Radio România Internațional

Tag: DNA

  • Procurorul european Laura Codruţa Kovesi – personalitatea publică a anului

    Procurorul european Laura Codruţa Kovesi – personalitatea publică a anului

    Premiile Emerging Europe sunt în 2020 la a treia ediţie şi fac parte dintr-un program de prezentare a ceea ce este mai bun în regiunea Europei emergente: personalităţi, organizaţii publice şi private, precum şi proiecte şi iniţiative.

    Printre precedenţii laureaţi se numără Kristalina Georgieva, din Bulgaria, actualul director al Fondului Monetar Internaţional. Anterior, aceasta a ocupat trei portofolii de comisar european atât în cabinetul Barosso – pentru Cooperare Internaţională şi Dezvoltare, respectiv, pentru Ajutor umanitar şi Managementul Crizelor -, cât şi în cabinetul Juncker – pe cel al Bugetului şi Resurselor umane.

    Profesorul german Gunter Verheugen, fost vicepreşedinte al Comisiei Europene şi comisar european pentru Extindere, a fost, la rândul său, considerat personalitatea publică a anului 2018.

    Emerging Europe trece în revistă câteva elemente biografice esenţiale ale Laurei Codruţa Kovesi, în prezent, şefa Biroului Procurorului Public European. Doamna Kovesi a ajuns iniţial în atenţia publică în România, ţara ei natală, în calitate de şefă a Direcţiei Naţionale Anticorupţie, al cărei director a devenit în 2013. În timpul celor cinci ani în care s-a aflat în această funcţie – scrie Emerging Europe -, Laura Codruţa Kovesi a supervizat trimiterea în judecată a mii de politicieni corupţi: primari, parlamentari şi chiar foşti premieri au fost găsiţi vinovaţi de corupţie şi condamnaţi la închisoare.

    Această distincţie este o recunoaştere a muncii remarcabile a doamnei Kovesi în fruntea DNA, unde a devenit un model pentru agenţiile de combatere a corupţiei din întreaga regiune a Europei emergente şi un simbol al luptei împotriva corupţiei şi al consolidării statului de drept – motivează Andrew Wrobel, partener fondator al Emerging Europe. Acesta adaugă că desemnarea ei ulterioară în funcţia nou creată ca primul procuror public al Europei nu face decât să confirme rolul important pe care ea l-a jucat şi va continua să-l joace în lupta împotriva corupţiei.

    În calitate de procuror public european, Laura Codruţa Kovesi are ocazia să schimbe atitudini la nivelul Uniunii Europene. Instituţia pe care o conduce, cu sediul în Luxemburg şi care ar urma să devină funcţională la sfârşitul acestui an, va fi un birou independent însărcinat cu investigarea, punerea sub acuzare şi condamnarea infracţiunilor la adresa bugetului Uniunii Europene, precum acte de corupţie şi fraude, inclusiv transfrontaliere cu TVA mai mari de 10 milioane de euro. Lista infracţiunilor poate fi extinsă în viitor pentru a cuprinde, de exemplu, terorismul.


  • 05.05.2020 (mise à jour)

    05.05.2020 (mise à jour)

    Justice – L’ancienne procureure en chef de la Direction nationale anticorruption (DNA) de Bucarest, Laura Codruţa Kövesi, a eu gain de cause, mardi, à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), où elle avait contesté sa révocation de ses fonctions, en 2018. Selon la CEDH, en la révoquant avant la fin de son mandat, la Roumanie avait violé les droits de l’ancienne procureure en chef. A l’époque, Tudorel Toader, le ministre de la justice du gouvernement en place, avait affirmé que Laura Codruţa Kövesi avait tergiversé des dossiers, qu’elle avait dépassé ses attributions, qu’elle avait eu un comportement autoritaire et discrétionnaire et qu’elle avait refusé de se présenter aux auditions au Parlement. Le Conseil supérieur de la magistrature avait donné un avis négatif au rapport du ministre Tudorel Toader, qui avait saisi la Cour constitutionnelle. Suite à la décision des juges constitutionnels, le président roumain, Klaus Iohannis, avait dû signer le décret de révocation de Laura Codruţa Kövesi. Pour sa part, le chef de l’Etat a déclaré mardi que « la crédibilité de la Cour Constitutionnelle, atteinte de toute façon de certaines décisions controversées prises ces dernières années, est désormais encore plus trouble ». A son avis, une telle décision sans précédent de la Cour européenne des droits de l’homme, ne peut pas rester sans conséquences. A son tour, le ministère de la Justice de Bucarest a fait part de son intention de proposer au gouvernement que l’ancien ministre Tudorel Toader soit libéré de son poste de membre de la Commission de Venise, suite à cette décision en faveur de Mme Kovesi. Celle-ci a déclaré que cette décision était « une victoire de tous ceux qui ont soutenu la justice ces dernières années ». Notons qu’à présent Laura Codruţa Kövesi est procureur européen en chef.

    Economie – Le président roumain Klaus Iohannis a discuté mardi avec les représentants du milieu des affaires, notamment des mesures de relance de l’économie, touchée par la pandémie de coronavirus. A l’issue de la réunion, le président a déclaré qu’une croissance massive des investissements publics dans tous les types d’infrastructure était à attendre, mais aussi un accent mis sur les produits roumains. Grâce aux négociations du gouvernement avec la CE, tous les fonds européens non remboursables destinés à la Roumanie sont disponibles en ce moment afin d’être transmis en priorité aux programmes de soutien pour les compagnies et les grands projets d’infrastructure. On procèdera à une réouverture graduelle des secteurs économiques touchés par la crise sanitaire, la santé des Roumains étant la priorité absolue. Par ailleurs, lundi, le premier ministre Ludovic Orban a présenté plusieurs mesures économiques, dont celle de la couverture, par l’Etat, d’une partie des salaires, qui pourrait s’élever à 41,5%, et un programme ciblé sur les grandes compagnies. Le ministre des finances, Florin Cîţu, a déclaré mardi que l’économie roumaine connaîtrait une relance rapide. Il a aussi expliqué que la crise actuelle était différente de celle de 2008 et que les mesures prises par le gouvernement, telles le paiement du chômage partiel, auraient aidé à préserver les emplois.

    Covid-19 en Roumanie – Les salons de coiffure, les cabinets dentaires et les musées, fermés en raison de la crise sanitaire du nouveau coronavirus, rouvriront en Roumanie le 15 mai, date à partir de laquelle la population n’aura plus besoin de remplir une attestation de déplacement à l’intérieur des localités. Ce sont des mesures de déconfinement progressif, mentionnées par le président Klaus Iohannis, qui a annoncé lundi la fin de l’état d’urgence à la mi-mai. A la place, il y aura l’état d’alerte, qui permettra aux autorités de maintenir la situation sous contrôle. Par ailleurs, en Roumanie, le bilan des décès à cause du Covid-19 est monté à 841 personnes, celui des cas d’infection confirmés a dépassé les 13.800, quelque 325 nouveaux cas étant rapportés dernièrement. Le nombre des personnes guéries a augmenté lui aussi, pour approcher les 5.500, c’est-à-dire environ 40% du total des cas enregistrés. Le ministre de la santé, Nelu Tătaru, a parlé d’une évolution de type « plateau », le pic pouvant être atteint vers la fin de cette semaine. Selon le Groupe de communication stratégique du gouvernement, le nouveau coronavirus a également infecté près de 2.400 ressortissants roumains de l’étranger, dont la plupart en Italie. 96 Roumains de la diaspora ont décédé depuis le début de la pandémie.

