Tag: enquête

  • 04.03.2020

    04.03.2020

    Auditions – Poursuite à Bucarest des auditions dans les commissions parlementaires spécialisées des ministres proposés par le premier ministre désigné, le libéral Florin Cîţu. Aujourd’hui ce sont les candidats proposés aux ministères du travail, de la santé, de l’éducation, des transports, de la culture et de la jeunesse qui sont attendus à répondre aux questions posées par les sénateurs et députés. Mardi, les ministres désignés à la défense, à l’agriculture et à l’environnement ont reçu des avis positifs après que les candidats aux portefeuilles des finances, du développement et de la justice ont reçu des avis négatifs. Sachez pourtant que les avis des commissions spécialisées du Parlement sont consultatifs et que le vote d’investiture est prévu pour la semaine prochaine. En fait, l’unique changement par rapport au gouvernement proposé par le chef de file libéral Ludovic Orban est le titulaire du portefeuille des finances, Lucian Ovidiu Heius, qui remplace Florin Cîţu, désigné premier ministre. Le leader de l’Union sauvez la Roumanie, Dan Barna affirme ne pas avoir reçu de demande spécifique de la part des libéraux d’accorder le vote de confiance au nouvel exécutif. Le président de l’Union démocrate magyare de Roumanie, Kélémen Hunor, affirme ne pas avoir décidé jusqu’ici si son parti appuie – oui ou non – ce cabinet libéral. Le parti Pro România participera à la réunion du Parlement, mais il votera contre cette liste de ministre, a annoncé son leader, Victor Ponta. Le Parti Social Démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates ont été les seuls partis à ne pas avoir participé à des négociations avec les libéraux. En revanche, le cabinet de Florin Cîţu bénéficiera de l’appui du Parti du mouvement populaire.

    Bucuresti – Un 5e cas d’infection
    au coronavirus a été confirmé en Roumanie. Il s’agit d’un adolescent de
    Timisoara, membre de la famille d’une des personnes déjà malades. Sur les 4
    autres personnes infectées, 2 ne sont plus porteurs du virus, selon les tests
    les plus récents et 2 autres sont en bon état de santé. 35 personnes sont actuellement en quarantaine et plus de 10 mille sont en isolement à domicile, étant suivis au niveau national. Le comité national des situations d’urgences a institué plusieurs règles strictes de quarantaine pour les personnes qui rentrent en Roumanie depuis des régions à risque. La propagation du nouveau coronavirus est désormais plus rapide à l’extérieur de la Chine que dans ce pays d’origine. Au niveau mondial, 91 mille cas ont été recensés dans plus de 70 pays. Sur ces cas, 48 mille malades ont été guéris et plus de 3100 sont décédés. Le FMI et la Banque mondiale ont annoncé leur disponibilité à aider les Etats à résoudre les difficultés provoquées par la propagation rapide de l’épidémie, y compris par des financements accordés en urgence.

    Prix UE – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis s’est vu décerner aujourd’hui à Bucarest, le prix européen « Coudenhove-Kalergi », pour l’année 2020, de la part du prince Nikolaus von Liechtenstein, le président de la société européenne Coudenhove-Kalergi. Donald Tusk, ex-président du Conseil européen participe également à cet événement. Le chef de l’Etat se voit décerner ce prix pour avoir « contribué d’une manière décisive à la consolidation de l’intégration de la Roumanie dans la communauté des Etats européens. » Le prix « Coudenhove – Kalergi, une des distinctions les plus prestigieuses est décernée tous les deux ans à des personnalités qui ont contribué au projet d’une Europe unie et pacifique par la société européenne Coudenhove-Karegi, fondée en 1978 à la mémoire du grand visionnaire européen, le comte Richard von Coudenhove Kalergi. Celui-ci avait développé l’idée d’une Europe unie juste après la Première guerre mondiale en contrepoids aux idées totalitaires du fascisme, du national socialisme et du communisme.


    Enquête – Le parquet antimafia du département de Caras Severin a cité le PDG de la radio publique roumaine, Georgica Severin qui s’est rendu à des auditions. Les procureurs de la ville de Resita ont annoncé la semaine dernière, le lancement des poursuites pénales contre 16 politiciens et autres personnes publiques accusées de constitution de groupe criminel organisé et de chantage. Ce groupe aura exercé des pressions contre des responsables d’institutions publiques pour que ceux-ci soient destitués et remplacés par des fidèles de l’ancien pouvoir social-démocrate. Selon la presse locale, plusieurs politiciens locaux sociaux-démocrates, ainsi que l’ex secrétaire général du parti Codrin Stefanescu ont également été entendus. Selon un communiqué de la Société roumaine de radiodiffusion, l’institution a répondu et répondra toujours avec célérité à toutes les demandes faites par les autorités et par les institutions de l’Etat.

    Commémoration – La Roumanie commémore aujourd’hui les 43 ans écoulés depuis le tremblement de terre du 4 mars 1977, qui a eu une magnitude de 7,2 sur l’échelle ouverte de Richter. Le séisme le plus puissant à être enregistré en Roumanie a fait 1570 morts, dont la plupart à Bucarest et provoqué des dégâts estimés à l’époque à plus de 2 milliards de dollars. Quelques 230 mille habitations ont été détruites ou ont souffert des graves dégâts et des centaines d’entreprises ont dû suspendre leur activité. Le tremblement de terre a provoqué une crise économique et sociale que la dictature communiste de l’époque n’a pas pu surmonter jusqu’à son écroulement en 1989. De l’avis des spécialistes, un séisme similaire à celui de 1977 provoquerait l’effondrement de centaines d’immeubles à Bucarest.

    Commissaire – La commissaire européenne Mariya Gabriel, en charge de l’innovation, la recherche et la jeunesse fait ce jeudi une visite à Cluj, dans le nord-ouest de la Roumanie. La responsable européenne participera à l’inauguration de la conférence « StartupCity Cluj-Napoca » et rencontrera des représentants du réseau des capitales européennes de la jeunesse et de l’initiative « City Science », ainsi que des édiles impliqués dans l’initiative « StartupCities ».

    Rapatriement – Trois ressortissants roumains, dont un enfant ont été rapatriés ce mardi depuis le Yémen, via la Jordanie et la Turquie, une opération rendue possible par les efforts des ambassades de Roumanie à Amman et Cairo, du consulat général de Roumanie à Istanbul, de l’Organisation internationale de la migration et du consul honoraire de la République du Yémen à Bucarest. Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest rappelle que le niveau d’alerte concernant le Yémen est celui maximal et que les ressortissants roumains sont conseillés à quitter immédiatement ce pays.

    Météo – Les météorologues roumains ont émis une alerte aux pluies visant la moitié ouest du pays. La vitesse du vent sera également assez élevée en montagne. Des pluies sont signalées sur l’ouest et le sud-ouest mais aussi en montagne, ce qui mènera à la fonte rapide de la couche de neige. C’est uniquement en haute montagne que les précipitations sont mixtes. Les températures vont d 7 à 20 degrés, avec 17 degrés en ce moment à Bucarest.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie a été repartie aux côtés de l’Autriche, de la Norvège et de l’Irlande de Nord dans le groupe 1 de la Ligue B, à l’issue d’un tirage aux sorts mardi pour l’édition 2020 – 2021 de l Ligue des nations de foot. Le barrage que la Roumanie doit jouer dans le cadre de la Ligue des nations est décisif pour l’éventuelle participation de la Roumanie à l’Euro 2020 de foot, dont quelques matchs seront accueillis aussi par la capitale roumaine, Bucarest.

  • Les grands défis du milieu des affaires

    Les grands défis du milieu des affaires

    La pénurie de main-d’œuvre, la hausse du taux de l’inflation, une monnaie nationale qui se déprécie constamment et le risque de blocage financier à grande échelle, voilà les principaux obstacles auxquels le milieu des affaires de Roumanie devrait faire face dans le courant de 2020, selon une étude sur l’économie roumaine élaborée récemment par une société conseil. Après qu’une précédente enquête menée au mois de juillet avait mis au premier plan l’inflation et la dépréciation de la monnaie nationale, maintenant c’est plutôt la rareté de la main-d’œuvre qui inquiète le plus.


    A la question « quels seraient les principaux défis du milieu des affaires ? », plus de 60% des sociétés basées en Roumanie ont placé en tête de liste la crise de main-d’œuvre, 53% le blocage financier, 48% l’inflation et 36% une potentielle chute du leu. L’enquête en question rappelle que la pénurie de main-d’œuvre s’est accentuée dans le courant de l’année dernière, dans le contexte où l’immigration n’est arrivée à combler que 10% du nécessaire de personnel. En plus, par la stimulation de la consommation, ce sont les augmentations salariales des fonctionnaires publics qui ont contribué aux déséquilibres intervenus sur le marché du travail.


    Cette année, la crise de main-d’œuvre a mis en stand-by les plans de développement de nombreuses entreprises qui attendent désespérément une solution de la part de l’Etat, telle une baisse des impôts sur les revenus. Parallèlement, les autorités roumaines devraient mettre au point une stratégie censée encourager le retour en Roumanie des ressortissants, surtout des jeunes. Le mariage fatidique entre la dépréciation de la monnaie nationale et la hausse des prix a déjà porté sérieusement atteinte à l’économie en 2019 et risque de le faire en 2020 aussi. Surtout dans le contexte d’une année électorale qui semble conduire le pays vers une autre gouvernance. Du coup, les mesures de réforme risquent de se voir geler ou reporter d’une année, ce qui produira une explosion de taxes et d’impôts en 2021, s’inquiètent les investisseurs.



    Interrogés sur les mesures à mettre en place pour un cadre économique stable, 73% d’entre eux ont invoqué la prédictibilité fiscale comme étant la plus importante. Un Code fiscal parfaitement stable qui ne subisse pas de changement du jour au lendemain, c’est leur principale revendication. Une demande que l’Etat ignore depuis plusieurs années déjà. S’y ajoutent la numérisation de l’administration publique, les investissements dans l’infrastructure, la diminution du nombre des fonctionnaires publics et la mise au point d’un planning de reconversion professionnelle.



