Tag: Gaz

  • 08.02.2018

    08.02.2018

    Assistance – La Roumanie a alloué, en 2016, 240 millions deuros au titre dassistance extérieure au développement. 86% de ces fonds sont allés vers la République de Moldova, ce qui en fait le principal bénéficiaire. Selon le Rapport national sur l’assistance officielle au développement accordée par la Roumanie en 2016, au total 80 Etats ont bénéficié de cette aide financière. Parmi eux, figurent la Serbie, lUkraine, la Géorgie, la Syrie, la Turquie, lIrak, ainsi que des pays d Afrique et dAsie centrale. Les fonds destinés à cette aide extérieure sélèvent à 0,14% du PIB de la Roumanie.



    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie débat ce jeudi de la demande formulée par la Direction nationale anti-corruption de reprendre les poursuites pénales dans un dossier qui concerne entre autres le vice-premier ministre social-démocrate Paul Stănescu. Ce dernier a déclaré, au mois de janvier, quil démissionnerait de ses fonctions au cas où il serait mis en examen dans cette affaire. Le dossier respectif avait été ouvert suite à une saisine de la Cour des comptes et porte sur un détournement de fonds public au Conseil départemental dOlt, dont Paul Stănescu avait été le président de 2008 à 2016. Toujours jeudi, les magistrats de la Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest pourraient rendre leur verdict dans le dossier où Darius Vâlcov, ancien maire du chef-lieu de Slatina et ministre social-démocrate des Finances, est accusé de trafic dinfluence et de blanchiment dargent.



    Précisions – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a précisé que lors de la visite lundi, à Bucarest, de son homologue hongrois, Peter Szijjarto, les deux parties navaient signé aucun accord relatif à lexportation de gaz de Roumanie vers la Hongrie voisine ou à de nouveaux autres projets bilatéraux dans le domaine de lEnergie. Le chef de la diplomatie roumaine a précisé dans un communiqué que les discussions avaient porté sur le stade des projets bilatéraux en déroulement, sans aucun élément de nouveauté, tel linterconnexion gazière. Cette réaction survient après que lagence de presse hongroise MTI a noté que la Roumanie se serait engagée à mettre au point les conditions techniques en vue de lexportation de gaz vers la Hongrie, dici 2020 et quelle pourrait livrer au pays voisin jusquà 4,4 milliards de m3 par an. Cest pour la première fois au cours de ces dernières décennies que la Hongrie ait lopportunité dacheter dimportantes quantités de gaz à un pays autre que la Russie, aurait conclu le chef de la diplomatie hongroise, selon lagence de presse MTI.



    Débat – La commissaire européenne à la Justice, Vera Jourova, a réitéré lappel adressé par la Commission européenne au Parlement de Bucarest à ouvrir un débat et à dégager un consensus sur les modifications apportées aux lois de la Justice. La Commission partage les inquiétudes des milliers de Roumains qui sont descendus dans la rue pour protester contre cette réforme, a déclaré Vera Jourova, devant le Parlement européen, réuni mercredi en session plénière, à Strasbourg. Le Parlement roumain a voté, fin décembre, trois propositions de loi faisant craindre une réduction de l’indépendance des magistrats et une restriction des prérogatives du Parquet anticorruption. Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a participé au débat de Strasbourg, mais il ne lui a pas été permis de prendre la parole. Il sest ultérieurement déclaré mécontent de ces discussions, quil a qualifié de politiciennes.



    Finances – Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, affirme que le marché roumain des devises se porte bien et que le taux de change sétablit en fonction de la demande et de loffre. La Banque centrale ne peut pas intervenir sur le taux de change, car cela affecterait les mécanismes de léconomie, a encore précisé Mugur Isărescu. Notons que le Conseil dadministration de la Banque centrale de Roumanie a annoncé mercredi le relèvement de 0,25 points de son principal taux directeur, à 2,25%.



