol avec beaucoup de sel et attendez plusieurs jours avant de l’utiliser.

    Sachez aussi que pour faire une salade de caviar de carpe il faut casser des œufs. Littéralement. L’élément qui fait monter la salade à l’aide de l’huile de tournesol est la lécithine contenue dans les œufs de poisson. Mais on aime aussi sentir les œufs de poisson dans le produit final. C’est pourquoi j’ai découvert que l’on peut mettre de côté une demi-cuillerée de caviar pour la rajouter à la fin. Commencez par mettre les œufs de carpe dans un bol avec une larme d’huile et commencez à mélanger avec une cuillère en bois ou bien avec un fouet, manuel ou électrique. Ajouter l’huile peu à peu tout en remuant et montez à la même façon qu’une mayonnaise. Puis ajoutez du jus de citron. Goutez pour voir s’il faut saler. D’habitude ce n’est pas le cas. Si la mayonnaise devient trop épaisse, ajoutez un peu d’eau minérale ou d’eau gazeuse afin d’obtenir une sorte de mousse. A la fin mélangez attentivement le caviar mis à côté au début et des oignons coupés en brunoise.

    Et voilà que votre salade roumaine d’œufs de poisson est prête. Elle peut être préservée au frais pour plusieurs jours si on choisit de ne lui pas ajouter les oignons. Comme décor, traditionnellement on utilise quelques olives ou des feuilles de persil et des rondelles de citron. Mais depuis un certain temps on utilise des anchois, des sardines marinées et même des crevettes. Normalement la salade est tartinée sur du pain grillé et s’accompagne à merveille avec un ou plusieurs verres d’alcool : vodka ou tsuika. Bon appétit et à la prochaine !

  • Emincé de veau

    Emincé de veau

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans ma cuisine, là où avec le concours de mon chat, Totoro qui veut absolument me tenir compagnie dès que je m’active autour du four, je me prépare à vous apprendre à faire un émincé de veau à la roumaine. Dès le départ, il convient de vous dire que vous pourriez remplacer la viande de veau par un beau morceau de viande de bœuf, à condition que vous prolongiez un peu la cuisson. Puisqu’en Roumanie, la plupart de nos vaches sont laitières, alors moi, j’ai opté pour un demi kilo de viande de veau, suffisamment tendre pour ne pas passer toute ma matinée dans la cuisine.

    Pour notre petit émincé de veau, il vous faudra, à part la viande, trois oignons, deux belles carottes, quatre ou cinq gousses d’ail, du sel, du poivre et des épices : une cuillère à soupe de paprika doux et une autre de paprika fort, une botte de persil et une cuillère à soupe de graines de carvi. Premier pas : découpez la viande en cubes. Réservez. Placez sur le feu une casserole à fond épais, y ajoutez un filet d’huile de tournesol et y faites griller les graines de carvi. Au bout de quelques secondes, mettez dans la même casserole les cubes de veau et faites les revenir à feu moyen, en mélangeant de temps en temps à l’aide d’une cuillère en bois pour les empêcher de coller au fond de la casserole. Le temps que la viande devienne légèrement dorée, prenez une planche en bois et hachez menu les trois oignons. Râpez aussi les carottes et ajoutez les légumes dans la casserole, en mélangeant délicatement. Y ajoutez deux verres d’eau chaude, salez, poivrez et parsemé de paprika doux. Couvrez et laissez cuir à feu moyen pour une heure environ, en mélangeant de temps en temps. Si vous voyez que l’eau s’évapore et que l’émincé risque de rester sans sauce, versez encore un peu d’eau dans la casserole.

    Au bout d’une heure de cuisson, prenez les gousses d’ail, écrasez-les et ajoutez-les à l’émincé qui bouillonne. Mélangez, ajoutez aussi une pincée de paprika fort et laissez mijoter pour encore une quarantaine de minutes,. A partir de ce moment, tout ce qu’il vous reste à faire c’est de poursuivre la cuisson jusqu’à ce que votre viande devienne tendre. Une fois que c’est fait, éteignez le feu et retirez le couvercle. Ciselez le persil et ajoutez-le à l’émincé. En fait, pour préservez ses arômes et ses nutriments, on doit en utiliser seulement en fin de cuisson.

    Notre petit émincé peut se manger accompagné de pommes de terre vapeur, de pâtes, du riz ou encore de späztles, que l’on appelle găluşti en roumain. Pour en faire, il vous fait obtenir une pâte avec deux œufs, 200 gramme de farine, une pincée de sel et un peu d’eau pour obtenir la consistance voulue. La pâte doit pouvoir couler en gouttes épaisses dans un passe-vite muni d’une grille à gros trous. Faites bouillir une casserole d’eau salée. Versez la pâte dans le passe-vite à gros trous et laissez glisser au fur et à mesure la pâte à spätzle dans l’eau. Laissez cuire environ 3 minutes (le temps qu’ils remontent à la surface), ensuite égouttez les spätzles et plongez-les directement dans la sauce de votre émincé de veau. Personnellement, j’ai choisi l’accompagnement le plus facile et le plus rapide à faire, à savoir des pommes vapeur. Totoro aussi a eu droit à son petit cube de viande. Bon appétit !