    L’enquête au sujet de l’économie roumaine a été menée par téléphone ou par mail sur un échantillon de 450 entreprises des principaux domaines économiques tels le commerce, les services, les finances, l’agriculture, l’énergie, le textile et les TIC. (Trad. : Ioana Stăncescu)

  • Le Courrier des auditeurs du 03.01.2020

    Le Courrier des auditeurs du 03.01.2020

    Chers amis, je vous souhaite une excellente Nouvelle année, avec ses meilleurs ingrédients : joie, bonheur, santé et réussite.


    Je pense que vous serez intéressés d’apprendre comment les Roumains ont dépensé leur budget de fêtes. Reveal Marketing Research a fait début décembre une étude sur un échantillon représentatif d’adultes du milieu urbain, questionnés sur leurs préparatifs pour les fêtes, les budgets qu’ils ont prévus à cet effet et l’importance qu’ils accordent à ces fêtes. Au niveau européen, les dépenses moyennes pour les fêtes sont de 460 euros ; en Roumanie, le budget moyen est d’environ 250 euros. Sur ce montant, 100 euros sont destinés aux denrées alimentaires, alors que les cadeaux arrivent en deuxième position avec environ 85 euros. Le reste du budget est réparti entre le sapin — 35 euros -, et les décorations pour ce dernier, estimées à une trentaine d’euros. 51% des sujets questionnés comptaient sur la prime de Noël pour faire face à ces dépenses, et un quart ne pouvaient pas faire à défaut.


    Si 13% commencent déjà à faire les achats en novembre, 30% s’en occupent dans la deuxième semaine de décembre et 24% même dans la troisième. Le reste laissent tout au dernier moment. 93% des sondés achètent les aliments au supermarché ou dans les grandes surfaces. Les magasins en ligne sont préférés par les habitants de Bucarest et du département d’Ilfov. En matière de cadeaux, les Roumains continuent de préférer les magasins physiques, 68% vont dans les centres commerciaux et 30% dans le reste des magasins. 90% des Roumains disaient acheter un sapin, mais un tiers seulement optaient pour un sapin naturel, pas pour des raisons écologiques, mais pour des raisons économiques (59% font choix d’un sapin artificiel). (52% achètent les sapins au supermarché ou dans les grandes surfaces, le marché arrivant en deuxième position avec 22%.) 40% des sondés gardent les décorations pendant plus de trois ans.


    Le temps passé en famille pour les fêtes est important pour 85% des sondés, qui se réjouissent de revoir la famille et les amis. 3,5% se sentent obligés de le faire…


    Constat : par rapport à une étude similaire d’il y a trois ans, plus de Roumains font confiance aux magasins en ligne, l’achat de sapins naturels est à la baisse et les gens sont disposés à dépenser davantage pour le sapin. Une autre étude indique qu’en 2019, 22% des Roumains ont alloué plus d’argent aux cadeaux, à la nourriture et aux boissons, aux décorations et aux excursions de Noël, le taux le plus important de l’UE. Mais bon, cela pourrait être aussi involontaire, vu que les prix ont largement augmenté.



    C’est le moment de passer à la lecture de vos contributions à la Personnalité de l’année. Merci d’avoir répondu à notre invitation. Vous savez maintenant que les auditeurs de RRI ont désigné la jeune militante suédoise contre le réchauffement climatique Greta Thunberg comme Personnalité de l’année. Je vais prendre les contributions par ordre chronologique, et je commence par celles qui ont désigné Greta Thunberg.


    Nous avons une ample contribution de Christian Ghibaudo, de France : « Cette année, j’ai choisi une personnalité un peu controversée (du moins en France) en la personne de Greta Thunberg. Elle proteste à l’été 2018 devant le Parlement suédois, à lâge de 15 ans, contre linaction face au changement climatique. En novembre 2018, elle lance la « grève scolaire pour le climat ». Le mouvement se propage dans le monde entier après son discours à la conférence de Katowice de 2018 sur les changements climatiques (COP24), en décembre de la même année. Après sa prise de parole à la COP24, elle intervient un peu partout dans le monde. Le 23 avril 2019, Greta Thunberg donne un discours devant le Parlement britannique à la chambre des communes du Royaume-Uni, expliquant lesprit de sa grève scolaire pour le climat, reprochant aux parlementaires leurs mensonges et les faux espoirs donnés, leur incompréhension de la crise climatique ou leur non-volonté de comprendre, dénonçant le soutien britannique à une expansion de ses industries charbonnières, pétrolières et gazières (dont les gaz de schistes) et de ses aéroports, politique quelle qualifie dabsurde et irresponsable, et appelant à ce que chaque décision soit prise en considérant son effet sur la courbe des émissions de gaz à effet de serre, et à ne pas attendre de disposer dune solution complète pour commencer à agir.


    Elle fait la couverture du magazine Time en mai 2019 et des médias décrivent son impact sur la scène mondiale comme l« effet Greta Thunberg ».


    En France, elle est assez populaire auprès de la jeunesse en particulier dans les collèges et les lycées. Par contre la population adulte est plutôt opposée à ses actions.


    Des critiques jugent ses discours superficiels, car ils reprennent essentiellement des études de professionnels sans apporter de solutions concrètes ou daspects nouveaux. La personne et les discours de Greta Thunberg provoquent également la controverse dans les milieux intellectuels et politiques.


    Alors personnellement, je trouve que Greta Thunberg en fait « un peu trop », comme le refus de manger de la viande et de ne plus utiliser l’avion. Cela est un peu ridicule, car de nos jours il sera très compliqué de limiter l’utilisation de l’avion pour se déplacer à travers le monde. Économiquement cela ne sera pas à mon avis très efficace et aussi seuls les plus aisés pourront voyager tranquillement par bateau.


    Mais par contre, je reconnais que son action a une influence bénéfique sur la population la plus jeune, en particulier dans les pays les plus riches du monde. Quand aux pays en voie de développement, avec Greta Thunberg ou autres, les moyens de vivre plus écologiquement sont limités, voire inexistants. » Cher Christian, ta contribution était très étoffée, et pour donner la parole au plus grand nombre, j’ai été obligée de l’écourter, j’espère que tu ne m’en voudras pas.



    Bien le bonjour à notre auditeur algérien Ferhat Bezazel, qui nous disait, lui : « Je dois donc dire que pour moi la personnalité de lannée 2019 avec excellence est la citoyenne Greta Thunberg.


    Thunberg a commencé à se faire connaître pour son militantisme en août 2018, lorsquelle a commencé à passer ses journées scolaires devant le Parlement suédois, à 15 ans, à appeler à une action plus énergique contre le réchauffement climatique en brandissant un écriteau (en suédois) “La grève des écoles pour le climat”. Bientôt, dautres étudiants se sont engagés dans des manifestations similaires dans leurs propres communautés. Ensemble, ils ont organisé un mouvement de grève du climat scolaire sous le nom de vendredi pour lavenir. Après que Thunberg a pris la parole devant la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2018, des grèves détudiants ont eu lieu chaque semaine quelque part dans le monde. En 2019, il y a eu au moins deux manifestations organisées dans plusieurs villes, auxquelles ont participé plus dun million délèves.


    Ce qui a commencé comme un acte de défi par un seul adolescent suédois a fait boule de neige dans un mouvement international. Au cours des onze derniers mois, des étudiants inspirés par Greta Thunberg et unis dans le monde entier ont utilisé les médias sociaux pour organiser leurs propres grèves attirant lattention sur linertie des adultes face au changement climatique et à la réduction des émissions de carbone. Les manifestations mondiales en mars ont attiré environ 1,6 million de personnes, selon les organisateurs, et le mouvement appelle à une grève mondiale le 20 septembre – avec la participation dadultes. Lautomne dernier, le mouvement de grève dans les écoles sest rapidement étendu de Suède au reste du monde, y compris à des pays du sud de la planète, tels que lOuganda, le Bangladesh et lIndonésie. Quand TIME demanda à Thunberg qui elle admirait le plus, sa réponse fut simple: «Les jeunes des pays en développement sacrifient leur éducation pour protester contre la destruction de leur avenir et de leur monde. Ce sont de vrais héros. » Merci pour votre contribution, cher ami.



    Notre ami Nouari Naghmouchi, d’Algérie, a choisi Greta Thunberg, sans motiver, et aussi Gilles Gautier, de France — salut, Gilles. Voici sa contribution : « Greta Thunberg, pour tout ce qu’elle a fait, dit, ses combats, même si je ne suis pas à 100% d’accord avec elle, car les jeunes aussi sont consommateurs et pollueurs: tablettes, téléphones, jeux vidéo, réseaux, objets connectés et j’en passe. Beaucoup de ce qu’elle dit est vrai, beaucoup de choses risquent de se passer. Son combat écologique représente une jeunesse qui commence à se rendre compte qu’on va leur laisser une planète dans un sale état. Rien ne semble lui faire peur, même pas le président américain, l’insouciance de la jeunesse. »


    Voilà, chers amis, pour cette édition du Courrier. Merci d’avoir été là, et à très bientôt sur RRI !

  • 31.12.2019

    31.12.2019

    Vœux — « 2019 a été l’année de la victoire de la démocratie et de l’implication civique, lorsque nous avons montré à tous que nous sommes une nation unie autour de valeurs et d’idéaux communs », affirmait le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, dans son message pour le Nouvel an. Le chef de l’Etat a exprimé sa confiance qu’en cette nouvelle année, les Roumains continueront d’être animés par le rêve d’une Roumanie meilleure. Il a exhorté à construire, avec solidarité et espoir, une Roumanie normale, le pays qui devient vraiment le chez soi pour tous les Roumains, où qu’ils se trouvent. « Nous entrons dans une nouvelle année et une nouvelle décennie, et je souhaite que cela soit le début d’une période de normalité et de démocratie réelle pour la Roumanie », affirmait, dans son message pour le Nouvel an, le premier ministre Ludovic Orban. Il a exhorté les Roumains à regarder ce qu’ils laissent derrière eux comme un modèle de ce qu’ils doivent faire pour vraiment accomplir le rêve de liberté, démocratie et prospérité qui les a mobilisés voici 30 ans contre le totalitarisme. « Nous accueillons le Nouvel an avec espoir et confiance en la voie que nous avons choisie, étant de nouveau dans la grande famille européenne et des partenaires appréciés par l’Alliance de l’Atlantique Nord », ajoutait le chef du cabinet de Bucarest dans ses vœux pour la Nouvelle année.



