Category: Le plat du jour

  • Anchois frits

    Anchois frits

    La Mer Noire offre toute une série de poissons et de fruits de mer qui font l’objet de nombreux plats : aloses, mulets, flets, requins, morues, sardines, carangidae etc. Côté fruits de mer mentionnons les aussi les mytilidés et les « rapane », soit des escargots de la Mer Noire, très présents dans les menus des restos roumains. Mais aujourd’hui je vous propose de découvrir une spécialité incontournable et pas chère qui abonde sur la côte roumaine de la Mer Noire : les anchois frits.

    Des restaurants de poissons et fruits de mer aux kiosques et aux vendeurs ambulants, les anchois frits sont à retrouver partout sur la côte roumaine de la Mer Noire. Et les Roumains en raffolent. D’ailleurs, un des snacks préférés des touristes sur la plage sont précisément ces petits poissons présentés sur un petit carton et accompagnés de bière fraîche. Mais vous pouvez préparer ces poissons aussi chez vous puisqu’ils sont disponibles dans les poissonnières des marchés et dans les hypermarchés.

    Commencez par nettoyer les poissons et même si cette opération semble difficile et ennuyante, ce n’est pas vraiment le cas. En effet vous devez rompre la tête de chaque poisson et de retirer ainsi l’intérieur d’un seul coup. Puis vous devez saler les poissons et les laisser sécher un peu. Mélangez dans un plateau de la farine de blé à la semoule de maïs.

    Passez les poissons par ce mélange avant de les faire dorer dans un bain d’huile de tournesol. Après deux ou trois minutes, vous pouvez les retirer et les mettre sur un torchon de cuisine en papier. Comme accompagnement, prévoyez une belle polenta ou des frites. Vous pouvez également ajouter une salade de cornichons saumurés. N’oubliez pas de préparer une mousse à l’ail, c’est-à-dire de l’ail écrasé avec de l’huile et du persil finement haché. Ou bien vous pouvez jeter aussi quelques gouttes de jus de citron. Le choix est à vous !

  • Filets de bar aux asperges et aux tomates cerises

    Filets de bar aux asperges et aux tomates cerises

    Madame, Monsieur, bienvenus dans la cuisine d’Ioana, là où aujourd’hui ma fille, Ana, se fera un plaisir de vous faire découvrir une recette facile et rapide à base de poisson. Riche en minéraux, en protéines, en vitamine D naturelle et en oméga-3, le poisson a aussi l’avantage d’être faible en calories. Un petit détail qui pèse lourd quand on pense aux vacances d’été pendant lesquelles, certains d’entre nous, je ne dis pas de noms, on su bien profiter. Maintenant, la question qui se pose, c’est quel poisson choisir pour préserver à la fois ligne et santé, sans pour autant passer trop de temps près du four ?

    Eh bien pour aujourd’hui, Ana a opté pour du poisson blanc. Bar, colin, cabillaud, merlan, à vous de choisir parmi toutes ces espèces de poisson peu forts en goût et qui se cuisinent facilement et rapidement. Car, en plus d’être pauvre en graisses et riche en nutriments, le poisson blanc est idéal pour des recettes express qui se feront en moins d’une demi-heure. Je vous assure, même moi, qui n’aime pas trop le poisson, j’ai apprécié la recette que ma fille vous proposera dans les minutes suivantes.

    Comme d’habitude, commençons par dresser la liste des ingrédients. En fonction du nombre de convives et de leur appétit, vous allez opter pour un filet de poisson par personne ou plusieurs. Ana a choisi des filets de bar, avec leur peau. A part le poisson, il vous faudrait aussi une botte d’asperges vertes, une poignée de tomates cerises, cinq gousses d’ail, quelques cuillerées à soupe de coulis de tomate, sel, poivre, origan, huile d’olive et le jus d’un citron.Et maintenant, au boulot ! Préchauffer le four à 180 degrés. En attendant, dans un bol, mélanger le jus du citron à quelques cuillerées à soupe d’huile d’olive. Y ajouter une pincée de sel, une pincée de poivre et un peu d’origan et le jus ainsi obtenu, vous allez le verser dans une plaque à four rectangulaire sur laquelle vous disposerez les tomates cerises coupées en deux, les asperges vertes, lavées au préalable et dont vous avez coupé les pieds et trois gousses d’ail écrasées. Faites attention à ce que les asperges et les cerises soient arrosés du jus. Enfourner la plaque pour une vingtaine de minutes, le temps que les légumes se ramollissent.

    En attendant, occupons-nous du poisson. A l’aide d’un couteau bien affûté, quadriller légèrement la peau des filets, sans entamer la chair et frottez la d’un peu de sel. Dans une poêle antiadhésive, réchauffer un filet d’huile d’olive, y ajouter les filets de poisson, un peu d’origan, les deux gousses d’ail écrasées et un peu de coulis de tomate. Saisir les filets de chaque côté une minute, en les retournant une seule fois, afin que la peau soit légèrement dorée. A la fin des 20 minutes de cuisson des légumes, sortir la plaque du four, y ajouter les filets de poisson et ré-enfourner le tout pour 5 à 10 minutes.Le résultat est excellent ! Vous pouvez accompagner le poisson d’une petite salade verte et d’un petit verre de blanc. Ana vous souhaite bon appétit et elle attend vos retours.