    JO – 28 sportifs roumains participent à la 23e édition des JO dhiver, qui débuteront officiellement vendredi à PyeongChang, en Corée du Sud. Les épreuves dans lesquelles ils évolueront sont : bobsleigh, ski alpin, ski de fond et saut à ski, patinage de vitesse, biathlon, luge et skeleton. Pendant la cérémonie douverture, les sportifs nord et sud-coréens vont défiler ensemble, sous le même drapeau, celui de la péninsule réunie. La décision du Nord de participer à ces JO, qui se déroulent à tout juste 80 km de la frontière entre les deux pays, concrétise et symbolise les Jeux de la Paix souhaités par le voisin du Sud, alors que depuis des mois les tensions se multiplient entre ces deux pays toujours officiellement en guerre. Plus de 2.900 sportifs, venant de 92 pays, nations ou délégations, participent aux JO dhiver de PyeongChang.



    Météo – Le ciel est couvert sur louest, le centre, le nord et le nord-ouest du pays, où lon signale de faibles pluies. Des chutes de neige et des giboulées sont également attendues dans le nord et le centre et en haute montagne. Les températures maximales de la journée iront de 1° à 12°. Il faisait 7° à midi dans la capitale, Bucarest.





  • 05.02.2018 (mise à jour)

    05.02.2018 (mise à jour)

    Schengen — La Roumanie se trouve dans le contexte approprié pour adhérer à l’espace Schengen, a déclaré lundi le ministre délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu. Ce contexte, a-t-il précisé, est celui des préparatifs en vue de la présidence tournante du Conseil européen, que Bucarest assumera au premier semestre 2019. La Roumanie remplit déjà tous les critères techniques requis pour être admise dans l’espace de libre circulation, a affirmé Victor Negrescu, qui a ajouté que le seul problème était la volonté politique unanime des partenaires. Certains pays membres influents de l’UE s’opposent à l’entrée de la Roumanie dans Schengen, en arguant de la corruption qui persiste au sein de l’administration publique.



    Défense — En visite officielle à Chisinau, à linvitation de son homologue moldave, Eugen Sturza, le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a réaffirmé la disponibilité de la Roumanie à appuyer les efforts de la République de Moldova visant à intégrer l’UE et les structures de l’OTAN. A l’issue de l’entretien avec son homologue, Mihai Fifor a annoncé la formation, en 2018, de 41 militaires moldaves dans les établissements denseignement militaire de Roumanie. Lagenda des pourparlers des deux officiels a été dominé par des sujets liés à la sécurité dans la zone et la coopération bilatérale dans le domaine de la Défense, avec un accent particulier sur les projets développés conjointement pour la continuation du parcours européen et euro-atlantique de la République de Moldova.



    Gaz — La Roumanie mettra au point les conditions techniques pour ses exportations de gaz vers la Hongrie, d’ici 2020. C’est ce que stipule l’accord signé lundi, à Bucarest, par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Teodor Melescanu et Peter Szijjarto. Ce dernier a déclaré que les compagnies hongroises avaient déjà réservé l’entière capacité du gazoduc d’approvisionnement reliant la Hon,gtoe à la Roumanie, soit 4,4 milliards de m3 par an. C’est pour la première fois au cours de ces dernières décennies que la Hongrie ait l’opportunité d’acheter d’importantes quantités de gaz à un pays autre que la Russie, a conclu le chef de la diplomatie hongroise. Auparavant, le ministre roumain de l’Energie, Anton Anton, avait déclaré soutenir l’exploitation du gaz en mer Noire, de sorte que la Roumanie en tire le maximum de profit.