    Hôpital — Les autorités roumaines continuent leur enquête et les vérifications dans le cas de l’incident à l’Hôpital Floreasca de Bucarest — le plus grand hôpital des urgences de Roumanie. L’Autorité roumaine de gestion de la qualité dans la Santé a suspendu lundi l’accréditation de fonctionnement de l’Hôpital Floreasca. Cette décision a été prise vu que l’hôpital n’a pas rapporté dans un délai de 24 heures un incident lors duquel une patiente de 66 ans a brûlé pendant une intervention chirurgicale. La femme est décédée, alors que le Service Homicides de la Police de la Capitale fait des investigations pour homicide involontaire. Il existe aussi une enquête du Collège des médecins, et le Corps de contrôle du ministère de la Santé procède à des vérifications dont les conclusions seront présentées la semaine prochaine. En parallèle, l’hôpital doit remédier aux carences qui ont favorisé cet état de choses. L’accréditation de fonctionnement de l’Hôpital Floreasca a été suspendue, toutefois l’établissement fonctionne normalement.



    Coutumes — En Roumanie, la tradition d’aller de maison en maison chanter, danser et présenter ses vœux pour le Nouvel an est encore vive dans plusieurs régions. Ce sont les enfants qui commencent, ils récitent le Pluguşor. Les vers du Pluguşor (la petite charrue) comportent notamment des descriptions de travaux agraires. La tradition d’aller de maison en maison pour le Nouvel an comporte aussi tout un acte de théâtre traditionnel, réalisé par des jeunes et des adultes. Chaque personnage a un rôle, un texte et un costume qui lui sont propres. D’autre part, les hits des années ’80-’90 seront chantés live à la plus grande fête de Bucarest pour une Nouvelle année – Revelion 2020. Disco Night. Le concert traditionnel pour le Nouvel an a été inspiré, cette année, par l’énergie et l’exubérance du mouvement disco. Dans les plus de six heures de fête, des stars internationales et des artistes roumains vont chanter des tubes qui ont marqué des générations, précise la Mairie de la capitale. Le trio O-Zone de République de Moldova chantera sur la même scène que Haddaway et le rappeur américain Turbo B., l’ancien soliste du groupe Snap.la liste des invités étrangers ets complétée par les artistes de Milli Vanilli Experience. La soirée s’achèvera par un feu d’artifices spectaculaire.



    Sécurité — Plus de 21.000 travailleurs du ministère de l’Intérieur veillent en Roumanie pour accroître le niveau de sécurité des citoyens dans le contexte des fêtes de fin d’année et pendant la saison froide. Ils mettent l’accent sur la prévention des accidents graves et sur la fluidisation du trafic vers les stations touristiques les plus fréquentées. Tous les jours, 1400 policiers de la Police routière sont présents sur les routes les plus encombrées. A des fins de prévention, pour protéger la vie de tous — conducteurs, passagers et piétons – ils ont installé environ 300 radars. Pour gérer les situations dans le domaine de l’ordre public, 9.600 policiers et gendarmes sont prêts à intervenir en cas de besoin ; un nombre accru de patrouilles est prévu dans les zones encombrées, telles que des foires et des centres commerciaux ou là où des manifestations publiques de grande ampleur ont lieu.



    Accidents — Un nombre record d’accidents en montagne, plus de 200, ont été enregistrés ces dix derniers jours en Roumanie. Dans plusieurs zones de montagne, le risque d’avalanches persiste. Le risque le plus élevé est dans les massifs du sud, ceux de Făgăraş et de Bucegi, de 5 degrés sur 5 à plus de 1800 m d’altitude et de 4 degrés en dessous de cette altitude. Le mois dernier, deux personnes ont été surprises par une avalanche dans le massif de Făgăraş. Les sauveteurs en montagne recommandent aux touristes de ne pas essayer de monter sur des trajets fermés et de bien estimer le temps nécessaire aux randonnées, de manière à les avoir achevées avant que la nuit ne tombe.



    Tourisme — Plus de 1,7 millions d’arrivées de touristes ont été enregistrées à Bucarest, les dix premiers mois de l’année en cours, selon les données centralisées par l’Institut national de la statistique. Le plus grand nombre, 196.410, a été enregistré en septembre dernier. La plupart des arrivées, respectivement 1,63 millions, soit 94,7% de l’ensemble, ont été enregistrées dans des hôtels. Pour ce qui est des nuitées, leur nombre a été de 2,99 millions, la majorité en octobre. Selon l’Institut national de la statistique, on a consigné 11,531 millions d’arrivées dans des structures d’accueil touristique au niveau national, en hausse de 4,1% par rapport à la période similaire de l’année dernière.



    Météo — Réchauffement dans la plupart des régions roumaines. Des précipitations faibles passagères sont enregistrées dans l’est et le sud-est, alors qu’en montagne, dans le nord et le centre, il neige par endroits. Le vent est faible à modéré, plus intense dans les Carpates méridionales et de courbure, où il souffle à plus de 80 km/h, emportant la neige. Les maximales vont de 1 à 8°, avec 1° à Bucarest. Le premier jour de 2020 apportera des températures autour des normales de saison. Le ciel sera variable, et des précipitations faibles seront signalées sous forme de chutes de neige en montagne et de giboulées dans l’est du pays. Les maximales iront de -1 à 8°.


  • Des perceptions sur le communisme, 30 ans après

    Des perceptions sur le communisme, 30 ans après

    30 ans après la chute des régimes communistes d’Europe de l’Est, 27% des Roumains considèrent que le communisme a fait beaucoup de bien au pays et près de 30% trouvent qu’il a fait davantage du mal à la Roumanie. Cette même étude montre que près d’un tiers des Roumains ont préféré la réponse « Les choses sont plus complexes. Le communisme des années ’50 est très différent de celui du régime Ceauşescu. » Une autre enquête sociologique récente relève le fait que plus de la moitié des Roumains considèrent que « c’était mieux au temps du communisme ». Ce type de sondage est mené régulièrement en Roumanie depuis 1989 avec des résultats pas si différents.

    Par exemple, 20 ans après la révolution anticommuniste, près de la moitié du pays pensait que « c’était mieux » au temps du régime communiste et 14% des répondants estimaient que rien n’avait changé. Mais malgré les différences entre les résultats et les méthodologies des recherches, une chose est claire : une perception positive du communisme est plutôt répandue parmi la population roumaine, peut-être tout aussi répandue que l’image négative du régime. La chercheuse Manuela Marin, de l’Université de l’Ouest de Timişoara, a analysé, à travers plusieurs études, ce que l’on appelle aujourd’hui « la nostalgie du communisme ». Elle considère que, pour expliquer le phénomène de la nostalgie, il faut analyser les aspects positifs que les Roumains associent au passé récent. Manuela Marin :« Selon mes observations, ça concerne notamment la partie matérielle, ce type de bien-être matériel assuré par l’Etat paternaliste : de la stabilité de l’emploi et des conditions de vie que les gens considéraient comme correctes, jusqu’à ce qu’ils percevaient comme une quelconque égalité des individus dans la société roumaine. Il me semble que ce que certains Roumains apprécient du régime communiste est, en fait, cet Etat paternaliste qui s’impliquait dans la vie des citoyens. Il faudrait aussi mentionner, par rapport aux enquêtes des années précédentes, que les Roumains ne souhaitent pas retourner au régime politique précédent, avec ses limitations en matière de liberté individuelle et de liberté d’expression. Les gens voudraient plutôt une formule mixte, qui mette ensemble la prospérité de type socialiste et leur liberté actuelle. »

    Mais la prospérité socialiste n’était pas une prospérité réelle. Comment expliquer alors cette perception pour le moins tempérée du passé ? Manuela Marin :« Il faut être conscient que pour les gens des années 1970-1980, même pour ceux des années 1960 – il y a cette distinction de date récente entre le communisme des différentes périodes historiques ; il était important d’être propriétaire d’un appartement, d’avoir accès à l’électricité, à l’eau chaude et une source de revenu stable. Pour la génération née dans les années ’40 et au début des années ’50, c’était là le maximum de bien-être matériel qu’ils avaient osé espérer. Les années ’70 sont considérées comme l’âge d’or socialiste. Les gens n’avaient alors aucun terme de comparaison pour juger de leur niveau de vie. Ils se souviennent des choses concrètes: avoir un emploi stable, pouvoir passer ses vacances à la mer ou à la montagne et, parfois, pouvoir acheter un lave-linge ou une télé. Il faut comprendre ces personnes qui, auparavant, avaient vécu à la campagne et qui s’établissaient dans les villes à ce moment-là. Pour eux, c’était, un gain de prospérité. »

    Durant l’époque communiste, c’était l’Etat qui mettait tout à disposition : emplois, logements, vacances, loisirs. Une raison de plus pour que la transition économique du communisme vers le capitalisme soit, pour beaucoup, synonyme de bouleversement. Cette perturbation a laissé une partie de la population nostalgique du rôle joué par l’Etat. Mais, le rappelle Manuela Marin, il y avait un prix à payer pour cela :« L’individu s’est vu confronté à tout un tas de défis qui remettaient en question toute sa connaissance de la vie et de l’existence. C’est ce que j’appelle la disparition du contrat social. L’Etat communiste, paternaliste, avait conclu un accord non écrit avec le citoyen: j’assure tes besoins vitaux et tu t’engages à m’obéir, à mettre en application les décisions du parti communiste et de l’Etat. »

    30 ans après la chute de cet Etat paternaliste, les structures gouvernementales et administratives installées par la suite n’ont, vraisemblablement, pas réussi à remplacer la dépendance de l’Etat par une confiance dans le bon fonctionnement des institutions qui garantissent les droits des citoyens. C’est l’avis de l’historienne Alina Pavelescu, directrice adjointe des Archives nationales de Bucarest :« Le sentiment de bien-être et de sécurité du citoyen dépend de la confiance faite aux autres membres de la société, aux autorités et aux institutions. Chez nous, la relation entre le citoyen et les institutions est quelque peu dysfonctionnelle, avec tant de choses non-expliquées ces 30 dernières années, liées à la période communiste, mais aussi à l’époque post-communiste. Comment ces personnes, qui faisaient partie de l’appareil communiste, ont-elles fait, pour continuer à tirer avantage après 1990 ? Tout cela a pour conséquence le manque de confiance réciproque des citoyens, mais aussi des citoyens dans les institutions. »