  • Cake anglais aux fruits secs

    Cake anglais aux fruits secs

    Madame, Monsieur, je suis Ioana et je suis contente de vous accueillir dans ma cuisine pour vous faire goûter à un cake dont je viens de découvrir la recette. Si vous avez écouté le RRI Spécial cuisine que notre rédaction à réaliser à l’occasion des Pâques orthodoxes, alors vous avez eu l’occasion de découvrir ma recette de cozonac. Une pâte briochée pour laquelle j’ai utilisé 10 jaunes d’œufs. Eh bien, puisque personne n’aime le gâchis, la question qui se pose c’est quoi faire avec une dizaine de blancs d’œufs ? La réponse toute de suite, quand je vais m’activer dans ma cuisine pour préparer un cake anglais fourré de fruits confits.

    Alors, comme d’habitude, commençons par dresser la liste des ingrédients : à part les 10 blancs, il vous faudra aussi 2 pincées de sel, 200 grammes de sucre, 3 sachets de sucre vanillé, un peu de zeste de citron râpé, 250 grammes de beurre fondu, 200 grammes de farine et 400 grammes d’un mélange de noix, concassées et légèrement grillées pour relever leur goût, raisins secs, petits morceaux d’écorce d’orange confits, pépites de chocolat noir et fruits secs coupés en brunoise. Premier pas : préchauffer le four à 170 et préparer deux moules à cake chemisés de papier cuisson. Faire fondre le beurre sur feu doux et, hors du feu, y ajouter le zeste de citron râpé. Mélanger.

    Dans un cul de poule bien nettoyé et sans aucune trace de graisse ou d’humidité, battre en neige à la main ou au fouet électrique les blancs d’œufs, avec une pincée de sel. Y ajouter le sucre et continuer à fouetter jusqu’à obtenir un mélange lisse et translucide comme pour la meringue. Verser d’un coup tous les ingrédients, à savoir la farine tamisée, les noix concassées, les petits bouts de fruits secs et les petits morceaux de chocolat, et mélanger délicatement. Ajouter en dernier la moitié du beurre fondu aromatisé au citron. Il est très important d’ajouter tous les ingrédients secs d’un coup, car sinon, à force de mélanger par étape, les blancs battus en neige perdent leur consistance et deviennent liquides. A la fin, incorporer le reste du beurre et continuer à mélanger délicatement à l’aide d’une cuillère en bois.

    Verser le mélange ainsi obtenu dans les deux moules. Normalement, les quantités indiquées devraient vous suffire pour deux cakes. Si le moule est plus grand, alors vous allez vous contenter d’un seul cake anglais. Enfourner à 170 degrés et surtout ne pas ouvrir le four pendant les premières 25 minutes. Ultérieurement, vous pouvez faire le test de la cure – dent pour vérifier la cuisson. Au bout d’une quarantaine de minutes, en fonction du four, le cake devrait être cuit. Si la cure- dent garde des traces de pâte, prolonger la cuisson encore quelques minutes. Attention, si le cake commence à avoir une belle couleur, mais qu’à l’intérieur il n’ait pas l’air cuit, couvrez-le du papier cuisson que vous fixez sur les bords avec des cure-dents et prolonger la cuisson.

    Quoiqu’il en soit, au bout d’une heure, vous devriez avoir un magnifique cake aux fruits secs et une odeur citronnée dans votre cuisine. Et surtout, un petit bout sucré le matin, pour accompagner votre café.

  • Deux soupes végétariennes pour jeûner avant Pâques

    Deux soupes végétariennes pour jeûner avant Pâques

    Chaque année encore, beaucoup de croyants roumains jeunent durant les 40 jours précédant Pâques orthodoxes. Ce Grand Carême est une manière de se préparer à la fête la plus importante du calendrier orthodoxe, mais aussi de préparer son corps à la sortie de l’hiver et à l’entrée dans le printemps. Durant ces périodes, les Roumains qui respectent le Carême évitent de manger tout plat préparé avec des ingrédients d’origine animale. Donc sans viande, ni produits laitiers, ni œufs pendant toute cette période. Il faut également éviter de trop manger ou de consommer de l’alcool et même de fumer. Même l’utilisation de l’huile végétale et la consommation du vin n’est permise que durant certains jours.

    C’est donc une période durant laquelle il faut restreindre ses petits plaisirs et surtout se rendre à l’Eglise, prier et se repentir. D’habitude, jeuner avant Noël est beaucoup plus facile qu’avant Pâques, vu qu’en automne et même au début de l’hiver il y a plein de légumes et de fruits frais disponibles, alors que les celliers sont archipleins de conserves récemment préparées. Ce qui plus est, le Carême avant Noël est plein de jours de fête durant lesquelles il est permis de manger du poisson. Tel n’est plus le cas avant Pâques. Les conserves préparées en automne s’épuisent déjà et ce qui plus est, il n’y a que deux jours avec du poisson au menu. Donc traditionnellement, les principaux ingrédients utilisés sont les pommes de terre, les carottes, les haricots secs, les oignons et la choucroute. S’y ajoutent des fruits tels les prunes séchées et les pommes préservées dans des celliers. Dont c’est une période de pénurie alimentaire, disons, puisque peu d’ingrédients frais apparaissent sur les marchés, d’autant plus si l’hiver ose se prolonger aux mois de mars et d’avril.

