Tag: emplois

  • 18.05.2019 (mise à jour)

    18.05.2019 (mise à jour)

    Exercice — L’exercice de communications et d’informatique le plus ample au niveau de l’OTAN – Steadfast Cobalt 2019 — commencera, dimanche, à Otopeni, à proximité de Bucarest. Y prennent part plus de 1200 militaires roumains et étrangers, de 35 structures du domaine des systèmes de communication et d’informatique de l’Alliance, précise le ministère roumain de la Défense, dans un communiqué. Prévu jusqu’au 2 juin, Steadfast Cobalt 2019 se propose une instruction en commun, en vue d’un soutien international dans les opérations de l’OTAN et l’exercice des procédures type nécessaires pour atteindre l’interopérabilité des ressources humaines et techniques.



    Emplois — Rome accueille jusqu’à dimanche une Bourse de l’emploi pour les Roumains désireux de rentrer en Roumanie. Dorin Coman, le président exécutif de l’association organisatrice, Casa România, a expliqué que le projet avait pris contour après avoir reçu des informations de Roumanie selon lesquelles il existe dans ce pays 250.000 postes d’ouvriers dans le domaine du bâtiment seulement. Selon lui, une autre visée, c’est de dispenser une information correcte sur ce qui se passe au pays, à savoir qu’il y a beaucoup d’emplois et que les salaires sont assez intéressants. Plusieurs compagnies roumaines y participent, notamment du domaine du bâtiment. Selon l’Institut national de la statistique de Rome, près d’un million 200.000 Roumains vivaient en Italie en 2018.



    Mobilier — Des producteurs roumains de mobilier participent, pour la 2e année de suite, à l’International Contemporary Furniture Fair New York – ICFF, une plate-forme américaine de design global. Du 19 au 22 mai, les compagnies roumaines exposeront leurs produits aux côtés de plus de 900 compagnies de 72 pays. Le pavillon national roumain est organisé par le ministère pour le Milieu des affaires, le Commerce et l’Entrepreneuriat en collaboration avec l’Association des producteurs de mobilier de Roumanie. Selon un communiqué du ministère, à l’édition de l’année dernière, la qualité, les matières premières et les matériaux écologiques, les finitions innovantes, mais aussi le respect des tendances, la variété des produits et de styles ont apporté aux producteurs roumains des contrats de près d’un million de dollars. A l’édition 2018, les compagnies roumaines ont été visitées par 1200 sociétés américaines, canadiennes, britanniques, brésiliennes et équatoriennes.



    Police aérienne — L’OTAN a disloqué un détachement italien à la Base de Mihail Kogălniceanu (sud-est) afin d’exécuter, en première en Roumanie, des missions de police aérienne. Les quatre prochains mois, 130 militaires italiens, des pilotes et du personnel technique ainsi que quatre aéronefs Eurofighter Typhoon prennent part à de telles missions, aux côtés de militaires des Forces aériennes roumaines et d’aéronefs MiG-21 Lancer sous commande alliée. Les missions de police aérienne menées conjointement visent à développer la capacité de réaction et de dissuasion et à renforcer l’interopérabilité entre les Forces aériennes des deux pays. Le fait d’avoir disloqué le détachement italien en Roumanie fait partie de la mise en œuvre du plan d’action pour assurer la capacité opérationnelle de l’OTAN en réponse aux défis de l’environnement de sécurité sur le flanc Est de l’Alliance.



    Cybersécurité — Les Etats de l’UE ont adopté un mécanisme qui permettra de sanctionner des personnes ou des entités hors UE qui commettent des attaques cybernétiques. Ce type de réponse aux attaques cybernétiques sera une première pour l’Union. Selon le nouveau mécanisme, Bruxelles pourra imposer des restrictions de voyage aux délinquants suspects, pourra geler les comptes et les biens des personnes et des organisations soupçonnées d’attaques cybernétiques.



    Handball — L’équipe masculine de handball CSM Bucarest a conquis, en première la Coupe Challenge, après avoir vaincu les Portugais de Madeira Andebol SAD 26-20 dans le match retour, disputé à domicile. Lors du match aller, au Portugal, les deux équipes ont terminé à égalité, 22 partout. La Coupe Challenge est considérée la troisième point de vue valeur parmi les compétitions continentales entre clubs. Potaissa Turda est titulaire de la coupe. Trois autres équipes roumaines ont encore gagné le trophée jusqu’ici : CSA Steaua Bucarest (en 2006), CS UCM Reşiţa (en 2007, 2008, 2009) et HC Odorheiu Secuiesc (en 2015), alors que CSU Bucovina Suceava a été finaliste en 2009. Rappelons qu’en handball féminin, CSM Bucarest a été éliminée ce mois-ci des quarts de finale de la Ligue des champions par les Françaises de Metz, après s’être qualifiées chaque année dans le Final Four, et après avoir gagné le trophée en 2016.



    Météo — En Roumanie, le temps deviendra chaud dans la plupart des régions, mais sera marqué par l’instabilité. Les météorologues ont émis une information sur l’instabilité atmosphérique pour tout le pays, valable jusqu’à mardi midi. Selon eux, des averses torrentielles seront signalées, de fréquents phénomènes électriques, des averses orageuses et des chutes de grêle. Les quantités d’au dépasseront les 25 l/m² et par endroits même les 40 -50 l/m². Les minimales iront de 7 à 17°, et les maximales de 21 à 30°. Plus de 3000 sapeurs-pompiers sont intervenus ces derniers jours au service des pouvoirs locaux et de la population dans des dizaines de localités affectées par les pluies abondantes et les crues rapides. Les départements les plus touchés ont été Bistriţa Năsăud et Mures (centre), Gorj et Teleorman (sud), Hunedoara (centre-ouest) et Maramures (nord).