    Par ailleurs, beaucoup de problèmes surgis pendant le communisme n’ont pas été résolus à temps. Au contraire, ils ont été entretenus, à bon escient, pour créer de la confusion parmi les jeunes, qui les considèrent comme des phénomènes récents. Alina Pavelescu :« Il est bizarre de voir que beaucoup de gens jeunes ou moins jeunes disent que c’était mieux avant. Les gens qui ont vécu à l’époque devraient savoir, par exemple, que les conditions dans les hôpitaux étaient terribles. Parfois bien plus terribles qu’à présent. Entre autres, le fait de donner des bakchichs était monnaie courante dès les années 1980. »

    Mais pour que les jeunes générations apprennent ces choses, il est nécessaire que l’histoire du communisme soit connue et comprise. L’éducation, de pair avec la diminution des atteintes liées à l’Etat, peuvent aider les jeunes à se débarrasser de la mentalité héritée du communisme. Selon Alina Pavelescu, le renouveau est toujours à la base une histoire de juniors : « Je suis très optimiste quand je pense aux enfants d’aujourd’hui, qui vivent dans un monde beaucoup plus ouvert que ce que nous aurions pu imaginer. Pas seulement ceux qui ont connu le communisme, mais aussi ceux qui, dans les années ’80, vivaient dans des sociétés démocratiques. Même si l’école essaie d’éviter le sujet du communisme et même si les parents essaient de les garder à l’écart de ce sujet, les jeunes cherchent à apprendre des informations souvent contradictoires. C’est ainsi que se forme leur esprit critique, en clarifiant et en comprenant ces informations. Elle est là ma source d’optimisme, dans le fait de vivre dans une société ouverte. Et pour que cela perdure, il faut prendre soin de la garder ainsi. » (Trad. Elena Diaconu)

  • 07.12.2019

    07.12.2019

    Gouvernement – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a annoncé que son cabinet allait engager sa responsabilité sur plusieurs projets législatifs importants dont celui des plafonds budgétaires et des modifications aux lois de la justice. Le premier ministre libéral a encore précisé que l’acte normatif concernant les plafonds budgétaires était nécessaire afin de finaliser la loi du budget d’Etat et du budget de la sécurité sociale. Quant aux lois de la justice, les modifications porteront sur la retraite anticipée des magistrats, la composition des formations collégiales des cours de justice et l’ancienneté professionnelle requise pour entrer dans la magistrature. D’autre part, le gouvernement Orban a adopté un projet de loi l’autorisant à donner des décrets pendant les futures vacances parlementaires dans plusieurs domaines tels les finances, l’économie, l’énergie, les travaux publiques, les affaires intérieures, les transports ou encore la culture.

    Révolution – Les manifestations marquant le 30-e anniversaire de la Révolution anticommuniste de Roumanie ont démarré vendredi à Timisoara (ouest), ville où tout avait commencé, en décembre 1989. Deux semaines durant, il y aura des marches sur les itinéraires de la Révolution, des cérémonies et des services religieux rendant hommage aux héros et aux martyrs de la révolution, mais aussi des assemblées festives, des colloques, des expositions, des concerts et des lancements de livres. S’y ajouteront des événements destinés à la jeune génération, pour garder vive la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté. Une journée de deuil sera observée à Timisoara, le mardi 17 décembre, tandis que le 20 décembre les manifestations culmineront par plusieurs festivités et grands concerts marquant le jour où Timisoara devenait la première ville roumaine libérée du communisme.

    Colectiv – Lundi, le Tribunal de grande instance de Bucarest devrait prononcer une première sentence dans l’affaire de l’incendie de la boîte de nuit Colectiv. Le procès fut ouvert contre les patrons de la boîte de nuit, les pompiers chargés de contrôler la conformité aux normes anti-incendie, l’ancien maire de l’arrondissement où se trouvait la discothèque et les représentants de la compagnie qui avait installé les feux d’artifices à l’origine du sinistre qui avait fait 65 morts et plusieurs centaines de blessés. Vendredi, l’ancien ministre de la santé Nicolae Bănicioiu a été auditionné par les procureurs du Parquet général. Ceux-ci enquêtent sur l’intervention des autorités après le sinistre. En novembre 2015, peu après la tragédie, Nicolae Bănicioiu déclarait que les autorités roumaines n’avaient pas besoin d’aide de l’étranger pour traiter les blessés. Une année plus tard, les parents des victimes ont déposé au Parquet général une plainte pénale contre plusieurs responsables gouvernementaux et du système de santé, pour la mauvaise gestion de l’après incendie. Le Parquet général avait ouvert une action pénale contre X pour homicide involontaire en forme aggravée, abus de fonction et faute professionnelle.

    Handball – La sélection de handball féminin de Roumanie rencontrera dimanche la Russie, après sa victoire vendredi, devant la Hongrie, 28 à 27, et donc, sa qualification dans les poules principales du Mondial accueilli par la Japon. Mardi, les Tricolores joueront contre la Suède avant de rencontrer mercredi, la sélection du Japon. Les handballeuses roumaines joueront leur chance de se qualifier aux Jeux Olympiques de l’année prochaine.

    Météo – La météo deviendra clémente dans les jours à venir, avec des températures supérieures à la normale saisonnière dans le sud-ouest du pays. Le ciel est plutôt couvert et des pluies tombent dans les régions à l’intérieur de l’arc carpatique. Le vent souffle légèrement sur le pays et plus fort en altitude. Les températures maximales vont de 4 à 12 degrés.

  • 25.11.2019

    25.11.2019

    Président – Le président roumain, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, est le gagnant du second tour du scrutin présidentiel de ce dimanche. Il a vaincu la présidente du Parti Social Démocrate et ex-premier ministre Viorica Dancila et largement remporté son second mandat présidentiel de 5 ans. Après de décompte de plus de 67% des suffrages exprimés ce dimanche, Klaus Iohannis a recensé 65,88% des voix alors que son adversaire a obtenu 34,12% des voix. En Roumanie, la présence aux urnes a tourné autour des 50%, soit 2% de plus par rapport au premier tour. A 23 heures (heure de Bucarest) à l’extérieur de la Roumanie, où le processus électoral s’est déroulé pendant trois jours, quelque 944 mille électeurs s’étaient présentés aux urnes, soit un taux de participation record. La présence la plus importante a été enregistrée dans les bureaux de vote d’Italie, du Royaume Uni, d’Allemagne, d’Espagne et de République de Moldova.

    Collectif budgétaire – Le ministère des Finances de Bucarest doit finaliser ce lundi le projet du 2e collectif budgétaire cette année. L’annonce a été faite par le premier ministre Ludovic Orban, selon lequel le projet prendra en compte les informations obtenues en consultant chaque ministre. La forme finale du projet sera établie suite à des pourparlers entre le premier ministre et le ministre des Finances, Florin Cîtu, a-t-il encore ajouté. Ce dernier annonçait récemment que le collectif budgétaire de 2019 allait être effectué dans la dernière semaine de novembre, en tablant sur un déficit de 4%. Le premier collectif budgétaire de l’année a été opéré en août. A ce moment-là, les ministères du Développement régional, de la Justice et des Finances ainsi que le Service roumain des renseignements intérieurs ont vu leurs budgets croître, alors que les ministères de l’Education, des Fonds européens et de la Recherche ont perdu de l’argent.

    Parlement – Bucarest marque aujourd’hui un siècle de tradition parlementaire dans la Roumanie unie. En 1919, une année après la Grande Union des principautés roumaines, le premier Parlement de la Grande Roumanie démarrait ses travaux. Résultat des élections déroulées pour la première fois au sein d’une Roumanie réunissant presque tous les territoires habités par des Roumains, ce premier Législatif comportait un nombre impressionnant de personnalités de l’époque. Ce moment historique est marqué ce lundi par un débat organisé à l’Académie roumaine.

    Colectiv – Débat final, aujourd’hui, au Tribunal de Bucarest, dans le dossier de l’incendie tragique de la discothèque bucarestoise Colectiv, un incident qui a fait 64 morts et près de 200 blessés en octobre 2015. Parmi les inculpés figurent le maire du 4e secteur de Bucarest, Cristian Popescu Piedone, ainsi que les patrons de la discothèque. Le procureur doit demander des peines pour les inculpés, alors que les avocats de la défense présenteront leurs plaidoiries finales. Le procès sur la tragédie perpétrée dans la discothèque Colectiv a démarré en avril 2016. Après deux années de jugements reportés pour des questions de procédure, le juge auquel le dossier avait été attribué est parti à la retraite. Il a fallu une année pour que le nouveau juge auditionne des dizaines de témoins et de victimes chaque semaine.

    Parlement Européen – Le PE se réunit ce soir en session plénière à Strasbourg, afin de voter, entre autres la composition et le programme de la future Commission européenne dirigée par Ursula von der Leyen. En cas de vote favorable, la nouvelle Commission pourra démarrer son activité le 1er décembre. Le vote final est prévu ce mercredi, 27 novembre, et il mettra fin à une longue procédure d’analyse attentive par le PE des commissaires proposés. L’objectif en est de garantir la légitimité démocratique de l’Exécutif européen pour qu’il puisse agir dans l’intérêt des Européens.

    Météo – Après une vague de froid, les températures sont à la hausse dans l’ouest, le nord-ouest et le centre de la Roumanie pouvant dépasser même les moyennes pluriannuelles de la saison. La vitesse du vent est assez élevée sur le sud du pays. Dans les Carpates Méridionales l’on signale de la giboulée et de la neige. Les températures maximales de la journée iront entre 3 et 15 degrés. 7 degrés sous un ciel morose à midi à Bucarest.

  • 19.11.2019 (mise à jour)

    19.11.2019 (mise à jour)

    Dératisation
    Le patron d’une entreprise roumaine qui a effectué la dératisation de deux
    immeubles de la ville de Timisoara, dans l’ouest, a été place mardi n en garde
    à vue. Il est accusé d’homicide involontaire, blessures involontaires et trafic
    de substances interdites et sera présenté aux juges pour qu’ils décident de son
    placement en détention provisoire. Trois personnes ont perdu la vie, dont un
    bébé de 9 jours, un enfant de 3 ans et sa mère, suite à une récente opération
    de dératisation. Une trentaine de personnes, adultes et enfants ont également
    été hospitalisés. Les deux immeubles concernés ont été entre temps évacués.
    Selon les résultats préliminaires de l’enquête, les victimes ont été
    intoxiquées par une série de substances neurotoxiques. La tragédie a semé la
    panique parmi les habitants de Timisoara dont les immeubles ont été soumis à
    des opérations de dératisation. Des dizaines de personnes se sont présentés aux
    urgences pour des investigations médicales. A Bucarest, le ministère de la
    Santé a créé mardi un Commission d’analyse censée examiner l’activité de la
    Direction de santé publique du département de Timis et a modifié la législation
    en vigueur par la réintroduction de la procédure de certification de la
    conformité aux normes d’hygiène et de santé publique par les Directions de
    santé publique, en ce qui concerne l’utilisation des produits biocides pour les
    désinfections, désinsectisations et dératisations opérées dans des espaces
    utilisés par la population.