  • Rôti de porc aux pommes de terre

    Rôti de porc aux pommes de terre

    Nous restons dans l’univers de la cuisine hivernale, mais peu à peu nous y introduisons des légumes pour élargir nos horizons. Aujourd’hui je vous propose une autre interprétation du banal rôti de porc aux pommes de terre. Normalement chaque mère de famille qui se respecte a dans son congélateur non seulement des pièces de viande de porc achetées à Noël, mais aussi toute sorte de légumes conservés par congélation depuis l’automne dernier. La côtelette est une partie du porc assez peu appréciée par les Roumains par rapport à l’échine par exemple. Cette dernière a beaucoup de graisses étant ainsi beaucoup plus savoureuse, alors que la côtelette risque de donner un rôti assez sec à l’intérieur. Mais il y a aussi des techniques de cuisson qui vous permettent de la cuire parfaitement et d’obtenir un rôti pas du tout sec et tout aussi savoureux.



    Il vous faut donc une belle côtelette sans os, petite ou grande, c’est à vous de choisir. Comme accompagnement, prévoyez quelques pommes de terre, une ou deux carottes, un céleri rave et deux ou trois oignons. Prévoyez aussi quelques poivrons rôtis. Moi, j’ai utilisé des poivrons que j’ai préparés en septembre et que j’ai préservé dans le congélateur jusqu’au beau milieu de l’hiver. Il vous faut aussi des herbes : thym, romarin, sel et poivre du moulin, huile d’olives et une tête d’ail. Il vous faut une poêle antiadhésive qui peut être également utilisée dans le four. Si votre côtelette a une couche fine de gras, ne la retirez pas, mais coupez au couteau un modèle en losanges avant de la recouvrir d’huile d’olives et de condiments : sel, thym et poivre.



    Chauffez la poêle est faites dorer la viande sur toutes les côtés, la retournant souvent. Il faut avoir de la patience et de la dextérité pour que toutes les parties de la pièce entrent en contact avec la poêle. Enfin ajoutez quelques gouttes de sauce de soja trois gousses d’ail écrasé et une verre de vin rouge sec. Enfournez pour une demi-heure, même plus si la taille de votre viande est plus grande.



    Parallèlement il faut préparer les légumes. Faites bouillir les pommes de terre pelées dans de l’eau salée, puis faites-les dorer dans une poêle avec de l’huile d’olives et ajoutez les autres légumes coupés grossièrement. Mélangez rigoureusement et ajoutez de l’ail écrasé et du romarin. Salez et poivrez avant de mettre le tout dans un plat qui va au fou et enfournez pour une demi-heure, voire trois quarts d’heure. A mi-cuisson, écrasez un peu les pommes de terre et retournez toutes les légumes pour qu’ils prennent une belle couleur.



    Enfin les poivrons grillés, il faut justement les couper en lamelles et les mélanger avec de l’ail, du persil, de l’huile et un peu de vinaigre. Vérifiez la température à l’intérieur de la viande avec un thermomètre et arrosez-là constamment avec des jus de cuisson pour que le rôti ne sèche. Comme s’est souvent le cas, après avoir sorti la côtelette du four, laissez-la reposer pour une dizaine de minutes avant de la couper et monter le plat. Voilà donc un plat d’inspiration traditionnelle qui contient aussi quelques accents modernes, ou bien un plat moderne avec des accents traditionnels. Une question de perspectives.


  • La préparation du lard

    La préparation du lard

    Tué et partagé en portions le jour de lIgnat, quelques jours avant Noël, le cochon nétait pas consommé en entier durant les fêtes de fin dannée. Le lard, les saucisses et même la viande étaient conservés en utilisant le sel, la fumée ou bien par cuisson dans du saindoux, à la façon du confit.



    Grâce à ces techniques, ces ingrédients sont conservés pour être utilisés dans dautres recettes aux côtés de différents légumes, tels les pommes de terre et le chou. Le lard est extrêmement apprécié non seulement en Roumanie, mais dans toute Europe Centrale et de lEst. Sachez que dans cet espace le lard est le gras du ventre ou de la partie dorsale de lanimal. Dhabitude, le lard contient aussi de la couenne et il peut être consommé frais. On peut le préserver tout simplement dans un bac à sel. Vous pouvez également utiliser une sorte de saumure, un mélange deau et de sel, dont la proportion est de deux cuillerées de sel pour un litre deau.



    Faites bouillir leau, ajoutez le sel, des feuilles de laurier, du thym et du poivre du moulin. Vous pouvez utiliser un baril en plastique avec couvercle dans lequel vous posez le lard en morceaux longs. Versez la saumure et préservez pendant trois semaines. Laissez le lard sécher au vent pendant quelques jours si la température extérieure le permet. Puis vous pouvez préserver le lard par fumage si vous pouvez aménager un fumoir dans votre jardin.



    En Transylvanie, le lard est bouilli dans de leau salée ou mieux dans la saumure de la choucroute avec toutes sorte de condiments, tels par exemple les feuilles de laurier et le poivre. Faites bouillir le lard jusquà ce quune fourchette arrive à le percer. Pressez le lard entre deux planches en bois. Ecrasez deux ou trois têtes dail afin de préparer une sorte de pâte dail que vous devez ensuite étaler sur le lard. Parsemez-le avec de paprika. Le lard peut-être préservé au frais pendant plusieurs mois.



    Jadis, en Transylvanie, lorsque les frigos et les congélateurs nexistaient pas, les produits fumés de porc étaient mis au frais dans une tour de léglise fortifiée. Presque chaque église avait une tour du lard, où toutes les familles du village préservait ses produits de viande de porc. Fermée tout au long de la semaine, la Tour du lard souvrait le dimanche, après la messe, afin de préserver la fraîcheur produite par des blocs de glace couverts de paille qui sy trouvaient. Coupés en hiver, ces blocs fondaient lentement jusquen été dans la tour du lard.