    Météo – Une alerte jaune à la neige et aux tempêtes de neige concerne les montagnes roumaines et plus de la moitié de la Roumanie à compter de mercredi matin jusqu’à jeudi soir. Le vent pourrait atteindre les 100 km/h dans les Carpates Méridionales et l’on attend de la neige à plus de 1700 m d’altitude. On attend de la pluie aussi sur la plupart des régions, avec des précipitations qui pourraient dépasser par endroits les 30 l par mètre carré. Dans les 4 prochaines heures les températures seront à la baisse, avec des maxima qui ne dépasseront pas les 18 degrés.

  • Reaktionen auf die Ernennungen der Chefankläger

    Reaktionen auf die Ernennungen der Chefankläger

    Das rumänische Justizsystem hat sich lange Zeit in einer beispiellosen Situation befunden, da einige seiner Institutionen – wie die Generalstaatsanwaltschaft, die Nationale Direktion für Korruptionsbekämpfung (DNA) und die Direktion für die Untersuchung der organisierten Kriminalität und des Terrorismus DIICOT – von interimistischen Staatsanwälten geleitet wurden. Am Donnerstag hat Präsident Klaus Iohannis neue Chefankläger ernannt. Gabriela Scutea wird die Generalstaatsanwaltschaft für die nächsten drei Jahre leiten, Crin-Nicu Bologa wird die Leitung der DNA übernehmen, während Elena Hosu das DIICOT leiten wird. Laut Präsident Iohannis “war es ein Vergnügen, diese Personen zu ernennen, da sich die Nominierungen von Minister Predoiu als angemessen erwiesen haben”. Klaus Iohannis: “Da der Minister mit sehr gut motivierten Nominierungen kam, gegen die Zustimmung des Obersten Rates der Richter und Staatsanwälte, die teilweise oberflächlich war, hielt ich die Vorschläge von Minister Predoiu für richtig und ernannte die drei Nominierten”.



    Die drei Kandidaten wurden vom Präsidenten ernannt, obwohl Gabriela Scutea und Elena-Georgiana Hosu nicht vom Obersten Rat der Richter und Staatsanwälte bestätigt worden waren. Auch der Interimspremierminister Ludovic Orban, Vorsitzender der national-liberalen Partei, hat die Ernennungen als fair bezeichnet. Ludovic Orban: “Die Auswahl wurde in diesem Fall nach objektiven Kriterien getroffen, und diese Ernennungen beenden eine Reihe von verlängerten Übergangszeiten, die sich negativ auf diese staatlichen Institutionen ausgewirkt haben.“ Die Sozial-Demokraten aus der Opposition sagen jedoch, dass Präsident Iohannis die Entscheidung des Richterrates berücksichtigen musste. Dazu der sozial-demokratische Vizepräsident des Senats, Robert Cazanciuc: “Wir werden wahrscheinlich die Reaktion der Europäischen Kommission auf den Schritt des Präsidenten in ihrem zukünftigen Bericht sehen, aber eines ist sehr klar, sowohl der europäische Kooperations-und Kontrollmechanismus als auch die Staatengruppe gegen Korruption GRECO empfehlen, dass die Empfehlungen des Rates der Richter und Staatsanwälte berücksichtigt werden”.



    In einer Facebook-Nachricht hat der Vorsitzende der Union Rettet Rumänien Dan Barna die Entscheidung des Präsidenten, Chefstaatsanwälte zu ernennen, wenn der Rat der Richter und Staatsanwälte die Ernennungen nicht billigt, als opportunistisch bezeichnet, und zwar vor einem politischen Hintergrund, der die amtierende liberale Regierung begünstigt. Der Richterverband erklärte in einer offiziellen Mitteilung, dass sowohl der Justizminister als auch der Präsident die Berichte der Europäischen Kommission im Rahmen des Kooperations-und Kontrollmechanismus eklatant missachtet haben, und daran erinnert, dass Brüssel die Idee erwägt, künftige Zuschüsse an die Einhaltung der Rechtsstaatlichkeit zu knüpfen. Infolgedessen könnte Rumänien erhebliche Geldbeträge verlieren.


  • A president’s decision to appoint new chief-prosecutors has sparked off fresh debates

    A president’s decision to appoint new chief-prosecutors has sparked off fresh debates

    Romania’s justice system was in an unprecedented
    situation for quite some time, as some of its institutions, like the General
    Prosecutor’s Office, the National Anti-Corruption Directorate (DNA), and the
    Direction for Investigating Organized Crime and Terrorism DIICOT – were headed
    by interim chief-prosecutors.










    This situation came to an end after
    the country’s president appointed new chief-prosecutors on Thursday. So,
    Gabriela Scutea will heading the General Prosecutor’s Office for the following
    three years, Crin-Nicu Bologa will be at the helm of the DNA, while Elena Hosu
    will be heading the DIICOT. According to president Iohannis, ‘it was a pleasure
    to appoint these people, as Minister Predoiu’s nominations proved to be
    appropriate’.






    Klaus Iohannis: As the
    minister came with very elaborated and well-motivated nominations, against a
    CSM’s approval, which was partially superficial, I considered Minister
    Predoiu’s proposals right, so I appointed the three nominees.






    The three candidates got appointed
    by the president, although Gabriela Scutea, and Elena-Georgiana Hosu had not
    been endorsed by the Higher Council of Magistrates (CSM). Interim Prime
    Minister Ludovic Orban, leader of the National Liberal Party has also described
    the appointments as fair.








    Ludovic Orban: Selection in
    this case has been done on objective criteria and these appointments bring to
    an end a series of prolonged interim terms, which have negatively impacted
    these state institutions.






    The opposition Social-Democrats
    though say that president Iohannis had to take into account the CSM’s decision.
    Here is the Senate’s Social-Democratic vice-president Robert Cazanciuc.






    Robert Cazanciuc: We are
    probably going to see the European Commission’s reaction to the president’s
    move in its future report, but one thing is very clear though, both the CVM and
    GRECO recommend that CSM recommendations should be taken into account.






    In a Facebook message, USR leader
    Dan Barna has described the president’s decision to appoint chief-prosecutors
    in the absence of CSM endorsement as opportunistic against a political
    background favourable to the incumbent Liberal rule. The Judges Forum
    Association has specified in a communiqué that both the Justice Minister and
    the President blatantly disregarded the European Commission reports within the
    CVM framework, reminding that Brussels is considering the idea of conditioning
    future grants on the observance of the rule of law and that Romania stands
    chances of losing significant amounts of money.






    Part of the publications, usually
    favourable to the president and the ruling Liberals, have admitted being taken
    aback by the president’s latest move. G4media, for instance, believes that a
    decision like that coming from the former ruling PSD would have sparked off
    large-scale protests in the country’s capital city Bucharest.






    (translated by bill)

  • Numiri controversate la şefia Parchetelor

    Numiri controversate la şefia Parchetelor

    Fapt fără precedent în
    Justiţia din România, principalele Parchete – Parchetul
    General, Direcţia Naţională
    Anticorupţie DNA şi Direcţia de Investigare a
    Infracţiunilor de Criminalitate Organizată şi Terorism DIICOT – erau conduse de
    o bună perioadă de timp de interimari. Provizoratul a luat sfârşit odată cu anunţul de joi, al preşedintelui Klaus Iohannis, care, la
    propunerea ministrului Justiţiei, Cătălin Predoiu, a semnat numirea unor
    titulari. Astfel, în următorii trei ani, Gabriela Scutea va fi în fruntea
    Parchetului General, Crin-Nicu Bologa la DNA şi Elena-Giorgiana Hosu la DIICOT.


    După propriile-i spuse, şefului statului i-a făcut plăcere să îi numească pe
    aceştia, propunerile ministrului Predoiu fiind corecte:     Având în vedere că am
    avut, pe de o parte, propunerile ministrului, pe care le-am găsit foarte bine
    elaborate, foarte bine motivate, şi, pe de cealaltă parte, avizul CSM, care mi
    s-a părut, parţial, destul de superficial, am considerat corecte propunerile
    făcute de domnul ministru Predoiu şi i-am numit pe cei trei candidaţi pe
    funcţie.


    Cu alte cuvinte, numirile au fost făcute de preşedinte, deşi
    Gabriela Scutea, pentru Parchetul General, şi Elena-Giorgiana Hosu, pentru
    DIICOT, au primit avize negative din partea Consiliului Superior al
    Magistraturii. Premierul interimar, Ludovic Orban,
    lider al PNL, a apreciat numirile drept corecte: Selecţia s-a făcut pe
    baza unor criterii obiective şi numirea lor în funcţie pune punct unor
    interimate prelungite care au afectat negativ funcţionarea instituţiilor din
    cadrul Ministerului Public.


    În
    schimb, PSD, în opoziţie, consideră că preşedintele Klaus
    Iohannis trebuia să ţină cont de avizul negativ al CSM. Vicepreşedintele
    Senatului, social-democratul Robert Cazanciuc: Cum va aprecia
    Comisia Europeană această decizie a preşedintelui Klaus Iohannis o să vedem,
    probabil, în următorul raport, dar un lucru este foarte clar: toate
    recomandările MCV şi GRECO sunt în sensul de a ţine cont de recomandările CSM.


    Într-un mesaj postat pe Facebook, şi liderul USR, Dan Barna, afirmă că numirea
    unor procurori-şefi care au primit aviz negativ de la CSM reprezintă o acţiune
    oportunistă, într-un context politic convenabil actualei Puteri liberale. Asociația
    Forumul Judecătorilor din România acuză, într-un comunicat, că atât ministrul
    Justiției, Cătălin Predoiu, cât și președintele Klaus Iohannis au nesocotit în
    mod evident rapoartele Comisiei Europene din cadrul MCV și amintește, în
    context, că Bruxelles-ul se pregătește să condiționeze acordarea de fonduri
    europene de respectarea statului de drept, or România este în pericol să piardă
    sume imense. Şi o parte a presei favorabile preşedintelui Iohannis şi
    partidului său Naţional Liberal se declară uimită. G4Media este de părere că, dacă
    PSD ar mai fi fost la guvernare şi ar fi făcut numirile de mai sus așa cum le-a
    făcut președintele Iohannis, acum ar fi început să se adune oameni în Piața
    Victoriei, locul predilect al protestelor anti-social-democrate din ultimii
    trei ani.

  • Nominations controversées à la tête des Parquets

    Nominations controversées à la tête des Parquets

    Fait sans précédent dans la justice roumaine, les principaux Parquets – le Parquet général, la Direction nationale anticorruption (DNA) et la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT) – étaient dirigées depuis un bon moment par des chefs par intérim. Cette situation provisoire a pris fin suite à l’annonce faite jeudi par le président Klaus Iohannis. Ce dernier, sur proposition du ministre de la Justice, Catalin Predoiu, a signé la nomination de plusieurs titulaires. Ainsi, les trois prochaines années, Gabriela Scutea se trouvera à la tête du Parquet général, Crin-Nicu Bologa à la DNA et Elena-Giorgiana Hosu à la DIICOT. Selon ses propres dires, le chef de l’Etat a nommé ces personnes « avec plaisir », les propositions du ministre étant justes.

    « Etant donné que j’ai eu, d’une part, les propositions du ministre, que j’ai trouvé très bien documentées, très bien motivées, et de l’autre – l’avis du Conseil supérieur de la magistrature-, qui m’a semblé assez superficiel en partie, j’ai considéré correctes les propositions avancées par Monsieur le ministre Predoiu et j’ai nommé les trois candidats à ces fonctions. »Les nominations ont donc été faites par le président, même si Gabriela Scutea et Elena-Giorgiana Hosu ont reçu des avis négatifs de la part du Conseil supérieur de la magistrature. Le premier ministre par intérim, Ludovic Orban, leader du PNL, a considéré que les nominations étaient correctes :« La sélection a été faite en vertu de critères objectifs et leur nomination à ces fonctions met fin à des périodes d’intérim prolongées qui ont affecté de manière négative le fonctionnement des institutions du ministère Public. »

    En revanche, le PSD, d’opposition, considère que le président Klaus Iohannis devait tenir compte de l’avis négatif du CSM. Le vice-président du Sénat, le social-démocrate Robert Cazanciuc :« Nous allons peut-être voir dans le prochain rapport comment la Commission européenne trouve cette décision du président Klaus Iohannis, mais une chose est très claire : toutes les recommandations du MCV et du GRECO sont de tenir compte des recommandations du CSM. »

    Dans un message sur Facebook, le leader de l’Union Sauvez la Roumanie, Dan Barna, affirme que la nomination de procureurs-chefs qui ont reçu un avis négatif du CSM est une action opportuniste, dans un contexte politique convenable pour le pouvoir libéral en place. L’Association Forum des juges de Roumanie accuse, dans un communiqué, que tant le ministre de la Justice, Catalin Predoiu, que le président Klaus Iohannis ont de toute évidence ignoré les rapports de la Commission européenne, du Mécanisme de coopération et de vérification. Elle rappelle, dans ce contexte, que Bruxelles s’apprête à conditionner l’octroi de fonds européens du respect de l’Etat de droit, or la Roumanie peut perdre des sommes immenses. Même une partie de la presse favorable au président Iohannis et à son parti – le PNL – se déclare étonnée. G4media est d’avis que, si le PSD avait encore été au pouvoir et aurait fait les mêmes nominations que le président Iohannis, des gens auraient commencé à se rassembler Place de la Victoire, lieu de prédilection des protestations anti-sociales-démocrates des trois dernières années. (Trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Des candidats proposés pour prendre les rênes des parquets

    Des candidats proposés pour prendre les rênes des parquets

    Cela fait trop longtemps
    qu’en Roumanie, le Parquet général, la Direction nationale anticorruption et la
    Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de
    terrorisme, soit les principaux parquets du pays, ont à leur tête des chefs par
    intérim, à un moment où l’accumulation de problèmes administratifs et
    législatifs menace de perturber l’activité du système judiciaire. Cette période
    semble, pourtant, arriver à la fin, car le ministre libéral de la justice,
    Cătălin Predoiu, a annoncé, mardi, les noms des candidats choisis pour diriger
    les parquets mentionnés.

    Gabriela Scutea, proposée pour occuper le fauteuil de
    procureur en chef du Parquet près la Haute Cour de Cassation et de Justice, a
    eu, selon le ministre, la meilleure évolution et le dossier professionnel le
    plus solide. Elle a montré un bon niveau de connaissances, de vision, de force
    et de substance professionnelle, elle a présenté le meilleur projet, qui couvre
    entièrement l’administration et la construction interne, ainsi que la
    représentation externe du Ministère public, a souligné le ministre Cătălin
    Predoiu. Gabriela Scutea a identifié les vulnérabilités de la structure, dont
    la durée assez longue des enquêtes dans les affaires économiques et financières
    et le blocage dans lequel se trouve la Police judiciaire.

    A la tête de la DNA est
    proposé Crin Bologa, un procureur dans lequel le ministre de la justice voit un
    garant de la continuation soutenue de la lutte contre la corruption, dans le
    respect des droits et des garanties processuelles. Crin Bologa devrait
    développer l’héritage gratifiant de Laura Codruţa Kövesi, l’ancien cheffe de
    parquet dont les mérites professionnels lui ont gagné du prestige au-delà des
    frontières nationales et l’ont propulsée à la tête du nouveau Parquet européen,
    en dépit du sabotage qu’elle a subi de la part de l’ancien gouvernement
    social-démocrate.

    Le ministre de la justice, Cătălin Predoiu, a aussi annoncé
    qu’il proposait Giorgiana Hosu en tant que procureur-en-chef de la Direction
    d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme. La DIICOT
    a cette particularité de dérouler des enquêtes transfrontalières et, de ce
    fait, de s’appuyer sur une coopération interinstitutionnelle nationale et
    internationale, Giorgiana Hosu maîtrisant le mieux ces axes, a précisé le
    ministre. Elle a présenté un projet extensif, elle a eu une présentation
    équilibrée, soutenue par une excellente connaissance des problèmes et de
    l’activité de la DIICOT, a argumenté le ministre.

    Ces propositions doivent
    recevoir l’avis du Conseil supérieur de la magistrature, et ce sera le
    président Klaus Iohannis qui désignera les titulaires des fonctions. Tout comme
    la plupart des procureurs, dotés d’intégrité et de compétence, les candidats
    mentionnés considèrent que la Section pour l’investigation des infractions de
    justice, créée pendant l’administration sociale-démocrate, est une offense à
    l’adresse des magistrats ou, pire, un moyen d’intimidation. C’est la raison
    pour laquelle le gouvernement libéral réfléchit très sérieusement à supprimer
    ladite structure. (Trad. Ileana Ţăroi)



  • Propuneri pentru şefia parchetelor

    Propuneri pentru şefia parchetelor

    Principalele
    parchete din România – Parchetul General, Direcţia Naţională Anticorupţie şi Direcţia
    de Investigare a Infracţiunilor de Criminalitate Organizată şi Terorism – au la
    conducere, de prea multă vreme, şefi interimari. Aceasta, în condiţiile în care
    problemele administrative şi legislative din justiţie s-au adunat şi ameninţă
    să perturbe activitatea sistemului judiciar.


    Provizoratul este, însă, pe cale
    să ia sfârşit. Noul ministru liberal al Justiţiei, Cătălin Predoiu, a anunţat,
    marţi, propunerile pentru conducerile parchetelor. Gabriela Scutea este alegerea
    pentru funcţia de procuror-şef al Parchetului de pe lângă Înalta Curte de
    Casaţie şi Justiţie. Despre ea, ministrul Predoiu a spus că a avut cea mai
    solidă prestaţie şi cel mai solid dosar profesional depus dintre toţi
    candidaţii. A demonstrat cunoaştere, viziune, forţă şi substanţă profesională,
    iar proiectul ei a fost cel mai bun dintre toate cele prezentate, acoperind
    complet atât partea de administraţie şi construcţie internă a Ministerului
    Public, cât şi partea de reprezentare externă, a subliniat ministrul. Durata
    destul de mare a anchetelor în cauzele economico-financiare şi blocajul în care
    a ajuns Poliţia Judiciară se numără printre vulnerabilităţile identificate de
    Gabriela Scutea.


    La şefia DNA ar urma să ajungă Crin Bologa, un procuror caracterizat
    de ministrul Justiţiei ca un garant al continuării energice a luptei anticorupţie,
    în condiţii de deplin respect al drepturilor şi garanţiilor procesuale. Crin
    Bologa trebuie să ducă mai departe moştenirea onorantă a Laurei Codruţa Kovesi,
    cel mai de succes dintre foştii şefi de parchete, a cărei prestaţie meritorie
    i-a adus prestigiu extern şi a propulsat-o, în pofida sabotajului la care a
    fost supusă de fostul guvern de social-democrat, în poziţia de şef al noului
    Parchet European.


    În sfârşit, Cătălin Predoiu a anunţat că o propune pe
    Giorgiana Hosu pentru numirea în funcţia de procuror-şef al Direcţiei de
    Investigare a Infracţiunilor de Criminalitate Organizată şi Terorism. DIICOT
    prezintă particularitatea anchetelor transfrontaliere şi, prin aceasta, a
    cooperării interinstituţionale interne şi externe, iar Giorgiana Hosu
    stăpâneşte cel mai bine aceste dimensiuni, a precizat ministrul Justiţiei. Proiectul
    ei a fost comprehensiv şi prestaţia echilibrată, susţinută de o cunoaştere
    panoramică a problemelor şi a activităţii DIICOT, şi-a justificat Predoiu
    alegerea.


    Propunerile ministrului au nevoie de avizul Consiliului Superior al
    Magistraturii, iar numirile le va face preşedintele Klaus Iohannis. Asemenea
    celor mai mulţi dintre procurori, caracterizaţi prin probitate şi competenţă, cei
    propuşi pentru şefia parchetelor văd în existenţa Secţiei pentru investigarea
    infracţiunilor din justiţie, creată în timpul administraţiei PSD, o jignire la
    adresa magistraţilor sau, mai rău, un instrument de intimidare a acestora. Este
    motivul pentru care guvernul liberal ia serios în calcul desfiinţarea
    respectivei secţii.

  • Nachrichten 16.11.2019

    Nachrichten 16.11.2019

    In Rumänien läuft der Wahlkampf für die zweite Runde der Präsidentschaftswahl, die am Sonntag, den 24. November, stattfindet. Der amtierende Präsident Klaus Iohannis, unterstützt von der regierenden National-Liberalen Partei PNL, und die Vorsitzende der Sozialdemokratischen Partei PSD, die ehemalige Premierministerin Viorica Dăncilă, treten gegeneinander an. In der ersten Runde erreichte Klaus Iohannis 37,82% der abgegebenen Stimmen; Viorica Dăncilă erhielt 22,26%, wie aus den am Donnerstag vom Zentralen Wahlbüro veröffentlichten Endergebnissen hervorgeht. Die Wahlbeteiligung auf nationaler Ebene lag bei 47,66%. Im Ausland haben während der drei Tage der ersten Wahlrunde mehr als 675.000 Rumänen ihr Wahlrecht ausgeübt. Auch im zweiten Wahlgang der Präsidentschaftswahl wird in den Wahllokalen außerhalb der Landesgrenzen drei Tage lang abgestimmt: am Freitag von 12:00 bis 21:00 Uhr Ortszeit, und am Samstag und Sonntag zwischen 7:00 und 21:00 Uhr Ortszeit, mit der Möglichkeit, das Abstimmungsprogramm bis Mitternacht zu verlängern.



    Die Mitglieder der Union Rettet Rumänien USR, der drittgrößten Partei im rumänischen Parlament, stimmen online bis Mittwoch ab, ob der Parteivorsitzende Dan Barna im Amt bleiben soll, oder nicht. Dan Barna hat angekündigt, dass er zurücktreten werde, wenn die USR-Mitglieder ihm das Vertrauen entziehen würden. Die Konsultation erfolgt nach dem ersten Wahlgang der Präsidentschaftswahlen, bei dem Dan Barna, der Kandidat der Allianz USR-PLUS, auf dem 3. Platz landete und sich damit nicht in der entscheidenden Runde qualifizieren konnte. Dan Barna hat im ersten Wahlgang der Präsidentschaftswahlen 15% der Stimmen erhalten. Bei der Europawahl am 26. Mai hatte die Union Rettet Rumänien USR 22% der abgegebenen Stimmen bekommen.



    Der ehemalige Finanzminister Sebastian Vlădescu ist von der Nationalen Antikorruptionsbehörde DNA in einem Korruptionsverfahren wegen Annahme von Bestechung und Einflussnahme auf die Instandsetzung einiger Eisenbahnstrecken angeklagt worden. Im gleichen Verfahren wurde auch der ehemalige rumänische Abgeordnete Cristian Boureanu, dem Einflusshandel vorgeworfen wird, vor Gericht gestellt. Laut einer DNA-Mitteilung geht es um Korruptionsdelikte, die zwischen 2005 und 2017 begangen wurden, bzw. um Zahlungen eines ausländischen Unternehmens in Höhe von rund 20 Millionen Euro als Provision an rumänische Beamte für Verträge zur Instandsetzung von Eisenbahnstrecken.



    Die rumänische Polizei hat in der letzten Woche Einsätze durchgeführt, um 13 international verfolgte Personen in das Land zu bringen, teilte das Generalinspektorat der rumänischen Polizei am Samstag mit. Es wurden 5 Personen aus dem Vereinigten Königreich, 2 aus Deutschland, 2 aus Belgien sowie je eine Person aus Frankreich, Italien, Österreich und Slowenien ausgeliefert. Um die Vollstreckung der Strafe in Rumänien fortzusetzen, wurden 7 Verurteilte aus dem Ausland nach Rumänien gebracht: 2 aus der Slowakei, 1 aus Belgien, 2 aus Deutschland und 2 aus Österreich. Außerdem wurden 11 international gesuchte Personen an internationale Partner Rumäniens ausgeliefert: 3 in Österreich, 2 in Belgien, 2 in der Republik Moldau und je eine Person in Frankreich, Deutschland, Ungarn und im Vereinigten Königreich.



    20 ausländische Staatsbürger sind von der rumänischen Grenzpolizei nach einer Kontrollaktion an der Grenze zu Ungarn entdeckt worden. 11 von ihnen stammten aus Afghanistan, dem Iran und Somalia und wurden in einem nicht bewohnten, noch im Bau befindenden Gebäude gefunden. Die Migranten im Alter zwischen 17 und 37 Jahren beabsichtigten, illegal über die Grenze nach Ungarn zu gehen, um dann einen westeuropäischen Staat zu erreichen. In einer weiteren Kontrollaktion fanden die rumänischen Grenzschutzbeamte 9 Staatsbürger der Türkei und des Irak, darunter zwei Minderjährige, die versuchten, illegal in den Westen zu gelangen.



    230 Tourismusunternehmen aus 16 Ländern sind bis Sonntag auf der größten Tourismusmesse Rumäniens vertreten, die in Bukarest stattfindet. Die Touristikmesse bringt Reisebüros, Reiseveranstalter sowie Tourismusgebiete zusammen, die durch Profilverbände oder Landkreisräte vertreten sind. Die Besucher können Ferienaufenthalte für den Winter 2019, aber auch für die Sommersaison 2020 buchen; die Aussteller sagten, sie werden bei bestimmten Ferienpaketen bis zu 45% Rabatt anbieten.

  • Raport critic al Comisiei Europene

    Raport critic al Comisiei Europene

    Aflată în ultimele săptămâni de mandat, actuala Comisie Europeană nu
    pleacă fără să adreseze o noua admonestare severă clasei politice de la
    Bucureşti. În raportul publicat marţi, executivul comunitar constată un regres
    al reformelor şi al respectării statului de drept şi o involuţie în lupta
    anticorupţie    . Autorităţile române, spune Comisia, nu au pus în aplicare
    recomandările privind revizuirea legilor justiţiei şi nici nu au dat curs
    recomandărilor privind îngheţarea intrării în vigoare a modificărilor aduse
    Codului Penal şi Codului de Procedură Penală – toate susceptibile să stopeze
    lupta anticorupţie şi să subordoneze magistraţii puterii politice. Instituțiile-cheie
    din România trebuie să facă împreună dovada unui angajament ferm față de
    independența sistemului judiciar și lupta împotriva corupției – se mai arată în
    comunicatul Comisiei.


    La Bucureşti, ministrul Justiţiei,
    Ana Birchal, spune că România este pregătită să-şi asume un rol activ în
    consolidarea construcţiei europene, în cadrul căreia justiţia ocupă un loc
    primordial    . DNA îşi menţine angajamentul ferm în continuarea activităţii de
    combatere a corupţiei la nivel înalt cu imparţialitate şi profesionalism, dar
    notează şi că raportul MCV a observat atacurile împotriva activităţii sale,
    modificările succesive aduse legislaţiei şi punerea la îndoială a autorităţii
    deciziilor definitive.


    Cert e că starea actuală de lucruri reprezintă un motiv
    de preocupare pentru Comisie, care propune menţinerea Mecanismului de Cooperare
    şi Verificare în domeniul justiţiei    , instituit încă de la admiterea României în
    Uniunea Europeană, în 2007. În schimb, pentru Bulgaria, vecină României şi
    admisă simultan cu acesta, este recomandată ridicarea supravegherii.


    Expertul
    anticorupţie Laura Ştefan atrage atenţia asupra rolului jucat de clasa politică
    în domeniul justiţiei. Ea a declarat la Radio România că problemele semnalate
    în raportul MCV sunt rezultatul unui regres înregistrat începând din 2017, după
    ani buni de progrese reale.


    Laura Ştefan: E cu atât mai grav aceast raport
    cu cât nu putem să ne abţinem să nu facem o comparaţie cu Bulgaria, care
    primeşte laude, paradoxal, deşi, dacă e să fim foarte cinstiţi şi obiectivi,
    România a făcut lucruri pe care Bulgaria nici măcar nu şi le-a propus vreodată.
    În România a existat cu adevărat o ofensivă împotriva corupţiei la nivel înalt
    şi în instituţii funcţionale şi condamnări şi confiscări de averi. România nu a
    fost niciodată pradă unei infracţionalităţii de masă violente, aşa cum s-a
    întâmplat la vecinii noştri. Deci una peste alta, e un gust foarte amar.


    Şi comentatorii din presă pun severitatea diagnosticului de la Bruxelles pe
    seama politicilor în domeniu ale guvernelor de stânga din ultimii trei ani.
    Conduse de Sorin Grindeanu, Mihai Tudose ori Viorica Dăncilă, acestea au fost,
    toate, instalate şi controlate de fostul lider PSD, Liviu Dragnea, în cele din
    urmă ajuns după gratii pentru fapte de corupţie.

  • 17.10.2019

    17.10.2019

    Consultations
    –     Ludovic Orban, le premier ministre nommé mardi soir par le président roumain
    Klaus Iohannis, poursuit la série de négociations avec les partis
    parlementaires pour s’assurer le nombre de voix nécessaires à son investiture. Pour
    assurer la validation de son cabinet, Ludovic Orban a besoin de l’appui de 233
    sénateurs et députés sur un total de 465. Aujourd’hui, M Orban doit rencontrer
    les représentants de l’Alliance des libéraux et des démocrates, de l’Union
    démocrate magyare de Roumanie et de Pro Romania, alors que demain il devra
    rencontrer les responsables de l’USR. Les représentants des minorités
    nationales ont déjà annoncé leur appui pour le prochain cabinet. Mercredi,
    Ludovic Orban a rencontré les responsables du Parti du Mouvement Populaire pour
    des négociations caractérisées d’encourageantes par le premier ministre
    désigné. Selon celui-ci, la participation du PMP au gouvernement a également
    été évoquée. Ludovic Orban a jusqu’à la semaine prochaine pour présenter la
    composition du nouveau gouvernement, ainsi que les candidats pour les
    ministères. Par ailleurs, le Parti social-démocrate a annoncé qu’il ne serait
    pas présent dans le Parlement au moment du vote de confiance pour ne pas
    permettre que le quorum nécessaire à la validation du nouveau gouvernement soit
    atteint.

    Bruxelles – Un accord sur le Brexit a été annoncé jeudi par Jean-Claude Juncker et le Premier ministre britannique Boris Johnson, juste avant un sommet européen et a l’issue de longues journées de tractations épineuses. M. Juncker a qualifié l’accord d’équitable et équilibré. Il a recommandé aux dirigeants des 27, qui commençaient a arriver a Bruxelles pour le sommet, de donner leur feu vert. Dans la foulée de ces annonces, la livre a gagné 1% face au dollar, les milieux économiques redoutant les conséquences potentiellement dévastatrices d’un no deal le 31 octobre. Cet accord devra encore être ratifié par les parlements britannique et européen. Les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 évoqueront aussi la lutte contre les changements climatiques, qui constitue une priorité de la prochaine commission ainsi que l’élargissement de l’UE. Le président roumain, Klaus Iohannis participe aussi au Sommet européen.

    Justice – L’ancienne cheffe du parquet anticorruption roumain Laura Codruta Kovesi, a été confirmée comme première cheffe du parquet européen antifraude, un nouveau-poste clé au sein des instances de l’UE, a annoncé mercredi le Parlement européen. Cette magistrate roumaine, icône de la lutte anticorruption, selon l’AFP est nommée pour un mandat de sept ans et peut désormais entrer en fonction. Le président du Parlement européen David Sassoli et les chefs des groupes politiques de cette assemblée ont entériné la nomination de Mme Kovesi, décidée dans le cadre d’un accord en septembre avec les représentants des Etats membres. La candidature de Mme Kovesi, 46 ans, avait été approuvée malgré l’hostilité de Bucarest. Au total, 22 Etats membres de l’UE participent au parquet européen. Organe indépendant qui doit etre opérationnel fin 2020, le parquet européen sera chargé de rechercher, poursuivre et renvoyer devant la justice les auteurs d’infractions portant atteinte aux finances de l’UE, telles que la corruption ou la fraude transfrontalière a la TVA excédant 10 millions d’euros.

    Gaz – La Roumanie pourrait devenir le producteur de gaz le plus important de l’UE, situation censée lui offrir de la sécurité et de l’indépendance. C’est ce qu’a déclaré à Ploiesti dans le sud, la ministre des Affaires Etrangères, Ramona Manescu, dans le cadre d’un sommet sur l’énergie. Elle a précisé que la Roumanie bénéficiait d’un appui considérable accordé par les Etats-Unis dans le cadre des « l’Initiative des trois mers ». Les ressources énergétiques de la Roumanie ont également figuré à l’agenda de la réunion Aspen Energy Summit 2019. De l’avis des participants au sommet, ces ressources peuvent contribuer considérablement à la prospérité du pays et à la sécurité énergétique de l’Europe.

    Défense
    –     Aujourd’hui c’est le dernier jour d’un exercice de trois jours impliquant
    aussi la corvette roumaine « Contraamiral Horia Macellariu », déroulé
    dans les eaux internationales de la Mer Noire près de l’Ile des Serpents. Y
    participent aussi le navire lance-missile ukrainien Pryluky et le destroyer
    américain USS Porter. Cet exercice
    trilatéral contribue à la consolidation du partenariat entre l’Ukraine et les
    Etats membres de l’OTAN et vise à réaliser l’interopérabilité des équipages au
    niveau tactique par l’application des procédures de l’OTAN.

    Finances – Le niveau très bas des taux d’intérêt encourage les entreprises à assumer un niveau des dettes susceptibles de devenir une bombe à retardement évaluée à 19 mille milliards de dollars en cas de nouvelle récession mondiale, affirment les experts du Fmi dans le rapport biannuel de l’institution du la stabilité financière mondiale. Selon l’institution financière internationale, les stimulants proposés par les banques centrales à travers le monde ont en effet encouragé les entreprises à s’endetter davantage, et certaines entreprises auront des difficultés à rembourser leurs dettes. Les entreprises du monde ne pourront pas rembourser près de 40% de leurs dettes.

  • Laura Codruţa Kovesi, primul procuror-şef european

    Laura Codruţa Kovesi, primul procuror-şef european

    Conferinţa Preşedinţilor a Parlamentului European, din care fac
    parte liderii grupurilor politice, a făcut, miercuri, ultimul pas spre numirea româncei
    Laura Codruţa Kovesi drept cel dintâi şef al Parchetului european. Luni, şi
    Consiliul Uniunii Europene validase instalarea doamnei Kovesi la Biroul Procurorului
    Public European (EPPO). Idee lansată şi promovată consecvent de o altă româncă,
    fostul ministru şi eurodeputat Monica Macovei, EPPO urmează să fie operaţional
    la sfârşitul anului 2020 şi va fi o instituţie independentă, însărcinată cu investigarea,
    urmărirea penală şi aducerea în faţa justiţiei a infracţiunilor împotriva
    bugetului Uniunii, precum frauda,
    corupţia sau frauda transfrontalieră cu TVA de peste 10 milioane de euro. Lista
    infracţiunilor se va putea extinde în viitor, pentru a include, de exemplu,
    faptele de terorism.


    Până în prezent, 22 de state membre s-au alăturat
    Parchetului Public European. Cele cinci state care nu participă încă – Suedia,
    Ungaria, Polonia, Irlanda şi Danemarca – se vor putea alătura în orice moment.
    EPPO va avea sediul central în Luxemburg şi va fi compus dintr-un procuror-şef
    şi un colegiu de procurori din toate ţările participante. Aceştia vor coordona
    investigaţiile curente desfăşurate de către procurorii delegaţi în fiecare stat
    participant.     Laura Codruţa Kovesi va avea un mandat de şapte ani, care va
    consta în special în construirea structurii operaţionale şi administrative a
    EPPO şi în stabilirea de bune relaţii de lucru cu autorităţile judiciare
    naţionale.


    Vârf de lance al luptei anticorupţie pentru unii, şefă a unui sistem
    poliţienesc abuziv în ochii altora, d-na Kovesi a fost frecvent calificată
    drept cea mai puternică femeie din România. Doar în ultimii cinci ani sub şefia
    ei, DNA a trimis în judecată 14 miniştri şi foşti miniştri şi 53 de
    parlamentari. 27 dintre aceştia au fost, deja, condamnaţi definitiv. În aceeaşi
    perioadă, Direcţia a dispus măsuri asiguratorii de peste 2,3 miliarde dolari.


    Cu
    puţin timp înainte de a fi demisă, în iunie 2018, de preşedintele Klaus
    Iohannis, în urma unei decizii ultimative a Curţii Constituţionale, ea
    recunoştea, însă, la New York, la o dezbatere organizată la sediul ONU, că
    provocarea cea mai mare pentru România a fost păstrarea independenţei
    judecătorilor şi procurorilor. Au existat încercări repetate de a modifica
    legislaţia anticorupţie pentru a limita instrumentele legislative folosite de
    procurorii anticorupţie sau dezincriminarea unor fapte. Au fost situaţii în
    care s-a refuzat ridicarea imunităţii politicienilor acuzaţi de infracţiuni de
    corupţie     – a rezumat şefa DNA istoria ultimilor ani, în care guvernanţii de
    stânga au fost acuzaţi că încearcă să stopeze lupta anticorupţie şi să-şi
    subordoneze magistraţii.


    Potrivit doamnei Kovesi, numirea sa e şi victoria compatrioţilor
    care, prin implicare civică şi proteste de stradă, i-au fost permanent alături
    şi i-au urmat îndemnul din ziua demiterii sale de la DNA: corupţia poate fi
    învinsă, nu abandonaţi!

  • Demisie la vârful Parchetului împotriva crimei organizate

    Demisie la vârful Parchetului împotriva crimei organizate

    Președintele României, Klaus Iohannis, a semnat, miercuri, decretul de
    eliberare din funcția de procuror-şef al Direcției de Investigare a
    Infracțiunilor de Criminalitate Organizată şi Terorism (DIICOT) a lui Felix
    Bănilă. Acesta îşi anunţase demisia
    după ce acelaşi şef al statului i-o ceruse public, într-o declaraţie de presă la o oră de maximă audienţă.


    Klaus Iohannis: Mă refer la conducerea DIICOT, instituţie a
    cărei implicare în cazul Caracal ar fi trebuit să aducă un plus de
    profesionalism şi credibilitate, doar că, sub conducerea domnului Bănilă, acest
    lucru nu s-a întâmplat, iar ancheta continuă să genereze semne de întrebare
    majore. Modul în care s-au desfăşurat lucrurile până acum nu face decât să
    ridice suspiciuni şi să accentueze lipsa de încredere a oamenilor în
    autorităţi, iar o astfel de abordare nu poate duce decât la rezultate proaste.
    Aşadar, îi cer domnul Felix Bănilă, procuror-şef la DIICOT, să îşi înainteze
    imediat demisia din funcţia de procuror-şef al DIICOT.


    Mai precis, Klaus
    Iohannis i-a reproșat fostului șef al Parchetului anti-mafia modul în care a
    fost instrumentată ancheta de la Caracal – dosar greu, cu puternică încărcătură
    emoţională publică. Procurorii trebuie să stabilească dacă două tinere, minore,
    au fost ucise de un presupus traficant de fiinţe umane, Gheorghe Dincă. Or, Klaus
    Iohannis a subliniat că a văzut reacţii întârziate şi gesturi publice
    scandaloase ale autorităţilor inclusiv de la DIICOT, ceea ce, în opinia sa,
    denotă lipsa de preocupare pentru victime şi pentru familiile acestora.


    Felix
    Bănilă a replicat: nu se simte vinovat, dar a luat decizia de a pleca astfel
    încât colegii săi să lucreze într-un climat lipsit de presiune.


    Cererea ca
    procurorul-şef al Direcției de Investigare a Infracțiunilor de Criminalitate
    Organizată şi Terorism să demisioneze este văzută de mulţi doar drept o manevră
    electorală a preşedintelui Iohannis, candidat pentru un al doilea mandat la
    alegerile prezidenţiale de luna viitoare, în condiţiile în care, până acum,
    referirile sale la cazul de la Caracal au fost cvasi-inexistente. Mai mult!
    Aprig apărător al independenţei justiţiei, el însuşi iniţiator, în luna mai, al
    unui referendum pe această temă, şefului statului i se reproşează, de către
    adversari, că ar gira o situaţie fără precedent pentru justiţia românească.


    Odată
    cu demisia lui Felix Bănilă şi cu numirea, în locul lui, a unui interimar,
    principalele Parchete din România sunt conduse provizoriu, fapt ce poate
    împiedica serios funcţionarea în condiţii optime a acestor instituţii.
    Parchetul General nu are procuror-şef de o jumătate de an, iar din iunie nici
    Secţia pentru Investigarea Infracţiunilor din Justiţie. Conducere interimară
    are, de aproape un an şi trei luni, şi Direcţia Naţională Anticorupţie, deşi
    fostul ministru Tudorel Toader făcuse o propunere de şef al instituţiei,
    respinsă, însă, de Klaus Iohannis.

  • O româncă la şefia Parchetului European

    O româncă la şefia Parchetului European

    Laura Codruţa Kövesi va deveni primul procuror-şef al viitorului
    Parchet European – este informaţia oficială publicată pe site-ul de internet al
    Parlamentului European. Legislativul comunitar şi Consiliul Uniunii Europene au
    ajuns, marţi,
    la un acord final în privinţa numirii româncei în această funcţie. Negocierile
    au loc încă din primăvară, iar echipa Legislativului comunitar a susţinut-o pe fosta
    şefă a DNA din România pe toată
    durata discuţiilor, în ciuda opoziţiei miniştrilor UE până de curând, se arată
    într-un comunicat de presă.


    Doamna Kövesi este alegerea perfectă pentru
    funcţia de procuror-şef european. Are competenţe profesionale desăvârşite. Mai
    mult, România nu deţine pentru moment niciun post cheie la nivel european, iar
    doamna Kövesi va deveni una dintre femeile-lider ale Uniunii,     a declarat
    eurodeputatul spaniol Juan Fernando López Aguilar, preşedintele Comisiei pentru
    libertăţi civile a PE, după acordul cu Consiliul UE de marţi.


    Suntem foarte
    bucuroşi de faptul că doamna Kövesi va conduce noul Parchet European.
    Corespunde cel mai bine viziunii Parlamentului European pentru o instituţie
    puternică şi credibilă. Doamna Kövesi este deosebit de competentă, cu un
    palmares impresionant de realizări în lupta împotriva corupţiei, cu o
    flexibilitate remarcabilă şi mult curaj    , a afirmat, la rândul său, preşedinta
    Comisiei pentru control bugetar, Monika Hohlmeier.


    Săptămâna trecută, în
    COREPER – reuniunea ambasadorilor la UE – Kövesi a obţinut susţinerea
    Consiliului Uniunii pentru funcţia de procuror-şef al Parchetului Public
    European (EPPO). Atunci, fosta şefă a DNA a dedicat sprijinul primit din partea
    ambasadorilor UE sistemului de justiţie al României şi oamenilor care susţin
    lupta împotriva corupţiei.


    Laura Codruţa Kövesi, pentru Radio România: Cred
    că acest vot trebuie să îl înţelegem ca fiind o reuşită a tuturor românilor
    care, în ultimii ani, au susţinut lupta anticorupţie şi au apărat statul de
    drept şi valorile europene.


    Acordul asupra numirii Laurei Codruţa
    Kövesi ca procuror-şef european trebuie oficializat acum de către Parlamentul
    European şi Consiliul Uniunii Europene. Bruxelles-ul afirmă că Parchetul Public
    European va putea investiga, urmări penal şi aduce în faţa justiţiei infracţiuni
    contrare bugetului UE, precum evaziunea, corupţia sau frauda transfrontalieră
    gravă cu TVA. Agenţia, care îşi propune să fie funcţională până anul viitor,
    încearcă să acopere lipsurile altor agenţii UE de luptă contra
    infracţionalităţii.


    Există deja Biroul European Antifraudă (OLAF), care este
    singura agenţie ce poate investiga independent corupţia cu fonduri europene.
    Însă OLAF nu poate lansa urmărirea penală, ci poate doar să recomande
    autorităţilor naţionale să facă acest lucru. 22 de state s-au înscris în EPPO,
    între care şi România.


    Înlăturată de la conducerea Direcţiei Naţionale
    Anticorupţie anul trecut, Laura Codruţa Kövesi a fost apreciată, în repetate
    rânduri, în alte capitale europene, pentru activitatea sa, ce a dus la
    condamnări ale unor miniştri, primari şi parlamentari importanţi.

  • Laura Codruta Kovesi devrait prendre les rênes du Parquet européen.

    Laura Codruta Kovesi devrait prendre les rênes du Parquet européen.

    L’ex procureur en chef du Parquet anticorruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi, bénéficie déjà du soutien du Conseil de l’UE en vue de sa nomination à la tête du futur Parquet européen antifraude. Lors de la réunion de jeudi du Comité des représentants des Etats membres (COREPER), la Roumaine a recueilli 17 voix sur les 22 Etats qui participent à cette nouvelle initiative européenne qui sera mise en place à partir de l’année prochaine et deviendra opérationnelle en 2021.

    Conformément à la législation européenne, le procureur en chef sera nommé d’un commun accord, par le Parlement européen et par le Conseil pour un mandat de sept ans non renouvelable. Selon les commentateurs, le sujet est tranché, puisque le Parlement a déjà exprimé ouvertement son soutien à la candidature de Mme Kovesi. Fer de lance de la lutte anticorruption pour certains ou symbole d’un système policier abusif pour d’autres, Laura Codruta Kovesi est passée souvent pour la plus forte figure féminine de la scène politique roumaine.

    Peu de temps avant qu’elle ne soit destituée de ses fonctions par le chef de l’Etat, suite à une décision de la Cour constitutionnelle, Mme Kovesi avouait lors d’un débat à New York, au siège de l’ONU, que le plus grand défi pour la Roumanie fut de préserver l’indépendance de ses magistrats. « On a assisté à plusieurs tentatives de modification des lois anticorruption afin de limiter les instruments législatifs dont les procureurs anticorruption se servaient ou pour dépénaliser certains faits. Il y a eu des cas quand on a refusé la levée de l’immunité parlementaire de certains politiciens accusés de corruption. Tout le système de justice fut la cible des fake news », a résumé l’ex cheffe de la DNA l’évolution politique des dernières années en Roumanie, quand les responsables politiques ont été accusés de bloquer la lutte anticorruption.

    Mais, au delà des polémiques, les statistiques parlent d’elles mêmes: pendant les 5 ans passés par Kovesi à la tête du Parquet anticorruption de Roumanie, l’institution qu’elle dirigeait a traduit en justice 14 ministres et anciens ministres et 53 parlementaires dont 27 ont fait l’objet d’une décision définitive. Parallèlement, des mesures conservatoires de plus de 2,3 milliards de dollars ont été mises en place.Récemment, la première ministre moldave, Maia Sandu, a annoncé souhaiter un procureur européen à la tête du Parquet général et elle a lancé l’invitation à Mme Kovesi.

    En revanche, la classe politique de Bucarest a eu des réactions contradictoires au moment où la candidature de Kovesi a été pratiquement confirmée. La cheffe du gouvernement de Bucarest, Viorica Dancila, et le leader de l’Alliance des libéraux et démocrates, Calin Popescu Tariceanu, ont fait part de leur mécontentement, en réitérant leurs critiques à l’adresse de l’ancienne procureure en chef de la DNA. Dans le camp adverse, le chef de l’Etat et les partis d’opposition – le PNL et l’USR, ont salué la victoire de Mme Kovesi, en essayant, selon les analystes, de s’attribuer ses mérites. Quant à Laura Codruta Kovesi, celle-ci a affirmé que son succès est aussi le succès de tous les Roumains qui, à force de s’impliquer et de protester contre sa démission, ont prouvé que « la corruption peut être anéantie, à condition de ne pas baisser les bras ».