    Forum — L’ouverture de l’Administration et la participation civique sont des conditions essentielles pour pouvoir édifier une société plus inclusive, une économie plus performante et plus équitable et une démocratie plus transparente. C’est ce qu’a déclaré, lundi, à Milan, Ana Birchall, vice-premier ministre chargé de la mise en place des partenariats stratégiques de la Roumanie, à l’occasion du Forum européen de la gouvernance ouverte. Mme Birchall a également souligné l’importance pour Bucarest de l’échange de bonnes pratiques en la matière, notamment pour ce qui est des marchés publics et de l’accès aux informations d’intérêt public. Notons que depuis 2015 la Roumanie est membre du Comité directeur du Partenariat pour un gouvernement ouvert.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 2 mondiale, sera remplacée par Ana Bogdan (86e WTA) au sein de l’équipe nationale de FedCup qui affrontera le Canada. La rencontre, prévue pour cette de fin de semaine, aura lieu à Cluj-Napoca (nord-ouest de la Roumanie). Halep, qui se ressent d’une entorse de la cheville survenue il y a un mois, lors de l’Open d’Australie, a déclaré qu’elle était épuisée physiquement et qu’elle devrait passer certains examens médicaux avant de revenir sur le terrain. Les autres joueuses roumaines convoquées pour ce match sont Sorana Cîrstea, Irina-Camelia Begu et Raluca Olaru.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera beau. Dans les régions du sud et du sud-est, il fera plus chaud qu’à l’accoutumée pour cette période de l’année. Les températures maximales iront de 0 à 9°.





  • L’énergie verte, une industrie profitable?

    L’énergie verte, une industrie profitable?

    La production d’énergie verte s’est beaucoup développée en Roumanie ces dernières années, et cela dans un rythme accéléré. Pour ce qui est de la place occupée par les sources d’énergie renouvelable dans la production et la consommation d’énergie en Roumanie, Catalina Dragomir, consultante dans le domaine de l’énergie, explique: « Il existe certains objectifs établis au niveau de l’Union européenne pour l’année 2020. La Roumanie a été, je dirais, assez agressive dans ce domaine, assumant un objectif de 24% d’énergie renouvelable de sa consommation énergétique. Il s’agit d’une cible déjà atteinte en 2015, 2016. Quant à la production, en avril 2017, près de 5300 mégawatts (MW) étaient produits par 791 opérateurs de sources renouvelables. De cela, c’est l’énergie éolienne qui rafle la mise avec 3025 mégawats, suivie par l’énergie solaire à 1350 MW, alors que pour la différence on dénombre la biomasse, le biogaz et les microcentrales. En 2015/2016, les sources régénérables représentaient ainsi 20,6% de la consommation totale d’énergie en Roumanie. Nous estimons que ce pourcentage augmentera modérément en 2017. Evidemment, la part d’énergie renouvelable dépend de certains facteurs externes qui influent directement sur la production, tels le nombre de jours ensoleillés, le vent, la capacité hydro, c’est-à-dire la quantité de précipitations. Le pourcentage de 20,6 n’est que la moyenne annuelle. En fonction des conditions climatiques et du nécessaire de consommation, il peut y a voir des jours où la production d’énergie renouvelable peut atteindre 30 voire 40 %, si les conditions sont extrêmement favorables, ou encore baisser à 7, 8 ou 10 %. »

    Nous avons interrogé Cătălina Dragomir sur la part d’investissements étrangers dans la production de l’énergie renouvelable : « On observe que sur un total de près de 5300 mégawatts produits, près de la moitié, sinon plus, proviennent des fermes éoliennes détenues par des opérateurs internationaux, par des multinationales. Le calcul est donc vite fait. Je dirais qu’au moins trois quarts d’investissements consentis dans le secteur proviennent de l’étranger, que ce soit directement ou indirectement, via les multinationales. On devrait mentionner encore la part de financement en provenance des banques étrangères, financements déroulés en collaboration avec les banques ou les filiales locales… Grosso modo, les financements en provenance de sources internes, que ce soit le Fonds pour l’environnement, les fonds propres des investisseurs, les crédits ou les leasings, ne dépasseraient pas 10% du total des investissements consentis dans le domaine. Dix, au grand maximum 15%, de la valeur totale de l’investissement dans les capacités de production d’énergie renouvelable. »

    Mais la production d’énergie en provenance de sources régénérables est-elle rentable? Cătălina Dragomir, consultante dans le domaine de l’énergie:« Certainement pas. Même dans le cas de grands producteurs, des compagnies multinationales qui investissent constamment dans l’innovation. Même dans leur cas, ils n’arrivent pas à récupérer l’investissement pendant la durée de vie de l’outil. