Tag: enfants

  • Ateliers de théâtre en français… (II)

    Ateliers de théâtre en français… (II)

    Nous poursuivons le
    dialogue avec Alexandru Pribeagu, celui qui anime les ateliers de théâtre
    proposés par l’Association culturelle Imaginabil à Bucarest. Situé tout près du
    parc Gradina Icoanei, soit à proximité du lycée francophone Scoala Centrala et de
    l’Institut français de Bucarest, l’espace Imaginabil accueille aussi d’autres
    ateliers : dessin, musique, film et animation, photographie et
    bricolage. Et pour rentrée, ils prévoient aussi de nouvelles surprises.

  • 26.07.2017 (mise à jour)

    26.07.2017 (mise à jour)

    Vaccins – Vu le grand nombre des cas de rougeole et décès causés par cette maladie dans notre pays, l’Organisation Mondiale de la Santé a inclus la Roumanie parmi les 5 pays qui réunissent ensemble plus de 80% du total des contaminations au niveau mondial. Pour sa part, le gouvernement de Bucarest a recensé à présent 260.000 enfants non vaccinés contre la rougeole et la poliomyélite en Roumanie. Dans ce contexte, le premier ministre roumain Mihai Tudose s’est entretenu mercredi avec le ministre de la Santé, Florian Bodog, qui lui a présenté un rapport détaillé sur la situation des vaccinations. Le document entraînera des démissions au sein du ministère de la Santé et des Directions de Santé Publique, a précisé le premier ministre Tudose. En ce qui concerne les parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants, le chef de l’Exécutif estime que la loi devrait permettre aux institutions de l’Etat, y compris à la Protection de l’Enfance, d’intervenir.

    Expo 2017 – Le ministre roumain des AE, Teodor Melescanu effectuera jeudi et vendredi une visite au Kazakhstan pour participer à la cérémonie officielle organisée à l’occasion de la Journée de la Roumanie à l’Exposition internationale Expo 2017 Astana. Ce sera également l’occasion de marquer les 25 ans de relations diplomatiques entre les deux pays. Selon un communiqué du ministère roumain des AE, dans le cadre de sa visite, Teodor Melescanu aura des consultations politiques avec son homologue Kairat Abdrakhmanov et rencontrera plusieurs responsables du Kazakhstan. Le chef de la diplomatie roumaine se rendra également dans la région de Karaganda, où vit une importante communauté roumaine. L’Expo 2017 Astana, où la Roumanie est représentée par son propre pavillon, est ouverte jusqu’au 10 septembre sous le titre « Future Energy». L’occasion pour la Roumanie d’y présenter le laser le plus puissant au monde, construit près de Bucarest.

    Justice – Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, s’est rendu mercredi à Bruxelles pour discuter avec le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans du Mécanisme de coopération et de vérification de la Justice roumaine et ses perspectives, mais aussi d’un paquet de lois visant la justice. Le ministre roumain souhaite que ces lois soient adoptées par le Gouvernement de Bucarest le 1er septembre pour qu’elles soient soumises ensuite au débat et au vote du Parlement.

    Défense – Le président roumain Klaus Iohannis s’est entretenu mercredi avec le ministre de la Défense, Adrian Ţuţuianu, au sujet du Plan de dotation de l’Armée, qui sera présenté dans le cadre de la future réunion du Conseil Suprême de Défense du Pays. Selon l’administration présidentielle, le Plan pour la période 2017 – 2026 vise à respecter et à mettre en œuvre l’engagement politique assumé en 2015 par tous les partis politiques d’allouer 2% du PIB au à la Défense nationale pendant les 10 années à venir, à compter de 2017. Le Plan établit également les systèmes et les équipements à acheter par le Programme annuel d’acquisitions publiques du ministère de la Défense.

    Avions – Un avion britannique déployé sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu du sud-est de la Roumanie a intercepté deux bombardiers Tupolev russes qui survolaient la mer Noire, à proximité de l’espace aérien de l’OTAN. Selon la presse britannique, citée par les agences de presse, le centre d’opérations aériennes de l’OTAN de Torrejon, en Espagne, a été celui à avoir ordonné à l’avion britannique d’intercepter les appareils russes. Quatre chasseurs britanniques Typhoon se trouvent depuis le mois de mai sur la base roumaine de Mihail Kogalniceanu pour des missions de patrouille aérienne au-dessus de la mer Noire. Ce fut la première mission de ce genre à laquelle participe la Royal Air Force en Roumanie. Par ailleurs, les Forces Aériennes Roumaines accueilleront en septembre les 3 derniers aéronefs F-16 de l’escadrille de 12 avions rachetés au Portugal. Une procédure d’acquisition de 36 autres aéronefs de combat F-16 modernisées sera démarrée avant la fin de l’année, a précisé mercredi le ministre roumain de la Défense Adrian Ţuţuianu.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le temps sera plutôt instable en Roumanie, alors que les températures seront à la baisse. Une alerte jaune à l’instabilité atmosphérique et aux pluies abondantes concerne plus de la moitié du pays, y compris la capitale, de mercredi soir jusqu’à jeudi. Les températures maximales iront de 21 à 31 degrés.