  • L’Entrepreneuriat social en Roumanie

    L’Entrepreneuriat social en Roumanie

    D’habitude, quand on entend parler d’entrepreneuriat
    ou d’une nouvelle affaire, on pense surtout à une activité à but lucratif. Ces
    dernières années pourtant, un autre type d’entrepreneuriat a fait son
    apparition, orienté, cette fois-ci, vers la société, vers les gens. Une
    nouvelle entreprise est créée pour offrir une formation professionnelle et des
    emplois à des personnes défavorisées.

    C’est ce que fait l’Atelier
    « Merci », un atelier social de tailleur qui vient en aide à de telles
    personnes, en leur offrant un emploi. Il utilise entièrement son profit pour
    soutenir des causes humanitaires, assurant aussi le recyclage de textiles
    provenant de dons. Daniela Staicu, est une des entrepreneuses qui ont ouvert ce
    « magasin de bonnes actions » – comme elles l’ont baptisé. En 2018 – 2019, elle a bénéficié d’une bourse
    Fulbright aux Etats-Unis, à l’Université d’Etat de Pennsylvanie. A cette
    occasion, Daniela Staicu a approfondi le sujet de sa thèse de doctorat,
    consacrée à l’entrepreneuriat social dans le domaine du textile. C’est la
    personne avisée qui nous parle aujourd’hui de ce type d’entrepreneuriat social
    et de son développement en Roumanie: « Petit à petit, de
    telles initiatives ont commencé à se développer en Roumanie aussi, plus
    nombreuses à Bucarest, mais aussi à Iași et à Cluj. Malheureusement, la
    législation dans ce domaine ne favorise nullement les entreprises sociales.
    Leur but est de créer des emplois pour certaines catégories de personnes – par
    exemple pour des femmes qui entretiennent toutes seules leur famille. Il s’agit
    de personnes sans qualification et qui n’ont jamais eu d’emploi. Ces personnes
    doivent être formées, elles doivent s’habituer à venir travailler quotidiennement.
    En même temps, une telle entreprise entre en compétition avec d’autres affaires,
    déployant une activité similaire sur le marché. Il est quasiment impossible de
    faire du bien aux autres et de mener, en même temps, une affaire profitable.
    L’Allemagne et l’Italie, par exemple, ont une législation spéciale pour
    permettre le fonctionnement des affaires sociales justement parce qu’au début,
    ces entreprises peuvent être confrontées à des problèmes de performance financière.
    C’est pourquoi, ce genre d’affaires ont besoin de certaines facilités, du point
    de vue fiscal aussi, pour qu’elles puissent continuer leur activité, se
    développer et avoir par la suite un impact social de plus en plus grand. »



    Quelle sorte d’entreprises sociales ont fait
    leur apparition en Roumanie ces dernières années ? Dans le domaine du
    recyclage, il y a un atelier social à Bucarest, où des personnes défavorisées
    sont embauchées pour recycler les bannières publicitaires et en faire des cabas,
    des sacs à main et des porte-monnaies. C’est toujours par l’entrepreneuriat
    social qu’a été créée une boulangerie où des mères seules, aux revenus
    précaires, font du pain artisanal. Pour ces entreprises, le gain est en fait la
    chance accordée à des personnes en difficulté de mener une vie décente ou de
    changer de cap et de suivre une meilleure voie dans la vie. C’est le cas de
    l’Atelier « Merci », où travaille aussi Daniela Staicu: :
    « En ce moment, notre
    atelier reçoit des dons des chemises dont nous faisons par la suite des sacs en
    toile pour femme que nous vendons en ligne. C’est le genre de recyclage que
    nous faisons : nous donnons une autre destination à un produit déjà
    existant. Le recyclage peut être fait de nombreuses façons, mais il est également
    nécessaire d’éduquer le consommateur, pour qu’il se tourne aussi vers ce genre
    de produits. »


    Par l’éducation, le consommateur accepte l’idée
    de créer de nouveaux produits à partir de produits déjà utilisés et comprend
    que l’on économise ainsi des ressources matérielles, ce qui est bénéfique pour
    l’environnement. Il comprend aussi, qu’en achetant un tel produit, il aide
    quelqu’un dans le besoin, explique Daniela Staicu: « Pour l’instant nous
    avons embauché une seule personne et nous en embaucherons une deuxième bientôt.
    Notre atelier est social non seulement parce que nous faisons du recyclage,
    mais aussi parce que nous embauchons des personnes appartenant aux catégories
    défavorisées, qui ont eu une situation difficile: soit elles ont eu un problème
    de santé et n’ont pas pu travailler, soit elles n’ont pas de qualification.
    Nous faisons des efforts pour créer plus d’emplois nécessaires au développement
    de l’atelier, mais aussi pour offrir une opportunité à ceux qui souhaitent y
    travailler. La composante sociale se reflète aussi bien dans l’activité de
    recyclage, dans la création d’emplois destinés aux personnes défavorisées, que
    dans le fait que le profit obtenu est destiné au cabinet dentaire mobile et aux
    autres actions que nous déroulons sur le terrain. »
    Le cabinet dentaire mobile est en fait une
    camionnette équipée de tous les instruments nécessaires, qui se rend dans les
    zones rurales défavorisées pour faire de la prévention et pour offrir des
    traitements dentaires aux enfants qui n’ont pas d’accès à ce genre de services
    de santé.