    Le lard, frais, salé ou bien fumé, avec ou sans paprika, est consommé en entrée, sur du pain de campagne aux côtés dun oignon rouge et dun ou de plusieurs verres de tuica, eau-de-vie de prunes ou de palinca, une eau-de-vie de fruits distillée deux fois. Question de brûler les graisses ! (trad. Alex Diaconescu)

  • Pomana porcului

    Pomana porcului

    Traditionnellement, l’ingrédient principal des plats que toute mère de
    famille prépare à Noël est la viande de porc. Le coup d’envoi des préparatifs
    culinaires était la fête de l’Ignat, le 20 décembre, le jour quand dans les
    foyers à la campagne le cochon était tué et partagé pour être transformé en
    plats phare : sarmale, tête en aspic, boudin, lard fumé, saucisses et
    ainsi de suite. D’autres parties du cochon et certaines spécialités sont conservées par fumage ou bien dans
    du saindoux selon la technique du confit.


    Après une longue et fatigante journée de travail, les participants à cette
    opération arrosée pleinement d’eau de vie chaude (question de se réchauffer, vu
    que la découpe se déroule en plein air, en hiver) sont récompensés d’un plat
    simple mais extrêmement savoureux. Il faut mettre de côté quelques morceaux de
    viande avec du gras, des lardons, mais aussi quelques pièces de foie. La recette n’est pas du tout difficile, mais
    il vous faut certains ustensiles de cuisine très particuliers. Il vous faut une
    cocotte épaisse en fonte et une grosse cuillère en bois. Mettez les morceaux
    dans la cocotte et versez quelques 200 millilitres d’eau à feu moyen. Alors que
    l’eau s’évapore peu à peu, le saindoux se forme et les morceaux de viande
    commencent à prendre une belle couleur dorée. Vous pouvez ajouter aussi du thym
    séché, salez et poivrez.

    Entre temps vous devez préparer une belle polenta.
    Faites bouillir de l’eau salée dans une cocotte et ajoutez de la semoule de
    maïs en pluie tout en remuant énergiquement avec un fouet. Laissez cuire à feu
    doux jusqu’à ce que la polenta est prête, soit une demi-heure environ si vous
    utilisez de la semoule de maïs que l’on retrouve dans le supermarché. Dans une
    assiette posez une boule de polenta, puis quelques morceaux de viande et une
    belle cuillerée de gras fondu. Il faut
    absolument ajouter généreusement de l’ail écrasé. Prévoyez également des
    légumes en saumure : cornichons, tomates vertes et chou-fleur. Tout ce
    plat est arrosé généreusement avec du vin rouge sec de campagne.



  • “Ghiveci” de legumes

    “Ghiveci” de legumes

    Sachez qu’en Roumanie, la recette varie selon les régions et les saisons, c’est pourquoi les légumes et les proportions ne sont pas les mêmes d’une région à l’autre, ni d’un mois à un autre. Et pourtant depuis plusieurs années, l’arrivée des légumes surgelés a rendu ce plat plus accessible. A la base de mon « ghiveci » reposent les légumes racines : 2 carottes, 1 céleri-rave, 2 panais, 5 pommes de terre. Evidemment il faut aussi quelques oignons, quatre ou cinq environ. J’ai ajouté aussi deux petites courgettes, quelques fleurettes de chou-fleur, cent grammes de petits pois et deux poivrons rouges. Il faut prévoir aussi quelques tomates, ou bien une canette de tomates hachées, enfin 300 grammes de coulis de tomates fera aussi l’affaire.

    La liste des légumes restera ouverte et vous pourriez ajouter aussi des aubergines, des betteraves ou bien du chou. Lavez les légumes et coupez-les en paysanne, moi j’ai choisi des rondelles ou en quartiers d’environ deux ou trois centimètres. Commencez par faire dorer les légumes racines (carottes, pomme de terre, panais, céleri-rave) dans une cocotte en fonde qui peut aller aussi au four. Puis ajoutez les oignons, ensuite les petits-pois et à la fin les courgettes, le chou-fleur et les poivrons afin de ne pas les écraser. C’est le moment de mettre les herbes et en ce cas j’ai choisi le romarin et le basilic. Mettez aussi les tomates ou bien le coulis de tomates et mélangez, en faisant attention à ne pas écraser les légumes.

    Recouvrez d’eau et laissez mijoter à feu léger au couvert pendant une trentaine de minutes, avant de mettre au four pendant une demi-heure. Faites attention à ne pas bruler les légumes et notamment le chou-fleur. Entre temps, préparez un mélange d’huile d’olives, d’ail écrasé, de persil et de jus de citron. Sortez le ghiveci du four et avant de servir versez ce mélange qui donnera un contrepoids assez intéressant au plat. Les parfums seront vraiment uniques. Bon appétit !

  • La salade composée aux légumes de saison, aux figues et à l’œuf poché

    La salade composée aux légumes de saison, aux figues et à l’œuf poché


    Madame, Monsieur, j’ai le plaisir de vous accueillir à nouveau dans ma
    cuisine pour vous proposer de goûter à une petite salade composée qui a fait le
    bonheur de toute ma famille. Ses atouts incontestables ? Facile à
    faire, rapide, pleine de vitamines et pauvre en calories. Que vouloir de
    plus ? Avant de dresser la liste des ingrédients, je voudrais préciser que
    cette salade peut se décliner en fonction de vos goûts et de la saison. Par
    exemple, des tomates en été et de la salade verte et des carottes râpées, en
    automne. Comme quoi, c’est une salade à préparer très vite, à partir des
    légumes que vous avez le jour J, dans votre frigo.