  • Radio Fiction Desk

    Radio Fiction Desk

    Des pièces de théâtre
    pour les ados, jouées par les ados. Rien de nouveau jusque-là, il y en a
    partout. Mais cette fois-ci, la rédaction de théâtre radiophonique de la
    Radiodiffusion roumaine invite les lycéens de Bucarest à jouer dans des pièces
    de théâtre… radiophonique. Une expérience unique de tous les points de vue pour
    chacun de ces élèves. Ils nous en parlent dans les minutes suvantes, aux côtés de leurs guides dans le monde des sons et du théâtre: Manuela Popescu, réalisatrice au département de théâtre radiophonique de la Radiodiffusion roumaine et Maia Morgenstern, fameuse actrice roumaine.

  • Un Planétarium mobile pour étudier les étoiles

    Un Planétarium mobile pour étudier les étoiles

    En ces temps-ci, où les voyages dans l’espace semblent devenir accessibles aux gens ordinaires, l’observation des planètes attire toujours plus. Comme très peu de villes de Roumanie disposent de planétariums, un passionné d’astronomie a eu l’idée d’un planétarium mobile. C’est ainsi qu’est né le projet du Planétarium mobile éducatif est une initiative de l’Association astronomique Pluton.

    Il s’agit d’un dôme mobile, de 8 mètres de diamètre et haut de 5 mètres, que l’on peut installer dans différents espaces. Il accueille des séances lors desquelles un animateur spécialisé interagit avec les spectateurs, leur offrant des détails sur les constellations, les planètes, les satellites naturels, les astéroïdes et même sur les derniers exploits de l’homme pour ce qui est de l’exploration du cosmos. Le projet en question est unique de par son caractère éducatif et interactif.

    Selon Adrian Filpişan, initiateur et coordinateur principal du Planétarium mobile éducatif, l’astronomie est très sommairement étudiée dans les écoles. Ce qui plus est, les rares présentations que l’on y fait manquent d’attractivité.

    Adrian Filpişan : « Notre aventure astronomique a débuté avec un planétarium de moindres dimensions, à savoir 5 mètres de diamètre. Souhaitant accueillir un public plus nombreux, nous nous sommes dotés d’un autre, plus grand. Les voyages à travers le pays avec notre planétarium itinérant ont commencé il y a trois ans. La majeure partie de nos spectateurs est formée de parentes et d’enfants. Le premier thème que nous avons abordé s’intitulait Que faisaient-ils, le soir, nos ancêtres? Bien sûr qu’ils ne regardaient pas la télé ni n’écoutaient la radio, mais ils contemplaient la voûte céleste. Ainsi a-t-on découvert les constellations, fruit de l’imagination de nos aïeux. Une fois appris les détails sur les ces constellations, nous devons connaître le système solaire aussi. C’est le thème de notre deuxième spectacle, du deuxième épisode, avec pour protagonistes Galilée et le robot Curiosity. Galileo Galilei c’est le père de la science moderne, celui qui inventa, il y a près de 4 siècle, le télescope astronomique et le premier terrien à scruter le ciel étoilé à l’aide de cet instrument. Les enfants ont été heureux de faire la connaissance de ce personnage. Ils ont compris que le soleil se trouve au milieu du système solaire et que la planète Terre tourne autour de lui ».

    Les spectacles accueillis par le Planétarium mobile sont uniques en Roumanie, car il s’agit du premier projet éducatif et interactif de ce type. Son initiateur, Adrian Filpişan, nous a également parlé du périple de ce planétarium itinérant : « Les villes dans lesquelles nous voyageons depuis pas mal de temps déjà sont Cluj Napoca, Timişoara, Iaşi, Braşov, Satu Mare, Râmnicu Vâlcea, Drobeta Turnu Severin et Oradea. Nous n’avons pas pour autant oublier les villages d’autant que les écoles de campagne nous ont généreusement mis à disposition leurs gymnases pour y monter le dôme planétaire itinérant. Les écoliers ont pu voir ce que c’est qu’un planétarium, car il arrive assez souvent de confondre l’Observatoire avec le Planétarium. Pour 90% des participants à ces séances de vulgarisation de l’astronomie c’est leur première expérience de ce genre. »

    Pour un public comme celui-ci il est important de pouvoir poser des questions, d’exprimer librement sa joie, et de se rendre compte de la beauté de l’univers. Et ce d’autant plus que l’astronomie est une science en plein essor, à laquelle le grand public prête une attention accrue. Le planétarium mobile éducatif vient combler l’absence de tels spectacles en Roumanie. Des planétariums il y en a dans très peu de villes roumaines, a-t-on appris par notre interlocuteur qui nous a également expliqué que même là où ils existent, les séances qu’ils accueillent sont plutôt statiques, puisque les visiteurs ne font qu’écouter passivement un discours enregistré au préalable.