    Parmi les ingrédients qui apparaissent figurent les orties, l’oseille, les épinards, l’arroche et les poireaux. Evidemment actuellement, cette pénurie de légumes frais est de moins en moins évidente, puisque les étals des supermarchés sont archipleins de toute sorte de fruits et légumes venus de tous les coins du monde. Mais vu que la chaine courte d’approvisionnement est celle que l’on devrait privilégier aujourd’hui je vous propose de découvrir deux soupes végétariennes pleines de saveur et de vitamines. Nous commençons par une soupe adaptée plutôt à la période hivernale du mois de mars.

    Côté ingrédients il vous faut des pommes de terre, un petit chou en saumure, deux oignons, une tête de céleri rave et une botte de persil. Prévoyez aussi du coulis de tomates, un peu d’huile de tournesol et de la saumure de choucroute. Le chou vous devez le laisser dans de l’eau froide pendant quelques heures afin de le dessaler un peu. Pelez les légumes et coupez-les en dès par exemple. Faites-les revenir dans de l’huile de tournesol, ajouter la choucroute coupée en lamelles et ensuite recouvrez d’eau. Faites bouillir jusqu’à ce que les légumes soient cuites et ensuite ajouter la saumure de choucroute et le coulis de tomates. Vérifiez rigoureusement s’il faut encore ajouter du sel. Porter à ébullition et coupez le feu. Ajoutez des herbes finement hachées : aneth ou persil.

    Vers la fin du Carême, le beau temps fait apparaître sur les marchés les herbes du printemps telles l’oseille et l’arroche. Elles vont à merveille dans des soupes aigres traditionnelles. Commencer par préparer la même base : le bouillon de légumes à partir d’un mirepoix d’oignons, carottes et céleri, auquel il faut ajouter des feuilles d’oseille et d’arroche, des tomates hachées ou du coulis de tomates et du bors, un liquide aigre obtenu suite à la fermentation du son de blé. Et voilà que vos soupes sont prêtes : elles sont pleines de vitamines, appropriées à toute diète et extrêmement savoureuses. A bientôt !

  • Plats aux pruneaux

    Plats aux pruneaux

    Jusquà lapparition des premiers légumes verts du début du printemps, la cuisine traditionnelle roumaine utilise des aliments conservés dans la cave, comme la viande fumée ou confite et des légumes tels que les pommes de terre, les oignons, les carottes ou le chou en saumure. Une autre idée pour les périodes où il y a moins de légumes frais pourrait être les pruneaux, combinés à de la viande ou aux céréales et aux légumes.



    Dans la région de Făgăraş (sud de la Transylvanie), on prépare un ragoût de porc aux pruneaux. Prenez de la viande de porc avec peu de graisse et des pruneaux dénoyautés en quantités égales. La préparation est simple. Coupez la viande de porc en dés ; avant de les dorer dans de lhuile ou du saindoux, farinez-les, selon la recette traditionnelle de Făgăraş. Une fois légèrement dorés, ajoutez de leau et un peu de sel et laissez cuire les morceaux de viande à feu doux pendant une demi-heure. Ajoutez les pruneaux, mélangez avec les morceaux de viande, puis enfournez à feu doux, pendant une autre demi-heure, afin que les saveurs se mélangent.



    Il est également possible de combiner les pruneaux avec du poulet, et un exemple, cest le poulet farci aux pruneaux. Il faut prévoir un poulet bien dodu, environ 250 g de pruneaux dénoyautés, quelques champignons, une carotte, un poivron et un oignon. Sans oublier quelques gousses dail, une botte de persil, du sel et du poivre du moulin. Coupez loignon en julienne, faites-le revenir dans un peu dhuile, ajoutez les champignons et le poivron coupés en fines tranches, et la carotte râpée. Faites mijoter ce mélange pendant 10 minutes, puis ajoutez les pruneaux pour quelques minutes.



    Assaisonnez le poulet à lintérieur et à lextérieur, pour le farcir ensuite du mélange de légumes et de pruneaux. Sil reste quelque chose, réservez le reste des légumes sur le plateau de présentation du poulet farci. Ajoutez une tasse deau et enfournez pendant environ 45 minutes à feu vif jusquà ce que le poulet soit doré. De temps en temps, arrosez la viande avec le jus de cuisson. Le poulet peut être présenté sur un plateau, après quoi il sera coupé en portions, le mélange de légumes et de pruneaux servant de garniture. Bon appétit !


    (Trad. : Ligia)


  • Plats traditionnels du delta du Danube

    Plats traditionnels du delta du Danube

    Le delta du Danube est également connu sous le nom d’empire des eaux. Peu de gens savent que les soi-disant chardons du delta du Danube sont comestibles. Ce sont, en fait, des parties d’une plante aquatique qui poussent sous le niveau de l’eau, une plante dont la tige peut atteindre 5 m et qui peut être trouvée dans les eaux douces d’Europe et d’Asie. Ces chardons (Trapa natans en latin, « châtaignes d’eau » ou « mâcres nageantes ») ou « cornaci » comme les habitants du delta les appellent, peuvent être cueillis dans les canaux en septembre, quand ils mûrissent. Séchés et noircis, ces chardons sont parfois ramenés à terre par les vagues de la mer Noire. Selon les habitants du Delta, après avoir enlevé les pointes protectrices, le reste, avec un goût légèrement sucré, peut être consommé en tant que tel. On peut également le cuire et le transformer en purée ou le frire. Certains habitants ont l’habitude de récolter ces chardons et de les laisser sécher dans le grenier de la maison, pour les manger pendant la saison froide.