    Personnellement, comme vous pouvez le voir sur la photo, moi, pour une
    personne, j’ai utilisé la moitié d’un petit sachet de salade iceberg, quatre
    bouquets de brocoli, un poivron rouge, quelques asperges vertes, un petit concombre,
    deux figues et un œuf. Pour la sauce, prévoyez aussi un peu d’huile d’olive,
    une cuillerée à café de moutarde, une autre de miel, un citron, sel et poivre.


    Premier pas à faire : lavez tous les légumes. Commencez par cuire à la
    vapeur les bouquets de brocoli et les asperges. La cuisson devrait durer une
    dizaine de minutes, pas plus, afin que les légumes restent assez fermes. Dès
    que c’est le cas, plongez-les dans un bol rempli d’eau très froide afin de
    stopper la cuisson et permettre à vos légumes de préserver leur belle couleur.


    Occupons-nous maintenant du poivron. Lavez-le, coupez-le en deux et
    épépinez-le. Recouvrez une plaque de cuisson d’une feuille d’aluminium. Placez
    les moitiés de poivrons rouges sur la feuille avec la peau orientée vers le haut.
    À la fin, les peaux seront carbonisées, mais vous pourrez les peler dès lors
    que la cuisson est terminée. Réservez.


    Occupons-nous de la sauce. Dans un petit bol, mélangez deux-trois cuillerées
    à soupe d’huile d’olive avec une cuillerée à café de moutarde et une autre de
    miel. Salez et poivrez avant d’y ajouter quelques gouttes de jus de citron.


    Maintenant, le temps est venu de préparer la salade. Dans un grand bol,
    mettez la moitié d’un sachet de salade iceberg, bien croustillante, ajoutez-y
    le petit concombre coupé en rondelles, les deux moitiés de poivron grillé coupées
    en lamelles, les bouquets de brocoli et les asperges coupés en morceaux. Comme
    je vous ai dit tout au début, cette recette peut se décliner en fonction de vos
    préférences. Du coup, vous pouvez remplacer la salade par des épinards, le
    poivron par une tomate, y ajouter des pousses d’oignon vert ou des carottes
    râpées. Pourtant, je ne supprimerais pas les brocolis, les asperges et les
    figues. Ça offre une saveur particulière ! Le moment est venu de pocher
    l’œuf. Mettez une casserole d’eau à chauffer. Ajoutez une cuillère de vinaigre
    mais surtout pas de sel qui accélère le processus de coagulation des blancs.
    Pendant ce temps, cassez l’œuf dans une petite tasse. Lorsque l’eau bout, approchez
    la tasse de la surface et la retournez d’un coup sec. A l’aide d’une écumoire,
    ramenez tout au long de la cuisson les filaments de blanc autour du jaune afin
    qu’ils s’agglomèrent. Au bout de 3 minutes, retirez l’œuf avec l’écumoire et
    placez-le au sommet de votre salade. Versez la sauce et mélangez délicatement.
    Si vous voulez, vous pouvez y ajouter des croûtons ou même de petites rondelles
    de fromage de chèvre ! C’est absolument délicieux et même si ce n’est
    qu’une salade, ça vous fera un repas complet, riche en nutriments et pauvre en
    graisses. Bon appétit !


  • Cassoulet de lentilles aux saucisses

    Cassoulet de lentilles aux saucisses

    Finie l’été, nous nous préparons déjà pour la saison froide et une météo moins douce. C’est pourquoi les haricots reviennent à l’honneur sous forme de crème d’haricots secs à l’ail, de soupe aigre et de cassoulet. Ces deux derniers plats sont préparés avec du jarret de porc fumé en respectivement avec des saucisses ou bien en version végétarienne, sans viande. Mais aujourd’hui, je vous propose de nous pencher sur un cousin des haricots qui sont les lentilles. Elles sont présentes dans la cuisine traditionnelle roumaine notamment en Transylvanie, dans le centre-ouest de la Roumanie. Aujourd’hui, nous préparons un plat similaire à celui que préparent les Italiens à l’occasion du Nouvel An. Il s’agit du cassoulet de lentilles aux saucisses.

    Côté ingrédients, vous avec besoin de lentilles, évidemment, quelque 400 grammes. Il vous faut aussi deux oignons, une carotte, du céleri rave, quelques lardons fumés ainsi que du coulis de tomates – une tasse environ. Côté herbes et condiments j’ai utilisé du paprika doux fumé, de la crème de piment rouge, également douce, du thym et du cumin. Enfin côté saucisses, j’ai choisi trois saucisses de porc fraîches. On commence par hydrater les lentilles pendant une nuitée environ. Ensuite, faites-les bouillir dans de l’eau salée, jusqu’à ce qu’elles soient cuites à moitié, vu qu’une nouvelle cuisson suivra dans la prochaine étape.

    Entre temps, dans une autre casserole, faites dorer les oignons, les carottes, le céleri et les lardons dans un peu d’huile auquel s’ajoutera aussi le gras résultant des lardons. Ajoutez ensuite les lentilles, le coulis de tomates et les autres condiments et herbes. Mettez aussi de l’eau ou bien du bouillon de légumes. Laissez mijoter pendant une bonne demi-heure, même plus, tout en ajoutant du liquide de temps en temps pour que les lentilles ne collent au fond de la casserole. Ce fut à ce moment que moi j’ai choisi de mettre de l’ail écrasé. Puis dans un plat en terre cuite qui va au four, mettez le cassoulet de lentilles et les saucisses et saupoudrez de chapelure. Enfournez jusqu’à ce que les saucisses soient bien cuites et dorées. Servez accompagné de légumes en saumure : cornichons ou poivrons tomate.

  • Le Plat du marin

    Le Plat du marin


    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans la cuisine de
    Ioana. Aujourd’hui, je voudrais vous proposer un plat hongrois dont le nom -
    Sjömansgryta – que malheureusement, j’ai du mal à prononcer correctement, et
    qui se traduirait par « Le plat du marin ». Contrairement à ce que ce
    nom indique, il s’agit d’un plat à base de veau, et non pas de poisson ou de
    fruits de mer. Il n’est pas très difficile à faire, mais, ce n’est pas non plus
    une recette rapide. Pour le préparer, il vous faut environ deux heures.


    Commençons par dresser la liste de nos ingrédients. Pour
    quatre personnes, prévoir un beau morceau de veau de quelque 500 grammes,
    découpé en tranches d’un centimètre d’épaisseur. Il vous faut aussi deux
    oignons, 200 ml de bière noire, 400 ml d’eau, un cube de fond de veau, quelques
    feuilles de laurier, sel, poivre, huile, deux-trois carottes, une botte de
    persil et quelques pommes de terre en accompagnement. Pour la sauce, prévoyez
    aussi une cuillerée à soupe de farine et une autre de moutarde.


    Premier pas : hacher menu les deux oignons et couper
    en fines rondelles les carottes. Dans une poêle à feu vif, réchauffer un peu
    d’huile et faire revenir les légumes, en mélangeant constamment à l’aide d’une
    cuillère en bois. Au bout de quelques minutes, les retirer et les réserver au
    chaud. Enrober d’un peu de farine les tranches de viande afin qu’elles ne
    collent pas au fond de la poêle et les saisir à feu vif, des deux côtés, dans
    la même poêle où vous aurez ajouté un peu d’huile, si nécessaire. On laisse les
    tranches de viande sur le feu une quinzaine de minutes, le temps qu’elles se colorient
    légèrement et qu’elles perdent un peu de leur jus. A ce moment-là, on remet
    dans la poêle les oignons hachés menu et les rondelles de carottes, on verse
    les 200 ml de bière noire et les 400 ml d’eau, on y ajoute le cube de fond de
    veau, les feuilles de laurier, quelques graines de poivre et, en fonction de
    vos préférences, un peu de thym séché. On laisse mijoter à feu doux une demi-heure
    avant de verser le tout dans un plat allant au four et de prolonger la cuisson
    à 180 degrés pour une heure, voire une heure et demie, le temps que la viande
    devienne tendre et se coupe facilement à la fourchette.


    A la fin, retirer les tranches de viande et les légumes de
    la sauce et y ajouter une cuillerée à soupe de farine et une autre de moutarde.
    Remettre sur feu et mélanger à l’aide d’une cuillère en bois jusqu’à ce que la
    sauce épaississe. Réserver.


    Occupons-nous maintenant des pommes de terre. Pelez-les
    délicatement et rincez-les à l’eau froide. Versez de l’eau dans une cocotte
    jusqu’à 3 cm de hauteur. Posez un panier vapeur en inox au-dessus de l’eau.
    Placez les pommes de terre dedans. Ajoutez le gros sel. Fermez la cocotte et laissez
    bouillir 30 min pour que les pommes de terre soient bien tendres.

    Pour un plat plus léger, vous pouvez optez en accompagnement pour du riz. C’est ce que moi j’ai fait.


    Dans une assiette, déposez une tranche de viande et
    quelques cuillerées à soupe de légumes, nappez-la généreusement de sauce, avec
    quelques pommes de terre vapeur à côté ou du riz. Parsemez d’un peu de persil et servez
    aussitôt. Bon appétit !







  • Les boulettes de viande hachée

    Les boulettes de viande hachée

    Cette fois-ci on a décidé de sortir un peu des sentiers battus et de préparer une sauce carottes, oignons, tomates, origan qui donnera un plus de saveur à nos petites boulettes de viande qu’en roumain, on les appelle chiftele.

     

    Alors, pour leur préparation, il vous faudrait un mélange de viande hachée porc et poulet. Comptez une centaine de grammes de viande par personne. Vous pouvez acheter la viande déjà hachée ou la faire hacher auprès de votre boucher. A part la viande, vous aurez besoins pour vos chiftele d’un bel oignon haché menu, deux-trois gousses d’ail bien écrasés, un œuf, deux-trois tranches de pain de mie, sel, poivre et origan. Mettre le pain de mie à tremper dans un bol eau ou de lait. Mélanger la viande avec l’œuf, l’oignon finement haché et l’ail. Ajouter ensuite le pain égoutté. Ajouter une pincée de sel et de poivre fraichement moulu et un peu d’origan. Faites attention, cette recette est assez gourmande en sel. Faire des boulettes de viande de la taille d’une cuillère à soupe et les ranger sur une plaque à enfourner. Réserver. Si vous obtenez trop de boulettes, pas de souci, vous pouvez en mettre une partie dans le congélateur. Ca se garde très bien et ça peut se cuire dans une poêle bien huilée et bien chaude.