    Adrian Filpişan : « Nous avons deux planétariums très connus, ceux de Baia Mare et de Constanţa. Quelques – uns d’autres ont été construits, mais ils n’ont pas, malheureusement, de vocation éducative. Notre planétarium est essentiellement éducatif. Le côté spectacle mis à part, toute la représentation est centrée sur l’animateur qui adapte son histoire en fonction des spectateurs. On n’y mange pas de popcorn et on ne projette pas de films, car il est important de sauvez le planétarium véritable. »

    Pourquoi aller au planétarium, a-t-on demandé à Adrian Filpişan : « Les enfants qui vivent dans des agglomérations urbaines n’ont plus la possibilité de voir les étoiles dans le ciel, même s’ils le souhaitaient et ce à cause de la lumière artificielle trop puissante, de l’éclairage de nuit. En outre, une visite au planétarium permet de se familiariser avec certaines notions, de localiser par exemple la Grande et la Petite Ourse, d’apprendre à repérer l’Etoile polaire ou bien de trouver la réponse à telle ou telle question. Bref, elle est une sortie culturelle, éducative ».Voici ce que notre interlocuteur, Adrian Filpişan, recommande aux passionnés d’étoiles: « Nourrissez votre âme et celle de vos enfants de la beauté et des histoires du ciel étoilé. Profitez des nuits où la lune est visible pour observer, même à l’aide de télescopes très modestes, les cratères lunaires. Partagez ces moments avec vos enfants, car cette graine que vous semez dans leur cœur ne tardera pas à germer. Il est possible qu’il existe parmi eux un futur astronaute, qui succède à Dumitru Prunariu, le seul Roumain à avoir voyagé dans l’espace ».

    Avant de réserver votre billet pour un voyage interstellaire, il serait bon de mieux connaître la voûte céleste. (Trad. Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 21.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 21.07.2017

    Dans un vendredi plutôt calme et
    caniculaire, uneseule nouvelle brise le
    silence : le déficit budgétaire de la Roumanie a atteint les 3,2% du PIB au
    premier trimestre 2017. Côté agriculture, la presse passe en revue 5 idées
    d’affaires profitables en milieu rural. Par ailleurs, l’autoroute la plus attendue
    de Roumanie coutera deux fois plus que prévu, informe la presse nationale.
    Enfin, côté éducation on constate que de nombreux enfants roumains passent
    environ 3 heures par jours devant un écran, alors que d’autres allouent même 12
    heures par jour à l’étude.

  • Les mineurs délaissés en Roumanie.

    Les mineurs délaissés en Roumanie.

    Une réalité qui va de pair avec l’apparition d’une nouvelle catégorie sociale, celle des mineurs délaissés. Un terme par lequel on désigne les nombreux enfants restés seuls à la maison ou pris en charge par les grands-parents, les voisins ou les frères et sœurs plus âgés, pendant que leurs parents quittent la Roumanie pour chercher une vie meilleure ailleurs. Bien que les parents subviennent aux besoins matériels de leurs petits, il leur est impossible de le faire au plan affectif.

    Le départ d’un et souvent des deux parents a de nombreuses conséquences sur la vie des jeunes. Confrontés à un fort sentiment d’abandon, ceux-ci ont de grandes difficultés d’ordre émotionnel, éducationnel et social. C’est une situation de stress, qui provoque de la frustration, voire de la dépression. On note ainsi des manifestations d’échec scolaire, d’activités micro-criminelles et, dans les cas les plus dramatiques, des suicides. Selon l’Autorité nationale pour la Protection des droits de l’Enfance, la Roumanie recense près de 95 milles enfants délaissés, dont une vingtaine de milliers par les deux parents. Mais, selon certaines études, le nombre réel d’enfants en situation d’abandon se monterait à 350.000, ce qui représente 10% du total des enfants roumains.

    Après le départ des parents au Royaume Uni, il y a deux ans déjà, c’est à Petruta Soare de s’occuper toute seule de sa petite fille de 9 ans. Bien que sa maman et son papa ne lui rendent visite que deux fois par an, la gamine semble heureuse de se voir offrir plein de cadeaux. C’est du moins ce qu’affirme sa grand-mère: «Pour l’instant, elle n’a pas l’air d’en souffrir trop, surtout qu’elle les a au bout du fil chaque soir. A part ça, on compte beaucoup sur l’aide de l’organisation Sauvez les enfants. Elle réunit à son siège des enfants délaissés pour travailler ensemble leurs devoirs, pour faire toute sorte d’activités, les emmène dans des excursions. Et puis, la gamine est contente parce qu’elle obtient tout ce qu’elle veut, ses parents lui achète tout ce qu’elle veut. C’est vrai, qu’à son tour, elle travaille très bien à l’école et décroche de très bonnes notes. Moi, j’en suis fière. En plus, elle adore les activités proposées par l’organisation Sauvez les enfants. Elle ne s’en lasserait pas.»