    En tant que boursière Fulbright et en raison de son implication dans
    la promotion de l’entrepreneuriat social, Daniela Staicu a été invitée au
    lancement d’un programme global de soutien aux entrepreneuses des pays
    émergents. L’initiative W-GDP est un
    programme géré par Ivanka Trump, la fille du président des Etats-Unis, raconte Daniela Staicu: « Cela m’a fait beaucoup de plaisir de voir
    s’asseoir autour de la même table des compagnies américaines qui promettaient de
    soutenir ce programme destinés aux femmes des pays émergents par différents
    services et produits. On peut donc parler, au niveau public et privé, d’une
    entente visant à encourager l’entrepreneuriat social et à le soutenir par
    différents mécanismes. C’est un partenariat public-privé qui a prouvé son efficacité.
    Si ce modèle est viable, nous devons l’analyser et voir dans quelle mesure il
    peut être appliqué en Roumanie. Aux Etats-Unis, le gouvernement a convaincu des
    compagnies privées à offrir des promotions et des services aux futures entreprises
    sociales parce qu’il a compris qu’elles sont plus difficiles à lancer et à
    développer que les entreprises exclusivement commerciales. Pour produire le
    bien, il faut faire des sacrifices, du moins au début. »
    – a conclu
    notre interlocutrice. ( Trad. : Dominique)

  • L’intelligence artificielle, la nouvelle frontière

    L’intelligence artificielle, la nouvelle frontière

    « L’intelligence artificielle sera la dernière invention de l’humanité. La suite appartiendra à l’intelligence artificielle ». C’est par ces termes que Nick Bostrom, directeur du Future of Humanity Institute, apprécie l’évolution de l’humanité et l’intervention de l’intelligence artificielle dans l’histoire de l’humanité. Et la manière dont les choses évoluent dernièrement semble lui donner raison. Sujet privilégié, autrefois, de la littérature de science-fiction, l’intelligence artificielle devient de plus en plus présente dans notre quotidien, marquant de son empreinte le monde d’aujourd’hui et, surtout, celui de demain. Mais qu’est-ce exactement l’intelligence artificielle ? Pour faire simple, disons qu’il s’agit d’un ensemble de technologies qui permet aux ordinateurs d’apprendre de leur propre expérience et de réaliser des tâches complexes, inimaginables il y a quelques années encore.

    Optimisant les ressources dont ils disposent, utilisant des quantités énormes de données et d’algorithmes, les ordinateurs arrivent à mener à bien des opérations complexes, dont la vitesse laisse rêveur le cerveau humain. Les assistants intelligents virtuels et les fonctions autonomes pour la sécurité des voitures sont deux exemples de la longue liste des utilisations qu’on peut en faire. C’est aux spécialistes de crayonner l’avenir radieux de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans tous les domaines de la vie, le dialogue homme/machine devenant une normalité. Ce qui est certain c’est que les bénéfices de l’emploi de l’intelligence artificielle sont incontestables et inimaginables. Or, dans ce contexte d’intérêt croissant pour l’intelligence artificielle, les pays développés et l’Union européenne ne peuvent guère demeurer en reste.

    Selon Mariya Gabriel, commissaire européen pour l’économie et la société numérique : « L’intelligence artificielle transforme le monde présent, à l’instar de ce que la découverte de l’électricité a fait par le passé. Ensemble avec les Etats membres, nous allons investir davantage afin de faire pénétrer l’intelligence artificielle dans tous les domaines de l’économie, pour accroître les compétences de pointe, pour augmenter l’utilisation des données dont on dispose. Grâce à son plan d’actions, l’Europe sera en mesure de mettre les retombées de l’intelligence artificielle au profit de ses citoyens et de ses entreprises, elle sera en mesure de s’ériger en acteur global dans le domaine, tout en garantissant la protection de la confiance et le respect de l’éthique. »

    Et à Mariya Gabriel d’ajouter :« L’objectif de notre stratégie se résume à offrir à l’Europe les technologies basées sur l’intelligence artificielle, dans un souci d’efficacité autant que dans le respect de l’éthique. L’éthique et le développement ne sont pas des valeurs qui s’affrontent, bien au contraire. Bâtir la confiance du citoyen européen dans l’intelligence artificielle représente une condition essentielle et préalable pour pouvoir profiter pleinement de tous les bénéfices de cette nouvelle technologie. La transformation numérique, les innovations, les progrès technologiques, l’économie numérique devront s’agencer selon un modèle soucieux des principes éthiques ».

    Dans le contexte de sa stratégie sur l’intelligence artificielle, la Commission européenne a élaboré avec les Etats membres un plan commun visant à promouvoir le développement de l’intelligence artificielle et son usage à travers toute l’Europe. Le plan propose des actions communes pour resserrer et rendre plus efficace la coopération entre les Etats membres, la Norvège et la Confédération helvétique, dans quatre domaines clés : l’accroissement des investissements, la mise en commun des données, le soutien aux compétences et le renforcement de la confiance. Parce que Bruxelles apprécie qu’une coopération européenne accrue est la clé de voûte d’une Europe – leader mondial dans le développent et l’utilisation de cette intelligence artificielle sûre et soucieuse du respect des principes éthiques. Car, élément non négligeable, l’UE dispose du réservoir de compétences le plus important dans le domaine. C’est bien la raison pour laquelle une stratégie commune demeure essentielle. Car il faut bien se rendre à l’évidence : l’intelligence artificielle, souvent perçue comme une nouvelle révolution industrielle, ne fera pas le bonheur de tous.

    Certains emplois risquent sans doute de passer à la trappe, tels ceux impliquant des tâches répétitives. Les études prédictives tablent sur la disparition de nombre de professions dans un horizon de temps de 10 à 15 ans, où l’homme sera remplacé par des robots, physiques ou virtuels. Aux centres d’appels, dans les laboratoires, aux caisses des grands magasins, à la réception des hôtels ou encore dans l’analyse des données, les robots deviendront de redoutables concurrents. Par voie de conséquence, la société ne manquera pas de subir de grands chamboulements. Les pertes d’emploi devront être compensées dans les domaines qui souffrent d’un déficit de main d’œuvre. Les soins à domicile pour les personnes âgées, l’éducation et la santé sont quelques-uns des domaines qui devront en bénéficier. Tout comme le design numérique, l’édition vidéo, la programmation, le tourisme, les services à domicile. Par ailleurs, les emplois basés sur la créativité ou l’interdisciplinarité semblent loin d’être menacés. Il est à peu près sûr, en effet, que les économistes, les créateurs d’applications, les gens de médias, les scientifiques et les publicitaires auront encore de beaux jours devant eux. (trad. Ionut Jugureanu)

  • A la Une de la presse roumaine ce 22.04.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 22.04.2019

    10.000 emplois du secteur public pourraient être supprimés en Roumanie très prochainement. Un seul journal se souvient que c’est aujourd’hui le Jour de la planète sur laquelle nous vivons tous.