    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participera mercredi, à Bruxelles, à la réunion des ministres des AE des Etats membres de l’OTAN. Selon le ministère des AE de Bucarest, cette réunion prépare une autre prévue à Londres les 3 et 4 décembre prochain qui rassemblera les chefs d’Etat et de gouvernement des pays Alliés. En attendant, à Bruxelles les chefs des diplomaties otaniennes se pencheront sur la mise en œuvre des mesures prises afin d’adapter l’Alliance au contexte actuel de sécurité, tant en ce qui concerne le renforcement de la position de l’OTAN en matière de découragement et défense, qu’en matière de projections pour la stabilité. En marge de la réunion de Bruxelles, le chef de la diplomatie roumaine ara des pourparlers avec ses homologues d’Etats alliés et partenaires.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciucă, a participé mardi à l’invitation de l’Ambassade des Etats-Unis à Bucarest, aux côtés d’ambassadeurs d’Etats membres de l’OTAN accrédités à Bucarest, à une visite d’information sur la Base militaire de Deveselu (sud), qui accueille le système de défense antimissile américain Aegis Ashore. Selon un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest, à cette occasion le ministre a réitéré le caractère essentiellement défensif du système antimissile accueilli par la Roumanie, destiné à contrecarrer les menaces provenant de l’extérieur de la zone de l’Atlantique-nord. A leur tour, les membres de la délégation militaire ont apprécié les efforts déployés par la Roumanie pour rendre opérationnelle cette base militaire, ainsi que le soutien offert à Washington en accueillant ce système mis à la disposition de l’Alliance.

    Culture – Le
    ministre roumain de la Culture, Bogdan Gheorghiu, a participé mardi à Paris, au
    Forum des ministres de la Culture de la 40e Conférence générale de
    l’UNESCO. Dans le cadre de débats sous le titre « La culture au cœur de
    l’éducation, dimension fondamentale pour le développement humain et
    l’innovation », le ministre roumain a souligné l’importance de construire une
    infrastructure et d’améliorer le cadre législatif afin de maximiser le
    potentiel économique des secteurs culturels et créatifs de Roumanie. Bucarest
    encouragera les acteurs du secteur numérique local qui ont prouvé leur capacité
    de s’imposer sur le marché global a encore ajouté Bogdan Gheorghiu. Selon lui,
    la Roumanie détient 5% du marché offshore de développement de logiciels, se
    classant 3e en matière d’exportation de ces produits, après l’Inde
    et la Chine.


    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera plutôt morose en Roumanie. On attend de la pluie notamment sur le sud-ouest du pays. Les températures maximales iront de 10 à 19 degrés.

  • 19.11.2019

    19.11.2019

    Drame – Le patron d’une entreprise roumaine qui a réalisé la dératisation de deux immeubles de la ville de Timisoara, dans l’ouest a été place ce matin en garde à vue. Il est accusé d’homicide involontaire, blessures involontaires et trafic de substances interdites et sera présenté aux juges pour qu’ils décident de son placement en détention provisoire. Trois personnes ont été tuées, dont un bébé de 9 jours, un enfant de 3 ans et sa mère, suite à une récente opération de dératisation. Une vingtaine de personnes, adultes et enfants ont également été hospitalisés. Les deux immeubles ont été entre temps évacués. Selon les résultats préliminaires de l’enquête, les victimes ont été intoxiquées par une série de substances neurotoxiques. La tragédie a semé la panique parmi les habitants de Timisoara dont les immeubles ont été soumis à des opérations de dératisation. Des dizaines de personnes se sont présentés aux urgences pour des investigations et des analyses.

    Campagne électorale – Poursuite de la campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel prévu pour ce dimanche le 24 novembre. Le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL au gouvernement, affronte l’ex cheffe du gouvernement social-démocrate et présidente du PSD Viorica Dancila. Conformément aux résultats du premier tour du scrutin annoncés par le Bureau Electoral central et validés ce vendredi par la Cour Constitutionnelle, Klaus Iohannis a obtenu 37,82% des voix alors que VIorica Dancila a décroché 22,26% des voix. La présence aux urnes a été de 51,19%. A l’extérieur de la Roumanie, où les Roumains ont pu voter durant trois jours, la présence aux urnes s’est chiffrée à plus de 675 mille personnes, un record dans l’histoire électorale de la Roumanie. Pour le second tour du scrutin aussi, le vote se processus électoral se déroulera le long de trois jours : à partir de vendredi à midi, heure locale et jusqu’à 21 heures, ensuite samedi et dimanche de 7 heures à 21 heures. Ce qui plus est il y a aussi la possibilité de prolonger le programme des bureaux de vote dimanche jusqu’à minuit.

    Automobile – En octobre 2019, le marché automobile roumain a été le marché le plus dynamique de toute l’Europe, annonce l’association des constructeurs européens d’automobiles. Le mois dernier quelque 11 mille autos neuves ont été immatriculées en Roumanie, une progression de 58,1% par rapport au mois similaire de l’année dernière. Au cours des 10 premiers mois de cette année près de 135 mille voitures flambant neuves ont été immatriculées en Roumanie, en hausse de 18,9% par an alors que le marché européen a connu un déclin de 0,7%. Les immatriculations de voitures Dacia ont progressé en Europe de 7,8% au mois d’octobre pour se chiffrer à plus de 40 mille unités. Rachetée par Renault en 1999, la société roumaine Dacia a connu un essor remarquable depuis le lancement de la Logan en 2004 pour devenir une marque mondialement connue.

    Toilettes – Plus d’un quart, soit 27,7% de la population de la Roumanie habitait en 2018 un logement sans toilette à l’intérieur du bâtiment, un taux en baisse par rapport à celui de 29,7% enregistré en 2017, selon les chiffres rendues publiques aujourd’hui par l’Eurostat à l’occasion de la Journée mondiale de la toilette (World Toilet Day). Il s’agit toutefois d’un résultat dix fois supérieur à la moyenne de l’UE de 2,1%. Dans pas moins de 19 pays membres, le taux de la population ne possédant pas de toilette à l’intérieur de la maison était inférieur à 1%. Dans le cas de l’Allemagne, du Luxembourg, des Pays-bas et de la Suède ce pourcentage est près de zéro. Au pôle opposé, la Roumanie est suivie par la Bulgarie, où 15,3% de la population possède une toilette à l’extérieur de la maison, par la Lituanie, avec 10,6%, par la Lettonie et par l’Estonie avec 9,9% et respectivement avec 5,3%. Et pourtant par rapport aux chiffres de 2010, la situation s’est considérablement améliorée. A l’époque le taux des habitants qui ne possédaient pas de toilette à l’intérieur de la maison était de 40,9%.

    Japon – Le gouvernement japonais a décerné l’Ordre du soleil levant au comédien roumain, Constantin Chiriac, directeur du Théâtre national Radu Sanca de Sibiu et président du Festival international du théâtre qui se déroule annuellement dans la même ville du centre de la Roumanie. Constantin Chiriac a été récompensé pour sa contribution à la promotion de la culture nippone en Roumanie et au développement des échanges culturels entre les deux pays. L’ordre du Soleil levant est un ordre japonais établi en 1875 par l’empereur Meiji. Jusqu’à sa réforme en 2003, il était réservé aux hommes et constituait la plus haute distinction japonaise après l’ordre du Chrysanthème. Il s’agit aussi de l’ordre japonais le plus important décerné aux citoyens étrangers pour leur mérite exceptionnels dans le domaine des relations internationales, de la promotion de la culture japonaise et des projets visant le développement et la protection de l’environnement.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie s’est inclinée face à l’Espagne sur le score de 0 à 5 dans son dernier match du groupe F des préliminaires de l’Euro de l’année prochaine pour terminer en quatrième position. Après cette défaite douloureuse, le sélectionneur Cosmin Contra, a annoncé sa démission. Et pourtant, la Roumanie conserve des chances théoriques de qualification au tournoi final, s’ils remportent le barrage de qualification en mars dans la Ligue des Nations. Le tirage aux sorts pour l’euro de foot 2020 est prévu pour ce 30 novembre à Bucarest. Par ailleurs, la sélection nationale de foot des moins de 21 ans de Roumanie affronte ce soir l’Irlande du Nord dans le 8e groupe préliminaire de l’Euro 2021. Avec trois victoires et une défaite, les Roumains occupent la deuxième place du groupe derrière le Danemark.

    Météo – Ciel variable sur les régions à l’intérieur de l’arc des Carpates, alors que sur le reste des régions de Roumanie le ciel demeure couvert. Des pluies et du vent fort sont signalés en montagne. Les températures vont de 12 à 18 degrés avec 15 degrés et un soleil assez timide en ce moment à Bucarest.