    Cependant, c’est le poisson qui reste l’aliment de base des habitants du delta. La première des préférences gastronomiques des touristes venus dans le delta du Danube, c’est la soupe de poisson appelée borş et le storceag, une soupe de poisson tout à fait spéciale. Pour le borş de poisson, les morceaux de viande sont servis sur un plateau avec de l’ailloli, et le jus de cuisson du poisson est servi séparément, dans un bol, accompagné d’un piment fort. Le storceag est préparé pendant la saison froide, avec des légumes tels que les racines du persil, le céleri-rave et la carotte. Tous ces ingrédients sont hachés finement, on y ajoute les pommes de terre coupées en dés et l’ensemble est fait bouillir avec des morceaux de poisson plus gras. On ajoute à cette soupe traditionnelle du vinaigre, des œufs et de la crème avant de servir.



    Les œufs de poisson et les boulettes de poisson comptent parmi les préférences des visiteurs du delta du Danube. Un autre plat du coin, c’est le carassin frit. Le carassin est le poisson le plus répandu en Roumanie et peut exceptionnellement arriver même à deux kilos. Un exemplaire à frire doit dépasser les 500 grammes. Après avoir été nettoyés, écaillés, éviscérés et lavés, les carassins doivent être saupoudrés d’un peu de sel, à l’intérieur et à l’extérieur, et laissés reposer à froid pendant quelques heures. Il convient ensuite de laver l’excès de sel, et de pratiquer beaucoup d’encoches sur les carassins, à l’extérieur, de chaque côté. Ensuite, les fariner, puis les passer dans de la farine de maïs, et les faire frire, dans de l’huile. Servis avec de la polenta et de l’ailloli, ils s’accompagnent très bien d’un verre de vin blanc sec ou demi-sec bien frais.


    (Trad.: Ligia)

  • Les recettes qui cartonnent sur les réseaux sociaux en Europe et en Roumanie

    Les recettes qui cartonnent sur les réseaux sociaux en Europe et en Roumanie

    Nous commençons par les pâtes qui ont fait disparaître le fromage feta des supermarchés finlandais, d’où l’une provient et ensuite de toute l’Europe. Mettez quelque 500 grammes de tomates cerise dans un récipient qui va au four, ajoutez deux ou trois gousses d’ail et placez au milieu un beau bloc de fromage du type feta. Parsemez de basilic séché, poivrez et huilez d’huile d’olive. Enfournez pendant une vingtaine de minutes, le temps de cuire les pâtes. Lorsque la feta et les tomates son bien cuites, sortez le plat du four, n’hésitez pas à l’instagrammer, avant d’écraser le tout et d’ajouter les pâtes. Si vous voulez, vous pouvez mettre un peu de gruyère râpé et enfourner en mode grill pendant encore quelques minutes pour donner au plat une belle couleur. Et voilà, vos pâtes TikTok sont prêtes. Moi, je donnerais à cette invention une touche roumaine en remplaçant la feta par du fromage roumain de brebis du type telemea. J’utiliserais de l’huile de tournesol pressée à froid ou mieux, de l’huile de pépins de courge pour un peu plus de saveur, ainsi qu’un piment rouge, bien cuit entre les tomates.

    Fini le plat principal, passons au dessert qui a enregistré jusqu’ici quelque 24 millions de visualisations sur TikTok, et ce chiffre ne fait que progresser. Une traduction très-très approximative du nom de ce gâteau que chaque môme demande déjà à sa mère de lui préparer est « J’sais pas ». En fait, c’est la réplique qu’une mère de famille a donnée à son fils lorsqu’il lui a demandé comment s’appelle le dessert qu’elle avait préparé selon une recette vidéo en une langue qui lui était complètement inconnue. Bref il s’agit d’un duo de crèmes superposées assez facile à préparer, évidemment ça devrait passer sur TikTok. Il vous faut 125 grammes de beurre, 1 litre de lait, 200 grammes de farine, 200 grammes de sucre, du cacao et enfin de l’essence de rhum et de vanille. Versez le lait dans une casserole assez grande et ensuite, à feu moyen, incorporez progressivement le beurre en cubes, la farine et le sucre, en remuant énergiquement avec un fouet, jusqu’à ce que le mélange soit bien homogène et plutôt moelleux. Retirez du feu et partagez cette crème deux parties égales. Dans l’une, incorporez deux ou trois cuillerées de cacao et l’essence de rhum, alors que dans l’autre, ajoutez de l’essence de vanille. Prenez un bol en verre ou bien des coupes et mettez une couche de crème à l’arôme de vanille, puis ajoutez l’autre crème au cacao. Enfin saupoudrez de cacao et laissez reposer au frais pour au moins deux-trois heures ou même une nuitée avant de servir ce délice se trouvant littéralement sur les lèvres de tous les gosses de Roumanie. Bon appétit !

  • Quesadilla faite maison

    Quesadilla faite maison

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans la cuisine de Ioana, là où je me prépare à vous faire goûter à mes quesadillas faites maison. Vous connaissez certainement la question qui n’arrête pas de vous mettre de la pression chaque jour, voire plusieurs fois par jour : et nous, qu’est- ce qu’on mange aujourd’hui ? Hé bien, ma petite recette se veut une réponse à ce dilemme qui nous tracasse tellement. Et cela, parce qu’il s’agit d’un plat extrêmement facile à faire et surtout, un plat dont la liste des ingrédients est versatile. Par exemple, vous pouvez remplacer le poulet par du bœuf ou du jambon, vous pouvez râper aussi bien du cheddar que de la mozzarelle, vous pouvez ajouter les épices que vous aimez bien. Comme quoi, vive l’imagination !