  • A la Une de la presse roumaine 14.03.2019

    A la Une de la presse roumaine 14.03.2019

    « 2 millions de Roumains aptes pour travailler ne font rien », d’autres « sont mal formés et cela les éloigne des emplois disponibles », constate une récente étude, analysée à fond par les journaux. Alors que ceux qui travaillent « passent plus de temps au bureau qu’à la maison ». Aller au cinéma plus souvent serait une bonne idée, mais une soirée au multiplex coûte assez cher, alors que les cinémas publics mono-écran classiques sont quasi inexistants en Roumanie, nous rappelle un autre journal. Enfin, la presse énumère aussi les bénéfices pour la population du laser le plus puissant au monde, construit à l’Institut de physique de Magurele, près de Bucarest, par une équipe internationale de chercheurs et qui mercredi a atteint une puissance de 10 peta watts, une première mondiale.

  • 01.03.2019

    01.03.2019

    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a fait savoir que le vice-président américain Mike Pence effectuerait une visite à Bucarest dans la première moitié de lannée en cours. Elle a précisé sêtre entretenue au téléphone avec lofficiel de Washington de lévolution positive des relations bilatérales au sein du Partenariat stratégique entre les deux pays. Mme Dăncilă a réaffirmé limportance que Bucarest prête au renforcement de la relation transatlantique. A son tour, Mike Pence a souligné que ladministration américaine accorde une attention particulière au Partenariat stratégique et a apprécié la manière dont le gouvernement de Bucarest gère la présidence tournante du Conseil de lUE.



    Réunion – Bucarest accueille la réunion informelle des ministres européens des Télécommunications. Organisé par la présidence roumaine du Conseil de lUE, cet événement vise à lancer des débats stratégiques et politiques sur lavenir dune Europe fortement numérisée après 2020. Les discussions porteront également sur lintelligence artificielle et la cyber sécurité. Le ministre roumain des télécommunications, Alexandru Petrescu, a déclaré au micro de Radio Roumanie que les participants à la réunion se pencheront sur les défis et la croissance de la compétitivité de léconomie européenne. Lidée centrale cest que lUE devienne autonome dun point de vue technologique par rapport à ses partenaires économiques. La présidence roumaine du Conseil de lUE sest proposé de ramener lUnion plus près du statut de leader mondial de la technologie 5G, de lintelligence artificielle de la cyber sécurité et du calcul à haute performance. A lagenda de la réunion figurent aussi les applications dans le domaine de léconomie de lintelligence artificielle. Le ministre roumain de tutelle a dailleurs proposé que ce sujet soit aussi abordé pendant les réunions européennes sectorielles à haut niveau.



    Armée – Plus de 1.100 soldats participent à lexercice multinational « Poséidon 19 », organisé par les Forces maritimes roumaines. Il se déroulera du 1er au 8 mars dans les eaux territoriales roumaines et dans les eaux internationales de l’ouest de la mer Noire. Dix navires militaires roumains participeront à cet exercice aux côtés de quatre autres navires de Bulgarie, Allemagne, Espagne et Turquie et de deux embarcations rapides avec des nageurs de combat. Parallèlement, les manœuvres aériennes de lentraînement seront assurées par un hélicoptère « Puma Naval », deux avions MiG 21 LanceR et deux avions de chasse F-16 des Forces aériennes roumaines. Les navires partiront du port de Constanţa le lundi 4 mars. Lexercice auquel ils prendront part vise à une meilleure interopérabilité avec les autres équipages et à la certification des capacités des Forces navales roumaines mise à la disposition de lOTAN.



    Emplois – Le ministère du Travail de Bucarest organisera prochainement des bourses des emplois expressément dédiés aux ressortissants roumains travaillant dans des pays de lUE. Le but est de convaincre le plus grand nombre possible dentre eux de regagner le pays pour travailler notamment dans le secteur du BTP, où le salaire minimum a considérablement augmenté. Le ministre Marius Budăi a déclaré que des mesures supplémentaires seraient prises afin de stabiliser la main dœuvre dans le contexte du déficit existant sur le marché roumain de lemploi et dun très faible taux de chômage dans certaines régions, dont surtout lOuest du pays. Et lui dajouter que, suite aux mesures fiscales, le salaire net dun travailleur dans le BTP ne descendra pas sous le seuil de 500 euros et que les patrons ont exprimé leur disponibilité à supporter une partie des coûts pour ramener les travailleurs dans le pays.



    Radio – A partir de ce 1er mars entre en service la station la plus jeune de la Société roumaine de radiodiffusion, à Brasov, au centre du pays, diffusée sur la fréquence 93,3 FM. Les bulletins dinfos de Radio România Braşov FM présentent lactualité locale sous tous ses aspects: décisions des autorités, stade de mise en place des projets, renseignements sur le trafic routier et la météo, événements culturels et artistiques, compétitions sportives. Rappelons que le 1er novembre 2018 la radio publique roumaine a fêté ses 90 ans dexistence. Aux stations Actualités, Culture, Musique et LAntenne des villages sajoutent les studios régionaux et locaux, ainsi que les radios sur Internet pour les enfants et la jeunesse. Depuis les années 30, la Radio publique roumaine a commencé à diffuser aussi des émissions pour létranger. Aujourdhui, Radio Roumanie Internationale diffuse en 11 langues étrangères ainsi quen roumain et dans le dialecte aroumain.