    Cela fait déjà dix ans qu’Elena a quitté la Roumanie à destination de l’Espagne, en laissant derrière deux petits garçons, à l’époque, en cycle primaire. Malgré les deux-trois mois passés chaque été avec leur mère, les gamins ont énormément souffert et la séparation a laissé des traces profondes dans leur âme. Elena raconte: « Il a été très dur pour moi de laisser derrière mes deux jeunes enfants. Dix ans plus tard, je regrette cette décision. Les enfants ont grandi et moi j’ai raté ce qui aurait pu être nos plus belles années. Malgré les trois mois passés ensemble, chaque année, je ne suis pas arrivée à les élever comme il se doit. Aujourd’hui, c’est trop tard, ils ne m’écoutent plus.»

    Les dimensions prises par le phénomène des enfants délaissés a entraîné la mise au point d’un réseau national de services dédiés. L’organisation Sauvez les enfants s’adresse aussi bien aux enfants en situation d’abandon qu’aux adultes qui s’en chargent pendant l’absence des parents. Anca Stamin, coordinatrice des programmes: «Notre organisation Sauvez les enfants a lancé, en 2010 déjà, une série de programmes au bénéfice des enfants dont les parents sont partis travailler ailleurs et aux adultes ayant leur charge. Je pense, par exemple, au programme «L’école après l’école» mis en place dans certains établissements scolaires. On a imaginé 17 programmes, au total, permettant aux enfants de faire leurs devoirs, de communiquer avec d’autres enfants en situation similaire, d’avoir la possibilité de parler en ligne avec leurs parents ou encore de bénéficier de soutien psychologique pour franchir le cap de la séparation. En parallèle, on offre du soutien psychologique à tous ceux qui s’occupent de ces enfants pour les aider à mieux comprendre les besoins psychologiques de ces gamins. Si la personne qui en a la charge est un membre de la famille, on l’aide également à démarrer la procédure pour obtenir la tutelle temporaire en cas d’absence des deux parents. »

    Il y a dix ans, l’Organisation «Sauvez les enfants» lançait son premier service de consultation par téléphone et en ligne à l’intention des enfants victimes de la migration économique. Anca Stamin: «C’est une ligne verte en service du lundi au vendredi, qui sert à obtenir des informations juridiques, administratives ou encore sociales. Quant aux parents partis à l’étranger, ils ont à leur disposition un numéro à tarif normal, joignable de partout. Une plate-forme en ligne offre aussi bien des informations et des articles intéressants au sujet des enfants délaissés que la possibilité de poser des questions aux professionnels de notre association.»

    En Europe, les statistiques font état de plus d’un million cinq cent mille enfants délaissés par les parents partis travailler à l’étranger. Un chiffre alarmant qui a entraîné la réaction des institutions, en quête de solutions. Ainsi l’euro-député Victor Negrescu souhaite-t-il financer de fonds européens un programme national de réinsertion des Roumains de la diaspora sur le marché roumain du travail, programme qu’il soumettrait au Parlement de Bucarest. Il propose une reconnaissance plus rapide des diplômes et des qualifications professionnelles des ressortissants roumains parallèlement à une insertion en douceur des enfants scolarisés à l’étranger dans le système éducationnel roumain. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Vacances francophones à Buzău

    Vacances francophones à Buzău

    C’est au département de Buzău que se déroule pour la 8e
    année consécutive la seule colonie de vacances à 100% francophone de Roumanie.
    Deux semaines durant, 164 enfants de primaire et de collège et de lycée des 4
    coins de la Roumanie sont accompagnés d’animateurs, professeurs et bénévoles de
    plusieurs pays francophones. Au programme : ateliers de création, visites
    guidées, découvertes gastronomiques mais aussi et surtout beaucoup de bonne
    humeur. Détails, avec Maria Monalisa Pleșea, directrice du Centre culturel
    francophone de Buzau et un des organisateurs de cette colonie de vacances
    francophones.

  • Le déclin démographique en Roumanie

    Le déclin démographique en Roumanie

    L’Institut national de la statistique publie mensuellement son bulletin à ce propos. Le dernier en date fait état d’un déclin aggravé, par une perte de 8376 habitants – soit l’équivalent de trois communes moyennes du pays. C’est 43% de plus par rapport au 4e mois de l’année dernière. La cause principale, c’est la baisse de la natalité, indique l’Institut de statistique. En fait, il s’agit d’un cumul de facteurs, et il faudrait des politiques pour encourager les jeunes à devenir parents.

    Pour en revenir aux statistiques, les 4 premiers mois de 2017, 55.616 enfants sont nés, en baisse de 12,3% par rapport à la même période de 2016, et 94.809 personnes sont décédées, à la hausse de 6%. De ce fait, la croissance négative s’est chiffrée à plus de 39.000 personnes, en hausse de 50% par rapport à la période similaire de l’année dernière. La mortalité infantile a baissé en Roumanie en 2017 par rapport au même mois de l’année dernière, passant de 111 à 108 enfants. Durant toute l’année 2016, la Roumanie a déploré la mort de 1381 enfants de moins d’un an, alors que le bilan 2015 était encore plus lourd. La Roumanie a le taux de mortalité infantile le plus élevé de l’Union européenne.