  • Un crime qui choque la Roumanie

    Un crime qui choque la Roumanie

    Les échos des meurtres survenus à Caracal, ville du sud de la Roumanie, sont loin de s’éteindre. C’est sur cette toile de fond engendrée par un sexagénaire qui a enlevé, violé et — dit-il — tué deux adolescentes qu’un autre événement d’une gravité exceptionnelle retient l’attention de l’opinion publique roumaine. Vendredi soir, une famille d’un petit village du département de Dâmboviţa, également dans le sud de la Roumanie, a avisé la police que leur fillette de 11 ans avait disparu en rentrant de l’école. Les policiers, secondés par des villageois, se mobilisent alors très vite et la cherchent, utilisant également à cet effet les images des caméras de surveillance installées dans les rues. L’enfant est retrouvée à peine dimanche, malheureusement sans vie, sur un champ à proximité du village. Selon l’enquête, il ressort qu’elle n’aurait pas été violée, mais soumise à des perversions sexuelles, puis étranglée. Dès samedi, les autorités soupçonnaient un ressortissant néerlandais de 47 ans, Johannes Visscher, arrivé en Roumanie mercredi et reparti aux Pays Bas samedi. Le chef de la Police roumaine, Liviu Vasilescu, a expliqué pourquoi les autorités n’avaient pas eu, à ce moment-là, de fondement pour l’empêcher de quitter le pays:



    « Samedi, vers 19h00, nous sommes tombés sur les données d’une Volkswagen Tiguan, et de celui qui l’avait louée — un citoyen néerlandais qui était alors dans un avion vers Amsterdam. Lorsqu’il a atterri, nous l’avons contacté — sans avoir de soupçon, ni de preuve — pour lui demander s’il avait bien conduit ce véhicule et où il était allé. Il y avait trois pistes. Dans le courant de l’enquête, nous avons pris en compte toutes les hypothèses et avons fait des recherches sur place, là où cela s’imposait. »



    Peu à peu, les choses commençaient à être tirées au clair, et le Néerlandais Johannes Visscher — à devenir le principal suspect. Il était signalé dans son pays pour ses antécédents judiciaires d’agression sexuelle, pour des faits perpétrés avec violence et pour conduite sous l’influence de l’alcool. Vu sa complexité, le Parquet général a repris l’enquête dans le cas du meurtre de la fillette de Dâmboviţa. Selon le procureur général, Bogdan Licu, il y a des soupçons que le Néerlandais aurait agi dans plusieurs départements, vu qu’il était déjà venu au moins quatre fois en Roumanie. Bogdan Licu précise :



    « Nous nous concentrons maintenant sur le trajet de cet individu en Roumanie. Nous essayons d’identifier les lieux où il s’est trouvé et d’éventuels complices. Pour l’heure, nous ne disposons pas de données préliminaires à cet effet, donc nous vérifions plusieurs pistes. Suite à l’autre malheur, celui de Caracal, le plus ample contrôle thématique de l’histoire du ministère Public a été lancé. Nous vérifions tous les cas de disparitions des 10 dernières années. Ce contrôle devrait être finalisé la semaine prochaine et il nous aidera à trouver d’éventuelles victimes. »



    Selon la Police roumaine, même si beaucoup sont des départs volontaires, depuis début septembre, le nombre de mineurs disparus est supérieur à 400.


    (Trad. : Ligia)

  • 18.08.2019 (mise à jour)

    18.08.2019 (mise à jour)

    Visite -Le
    président de la Roumanie, Klaus Iohannis, commencera, lundi, une visite de
    travail de deux jours aux Etats-Unis. L’agenda des pourparlers avec son
    homologue américain, Donald Trump, inclut des échanges sur le développement des
    partenariats bilatéraux en matière de sécurité et d’énergie, ainsi que sur la
    levée des visas pour les citoyens roumains souhaitant se rendre aux Etats-Unis.
    Le président Klaus Iohannis a exprimé son espoir que la législation relative à
    l’énergie, qui a mécontenté les investisseurs étrangers, y compris américains,
    serait modifiée, dans le contexte où le gouvernement se montrait ouvert à
    corriger certaines dispositions mal réfléchies, selon le président, de
    l’Ordonnance 114 et de la loi offshore. Le président Iohannis souhaite aussi
    aborder avec le président Trump la question des effectifs militaires américains
    présents en Roumanie, précisant que le pays était en mesure d’accueillir un
    nombre accru de militaires américains. Il transmettra également, à nouveau, au
    président américain l’invitation de visiter la Roumanie. L’actuelle visite du
    chef de l’Etat roumain à Washington a lieu dans le contexte où la Roumanie
    marque 30 ans depuis la chute du communisme et 15 ans depuis son adhésion à
    l’OTAN.

    Cérémonie – Le
    ministère roumain de la Défense organisera lundi, à la Base aérienne 57 Mihail Kogălniceanu
    (sud-est), une cérémonie militaire à l’occasion du départ en mission au Mali du
    Détachement Carpathian Pumas. Les militaires roumains participeront à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour
    la stabilisation au Mali. Les quelque 120 membres du
    détachement roumain, qui seront accompagnés par quatre hélicoptères IAR-330
    Puma L-RM, entameront leur mission à la mi-octobre. Ils exerceront des missions
    d’évacuation médicale, de transport de troupes et de matériel, des missions de
    transport de passagers, de patrouille aérienne et d’observation. 1.033 militaires roumains sont
    actuellement déployés à l’étranger.

    Livre – La
    Roumanie sera l’invité d’honneur à la Foire du livre de Beijing, qui aura lieu
    du 21 au 25 août. Le président par intérim de l’Institut culturel roumain,
    Mirel Taloș, a annoncé la participation d’une quarantaine d’auteurs et
    d’éditeurs, le stand de la Roumanie étant riche de plus de 600 titres. S’y
    ajouteront des séances-débats sur les interférences culturelles
    roumano-chinoises, sur la poésie roumaine contemporaine ou sur la relation
    entre littérature et mémoire, une exposition philatélique et une autre de
    peinture, un spectacle de théâtre, et des récitals de musique.


    Tourisme – Plus
    d’un million et demi de vacanciers ont traversé les postes-frontières de
    Roumanie au cours du pont de la Sainte Marie, 50% de plus que l’année dernière.
    Selon la Police aux frontières, du 14 au 18 août, 686.000 personnes sont
    entrées en Roumanie et 825.000 sont sorties du pays. Les postes frontaliers les plus fréquentés ont été ceux
    entre la Roumanie et la Bulgarie, avec plus de 437.000 personnes
    enregistrés, et ceux entre la Roumanie et la Hongrie, avec environ 435.000
    passages enregistrés. Quelque 270.000 personnes sont passées par les
    postes-frontières aéroportuaires.

    Attaque – En
    Roumanie, les procureurs ont ouvert une procédure de poursuite pénale pour
    homicide volontaire à l’encontre de l’agresseur de l’Hôpital de
    neuropsychiatrie de Săpoca, dans le département de Buzău (sud-est de la Roumanie).
    Le Corps de contrôle du ministère de la santé a déclenché une enquête sur place.
    La ministre de la santé, Sorina Pintea, a demandé une enquête minutieuse, précisant
    que des mesures conséquentes seraient prises s’il s’agissait de négligence
    professionnelle. Rappelons qu’un homme de 38 ans, interné volontairement pour
    traiter sa dépendance à l’alcool, a tué et blessé, dans la nuit de samedi à
    dimanche, plusieurs patients,à l’aide d’un support de perfusion.




    Météo – Il fera
    chaud partout en Roumanie, lundi, les températures de la mi-journée allant se
    situer entre 26° et 34°.

  • 11.08.2019

    11.08.2019

    Manif – Quelque 25 mille Roumains, y compris de la diaspora, ont protesté samedi, devant le siège du gouvernement de Bucarest. Ils ont demandé une réponse à ce qui s’est passé lors du meeting de la diaspora, d’il y juste une année, vu que les coupables n’ont toujours pas été trouvés. Rappelons que la manifestation du 10 août 2018, à laquelle ont participé près de 100 mille personnes mécontentes de la gouvernance, a été marquée par l’intervention brutale et disproportionnée des forces de l’ordre, qui ont utilisé des gaz lacrymogènes et de canons à eau. Ce rassemblement-là s’est soldé par des blessés des deux côtés. Plusieurs dossiers pénaux ouverts par les procureurs de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT) sont toujours en cours d’instruction. Selon les organisateurs, le meeting de ce samedi, qui s’est déroulé pacifiquement, sans incidents majeurs, a également été une réaction aux évolutions sur les plans politique et social. Les manifestants ont protesté aussi devant le siège du ministère de lIntérieur. Des manifestations ont également eu lieu dans d’autres grandes villes de Roumanie et de l’étranger, notamment dans les capitales européennes où vivent d’importantes communautés roumaines. Plusieurs publications étrangères ont alloué d’amples espaces à la protestation. Reuters a remarqué le caractère pacifique de la manifestation et le fait qu’elle avait été organisée par des groupes de Roumains qui travaillent à l’étranger. Au-delà de son commentaire, France Presse a noté la position d’une sexagénaire, qui a déclaré être venue protester contre les injustices qu’elle subit tous les jours, contre la corruption de la classe politique et contre un système de santé obsolète. Le titre de l’article en anglais de Radio Free Europe, c’est « Nous savons ce que vous avez fait l’été dernier ». La publication remarque le fait que la protestation a eu des échos aussi dans le reste du pays et a marqué une année depuis la répression violente de la manif du 10 août 2018. La chaîne de télévision Deutsche Welle a également couvert ce sujet et mentionné que la protestation avait lieu dans un contexte où la coalition au pouvoir est affaiblie par rapport à l’année dernière par le résultat aux élections européennes, mais aussi par l’emprisonnement de son leader, Liviu Dragnea. Il a été condamné en mai dernier à 3 ans et 6 mois de prison ferme pour corruption.



    Caracal — Les perquisitions au logement de Gheorghe Dincă de Caracal (sud) se poursuivront, a annoncé la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT). Samedi, les procureurs ont perquisitionné la maison et ont auditionné plusieurs témoins. Ils ont prélevé des sacs avec plusieurs affaires qui étaient dans la cour, présentant des traces de sang, et qui ont été envoyés pour expertise. Les enquêteurs vont également briser le ciment qui couvre plusieurs fosses dans la cour du suspect, ce qui pourrait apporter de nouvelles preuves dans l’enquête. Gheorghe Dincă, un sexagénaire, a déclaré, après avoir été retenu voici plus de deux semaines, avoir tué deux adolescentes de 15 et 18 ans et avoir incinéré leurs corps. Les enquêteurs cherchent de nouvelles preuves pour tirer au clair le mystère de la disparition de Luiza Melencu, la jeune fille de 18 ans qui faisait l’autostop et dont on ne sait plus rien après qu’elle soit montée dans le véhicule de Dincă, en avril dernier. L’enquête génétique des fragments osseux trouvés dans un sac, dans une forêt près de Caracal, a été finalisée. Les résultats indiquent qu’ils appartenaient à Alexandra Măceşanu, la jeune fille de 15 ans que Dincă a reconnu avoir tuée fin juillet. La perquisition sur certains supports de stockage informatique — ordinateur portable, appareil photo, deux téléphones portables et une clé USB – a également été finalisée, et les données seront traitées par des spécialistes. Dans une réaction sur Twitter à l’affaire Caracal, le président du Parlement européen, David Sassoli, a lancé un appel à adopter des mesures plus efficaces pour prévenir les crimes et d’autres violences faites aux femmes.