    C’est un plat que ma fille, Ana, adore et qu’elle n’hésitait pas à commander à chaque fois qu’on sortait se faire un petit restau toutes les deux. Mais puisque la pandémie nous oblige à limiter nos sorties, du coup, j’ai appris à préparer des quesadillas maison. Commençons avec les ingrédients, sachant que j’ai compté une quesadilla par personne, comme dans la photo.

    Du coup, il vous faudrait des tortillas, un blanc de poulet, un oignon, un poivron rouge ou jaune ou les deux, des champignons, si vous aimez bien, du fromage râpé – peu importe la variété, l’important c’est qu’il fonde, du sel, du poivre, du persil haché, du paprika ou d’autres épices que vous aimez.Si vous avez opté pour la recette avec champignons, alors commencez par les laver et les émincer. Réservez. Prenez l’oignon et sur une planche de travail, coupez-le menu. Dans une poêle, sur feu doux, réchauffez un peu d’huile avant d’ajouter l’oignon et les champignons et les faire suer. En attendant, lavez le poivron, découpez- le en petits dès que vous ajoutez au mélange oignon, champignons. Salez, poivrez et faites attention à ce que les légumes deviennent tendres et prennent une belle couleur.

    Une fois les légumes cuits, occupons-nous du poulet. Sur une planche en bois, découpez le blanc de poulet en petits dès. Dans une autre poêle, faites revenir à feu doux les petits bouts de viande. Salez et poivrez, ajoutez une cuillerée à café de paprika. A la fin, le poulet doit être bien cuit et dégager une bonne odeur. Prenez quelques feuilles de persil et hachez-les menu. Sur votre plan de travail, étalez les tortillas puis recouvrez une seule moitié de chaque tortilla de fromage râpé. Répartissez par-dessus des dès de poulet et deux ou trois bonnes cuillerées du mélange de légumes et parsemez de persil haché.

    Refermez les tortillas en prenant soin de presser la moitié sans farce sur celle farcie. Maintenant, pour que la farce tienne à l’intérieur, il suffit de badigeonner la tortilla d’un tout petit peu d’huile d’olive et de la mettre dans une poêle sans graisse, bien chauffée au préalable, sur feu doux, une ou deux minutes de chaque côté. Servez vos quesadillas aussitôt, accompagnées de quelques tomates cerise ou d’une petite salade verte. Bon appétit !

  • La fricassée de volaille aux champignons

    La fricassée de volaille aux champignons

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus
    dans la cuisine de Ioana pour cuisiner ensemble une recette délicieuse, et
    surtout dont la préparation est très rapide. Il s’agit d’une fricassée de volaille
    aux champignons de Paris, accompagnée de riz basmati. Rien de compliqué, bien
    au contraire : vous pouvez même laisser les enfants vous donner un coup de
    main, car ce serait une excellente occasion pour eux d’apprendre à cuisiner.


    Comme d’habitude, on commence par
    dresser la liste des ingrédients. Pour quatre personnes, prenez quatre suprêmes
    de poulet (si vous optez pour de la dinde, vous pouvez n’en prendre que trois),
    une échalote, une petite boîte de crème liquide, 200 grammes de champignons de
    Paris frais (ou en boîte), 10 cl de vin blanc sec, huile d’olive, sel et poivre
    et 250 grammes de riz basmati. En fonction de vos préférences, vous pouvez
    ajouter sur la liste une petite botte de persil ou d’aneth.


    Dans un premier temps, nettoyez les
    champignons et coupez-les en fines lamelles. Réservez. Sur une planche de
    travail, hachez l’échalote et faites-la suer dans un peu d’huile réchauffée au
    préalable, dans une poêle, sur le feu. Quand l’échalote commence à dorer, ajoutez-y
    les lamelles de champignons. Remuez et déglacez au vin blanc. Couvrez et laissez
    mijoter quelques minutes à feu doux avant d’ajouter la crème liquide. Utilisez
    une cuillère en bois pour remuer dans la sauce.

    Entre temps, prenez les
    suprêmes de volaille et coupez-les en cubes. Personnellement, je préfère dorer
    légèrement mes morceaux de poulet dans une poêle antiadhésive afin qu’ils prennent
    un petit goût grillé avant de les ajouter à la sauce. Ils sont encore
    meilleurs. Saler, poivrer et, en fonction de vos préférences, vous pouvez ajouter
    un peu de persil ou d’aneth haché. Une fois que la sauce aux champignons et aux
    morceaux de poulet est prête, on peut s’occuper du riz.

    Dans une casserole, à
    feu doux, faire cuire le riz basmati préalablement rincé dans 1,5 fois son
    volume d’eau avec une pincée de sel. Normalement, le temps de cuisson est
    indiqué sur le paquet, donc faites confiance au producteur. Une fois cuit,
    laissez le riz reposer pendant quelques minutes. Dresser-le dans une assiette, puis
    disposer à côté la fricassée de poulet et de champignons. Avec une petite
    salade verte à côté et un petit verre de vin blanc, vous obtiendrez un repas
    complet et délicieux en moins d’une demi-heure. Bon appétit !



  • Les muffins choco- bananes

    Les muffins choco- bananes

    Madame, Monsieur, bien le bonjour! Je sais ce que vous allez dire : Alex l’a laissée une fois dans sa cuisine, et là, elle semble s’y être installée pour de bon. Détrompez-vous, ce n’est pas le cas, sauf que voilà, cela fait un petit moment que j’ai commencé à me faire un plaisir à imaginer des desserts qui se préparent rapidement et surtout, qui ne soient pas trop riches en calories. Et comme les meilleurs plats sont ceux que l’on partage, je me suis dit qu’il serait sympa de vous faire goûter à mes gâteaux.