    Handball – Léquipe de handball du Club Dinamo Bucarest sest inclinée jeudi à domicile devant les Portugais du Sporting Lisbonne, sur le score de 26 à 27, lors du match retour pour les qualifications pour la Ligue des champions masculine de la Fédération européenne de handball. Les sportifs roumains ont ainsi raté la qualification pour les huitièmes de finale. Lors du match aller, les joueurs de Bucarest avaient été vaincus (32-31). Dans la compétition féminine, la championne de la Roumanie, CSM Bucarest, sest déjà qualifiée pour les quarts de finale de la Ligue des champions, alors quil lui reste à jouer deux matchs. Dans le classement du Groupe, les Roumaines occupent la deuxième place, derrière léquipe hongroise de Gyor, détentrice du trophée.


  • 31.01.2019 (mise à jour)

    31.01.2019 (mise à jour)

    OTAN — Le président roumain Klaus Iohannis a réitéré jeudi la décision de la Roumanie de rester un membre puissant et de confiance de l’OTAN. A l’issue des discussions de Bucarest, avec le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, le chef de l’Etat roumain a souligné que Bucarest, qui alloue déjà 2% de son PIB à la Défense, était un fournisseur de sécurité et de stabilité dans la région. Il a aussi plaidé pour une relation transatlantique solide, indispensable pour la sécurité de l’espace euro-atlantique. La visite à Bucarest du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a lieu dans le contexte où cette année, l’Alliance fête les 7 décennies de son existence, alors que la Roumanie marque ses 15 années d’appartenance à l’OTAN.



    Emplois — Les sociétés roumaines pourront embaucher cette année jusqu’à 20.000 travailleurs étrangers pour combler la crise de la main d’œuvre à travers le pays. C’est ce qu’a décidé le gouvernement de Bucarest. Selon le ministère du Travail, le nombre de travailleurs étrangers avait connu une hausse de plus de 50% en Roumanie, après que le gouvernement ait approuvé l’année dernière 8000 permis de travail supplémentaires. Cette mesure a été prise vu le potentiel de développement économique de la Roumanie, l’urgence d’assurer la main d’œuvre nécessaire dans plusieurs secteurs d’activité, mais aussi pour prévenir les situations où les étrangers travaillent illégalement en Roumanie.



    Défense – La Cour d’appel de Bucarest a admis ce jeudi la demande du ministère de la Défense de suspendre le décret signé par le président Klaus Iohannis portant prorogation du mandat du général Nicolae Ciucă à la tête de l‘Etat – Major de l’Armée. La décision peut être attaquée par la voie de l’appel. En décembre dernier, le président Iohannis avait prolongé le mandat du général Nicolae Ciucă, déclarant que celui-ci était « une personne très respectée y compris au sein des structures militaires européennes et de l’OTAN ». Le ministère de la Défense, qui souhaitait le remplacer par le général Dumitru Scarlat, avait déjà affirmé que pour la prorogation du mandat il aurait fallu suivre la même procédure que dans le cas de la nomination, ce qui suppose une proposition de la part du ministre Gabriel Leş et l’aval de la première ministre Viorica Dăncilă.



    Brexit — La ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan, a discuté, jeudi, avec l’ambassadeur britannique Andrew Noble des dernières évolutions concernant le Brexit. Selon la ministre, la priorité des autorités de Bucarest reste la protection des droits des ressortissants roumains vivant au Royaume-Uni. Carmen Dans a par ailleurs assuré que les droits des citoyens britanniques se trouvant en Roumanie seraient respectés, quel que puisse être le scénario autour du Brexit, et ce en vertu du principe de la réciprocité. A son tour, l’ambassadeur britannique a affirmé que ces discussions étaient les bienvenues et qu’elles se poursuivraient, y compris au niveau technique, en fonction des évolutions de la situation.



    Grippe — L’épidémie de grippe a été officiellement déclarée, mercredi, en Roumanie. Le bilan des victimes de cette maladie s’est alourdi à 63. Aucune des victimes n’avait été vaccinée contre la grippe. Par ailleurs, les établissements scolaires restent ouverts au niveau national, les cours étant suspendus uniquement dans les écoles où plus de 20% des enfants s’absentent.



    Météo — Une légère hausse des températures est annoncée pour les 24 prochaines heures dans la plupart des régions de Roumanie. Un risque de pluie subsiste localement dans l’extrême sud-est, et des chutes de neige passagères sont possibles dans le nord-ouest. Le vent soufflera modérément. Localement, le matin et le soir, la brume pourrait couvrir les parties basses du relief. Les températures maximales seront positives et varieront entre 4° et 10°.





  • Les compétences de demain, en débat aujourd’hui

    Les compétences de demain, en débat aujourd’hui

    Chômage élevé, mais aussi manque de main d’œuvre qualifiée, notamment
    dans certains secteurs économiques ; jeunes ou moins jeunes Bac+, jugés
    surdiplômés, qui doivent se contenter de jobs inférieurs à leur
    qualification ; des métiers en voie de disparition et des diplômes
    universitaires quasi inutiles ; et ainsi de suite… les marchés du travail
    européens, y compris celui de Roumanie, posent de nombreux défis devant les
    demandeurs d’emploi, notamment des jeunes, mais aussi devant les entreprises.
    De nombreux acteurs économiques sont à la recherche de solutions, car c’est
    notre avenir à tous qui est en jeu. C’est dans ce contexte que la CCIFER et ses
    partenaires, l’Ambassade de France en Roumanie, l’Institut français de
    Bucarest, l’Agence universitaire de la Francophonie et le Conseil National des
    Recteurs, ont organisé, début octobre, la
    conférence « Les Compétences de demain », sur les besoins des
    entreprises, les programmes académiques et la synergie entre le monde de
    l’entreprise et celui de l’éducation pour améliorer l’employabilité actuelle
    des jeunes et faire face aux défis du marché du travail. Quelle
    approche, quels sujets et quelles conclusions ? Réponse avec Adriana Record, directrice exécutive de la CCIFER et Eric Poplimont, chargé de mission approche compétences Aix Marseille
    Université.

  • Le travail hier et aujourd’hui

    Le travail hier et aujourd’hui

    De nouvelles formes de management ont fait leur apparition depuis plusieurs années. Elles ont été intégrés aux relations sociales tant dans les entreprises privées que dans les entreprises publiques. Quelles sont les conséquences sur l’individu, les gens, le rapport à l’emploi ? C’est à ces questions que nous allons répondre avec notre invité Arnaud François qui est philosophe et professeur à l’Université de Poitiers.



  • 31.07.2018 (mise à jour)

    31.07.2018 (mise à jour)

    Saisine — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a saisi, ce mardi, la Cour constitutionnelle au sujet du Code administratif. Le chef de l’Etat considère, entre autres, que l’adoption de la loi a manqué de transparence et a été marquée par des déficiences de procédure parlementaire. Le président estime que l’acte réglementaire contrevient à la Constitution et énumère en ce sens des dizaines d’articles compris dans le nouveau Code administratif. Le vote final de cette loi a eu lieu au parlement le 9 juillet dernier. A son tour, la Cour constitutionnelle a annoncé, ce mardi même, que la saisine du président Iohannis relative au Code administratif serait débattue le 20 septembre prochain.



    Dédommagements — La situation des foyers de peste porcine africaine a fait l’objet d’une réunion gouvernementale à Bucarest, ce mardi. Plusieurs membres du gouvernement ont pris part à cette réunion informelle, dont le chef de la Direction pour les situations d’urgence, Raed Arafat, ainsi que des représentants de l’Autorité nationale sanitaire-vétérinaire. Les éleveurs de cochons de Roumanie affectés par la peste porcine africaine ont touché jusqu’ici des dédommagements s’élevant à près de 28.000 euros, ont fait savoir les autorités du domaine. Ces dédommagements sont censés couvrir les frais de liquidation des foyers de maladie et les pertes collatérales. Afin d’empêcher la propagation de la peste porcine africaine, des restrictions pour le transport des produits à base de porc ont été mises en place et une campagne d’information sur les mesures de prévention a été organisée. 440 foyers de maladie ont été dépistés depuis le début de l’année dans les exploitations professionnelles mais aussi dans les petites fermes.



    Taxe de pollution — La ministre roumaine de l’Environnement, Graţiela Gavrilescu, a déclaré ce mardi qu’elle présenterait, jusqu’à la fin de l’année, une variante de taxe pour les véhicules polluants. La taxe automobile a été introduite en janvier 2007, tout de suite après l’adhésion de la Roumanie à l’UE. A cette époque, la taxe dite de première immatriculation était calculée selon trois variables : l’ancienneté du véhicule, le type de catalyseur et la cylindrée de la voiture. Après plusieurs modifications de cette taxe, le timbre pour l’environnement est entré en vigueur en 2013, calculé suivant les rejets de CO2 des véhicules. Quatre années plus tard, en 2017, les autorités ont renoncé au timbre pour l’environnement.



    Internet — Plus de 500 localités de Roumanie ont été connectées à Internet à grande vitesse, ces six derniers mois, par le biais du projet Ro-Net, a fait savoir le ministre des Communications et de la Société informationnelle, Bogdan Cojocaru. D’ici fin septembre, 400 mille foyers à travers le pays et les institutions des régions respectives auront accès à Internet à haut débit, a précisé le ministre. Il a également ajouté qu’un nouveau projet serait mis en place pour le développement de l’infrastructure large bande dans les zones défavorisées, qui permettrait la connexion à Internet de 170 mille autres logements. Le budget alloué à ce projet s’élève à près de 64 millions d’euros.



    Emplois — Les compagnies de Roumanie activant dans des secteurs tels que l’hôtellerie, l’alimentation, l’industrie légère, l’agriculture ou le BTP ont embauché ces dernières années des ressortissants de pays hors UE. Il s’agit notamment de pays au niveau de vie inférieur à celui de Roumanie, tels que Philippines, Népal, Vietnam, Inde, Indonésie et Thaïlande. Parmi les raisons qui poussent les employeurs roumains à faire appel à cette stratégie figure aussi la migration de certaines catégories sociales autochtones vers l’Occident, la baisse de la natalité ou l’incapacité de l’enseignement roumain à s’adapter aux besoins du marché de l’emploi.



    Statistiques — La Roumanie, qui occupe la 4e place parmi les Etats de l’UE pour l’élevage ovin et caprin, a importé, en 2017, de la viande de mouton pour 3,5 millions d’euros, y compris de Nouvelle Zélande. Selon les données fournies par l’Institut national de la statistique, la Roumanie détenait l’année dernière 10 millions d’ovins et 1 million et demi de caprins. Les exportations d’animaux vivants se sont montées à 180 millions d’euros, celles de viande d’ovins et de caprins s’étant élevées à plus de 35 millions d’euros. A noter aussi que les Roumains ne sont pas des consommateurs réguliers de viande de mouton.



    Immigration – 900 personnes ont sollicité la protection internationale à l’Etat roumain, dans la première moitié de l’année en cours, soit 55% de moins qu’à la même période de 2017. Selon l’Inspection générale de l’Immigration, la plupart des demandeurs d’asile proviennent d’Irak, de Syrie et d’Iran, les centres de Bucarest et de Timişoara (ouest du pays) ayant reçu le plus grand nombre de requêtes. Près de 950 personnes ont été inscrites au programme d’intégration.