    Marine — A Galaţi, ville port maritime et fluvial (sud-est), se poursuivent les cérémonies consacrées à la Journée de la Marine roumaine, marquée, comme chaque année, le 15 août. Une Journée portes ouvertes est organisée. Les touristes et les locaux sont attendes pour une visite des bâtiments de la Flotille fluviale Mihail Kogălniceanu. Sur la falaise, les marins militaires présenteront aux personnes intéressées la technique et les équipements de combat, mais aussi l’offre éducationnelle des établissements d’enseignement des forces navales. Les petits pourront rencontrer le dieu Neptune et les pirates. Dici le 15 août, plusieurs villes – ports sur le Danube et à la Mer Noire proposeront au public des expositions, des concerts, des lancements de livres ou des ateliers interactifs.




    Université d’été – La XVIIe édition de lUniversité dété Izvorul Muresului aura lieu du 12 au 17 août dans la localité homonyme du département de Harghita (centre). Cette année, lévénement aura pour thème « La Roumanie et les Roumains du monde, une année après le Centenaire de la Grande Union ». Parmi les sujets à l’agenda des discussions figureront la préservation de lidentité des Roumains dUkraine et de République de Moldova, les évolutions géopolitiques dans la région et l’intérêt nationale roumain, la politique des partis parlementaires et des institutions publiques vis-à-vis des Roumains de partout et de ceux issus des milieux pluriethniques et pluriconfessionnels de Roumanie. Y participent des personnes de République de Moldova, dUkraine, de Hongrie, de Serbie, de Bulgarie et de la diaspora, des maîtres de conférences des principaux centres universitaires de Roumanie et dailleurs, des représentants de la société civile et des médias.



    Vote — L’Autorité électorale permanente a fait savoir que plus de 10 mille électeurs roumains de l’étranger se sont déjà inscrits en ligne sur le site votstrainatate.ro en vue de l’élection présidentielle de novembre prochain. Près de la moitié de ces personnes souhaitent se rendre aux bureaux de vote. Selon la même source, le vote par correspondance présente l’avantage de pouvoir voter chez soi, en suivant une procédure simple et sûre, d’éviter les files d’attente et les frais de déplacement au bureau de vote. Le ministère des Roumains du monde a annoncé que plus de cinq millions et demi de Roumains ont quitté le pays. Si l’on y ajoute le nombre de ceux qui vivent dans les communautés historiques, près de 10 millions de Roumains vivent en dehors de la Roumanie.



    Tennis — La joueuse canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu (27e WTA) rencontre aujourd’hui, dans la finale du tournoi féminin de tennis de Toronto, l’Américaine Serena Williams (10e WTA), ancien leader mondial. C’est le premier duel entre Bianca Andreescu et Serena Williams, 37 ans, qui a conquis le premier des 23 titres du Grande Chelem de son palmarès à l’Open des Etats Unis en 1999, neuf mois avant la naissance de son adversaire en finale à Toronto, note la presse canadienne. La Roumaine Simona Halep, quatrième mondiale, a déclaré forfait, en raison de problèmes médicaux, dans les quarts de finale. Elle s’est retirée après le premier set contre la Tchèque Marie Bouzkova (91e), que son adversaire avait gagné par 6-4. Simona Halep, championne en titre à Wimbledon et titulaire du tournoi de Toronto, a accusé des douleurs au tendon d’Achille du pied gauche.



    Météo — En Roumanie, l’Administration nationale de météorologie a émis une alerte jaune à la canicule et à l’inconfort thermique marqué, valable sur quasiment l’ensemble du pays jusqu’à mardi. Dans le sud et le sud-est, l’inconfort thermique est plus fort. Les températures grimperont jusqu’à 38°. Par endroits, les nuits seront tropicales (donc les températures ne descendront pas à moins de 20°). Le ciel est dégagé, et des ondées sont encore possibles uniquement en montagne et dans la partie nord du pays. Les maximales vont de 27 à 38°, avec 31° à Bucarest.

  • 07.08.2019 (mise à jour)

    07.08.2019 (mise à jour)

    Affaire Caracal – Les enquêteurs ont continué la perquisition
    au domicile de Caracal de Gheorghe Dincă, l’homme qui a déclaré avoir tué et
    ensuite incinéré deux adolescentes de 15 et 18 ans. Les recherches se sont
    poursuivies dans la forêt située dans les environs de Caracal, où de nouveaux
    fragments d’os et des dents, le plus probablement de nature humaine selon les
    médecins légistes, ont été identifiés. Jusqu’ici, seul l’ADN d’Alexandra
    Măceşanu, la jeune fille de 15 ans disparue en juillet, a été mis en évidence
    dans les restes calcinés découverts au domicile du suspect. Plusieurs personnes
    ont été auditionnées et des perquisitions informatiques ont été réalisées sur
    plusieurs supports de stockage. La Section pour les procureurs du Conseil
    supérieur de la magistrature a demandé à l’Inspection des services judiciaires
    d’enquêter au sein de la Direction d’investigation des infractions de
    criminalité organisée et de terrorisme, ainsi que de plusieurs parquets, sur
    l’instruction d’affaires de trafic de personnes et de mineurs, ainsi que de
    séquestration et d’homicide enquêtés dans le cadre des cas de disparition de
    personnes. Enfin, le secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur, Raed
    Arafat, a présenté ce mercredi à la première ministre Viorica Dăncilă un rapport concernant l’amélioration
    du service de localisation des appels au numéro unique d’urgence 112. M. Arafat
    coordonne un comité interministériel créé à la fin du mois de juillet suite à
    l’affaire Caracal.








    Visite – Le
    chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, sera reçu à la Maison Blanche par le président
    des Etats-Unis, Donald Trump, le 20 août prochain. L’annonce a été faite conjointement
    par Bucarest et Washington. Le communiqué de la Maison Blanche souligne que le
    président Trump sera ravi de célébrer aux côtés de son homologue roumain les 30
    ans écoulés depuis la chute du communisme en Roumanie et les 15 ans d’adhésion
    du pays à l’OTAN. Les deux leaders discuteront de la meilleure approche des
    défis sécuritaires communs et des moyens de développer des partenariats
    bilatéraux équitables dans les domaines du commerce et de l’énergie. Selon
    l’Administration présidentielle de Bucarest, Klaus Iohannis insistera sur la
    position de la Roumanie, qui continuera à être un partenaire stratégique solide
    et un allié responsable des Etats-Unis.




    Marine roumaine – Les
    manifestations dédiées à la Journée de la marine roumaine, célébré
    traditionnellement le 15 août, ont démarré à Constanţa, ville portuaire de la mer Noire. Ce
    mercredi, pour marquer la Journée des ressources de la mer et de l’enseignement
    marin militaire, les scaphandriers marins ont animé des ateliers de plongée
    pour les 80 gagnants d’un concours Facebook. De même, la cérémonie d’accueil du
    navire-école « Mircea », à la fin de son voyage marquant les 80 ans
    depuis sa mise en service, a eu lieu mercredi matin au port militaire de la
    ville. Le voilier historique a parcouru plus de 8.500 milles marins en 93
    jours, faisant escale dans 12 ports européens et recevant à son bord plus de
    12.000 visiteurs. Des concerts, des lancements de livres et des ateliers auront
    aussi lieu dans d’autres villes-port du Danube ou de la mer Noire jusqu’au 15
    août.






    Diaspora – Près de 9.000
    citoyens roumains, qui souhaitent voter par correspondance ou dans un bureau de
    vote de l’étranger, à l’élection présidentielle de cet automne, se sont
    enregistrés en ligne, jusqu’à ce mercredi. Rappelons que les Roumains ayant l’intention de voter ainsi
    doivent remplir un formulaire disponible en ligne sur le portail www.votstrăinătate.ro, en y
    ajoutant des copies scannées de leur papier d’identité et du permis de séjour délivré
    par les autorités compétentes de l’Etat où ils se trouvent. La date limite pour
    remplir ledit formulaire est le 11 septembre. Quelque 9,7 millions de
    Roumains vivent à l’extérieur des frontières de la Roumanie ; 5,6 millions
    constituent la diaspora et le reste vivent dans les communautés historiques des
    pays voisins, selon les données communiquées par 70 missions diplomatiques
    roumaines et centralisées au ministère des Roumains du monde.














    Météo – La chaleur
    revient en Roumanie dans les prochaines 24 heures, la météo allant être même
    caniculaire dans le sud. Des phénomènes orageux pourraient se produire dans le
    nord et le centre. Les températures maximales se situeront entre 28° et 36°.

  • 06.08.2019 (mise à jour)

    06.08.2019 (mise à jour)

    Rencontre — Le président des Etats Unis, Donald Trump, recevra son homologue roumain, Klaus Iohannis, à la Maison Blanche le 20 août prochain, selon un communiqué publié mardi par l’Administration américaine. Les deux leaders discuteront de la meilleure approche des défis sécuritaires communs auxquels se confrontent les Etats Unis et la Roumanie et des moyens de promouvoir des partenariats énergétiques et commerciaux bilatéraux et équitables. La visite intervient alors que la Roumanie marque les 30 années depuis la chute du communisme et les 15 d’appartenance à l’OTAN, indique le communiqué de la Maison Blanche.



    Caracal — Les enquêteurs ont continué, mardi, la perquisition à la maison de Caracal de Gheorghe Dincă. Cet homme a déclaré, après avoir été retenu voici plus d’une semaine, avoir tué deux adolescentes — Alexandra Măceşanu, 15 ans, et Luiza Melencu, 18 ans, et avoir ensuite incinéré les deux jeunes filles. Selon un communiqué de la DIICOT (Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme), les recherches se sont poursuivies mardi aussi dans la forêt située dans les environs de Caracal, où de nouveaux fragments osseux et des dents, le plus probablement de nature humaine selon les médecins légistes, ont été identifiés. Plusieurs personnes ont été auditionnées et des perquisitions informatiques ont été réalisées sur plusieurs supports de stockage. Lundi, les enquêteurs ont trouvé un sac contenant des ossements calcinés et des cendres ; Gheorghe Dincă a déclaré qu’ils appartiendraient à Luiza Melencu, l’adolescente de 18 ans portée disparue au mois d’avril. Les résultats du test ADN sont attendus pour la confirmation. Jusqu’ici, seul lADN dAlexandra Măceşanu, la jeune fille de 15 ans disparue le 24 juillet, a été mis en évidence dans les cendres découvertes au domicile du suspect. Elle avait réussi à appeler le numéro unique durgence 112, sans que les autorités arrivent à intervenir à temps pour la sauver. La série derreurs sans précédent commises dans cette affaire a déjà entraîné des démissions et des destitutions au sein de plusieurs institutions.