    Selon l’Institut national de la statistique, 9737 mariages et 2606 divorces ont eu lieu en Roumanie au mois d’avril. Par rapport à 2016, le nombre des mariages a explosé : +88%, tandis que celui des divorces a légèrement baissé. En tout, en 2016, la population de la Roumanie a baissé de 66.718 habitants en raison du déclin démographique. Le pays a vu naître 189.783 enfants, soit 11.240 de moins par rapport à l’année antérieure, alors que le nombre des décès a baissé de près de 5200, à 256.501. La croissance négative a augmenté de 10% l’année dernière par rapport à 2015. Si ces tendances se maintiennent, la population de la Roumanie ne sera plus que de 14,5 millions d’habitants en 2050, selon un rapport des Nations Unies.

    Selon d’autres études, 33% des enfants roumains de moins de six ans vivent dans une pauvreté sévère. Qu’est-ce que cela veut dire ? Leurs familles ne se permettent pas des choses élémentaires, telles que la consommation régulière de viande, le chauffage du logement, une télé, une machine à laver, un téléphone et d’aller en vacances. Les familles jeunes ne sont pas motivées à avoir des enfants. Les femmes préfèrent s’investir davantage dans leur profession et leur carrière, tant et si bien qu’elles remettent à plus tard le moment d’avoir un enfant. Et si le premier enfant est arrivé tard, elles ne font plus le deuxième.

    Le sociologue Alfred Bulai explique qu’il est tout à fait possible que la Roumanie ne compte plus 18 millions de citoyens, comme l’indiquent les statistiques officielles. Nous ne disposons pas de chiffres concrets. Il y a des jeunes qui ont quitté le pays, se sont établis et ont fait des enfants à l’étranger.

    La population a systématiquement baissé après 2000. Il faut mettre en place des politiques pour que les jeunes puissent accéder à un logement, à obtenir des emplois et des crédits plus facilement. Si les prochaines années on n’arrive pas à trois enfants par couple, la Roumanie se dépeuplera, estime le président de la Société roumaine de pédiatrie, Marian Burlea. Or cela est très peu probable. Il n’est donc pas exclu que dans quelques dizaines d’années, nous ne soyons plus majoritaires, poursuit-il.

    En fait, le déclin démographique n’est pas une caractéristique de la Roumanie, il se fait jour dans toute l’Union européenne, et non seulement. Chaque pays met en place ses propres mesures pour stimuler la natalité. En plus, Tudorel Andrei, président de l’INS, précise que le problème majeur, c’est que la structure de la population par âges a changé. L’infertilité des jeunes filles, le taux élevé de mortalité infantile, de 9 pour 1000, soit trois fois la moyenne européenne, et l’augmentation de la moyenne d’âge de la population, de 33 ans en 1990 à 40-41 ans en 2015 sont de vrais problèmes.

  • Aider les enfants défavorisés de Bucarest

    Aider les enfants défavorisés de Bucarest

    Sous les coups de marteau de lindividualisme qui balaie nos sociétés, la solidarité est une valeur que certains juge ringarde, mais dont nous tous ressentons le besoin à un moment ou un autre de notre vie. Ils existent cependant des catégories de population au sein desquelles le besoin de solidarité humaine est impératif : ce sont les plus fragiles, les plus frappés par la précarité dentre nous qui en ont besoin. Parmi eux, les enfants. Agir pour venir en aide aux enfants de milieu défavorisés du 5e arrondissement de la capitale roumaine – cest le sujet de lentretien avec Anne-Camille Dequidt.


    https://fr.ulule.com/cartable-bien-fourni/


  • Chants, sons sur scène

    Chants, sons sur scène

    « Chants, sons sur scène », le 16e festival de la chanson francophone de Transylvanie a été accueilli au mois de mai par Baia Mare, ville du nord-ouest de la Roumanie. Un événement qui dépasse et de loin les frontières de cette région, car il s’avère une véritable pépinière de talents musicaux, un petit coup de pouce pour la carrière des artistes en herbe et un espace de rencontre entre ces derniers et les stars de la chanson francophone. Cette manifestation se veut aussi un véhicule alternatif vers les jeunes, pour cette musique plutôt boudée par les radiodiffuseurs de Roumanie. Enseigner le français aux adolescents par le biais de la musique, c’est la mission depuis 16 ans du professeur Nicolae Weisz, créateur du festival « Chants, sons sur scène » de Baia Mare. Nous le retrouvons dans les minutes suivantes au micro de Valentina Beleavski.

  • La vaccination, en débat

    La vaccination, en débat

    Une épidémie de rougeole sévit en Roumanie. Le nombre des cas confirmés se multiplie à une vitesse alarmante: 6400 malades, dont la plupart au département de Timis (ouest). Le nombre de décès augmente lui aussi: 26 victimes confirmées jusqu’ici, la plupart des enfants non vaccinés.

    Il faut atteindre et maintenir un taux de vaccination de 95% pour arrêter le virus, affirment les médecins. Pour ce faire, deux doses de vaccins anti-rougeole sont nécessaires. A son tour, le ministre de la Santé, Florian Bodog, a réaffirmé que la vaccination était le seul moyen de prévenir la contamination. La crise des vaccins contre la rougeole est en train d’être résolue, affirme encore le ministre, 110.000 doses ayant déjà été distribuées aux directions départementales en charge de la santé publique. 300.000 autres ont été achetées.

    Pour sa part, le président de la Société roumaine de microbiologie, Alexadru Rafila, attire l’attention sur le fait qu’entre 5 et 7% des parents refusent de faire vacciner leurs enfants, alors qu’un tiers ne se présentent pas chez leur médecin de famille pour l’immunisation de leurs petits. Dans ce contexte, afin de limiter la propagation de l’épidémie de rougeole, les autorités roumaines ont initié en décembre dernier une campagne supplémentaire de vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole chez les enfants âgés de 9 mois à 9 ans. De même, un projet de la loi de la vaccination sera bientôt débattu au Parlement de Bucarest. Entre temps, un débat public au sujet de cet acte normatif a eu lieu en présence des médecins, des parents et des représentants de l’industrie pharmaceutique. Dans les rangs des parents, nombre de voix ont demandé que l’immunisation soit considérée comme un droit de l’enfant et non pas une obligation et que le projet de loi soit donc retiré. Ils demandent aussi aux autorités d’assumer la responsabilité pour les réactions adverses des vaccins, ce qui, à leur avis, obligera le ministère de la Santé à acheter des produits de bonne qualité.

    Voici par exemple, la position de la Fédération des Organisations Orthodoxes Pro-Vita, exprimée par sa représentante, Irina Anastasiu: « Nous ne conseillons pas aux parents de faire ou de ne pas faire vacciner leurs enfants. Nous leur recommandons de s’informer au sujet des effets secondaires des vaccins et nous appelons le ministère de la Santé à en faire de même, c’est-à-dire informer correctement les parents. Cela, compte tenu du fait qu’il y a eu dans le monde des milliers de cas où des enfants ont souffert à cause des vaccins. En connaissance de cause, les parents pourront décider si oui ou non ils font vacciner leurs enfants ».

    A l’issue du débat, Amalia Şerban, directrice au sein du ministère de la Santé a déclaré que : « Nous allons élaborer et finaliser un projet de loi visiblement meilleur, de sorte que tous les enfants puissent bénéficier du droit à la vaccination. »

    Reste à voir quand cette loi entrera en vigueur, vu que l’immunisation est la seule manière de prévenir la maladie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Le coucou geai

    Le coucou geai

    Le printemps dernier, alors qu’ils étaient en train d’observer des oiseaux en Dobroudja, région du sud-est de la Roumanie, des touristes allemands ont remarqué des coucous geai.

    Leur présence est due au phénomène de migration, précise Ovidiu Bufnilă, responsable de la communication au sein de la Société roumaine d’ornithologie: « C’est un oiseau qui vit essentiellement dans le bassin méditerranéen. Il préfère les milieux ouverts, tels que les bosquets, les lisières de bois ou les clairières. Tout comme le coucou gris, il se dispense complètement de construire son nid et profite de ceux des autres pour y pondre ses œufs. Il y a pourtant quelques différences. Tout d’abord, il ne parasite que les nids de pie. Ensuite, les petits du coucou geai ne jettent pas hors du nid les œufs de l’hôte et émettent des cris puissants, réclamant de la nourriture, ce qui leur vaut la priorité. Enfin, la présence de coucous geais apporte aux hôtes un élément de sécurité face aux éventuelles attaques de rapaces. Cela s’explique par le fait que, lorsqu’ils se sentent menacés, les oisillons de cette espèce sécrètent une substance nauséabonde qui dissuade la plupart des prédateurs de s’approcher de la couvée. De plus grande taille que celle du coucou gris, le coucou geai mesure 39 cm de long. Son plumage est bigarré et sa tête porte une crête qui le différencie nettement de son cousin. Ses cris ressemblent à ceux d’un juvénile de pic épeiche. C’est la migration qui explique la présence du coucou geai en Dobroudja. L’année dernière, il avait été observé dans le sud de la Bulgarie, de l’autre côté du Danube. L’expansion de son habitat serait due au manque de nourriture ou à la recherche de nouveaux territoires et de nids où déposer ses œufs ».

    Un des projets que la Société roumaine d’ornithologie envisage de mettre en œuvre cet été consiste à effectuer, avec l’aide de la population, le premier recensement des cigognes blanches vivant en Roumanie.