     

    Mais nous, on va s’occuper maintenant de notre petite sauce pour laquelle, Ana me dit qu’il vous faudra six carottes, un oignon, deux poivrons, deux gousses d’ail, deux boîtes de tomates concassées, sel, poivre, basilic et origan séchés et huile d’olive. Préchauffer le four à 180 degrés. Couper les carottes en fines rondelles, hacher l’oignon, découper les poivrons en petits dès et écraser les gousses d’ail.

     

    Disposer tous les légumes dans un grand plat allant au four, arroser les de l’huile d’olive, saler, poivrer, y ajouter le basilic et l’origan et les deux boîtes de tomates concassées. Enfourner pour une petite heure, voir une heure et demie, jusqu’à ce que les légumes soient bien cuits. Au bout d’une heure de cuisson, quand les carottes sont bien tendres, il est temps de nous occuper de nos boulettes. Faire chauffer quelques cuillerées à soupe d’huile d’olive dans une poêle ou une cocotte et y déposer les boulettes, en prenant soin de les retourner régulièrement jusqu’à ce qu’elles commencent à bien dorer. A ce moment-là, éteindre le feu et ajouter les boulettes à la sauce aux légumes. Couvrir le plat du papier aluminium ou d’un couvercle et prolonger la cuisson une vingtaine de minutes. A la fin, retirer le couvercle et poursuivre la cuisson 5 minutes ou jusqu’à ce que les boulettes soient bien dorées. Servir aussitôt avec des pates, du riz ou d’une purée de pommes de terre. Bon appétit !

  • Tomates et fromage au four

    Tomates et fromage au four

    En Roumanie l’été signifie une richesse d’ingrédients de la meilleure qualité, dont un des plus importants est la tomate. Durant la seconde moitié de l’été et vers le début de l’automne, les tomates sont à l’apogée. Tout roumain, grec et italien vous le confirmera : la tomate va à merveille avec le fromage en saumure telemea, feta et respectivement mozzarella. D’ailleurs la salade de légumes : tomate, concombre, poivrons, oignons au fromage ou tout simplement tomate-fromage est une constante de la cuisine estivale. Une autre constante de la cuisine du sud de l’Europe est l’association tomate – huile d’olive – basilic.

    Aujourd’hui, je vous propose un petit plat qui utilise pleinement ces éléments : c’est un plat enfourné à base tomates, fromage et olives. Donc il vous faut des tomates de différents types : cœur de bœuf, cerise, rose, jaune, mauve etc, une bonne tranche de fromage de brebis du type telemea, similaire au feta grec, quelques olives, quelques filets d’anchois, de l’ail et une belle botte de basilic. D’abord il faut peler les tomates. Pour cela faites une coupure en crois sur le bout d’une tomate et plongez-la dans de l’eau bouillante avant de la mettre ensuite dans un bol d’eau glacée. Le résultat de cette opération serait une tomate facile à peler. Coupez ensuite les tomates en quartiers ou en rondelles et posez-les dans un plat qui va au four. Salez et poivrez Mettez ensuite le reste des ingrédients et à la fin posez le fromage en tranches. Parsemez de basilic séché et mettez-y aussi de l’huile d’olives.

    Enfournez le plat pour 25 minutes – une demi-heure et servez accompagné de pain de campagne. Une entrée inédite et pleine de saveur.

  • La vraie recette italienne de pizza

    La vraie recette italienne de pizza

    Cette année, j’ai eu la chance de participer à un atelier de cuisine animé par trois chefs italiens. Un cours de quelques heures pendant lesquelles, j’ai appris à préparer une excellente glace maison, mais surtout la meilleure pizza du monde. Le secret de celle-ci ? Un soupçon de levure, pas de plus et de la patience, car, même si cela peut vous paraître incroyable, pour qu’une pâte à pizza soit bonne, légère et croustillante, il faut la laisser reposer au frigo pendant 48 heures avant de la travailler.

    Commençons par la recette de glace maison et puis, pendant que le récipient sera mis au réfrigérateur, j’aurai le temps de vous expliquer comment faire pour la pizza. Comme saveur, moi et ma fille, on a choisi une glace aux noisettes. Pour les ingrédients, il vous faudrait 350 ml de lait, 20 ml de crème fraîche, 100 grammes de sucre et 50 grammes de pâtes de noisettes à acheter ou à préparer vous-mêmes à l’aide d’un robot. Tout ce qu’il faut faire c’est de concasser les noisettes jusqu’à l’obtention d’une pâte qui coule. Le lait, la crème et la pâte, vous les versez dans un récipient en plastique et vous les mélangez avant d’ajouter le sucre. Bien mixer à l’aide d’un robot et après, tout cet appareil, vous le versez dans une sorbetière. Si vous n’en avez pas, je vous conseille d’en acheter. Ce n’est pas si cher que ça et puis, ça vous permettrait de manger des glaces faites maison toute l’année. Une fois que la machine mélange la préparation qui devienne de plus en plus onctueuse, la glace est pratiquement prête. Versez la dans un bol, mettez-la au congélateur et attendre quelques heures avant d’en déguster.