    Météo — En Roumanie, le temps demeure perturbé, dans le centre, le nord, l’ouest, le sud et le sud-est du pays. Ces régions sont placées en alerte jaune aux pluies, aux phénomènes électriques et au vent fort, en vigueur jusqu’à mercredi soir. Les quantités d’eau peuvent dépasser par endroits les 15…20 l/m² et peuvent atteindre en montagne les 40…50 l/m². Les vigilances jaune et orange aux inondations sont maintenues pour plusieurs rivières du pays, jusqu’à mercredi à minuit. Mercredi, les maximales iront de 25 à 34°. Suite aux pluies des derniers jours, au moins deux personnes ont perdu la vie, de nombreux logements ont été inondés, alors que sur certaines routes nationales et départementales, le trafic a été difficile ou suspendu.

  • 31.07.2018

    31.07.2018

    Emplois – Les compagnies de Roumanie activant dans des secteurs tels que l’hôtellerie, l’alimentation publique, l’industrie légère l’agriculture ou le BTP ont embauché ces dernières années des ressortissants de pays hors l’UE. Il s’agit notamment de pays au niveau de vie inférieur à celui de Roumanie, tels que Philippines, Népal, Vietnam, Inde Indonésie et Thaïlande. Parmi les raisons qui poussent les employeurs roumains à faire appel à cette stratégie figure aussi la migration de certaines catégories sociales autochtones vers l’Occident, la baisse de la natalité ou l’incapacité de l’enseignement roumain à s’adapter aux besoins du marché de l’emploi.

    Immigration – 900 personnes ont sollicité la protection internationale à l’Etat roumain, dans la première moitié de l’année en cours, soit 55% de moins qu’à la même période de 2017. Selon l’Inspection générale de l’Immigration, la plupart des demandeurs d’asile proviennent d’Irak, de Syrie et d’Iran, les centres de Bucarest et de Timişoara (ouest du pays) ayant reçu le plus grand nombre de requêtes. Près de 950 personnes ont été inscrites au programme d’intégration.

    Dédommagements – Les éleveurs de cochons de Roumanie affectées par la peste porcine africaine ont touché jusqu’ici des dédommagements s’élevant à près de 28.000 euros, ont fait savoir les autorités du domaine. Ces dédommagements sont censés couvrir les frais de liquidation des foyers de maladie et les pertes collatérales. Afin d’empêcher la propagation de la peste porcine africaine, on a instauré des restrictions pour le transport des produits à base de porc et organisé une campagne d’information sur les mesures de prévention. 440 foyers de maladie ont été dépistés depuis le début de l’années dans les exploitations professionnelles mais aussi dans les petites fermes.

    Autoroute – Les tronçons 3 et 4 de l’autoroute A10 reliant les villes de Sebeș et de Turda, au centre de la Roumanie ont été ouverts à la circulation, au bout de 4 ans de travaux. Les deux tronçons totalisent 27 km. La construction de cette autoroute, qui mesurera 70 Km, coûtera environ 40 millions d’euros. 75% de ce montant total représentent la contribution de l’UE via le Fonds européen de dévloppement régional, tandis que 25% proviennent du budget d’Etat.

    Statistiques – La Roumanie, qui occupe la 4e place parmi les pays membres de l’UE en ce qui concerne l’élevage ovin et caprin, a importé, en 2017, de la viande de mouton pour 3,5 millions d’euros, y compris de Nouvelle Zélande. Selon les données fournies par l’Institut national de la statistique, la Roumanie détenait l’année dernière 10 millions d’ovins et 1 million et demi de caprins. Les exportations d’animaux vivants se sont montées à 180 millions d’euros, celles de viande d’ovins et de caprins s’étant élevées à plus de 35 millions d’euros. A noter aussi que les Roumains ne sont pas des consommateurs réguliers de viande de mouton. Internet – Plus de 500 localités de Roumanie ont été connectées à l’Internet à grande vitesse, ces six derniers mois, par le biais du projet Ro-Net, a fait savoir le ministre des communications et de la société informationnelle, Bogdan Cojocaru. D’ici fin septembre, 400 mille foyers à travers le pays et les institutions des régions respectives auront accès à l’Internet à grande vitesse, a précisé le ministre. Il a également ajouté qu’un nouveau projet serait mis en place pour le développement de l’infrastructure large bande dans les zones défavorisées, qui permettrait la connexion à Internet de 170 mille autres logements. Le budget alloué à ce projet s’élève à près de 64 millions d’euros.

    Météo – Le temps est généralement instable sur la plupart du territoire. On signale des pluies à verse et des phénomènes orageux notamment au centre, dans le nord-est et le sud-ouest, régions concernées par une vigilance jaune, valable jusqu’à mercredi matin. Les températures de la journée iront de 25 à 33 degrés. Il faisait 26° à midi dans la capitale, Bucarest. Ces derniers jours, au moins deux personnes ont perdu la vie et de nombreuses maisons ont été inondées. Le trafic est suspendu sur certaines routes nationales.

  • A la Une de la presse roumaine – 25.07.2018

    A la Une de la presse roumaine – 25.07.2018

    La nomination dun nouvel ambassadeur américain en Roumanie fait la Une de la presse roumaine qui en cette période de grandes vacances se penche plutôt sur les sujets de société et les faits divers. Enfin la presse pose la
    question qui se retrouve sur toutes les lèvres en ce moment. Pourquoi cet été
    est-il tellement atypique en Roumanie ?



  • A la Une de la presse roumaine 19.07.2018

    A la Une de la presse roumaine 19.07.2018

    La population de la Roumanie
    vieillit, elle est de plus en plus pessimiste et travaille beaucoup et sans
    prendre de congés et cherche constamment une vie meilleure au-delà des
    frontières nationales. C’est ce que nous dit la presse du jour.