    Finances — Le gouvernement de Bucarest envisage un premier collectif budgétaire pour 2019. Selon le ministère des Finances, il s’agirait d’un collectif positif, ce qui assurera un déficit budgétaire de 2,76%. Le ministère du Développement régional, le Service roumain de renseignements et le ministère de la Justice bénéficieront des hausses budgétaires les plus importantes. Le ministère des Finances aura également droit à une majoration de son budget, une grande partie de cet argent constituant la contribution de la Roumanie au budget de l’Union européenne. Les ministères de l’Education, des Fonds européens et de la Recherches se verront, eux, réduire leurs enveloppes. Le ministère des Finances soutient que le projet de loi assure les montants nécessaires au paiement des salaires et des retraites.



    Communications — Le ministre roumain des Communications et de la société informationnelle, Alexandru Petrescu, continue sa visite officielle aux Etats-Unis avec une série d’entretiens avec le management des principales institutions fédérales responsables du développement technologique et des politiques en matière de communications. Il rencontre aussi des responsables des opérateurs de télécommunications et des fournisseurs déquipements et de solutions de télécommunications. La visite du ministre Petrescu est axée sur le développement du secteur des communications, lintensification de la coopération internationale dans le domaine de la technologie de linformation et le renforcement de la sécurité informatique.



    Médailles — Les élèves roumains ont obtenu quatre médailles — une d’or, deux d’argent et une de bronze — à la XVIe édition de l’Olympiade internationale de géographie, qui a eu lieu du 30 juillet au 5 août à Hong Kong. Selon le ministère de l’Education nationale, après la médaille d’or adjugée en 2018, dans la compétition accueillie par le Canada, Andrei Sandu (élève en terminale au Lycée national de Iaşi) a ajouté à son palmarès une performance similaire. Les lauréats des médailles d’argent sont Bianca Elena Solomon (élève en terminale au Lycée national Costache Negruzzi de Iaşi), titulaire de la médaille d’or 2018, et Marian-Răzvan Popescu (élève en 1e au Lycée national Sf. Sava de Bucarest). Alexandru-Gabriel Chivu (élève en terminale au Lycée national Nicolae Bălcescu de Brăila) a reçu la médaille de bronze. Plus de 190 élèves de 48 pays ont participé à l’édition de cette année de l’Olympiade.



    Navire-école — Le navire-école Mircea, le voilier historique le plus ancien en service permanent de la Marine roumaine sur les mers et les océans du monde, rentre mercredi au port de Constanţa, à la fin de son voyage marquant les 80 ans depuis sa mise en service. Du 5 mai au 7 août, le voilier Mircea a parcouru plus de 8500 milles marins en 93 jours, faisant des escales dans 12 ports européens (Syracuse, Barcelone, Almeria, Cadiz, Brest, Rouen, La Haye, Hambourg, Southampton, Lisbonne, La Valette et Istanbul). Un moment à part a eu lieu le 27 juin, au port allemand de Hambourg, où le navire a été construit voici 80 ans. Pendant ces trois mois, le voilier a navigué en mer Noire, en mer de Marmara, en mer Egée, en Méditerranée, sur l’océan Atlantique et dans la mer du Nord. Le nom du navire provient du voïvode Mircea le Vieux, prince de Valachie voici 6 siècles. Sous son règne, la navigation roumaine et le commerce maritime ont connu un grand essor.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n° 4 au classement mondial et détentrice du trophée, jouera mercredi contre l’Américaine Jennifer Brady (76e WTA), au tournoi WTA de Toronto. Brady, sortie des qualifications, a dépassé le premier tour de la compétition et la Française Kristina Mladenovic (50e du monde). Ce sera la première confrontation entre Simona Halep et Jennifer Brady dans le circuit professionnel.


  • 05.08.2019 (mise à jour)

    05.08.2019 (mise à jour)

    Meurtres — A Caracal (ville du sud de la Roumanie), les enquêteurs ont poursuivi, lundi, les perquisitions au domicile de Gheorghe Dincă, le sexagénaire qui a déclaré avoir tué deux adolescentes — Alexandra Măceşanu, 15 ans, et Luiza Melencu, 18 ans. Selon le Parquet antimafia, les enquêteurs, qui ont suivi une nouvelle piste de recherches, indiquée par le suspect, ont découvert dans une forêt, à proximité de la ville, des restes osseux calcinés et des cendres. Gheorghe Dincă affirment que ces restes humains appartiennent à Luiza. De nouvelles preuves biologiques ont été prélevées sur la propriété du suspect, les investigations cherchant à découvrir des indices qui confirment la présence, là-bas, de Luiza Melencu, la première adolescente disparue en avril dernier. La structure centrale de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), en charge de l’enquête, a informé que, dans les restes calcinés découverts au domicile du suspect, seul l’ADN d’Alexandra Măceşanu, disparue le 24 juillet et qui avait réussi à appeler le numéro d’urgence unique 112, avait été mis en évidence. Les autorités sont intervenues, pourtant, trop tard, la série d’erreurs commises dans cette affaire ayant déjà entraîné des démissions et des destitutions.



    Communications — Le ministre roumain des communications et de la société informationnelle, Alexandru Petrescu, est en visite officielle aux Etats-Unis du 5 au 7 août. La visite est axée sur le développement du secteur des communications, l’intensification de la coopération internationale dans le domaine de la technologie de l’information, le renforcement de la sécurité informatique et la mise en œuvre de politiques gouvernementales pour soutenir l’économie des données. Dans le contexte du partenariat stratégique Roumanie — Etats-Unis pour la sécurité informatique, le ministre Alexandru Petrescu rencontrera le management des principales institutions fédérales responsables du développement technologique et des politiques en matière de communications, ainsi que les opérateurs de télécommunications et les fournisseurs d’équipements et de solutions de télécommunications.



    Finances – Le Conseil d’Administration de la Banque centrale de Roumanie a décidé lundi de maintenir à 2,5% son taux directeur annuel ainsi que les ratios des réserves minimes obligatoires applicables aux passifs en monnaie nationale et en devises étrangères des institutions de crédit. Selon un communiqué de la Banque nationale, il a également été décidé de maintenir à 1, 5% le taux d’intérêt annuel de la facilité de dépôt et à 3,5% celui de la facilité de crédit.



    Eurobaromètre — La Roumanie se classe deuxième, après le Portugal, en ce qui concerne la perception positive de l’UE, selon l’Eurobaromètre rendu public lundi. Le nombre des Roumains qui ont une image positive du bloc communautaire va croissant. Il s’agit de 60 % contre une moyenne européenne de 44%. Le nouveau sondage révèle une forte croissance de la perception positive des citoyens à l’égard de l’UE dans tous les domaines, allant de de l‘économie jusqu’à l’état de la démocratie. Ce sont les meilleurs résultats recensés depuis l’Eurobaromètre de juin 2014. En plus, 52% des Roumains font confiance à l’UE, contre une moyenne européenne de 44%. Le sondage mentionné met en évidence un nombre record de citoyens favorables à la monnaie unique et qui considèrent que les changements climatiques devraient constituer la deuxième préoccupation majeure de l’Union après l’immigration.



    Cinéma — La 16e édition du Festival international du film indépendant Anonimul a démarré lundi à Sfântu Gheorghe, au delta du Danube (sud-est de la Roumanie). En ouverture du festival était prévue la projection du dernier film du réalisateur Jim Jarmusch, « The Dead Don’t Die », présent, cette année, dans la compétition officielle à Cannes. Le réalisateur ukrainien Sergei Loznitsa, gagnant du Prix de la mise en scène dans la section Un certain regard à Cannes en 2018 pour son film « Donbass », est l’invité spécial de cette 16e édition. Il se verra accorder le trophée Anonimul pour sa contribution à la beauté de la cinématographie universelle. Le public présent au village de Sfântu Gheorghe aura l’occasion de voir sept titres de sa filmographie, chaque projection étant suivie par une session de questions — réponses. Cette année, le Festival Anonimul propose six longs métrages roumains et étrangers dans la sélection officielle, ainsi qu’une compétition de courts métrages roumains et respectivement étrangers. Une section « Roumanie OFF » permettra au public de voir d’autres productions roumaines du moment, alors que le programme « Fluidités » comprend des documentaires sur l’art, qui s’intéressent aux arts plastiques, à la musique, aux traditions culturelles et à l’artisanat. Pendant toute cette semaine, jusqu’au dimanche 11 août, le festival Anonimul sera aussi l’occasion de rencontrer les équipes de production des films, de participer aux débats avec des réalisateurs et des critiques, de profiter des projections en plein air et des concerts.



    Chisinau — Le Parquet général de République de Moldova a ouvert lundi une procédure pénale, pour usurpation de pouvoir, contre l’ancien régime de Vlad Plahotniuc. La poursuite pénale vise à sanctionner l’ancien leader démocrate Vlad Plahotniuc et les juges de la Cour constitutionnelle qui auraient approuvé, du 7 au 9 juin dernier, des décisions contrevenant à la Loi fondamentale du pays, afin de permettre aux démocrates de continuer à tenir abusivement les rennes du pouvoir. Investi par le Parlement le 8 juin, le nouveau gouvernement de Chisinau, dirigé par la pro-européenne Maia Sandu, s’est vu rétablir dans ses prérogatives à la mi-juin, à l’issue du blocage politique engendré par le refus de l’ex cabinet de centre-gauche, contrôlé par l’oligarque Vladimir Plahotniuc, de renoncer au pouvoir.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, on attend des températures à la hausse. Le ciel sera variable et des pluies à verse seront signalées dans le nord, le nord- est et localement en haute montagne. Le mercure grimpera jusqu’à 33°.