    Nous, on va profiter de ce laps de temps, pour apprendre à faire la meilleure pizza du monde. J’exagère un peu, mais pas énormément. Franchement, les Italiens sont très doués quand il s’agit de leurs recettes traditionnelles. Alors, le secret d’une bonne pâte à pizza c’est de ne pas exagérer avec la levure. Pour 170 grammes de farine 000, il vous faut deux pincées de sel et un verre d’eau dans lequel vous allez dissoudre un soupçon de levure de boulanger. Dans un bol, versez la farine, y ajouter le seul et l’eau avec la levure dissoute et commencer à pétrir du bout des doigts. A force de pétrir, elle deviendra élastique et du coup, cela vous permettra d’en faire une boule que vous allez cogner à plusieurs reprises contre la table pour activer le gluten qui permettra par la suite à la pâte de lever. La boule de pâte, vous allez la disposer dans un récipient couvert que vous allez laisser dans le frigo pendant deux jours. En attendant, vous pouvez manger votre glace, voir même la finir.Au bout de 48 heures, la pâte est levée et donc, vous pouvez commencer à préparer votre pizza.

    Sur un plan de travail, mettez la boule de pâte et commencer doucement à faire un disque de pâte en la pressant du bout de doigts, tout en préservant un bord plus épais. Pour la sauce tomate, il vous suffit de prendre des tomates en boîte que vous allez concasser vous-même à la main, avant d’y ajouter de l’huile d’olive, un peu d’origan séché et quelques feuilles de basilic frais haché menu. C’est tout. Disposez sur votre pâte deux cuillerées pas plus de cette sauce, y ajouter des bouts de mozzarella et puis, en fonction de vos préférences, vous pouvez choisir entre des tomates cerises, des bouts de saucisse, des rondelles d’aubergines ou de courgettes légèrement sautées à la poêle. Le secret c’est de ne pas mettre trop d’ingrédients. La pizza doit être légère et souvent, la sauce tomate, les bouts de mozzarella et quelques olives peuvent faire l’affaire. Maintenant, c’est le temps de l’enfourner. Si vous avez la chance d’avoir un four à bois, enfournez votre pizza pour 7 minutes. Sinon, comme un des chefs italiens nous a conseillé, déménagez dans un endroit où il existe un four à bois. Apparemment, la pizza cuite dans un four normal n’a pas le même goût que l’autre. Mais bon, on fera un compromis et on se contentera d’une recette italienne et d’un résultat universel. Bon appétit !

  • Zargan, l’orphie de la mer Noire.

    Zargan, l’orphie de la mer Noire.

    Bonjour et soyez les bienvenus à une nouvelle rencontre avec la cuisine roumaine d’hier et d’aujourd’hui. Vu que nous sommes en plein été, nous nous dirigeons vers la Mer Noire pour découvrir un poisson inédit rencontré souvent dans le menu des restos de la côte roumaine. Il s’agit du poisson appelé en Roumain Zargan, Orphie ou Aiguillette en français. L’orphie est un poisson serpentiforme qui possède un long bec armé de fines dents très acérées. Ce poisson a la particularité d’avoir des arêtes vertes. La taille moyenne de l’adulte est de 30 cm.

    Passons maintenant aux différentes façons de préparer l’orphie. Une fois nettoyés et éviscérés, vous pouvez poser les poissons sur du papier de cuisson et les huiler avec de l’huile d’olives, les saler et les poivrer et les mettre au four pendant 25 minutes, voile une demi-heure. Vous pouvez l’accompagner de quelques pommes de terre cuites au vapeur et avec du beurre et quelques feuilles de basilic et un peu d’ail écrasé. N’oubliez pas de l’arroser de jus de citron.

    Une autre variante de cuisson, très répandue dans la cuisine roumaine est de frire l’orphie à la plancha. Bien huilée, salée et poivrée, faites cuire l’orphie sur les deux côtés, aux côtés de plusieurs légumes coupés en rondelles : aubergines, courgettes, oignon, tranches de poivrons et tomates cherry. Posez aussi une boule de polenta dans l’assiette, parsemez le tout de persil finement haché et prévoyez aussi une petite sauce à l’ail.

    Vous pouvez aussi l’enrober dans une sauce tomates et l’accompagner de toute sorte de légumes. La recette est tout aussi simple. Posez le poisson dans une casserole en verre qui va au four. Ajoutez quelques légumes que vous avez fait revenu dans une poêle antiadhésive avec un peu d’huile (carottes, oignons, poivrons) Versez ensuite du jus de tomates, salez et poivrez avant d’enfourner pour une bonne demi-heure, voire plus à 180 degrés, le temps de préparer une belle polenta. Une fois sorti le récipient du four, parsemez de persil finement haché et d’ail écrase. En tout cas, quelle que soit la recette choisie, vous pouvez prévoir un vin blanc léger plutôt sec, mais de toute façon bien frais.

  • La tarte aux fraises

    La tarte aux fraises

    Madame, Monsieur, bienvenue dans la cuisine de Ioana, où l’air est embaumé par l’odeur des fraises dont je vais décorer une tarte très facile à faire et qui certainement fera le délice de toute la famille. Alors, prenez quelque chose à écrire et commençons à dresser la liste des ingrédients. Puisque je trouve qu’une pâte faite maison est toujours meilleure qu’une pâte achetée, je vous conseille de la préparer vous-mêmes.

    Personnellement, j’utilise toujours la même recette pour obtenir rapidement une boule de pâte brisée : 250 grammes de farine, tamisée en préalable, une pincée de sel, une centaine de grammes de beurre, six cuillerées à soupe d’eau et deux de vinaigre. Dans un bol, mélanger du bout des doigts la farine au beurre coupé en petits morceaux, y ajouter le sel et progressivement, les cuillerées d’eau et de vinaigre. Mélanger jusqu’à ce que vous obteniez une boule de pâte lisse que vous enveloppez de film alimentaire et que vous mettez au frigo pour une vingtaine de minutes.Entre temps, je vais vous dicter le reste des ingrédients, à savoir ceux pour la crème pâtissière. Un demi litre de lait, 5 jaunes d’œufs, une gousse de vanille, 100 grammes de sucre et 60 grammes de farine ou de Maïzena. Et, bien sûr, n’oublions pas les fraises pour décorer notre tarte. Il vous faudrait en tout, une cinquantaine de fraises.