  • 27.06.2018

    27.06.2018

    Motion – Le plénum du parlement de Bucarest doit débattre et voter aujourd’hui d’une motion de censure initiée par le PNL. « La destitution du gouvernement Dragnea – Dancila, une urgence nationale », c’est le titre de la motion dont les initiateurs sont soutenus par les élus de l’Union sauvez la Roumanie et du Parti du mouvement populaire. Ils critiquent tous l’exécutif PSD – ALDE et lui reprochent entre autres les modifications au code de procédure pénale, la limitation des attributions du chef de l’Etat, mais aussi les évolutions économiques négatives. L’opposition de droite affirme que l’inflation a franchi le seuil des 5,4% soit le niveau le plus élevé des 5 dernières années et affirment que la politique fiscale a été détruite à cause des nombreuses modifications du Code Fiscal. Pour passer, la motion de censure doit obtenir les voix d’au moins 233 sénateurs et députés, plusieurs dizaines de plus que le nombre dont disposent ensemble le PNL, l’USR et le PMP. Les élus de la majorité, soit du PSD et de l’ALDE ont annoncé qu’ils assureraient le quorum, mais qu’ils ne participeraient pas au vote. L’union démocrate magyare de Roumanie a annoncé aujourd’hui qu’elle participerait aux débats, mais non pas au vote.

    Défense – Les membres du Conseil suprême de défense de la Roumanie, soit le chef de l’Etat, le premier ministre et les directeurs des principales institutions en charge de la sécurité nationale ont approuvé aujourd’hui à Bucarest le nombre et le type de forces armées qui peuvent participer à des opérations extérieures en 2019. Selon un communique de l’administration présidentielle, par rapport à 2018, les effectifs à être déployées à l’extérieur du pays ont augmenté de 305 militaires. Au total 2098 militaires et civils participeront à des missions à l’étranger alors que le Ministère de l’Intérieur participera à des missions internationales avec 932 militaires et policiers. Le premier sujet à l’ordre du jour de la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, réunion présidée par le chef de l’Etat a été l’analyse des objectifs de la Roumanie au Sommet de l’OTAN à Bruxelles les 11 et 12 juillet. Selon le communiqué, pour la Roumanie, ce sommet est très important puisqu’il peut contribuer au développement des projets de consolidation du flanc oriental de l’OTAN et de projection de la stabilité dans le voisinage oriental du pays, notamment dans la région de la Mer Noire.

    Exercice – La base aérienne de Campia Turzii, la plus importante facilité militaire de l’OTAN en Transylvanie dans le centre de la Roumanie accueille l’exercice multinational L’Aigle Dace 2018, auquel participent 200 militaires Roumains et 300 américains. L’exercice qui se déroulera jusqu’à la mi-août, implique six avions Mig 21 lancer et quatre hélicoptères Puma de Roumanie ainsi que 12 aéronefs F 15 appartenant à la Garde nationale aérienne de l’Etat du Massachusetts. L’exercice vise à développer la coopération entre militaires roumains et américains.


    Emplois – Selon Eurostat, en 2015, les petites entreprises fournissaient des emplois pour environ la moitié des salariés de l’UE. Le taux les plus bas en était enregistré en Grande Bretagne, en Allemagne, au Luxembourg et en Roumanie, alors que le taux les plus élevé était à retrouver en Italie et en Espagne. Sur l’ensemble de 23,5 millions d’entreprises non financières existant en 2015 au niveau de l’UE, 98,7% étaient de petites entreprises, comptant 49 employés au maximum. En même temps, les grandes compagnies, ayant plus de 250 employés comptaient pour 0,2% du total seulement. Pourtant elles accueillaient 33% des salariés et généraient 44% du total de la valeur ajoutée. Pour ce qui est de la Roumanie, en 2015, 44% des employés travaillaient pour de petites entreprises, 21% – pour de sociétés moyennes, et 35 – pour les grandes compagnies.

    Nucléaire – 200 scientifiques d’une vingtaine de pays, spécialisés dans le développement des réactions nucléaires produites par des faisceaux de photons laser et ondes gamma, se réunissent cette semaine à Brasov dans le centre de la Roumanie pour parler de la manière de résoudre à l’avenir des problèmes qui semblent impossibles à présent. Ils cherchent de répondre à des questions liés à l’origine de la vie sur la Terre, à la structure et à la composition de l’Univers, mais aussi au traitement de maladies qui sont à présent incurables. Les solutions peuvent apparaitre grâce aux chercheurs, et la Roumanie par le laser le plus puissant au monde qui deviendra fonctionnel au début de l’année prochaine à Magurele, près de Bucarest, détient un potentiel considérable dans ce domaine, affirment les spécialistes. C’est la deuxième conférence d’une série démarrée il y a deux ans en Californie, aux Etats-Unis et la deuxième édition aura lieu en 2020 au Japon.

    Météo – La majorité des départements de la moitié est de la Roumanie, fait l’objet ce soir de deux codes, orange et jaune, aux pluies torrentielles. Des quantités d’eau de 40 à 50 litres par mètre carré seront fréquentes et elles iront localement jusqu’à 70 litres par mètre carré. Des phénomènes orageux sont également attendus sur l’est et le sud-est du pays. Les températures sont inhabituellement basses pour cette période de l’année et vont de 16 à 26 degrés. Plus de 3200 secouristes et 1400 moyens techniques ont été mobilisés pour intervenir dans les départements placés sous alerte météorologique. 21 degrés sous un ciel couvert en ce moment à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine – 21.06.2018

    A la Une de la presse roumaine – 21.06.2018

    Plusieurs sujets intéressent la presse roumaine du jour: un journaliste allemand amendé et un fameux philisophe roumain brusqué par la gendarmerie pendant les protestations de mercredi soir à Bucarest, un les préférences des Roumains en matière d’emplois et les fonds nécessaires pour amliorer l’infrastructure routière du pays.