    Ovidiu Bufnilă, responsable de la communication au sein de la Société roumaine d’ornithologie, nous en parle: «Grâce à une application pour le téléphone portable, qui sera bientôt mise au point, toute personne pourra prendre les coordonnées GPS du nid de cigogne, le photographier et remplir un formulaire. Ce dernier comporte quelques données. Par exemple, si le nid est perché sur un poteau électrique, s’il est construit dans un arbre ou bien sur la toiture d’une annexe, s’il est vide ou habité. Ce projet, réalisé avec l’appui de la compagnie d’électricité Enel, profite aussi bien aux hommes qu’aux oiseaux. Il arrive souvent que les cigogneaux provoquent des coupures d’électricité, car, en descendant de leur nid, ils heurtent les câbles. Ce projet aide donc à éviter de tels inconvénients ».

    Par ailleurs, la Société roumaine d’ornithologie prépare l’Expédition nationale, événement qu’elle organise depuis 1990, précise Ovidiu Bufnilă : « Chaque année, les spécialistes font découvrir à une centaine de jeunes qui nous accompagnent dans le delta du Danube la richesse faunistique et floristique de ces endroits. On fait des randonnées en canot ou on parcourt à pied des trajets et on apprend à ces jeunes comment protéger la nature. Cette année, notre expédition se déroulera du 11 au 20 août et aura une seule base, celle du village de Maliuc. Pendant les dix jours que nous passerons dans le delta du Danube, nous envisageons de faire bien des excursions, de sillonner les canaux du fleuve pour observer les oiseaux ».

    Cette expédition aura lieu au début de la migration d’automne des oiseaux. En cette période-là, la plupart des espèces s’apprêtent à prendre leur envol vers l’Europe du nord, tandis que d’autres en viennent. Quelque 300 des plus de 350 espèces d’oiseaux qui vivent dans le delta du Danube migrent chaque année. (Trad. Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine – 24.04.2017

    A la Une de la presse roumaine – 24.04.2017

    Toute la presse roumaine s’émeut de la disparition tragique de deux enfants alpinistes, dans une avalanche, après les avertissements répétés des sauveteurs alpins de ne pas prendre un itinéraire à haut risque. Des avertissements pourtant ignorés par les pères des deux adolescents, eux-mêmes alpinistes chevronnés qui ont mené au drame.



  • La vie en vert

    La vie en vert

    Début janvier, les enfants de la
    capitale ont été invités à l’Institut français de Bucarest pour imaginer des
    villes plus vertes et moins polluées. 70 jeunes de 8 à 14 ans ont répondu à
    l’appel et ont fait des dessins sous le tire « La vie en vert ». Un projet
    que l’Institut français de Bucarest a mis sur pied aux côtés de plusieurs
    partenaires : le groupe énergétique français ENGIE, Caran d’Ache -
    fabricant Suisse de crayons et de fourniture pour le domaine de l’art et
    l’Association Séculaire Humaniste de Roumanie, ASUR, une ONG créée en 2010, qui
    se donne pour mission de promouvoir les principes éthiques humanistes, la
    pensée critique, la connaissance scientifique par des projets en tout genre.





    A quoi
    ressemble une ville verte pour les enfants de Bucarest ? Quelle est la
    place de la francophonie dans tout cela ? Réponse tout de suite avec
    Cyrielle Diaz, chargée de mission au Bureau du livre et de l’écrit à l’Institut
    Français de Bucarest.

  • 10.03.2017

    10.03.2017

    Europe – Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE se penchent aujourd’hui à Bruxelles, à 27, donc sans la Grande Bretagne, sur la manière dont le bloc communautaire fonctionnera à l’avenir. Principal sujet à l’agenda: la variante d’une Europe « à plusieurs vitesses », une des solutions proposées par le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour relacer l’Union après le Brexit. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui a réitéré avant son départ que Bucarest croyait à une UE forte, unie et solidaire et s’opposait au scénario des vitesses multiples. A son avis, ce serait complètement contreproductif pour l’UE d’accepter des projets accessibles uniquement à certains Etats membres. Un point de vue partagé par le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, et soutenu lors de sa participation à la réunion du Parti des Socialistes Européens. Par ailleurs, de plus en plus de politiciens européens, quelle que soit leur couleur politique, affirment qu’en réalité, l’UE a déjà plusieurs vitesses et qu’il existe ce que l’on appelle « des cercles » à l’intérieur de l’Union, tels l’espace de libre circulation Schengen ou la zone euro. En même temps, le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a déclaré pour Radio Roumanie que tout Etat membre, y compris la Roumanie, pourra intégrer ces « groupes d’étroite coopération » s’il le souhaite. Les conclusions des débats de Bruxelles seront présentées dans une déclaration pendant le sommet anniversaire de Rome, prévu le 25 mars.