    Alors, dans une casserole, sur feux doux, verser le lait. Gratter la gousse de vanille avec un couteau, et ajouter les graines ainsi que la cosse au lait. Porter le tout à ébullition sur feu doux pour bien faire infuser la vanille dans le lait.En attendant, sortez la pâte du frigo. Foncer un moule de 25 cm de diamètre avec la pâte, couvrez la de papier sulfurisé et placez de haricots secs par-dessus pour empêcher que ça gonfle pendant la cuissson. Faire cuire à blanc 20 à 25 min, à 180°C (thermostat 6). Quand la pâte est cuite, éteindre le feu et laisser-la refroidir sur la table de la cuisine.Je pense que le lait est déjà bouillant. Eteindre le feu et commençons à faire notre petite crème. Séparer les jaunes des blancs de 5 œufs, et les mettre dans un saladier ou une jatte. Verser 100 grammes de sucre et battre vigoureusement avec un fouet jusqu’à ce que le mélange blanchisse et que les cristaux de sucre soient dissous. Verser le lait bouillant petit à petit sur l’appareil, en continuant à bien mélanger. Y ajouter progressivement 60 grammes de fécule de maïs (type maïzena) ou, à défaut, de farine. Mélanger délicatement de façon à ne pas former de grumeaux.

    Une fois que le mélange est bien homogène, le reverser dans la casserole et replacer la sur le feu. Mélanger continuellement jusqu’à l’apparition des premiers bouillons, qui coïncide avec l’épaississement de la crème. Cette dernière doit rester souple. Lorsque la crème est suffisamment cuite, éteindre le feu et continuer à la fouetter pour qu’elle refroidisse plus rapidement. Pour éviter qu’une croûte sèche ne se forme à la surface, couvrir la d’un film alimentaire. En attendant que la crème refroidisse, laver les fraises et couper les en deux. Quand la crème est légèrement tiède, verser la sur le fond de tarte et disposer joliment les fraises coupées en 2. Pour un plus de couleur, vous pouvez décorer aussi de quelques feuilles de menthe.

  • Les boulettes de viande hachée

    Les boulettes de viande hachée

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans la cuisine de Ioana, là où aujourdhui on sapprêtera à préparer des délicieuses boulettes de viande hachée aux épices. En France et en Orient, on les appelle des kofte. En Roumanie, tout le monde les connaît sous le nom de chiftele. Même si la prononciation diffère, les ingrédients pour en préparer sont à peu près les mêmes. La seule grande différence : la viande de porc. Parce que nos chiftele sont à base dun mélange de viande hachée porc et veau. Alors, si vous êtes prêts, je vais me lancer à vous expliquer comment faire pour obtenir des délicieuses boulettes de viande à la roumaine.



    Voyons dabord la liste des ingrédients : pour quatre personnes, je dirais que 500 grammes de viande hachée de porc et de veau fera laffaire. Ajoutez sur la liste une botte de persil, 1 oignon, trois, quatre gousses dail, un œuf, sel, poivre, thym, une tranche de pain de mie, un peu de lait ou de leau, de la farine et de lhuile de tournesol. Dans un saladier, mélanger la viande avec loignon et le persil, les deux hachés menu. Saler et poivrer à volonté. Y ajouter les gousses dail écrasées et le thym. Comme vous voyez, cela a lair dun tartare, à la différence que cette fois-ci, on a aussi de la viande de porc. Si vous voulez, vous pourriez ajouter aussi un oignon vert haché menu. Cela relèvera encore le goût de vos boulettes. Prenez la tranche de pain de mie, émiettez-la et mettez-la à tremper dans le lait ou dans un bol rempli deau. Essorrez le pain de mie et ajoutez-le au mélange viande-oignon-ail-persil. Malaxez la préparation afin de bien lier tous les ingrédients, surtout, bien les incorporer à la viande.



    Dans un autre bol, fouettez un œuf et ajoutez-le à la préparation, en continuant à bien malaxer avec vos doigts. Si vous aimez la saveur de paprika, vous pouvez y ajouter une cuillerée dans votre mélange. Le moment est venu de commencer à former des boulettes de viande de 3 à 4 cm entre vos mains. Ce sera plus simple de le faire si vous avez les mains humides. Ranger vos boulettes sur un plan de travail ou sur une assiette suffisamment grande. Prenez une deuxième assiette et remplissez-la de farine pour y rouler les boulettes. Ôtez lexcédent de farine.



    Dans une poêle, faites bien chauffer lhuile de tournesol avant dy plonger les boulettes et les faire colorer sur toute leur surface par petites quantités. Une fois cuites, retirez les délicatement à laide dune écumoire, puis déposez-les dans une grande assiette recouverte de papier absorbant. Laissez-les égoutter pendant quelques minutes. En Roumanie, on aime bien manger les chiftele accompagnées de frites ou dune purée de pommes de terre. Mais, si vous voulez minimiser les dégâts sur votre ligne, alors vous pourriez les servir accompagnées tout simplement dune petite salade verte. Elles sont délicieuses chaudes ou froides et elles résistent très bien plusieurs jours au frigo. A condition de pouvoir leur résister.