    Pour aujourd’hui, je vous propose une recette de muffins choco – bananes. C’est très facile à faire, parole d’honneur. Pour 12 muffins, il vous faudra : 180 grammes de farine, une pincée de sel, 100 grammes de sucre, 200 ml de lait ou de crème liquide (moi, j’ai préféré de la crème d’amandes, mais n’importe quel lait va très bien), 120 grammes de beurre fondu, deux œufs, deux bananes bien mûres, quelques goûtes d’essence de vanille, un sachet de levure et des pépites de chocolat ou, à la limite, des carrés de chocolat noir que vous écrasez vous-mêmes, c’est ce que j’ai fait moi.

    On commence par faire fondre le beurre sur feu. Une fois fondu, on le laisse refroidir hors du feu. Dans un bol, écraser les bananes à l’aide d’une fourchette ou d’un mixeur vertical. Séparément, dans un saladier, fouetter les œufs avec un peu de sel, y ajouter le beurre refroidi et l’essence de vanille. Mélanger les bananes aux œufs. Préchauffer le four à 190 degrés.Verser le sucre et continuer à mélanger. Ajouter le sachet de levure et commencer à alterner farine et lait, jusqu’à l’obtention d’une préparation coulante. Incorporer les pépites de chocolat. Plus vous en y ajoutez, plus les muffins seront meilleures.

    Verser la pâte dans des petits moules siliconées. Pour les plus gourmands d’entre vous ou les plus maigres qui ne se soucient pas trop de calories, on pourrait repartir des pépites de chocolat sur le dessus des muffins et saupoudrez avec la cassonade. Mais, ce n’est pas obligatoire. Enfournez pendant une quarantaine de minutes et laisser refroidir avant de déguster. Et puis c’est tout! Une petite recette vite fait pour faire plaisir aux grands et aux petits. Ma gamine s’est régalée! Bonne dégustation!

  • Poivrons farcis

    Poivrons farcis

    Madame,
    Monsieur, dans les minutes suivantes, je vous invite chez moi pour vous faire
    goûter à un incontournable de la cuisine roumaine : les poivrons farcis à
    la viande hachée. C’est un plat connu et apprécié dans tous les Balkans et je
    sais que dans l’espace francophone, on en mange aussi, sauf que, comme vous
    allez le découvrir, la façon dont on prépare la farce diffère.


    Pour
    quatre personnes, il vous faudrait quatre beaux poivrons, quelque 300 grammes
    d’un mélange de viande hachée- veau et porc, deux cuillerées à soupe de riz, un
    bel oignon, un œuf, une botte de persil, un verre de coulis de tomates, un peu
    d’huile, deux cuillerées à soupe de farine, sel et poivre- en poudre et en
    graines, et de la crème fraîche pour
    servir à la fin.


    Alors,
    on commence par bien laver les poivrons avant de leur découper un chapeau pour
    pouvoir retirez les graines sans les détruire. Réserver les chapeaux.


    Il
    est temps de préparer la farce : dans un bol, mélanger la viande avec l’oignon
    émincé et la moitié de la botte de persil finement hachée. Saler et poivrer.
    Passer sous le jet d’eau le riz avant de le rajouter tel quel dans la farce.
    Mélanger. Casser l’œuf et le rajouter à la
    viande et bien mélanger du bout de vos doigts.Farcir avec cette préparation les
    poivrons et remettre leurs chapeaux de sorte que la farce ne se disperse pas
    pendant la cuisson.


    Disposer
    les poivrons dans une casserole préalablement huilée, de sorte qu’ils occupent
    le plus de place possible et mettre la casserole sur feu doux jusqu’à ce que
    les poivrons commencent à se colorer un tout petit peu. Au bout d’une vingtaine
    de secondes, y ajouter de l’eau jusqu’à la moitié de hauteur des poivrons et
    quelques graines de poivre. Saler. Couvrir et laisser cuire à feu doux une
    quarantaine de minutes, en rajoutant de l’eau chaude, si nécessaire. Pour un
    plus de goût, vous pourriez remplacer l’eau par un fond blanc de volaille ou de
    veau fait maison, si vous en avez. Sinon, ce n’est pas grave, les poivrons vont très bien cuiredans de
    l’eau salée aussi. Avec une fourchette,
    vérifier la cuisson. Quand les poivrons sont ramollis, éteindre le feu, ôter le couvercle et laisser
    refroidir un tout petit peu avant de les déplacer un par un, dans un plat
    allant au four.


    Maintenant,
    c’est le moment de préparer la sauce. Vous pourriez tout simplement ajouter un
    verre de coulis de tomate dans le jus de cuisson des poivrons, mélanger, verser
    dans le plat allant au four, parsemer de persil et enfourner pendant une
    vingtaine de minutes, ou, préparer une sauce plus savoureuse et plus calorique que ma mère m’a appris à faire et qui ressemble un peu à la
    béchamel. Dans une casserole, sur feu doux, réchauffer un peu d’huile ou du
    beurre. Y ajouter deux cuillerées de farine, bien mélanger et à l’aide d’une
    luche, commencer à ajouter progressivement du jus de cuisson des poivrons, en
    mélangeant après chaque luche. Quand vous obtenez une béchamel suffisamment
    épaisse, ajouter un verre de coulis de tomate et bien mélanger sur le feu. Vous
    pouvez même y ajouter des aromatiques, en fonction de vos préférences- thym,
    céleris ou aneth. La sauce ainsi obtenue, vous la verser dans le plat allant au
    four, en faisant attention à bien en napper les poivrons. Enfournez pour la
    même vingtaine de minutes. Vérifier la cuisson avant d’éteindre le feu.