    Salaires – Les négociations entre le gouvernement et les syndicats se poursuivent ce vendredi à Bucarest. Aujourd’hui c’est le tour des représentants du domaine de la culture de participer aux débats. Hier, lors des négociations avec les syndicats de l’Education, la ministre du Travail, Lia Olguta Vasilescu, a fait savoir que les salaires de tous les employés du secteur public allaient inclure en tant que bonus un voucher de vacances et deux défraiements de repas. Le niveau total des bonus ne pourra pas dépasser les 30% pour les institutions qui ne disposent pas de leurs propres revenus, pour ne pas causer de problèmes au budget de l’Etat, a encore expliqué la ministre. Les syndicalistes des secteurs de la défense, de l’ordre public et de la santé ont déjà fait connaître leurs positions sur la loi de la grille unique des salaires. Le document devrait être adopté avant le 1er juillet et commencerait à produire des effets à partir du 1er janvier 2018. La ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu, a précisé que les salaires du secteur public seraient majorés progressivement jusqu’en 2021, seuls les salariés du système de santé allant bénéficier d’une hausse salariale intégrale l’année prochaine.

    Pétrochimie – Le ministre roumain de l’Economie, Mihai Tudose, a assuré les habitants de la ville de Râmnicu Vâlcea (sud), dont les revenus dépendent directement ou indirectement du combinat pétrochimique Oltchim, que la compagnie ne serait pas fermée après son rachat. Il a précisé que toute offre visant à faire fonctionner le combinat serait prioritaire. Oltchim Râmnicu Vâlcea est la dernière société fonctionnelle dans le domaine de la pétrochimie de Roumanie et un des plus grands fabricants de produits chimiques en Europe du Sud-Est. Il y a 10 ans, plus de 3 quarts de ses produits étaient exportés dans 80 pays. A présent, le combinat fait l’objet d’une procédure d’insolvabilité. Après plusieurs privatisations non réussies, l’assemblée des créanciers a approuvé un nouveau plan de vente de la société, qui pourrait être divisée en paquets d’actifs fonctionnels, soit une vente par morceaux, sans aucune obligation de transférer les quelque 2000 employés aux acheteurs.

    Vaccins – En Roumanie, un nouveau projet de la loi de la vaccination sera soumis au débat public dans un mois tout au plus, a fait savoir le ministre de la Santé, Florian Bodog. Une fois la loi adoptée, les parents seront obligés de respecter les schémas de vaccination des enfants. Cette initiative survient dans le contexte où le taux des vaccinations est à la baisse en Roumanie depuis plusieurs années déjà, causant des épidémies qui ont entraîné la mort de nombre d’enfants. Par ailleurs, plusieurs vaccins manquent en Roumanie depuis plusieurs mois, le ministre de la Santé ayant annoncé que des contrats avaient été signés pour deux d’entre eux. Pour le vaccin anti-pneumococcique – les procédures d’achat démarreront au plus tôt. Pour celui contre l’hépatite B, un mécanisme européen a été activé, a encore précisé le ministre.

    Tourisme – Le ministère du Tourisme de Bucarest fait la promotion de la Roumanie au Salon internationale de Tourisme de Berlin. Y participent 40 agences de tourisme et représentants de municipalités et d’associations roumaines. Présent à l’événement, le ministre roumain, Mircea Dobre, s’est entretenu avec le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme, Taleb Rifaï. L’occasion pour le responsable roumain de présenter les initiatives de promotion de notre pays au niveau international.

    Tennis – Trois joueuses de tennis roumaines évoluent aujourd’hui au 2e tour de la compétition d’Indian Wells, aux Etats-Unis. Simona Halep, directement qualifiée dans cette étape, rencontrera la Croate Dona Vekic (n° 86 WTA). Monica Niculescu affrontera Timea Bacsinszky de Suisse, alors qu’Irina Begu jouera contre Louise Chirico des Etats – Unis. Dans la compétition masculine, le Roumain Marius Copil s’est qualifié, pour la première fois dans sa carrière, au tableau principal du tournoi de simple au tournoi ATP Masters d’Indian Wells. Il affrontera aujourd’hui l’Argentin Horacio Zeballos (73e).

    Rugby – La sélection nationale de rugby de la Roumanie rencontrera samedi à Bruxelles l’équipe nationale de la Belgique, dans la 4e étape du Championnat d’Europe de rugby, compétition qui remplace à compter de cette année l’ancienne Coupe d’Europe des Nations. Jusqu’ici, la Roumanie a vaincu la Russie et l’Espagne, mais elle s’est inclinée devant l’Allemagne. La sélection nationale de Roumanie se classe 2e dans son groupe, après la Géorgie, alors que la Belgique est en dernière position. Dans la hiérarchie mondiale, la Roumanie occupe la 16e place, alors que la Belgique – la 27e.

    Météo – Les météorologues roumains annoncent de la pluie, du vent fort et de la neige en montagne de vendredi jusqu’à dimanche soir. Le sud, l’est et le centre du pays seront sous la pluie, alors qu’en montagne on attend des précipitations mixtes, notamment de la neige. Aujourd’hui les températures sont à la baisse sur l’ensemble du pays, les maximales allant de 6 à 13 degrés. 7 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.