    En
    Roumanie ou plutôt dans ma famille, les poivrons farcis on les mange avec une
    bonne cuillerée de crème fraîche. Bon
    appétit !





  • Beignets roumains

    Beignets roumains

    Toute grand-mère roumaine connait la recette et y ajoute un petit ingrédient jugé secret. Côté ingrédients il vous faut 500 grammes de farine, 2 œufs, 350 ml de lait, 2 sachets de sucre vanillé, un peu de sel, un peu de zeste de citron, une cuillerée de sucre, 30 grammes de levure fraîche ou bien 10 grammes de levure sèche, 10 grammes de sucre en poudre et de lhuile de tournesol.



    Prenez un grand bol et mettez-y la levure que vous devez mélanger avec la cuillerée de sucre, avec le lait pas trop chaud et la laisser reposer un peu pour quelle sactive. Ensuite séparez les jaunes dœufs et mettez-les dans le bol, puis versez le lait et mélangez rigoureusement avec un fouet. Mettez-y-en pluie quelque 300 grammes de farine et mélangez avec un mixeur. Salez, ajoutez le sucré vanillé, le zeste de citron et la farine qui reste. Faites pétrir jusquà ce que vous obteniez une patte assez molle. Laissez reposer pendant une bonne demi-heure pour que la pâte prenne du volume.



    Cest le moment de la poser la pâte sur un plan de cuisine en bois. Formez une couche de pâte denviron 2 cm dépaisseur. Découpez des rondelles à laide dun verre. Cest à vous de choisir le diamètre du verre et par conséquent des beignets. Laissez les beignets reposer encore une autre dizaine de minutes. Cest le moment de les faire frire dans un bain dhuile, à feu doux. A laide de deux fourchettes, vous devez retourner les beignets jusquà ce quils deviennent bien dorés sur tous les côtés. Ensuite les retirer du bain dhuile pour les poser sur du papier absorbant. Après quelques minutes, les poser dans un grand bol et les saupoudrer de sucre en poudre vanillé lorsquils sont encore chauds. Les servir accompagnés de confiture ou de crème de noisettes. Le secret est dobtenir des beignets avec des bulles dair à lintérieur.

  • Caltabos, l’andouillette  à la Roumaine

    Caltabos, l’andouillette à la Roumaine

    Bonjour et soyez les bienvenus à une nouvelle rencontre culinaire sur les ondes de RRI, consacrée aujourd’hui aussi aux incontournables du repas festif de Noël. Sachez que dans toute famille roumaine, à l’occasion des fêtes et surtout à l’occasion de Noël, la table est pleine et les plats se succèdent l’un après l’autre dans un rythme ahurissant. Les entrées constituent déjà un défi pour les convives et un repas en soi dans toute autre jour de l’année. A l’exception des fêtes, évidemment !

    Charcuteries traditionnelles, fromages et saucisse de toute sorte, ce sont les principales catégories de produits que les Roumains mangent « en entrée » bien arrosés de tsuika ou de palinca, soit des alcools obtenus d’une distillation simple et respectivement double. Mais par charcuteries on comprend toute une série de produits et de spécialités : lardons fumés, couenne, boudin noir, andouille, pastrami, aspic, pâté, salamis de toute sorte, rillettes et ainsi de suite. L’andouille appelée caltabos est très répandue en Roumanie, étant décliné en différentes variantes à travers le pays. Pour le préparer, il vous faut des abats de porc : cœur, mou, foie, rate, soit un kilo et demi environ, 500 grammes de viande bien grasse (poitrine par exemple), 2 oignons, 500 gramme de couenne, 500 grammes de riz bien lave, cuit à moitié.

    Faites bouillir les abats et la viande dans de l’eau salée, avant de les hacher, au couteau ou bien au robot de cuisine, c’est à vous de choisir. Faites dorer les oignons coupées en brunoise et ensuite mélangez le tout : les morceaux hachés, l’oignon, le riz et réglez la densité de cette farce avec un peu de bouillon pour obtenir une pâte assez molle. Prenez de gros boyaux de porc, bien lavés à l’eau froide. Les remplir avec la farce, les attacher aux deux extrémités et les faire cuire un quart d’heure à feu moyen, voir doux dans le jus de cuisson des abats.

    A partir de ce moment-ci, la recette varie d’une région à l’autre, d’une ville ou village à l’autre et même d’une famille à l’autre. Vous pouvez soit les servir telles quelles, avec le bouillon, accompagnée d’un oignon rouge et d’un bretzel mouillé dans le jus de cuisson. Vous pouvez aussi les mettre dans un fumoir et les fumer afin de les conserver plus longtemps et les conférer ainsi une saveur plus prononcée. Autre variante : les cuire dans de l’eau et les servir avec du raifort ou de la mousse d’ail, comme une soupe en quelque sorte. Enfin certains les font frire dans du saindoux et les conserver dans du gras de porc, à la façon du confit. Mais en ces-là, votre niveau du cholestérol doit être impeccable. Mais, d’autre part, on ne mange du « caltabos » qu’à Noël.

  • La tarte courgettes, épinards, chèvre

    La tarte courgettes, épinards, chèvre

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans ma cuisine, là où je suis en train de préparer une petite tarte courgettes, épinards, chèvre. C’est un plat facile à faire, pas trop calorique et qui, accompagné d’une petite salade verte, pourrait servir de repas complet. Personnellement, je préfère pétrir ma pâte moi-même, mais si vous n’avez pas le temps ou pas envie de le faire, pas de souci, une pâte brisée achetée au supermarché fera très bien l’affaire.

    Pour les ingrédients, il vous faudra une courgette de taille moyenne, quelques feuilles d’épinards frais, un petit fromage de chèvre d’une centaine de grammes et trois œufs. En admettant que vous allez faire votre propre pâte, ajoutez sur la liste 250 grammes de farine, une pincée de sel, une centaine de grammes de beurre, six cuillerées à soupe d’eau et deux de vinaigre.Commençons par éplucher la courgette et la couper en rondelles d’un centimètre ou deux d’épaisseur, à faire cuire à la vapeur jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Réservez. Dans une poêle sur le feu, mettez une noix de beurre et faites revenir quelques instants les feuilles d’épinards préalablement lavées et égouttées. Réservez.

    Pour la pâte, dans un saladier, mettez la farine tamisée, ajoutez-y la pincée de sel et le beurre coupé en petits dés. Commencez à pétrir du bout des doigts, en ajoutant les cuillerées d’eau, en alternance avec celles de vinaigre. A la fin, vous devriez obtenir une boule de pâte que vous allez couvrir de film alimentaire et laisser au frigo une vingtaine de minutes. En attendant, préchauffez le four à 200° et battez les œufs dans un saladier.Disposez la pâte dans un moule à tarte, piquez-la à l’aide d’une fourchette et faites-la cuire à blanc pour quelques minutes. Ensuite, disposez sur le fond de la tarte les rondelles de courgettes, les feuilles d’épinards et le fromage, versez par-dessus les œufs battus et enfournez pour une demi-heure ou le temps que la tarte prenne une belle couleur dorée.

    Pour ceux d’entre vous qui préfèrent un plat plus calorique, n’hésitez pas à ajouter dans les œufs battus trois cuillerées de crème fraîche. Ce sera encore plus délicieux ! Voilà pour cette petite tarte. C’est une recette versatile, et elle peut donc se décliner sous plusieurs formes. Par exemple, vous pouvez y ajouter des lardons ou remplacer les épinards par des feuilles de poireaux ou même utiliser du camembert à la place du fromage de chèvre. A vous de décider !Bon appétit !

  • Carpe aux légumes, la recette facile

    Carpe aux légumes, la recette facile

    La carpe, aux côtés du carassin et du silure sont les poissons d’eau douce les plus répandus en Roumanie. La « plakia » de carpe est un plat incontournable spécifique à la région du delta du Danube, mais aussi aux départements riverains du même fleuve. Le poisson frit ou grillé est ensuite posé sur un lit de légumes sautées : oignons, carottes, poivrons et tomates. On y ajoute du coulis de tomates et du vin blanc. C’est en résumé la recette classique, que l’on retrouve dans n’importe quel resto spécialisé dans la cuisine de la mer.

    Evidemment on peut préparer une belle plakia dans le confort de sa propre cuisine en utilisant soit une la carpe d’élevage soit une carpe sauvage, pêchée directement du Danube. Quel que soit le type de poisson que vous choisissez, préparer une plakia traditionnelle n’est pas chose facile et la recette peut engendrer assez d’ennuis. Il y a plusieurs étapes de cuisson et il faut utiliser des poêles, des plats et des cocottes… bref à la fin il faut prévoir aussi une longue et fastidieuse étape de nettoyage de toute la cuisine.

    Mais il y a aussi une autre manière de préparer ce plat traditionnel roumain. Il vous faut un beau filet de poisson. Désormais en Roumanie aussi les vendeurs des poissonnières proposent des services de nettoyage des écailles et de découpe des poissons que vous achetez. Sinon il y a toujours la possibilité de trouver de très beaux morceaux de carpe dans des barquettes sur les étals des hypermarchés. Il vous faut aussi une carotte, deux oignons, trois pommes de terre, une tête de céleri rave, des poivrons, de l’ail et des tomates. Côté herbes, j’ai utilisé du persil, du thym et du romarin.

    Commencez par couper les légumes en tranches assez fines. Posez-les intercalées dans un plat qui va au four et parsemez de romarin. N’oubliez pas de saler et d’huiler les légumes. Ensuite, le morceau de carpe lavé et écaillé doit être bien saupoudré de sel. Puis il faut la recouvrir de thym et d’huile. Enfin posez le poisson sur les légumes. Recouvrir le tout de tranches de tomates et de coulis de tomates et ajoutez-y aussi un peu de vin blanc sec. Recouvrez la cocotte d’un film en aluminium et enfournez pendant une bonne heure à 180 degrés. Juste avant de la sortir du four, pensez à retirer le film pour que le plat puisse prendre une belle couleur. Enfin prévoyez une crème à l’ail. Frottez de l’ail avec du sel et de l’huile tout en ajoutant du persil finement haché jusqu’à ce que vous obteniez une sorte d’émulsion. Enfin accompagnez le plat d’un vin blanc sec ou même d’un rosé, vu que la carpe est un poisson assez gras. Bon Appétit !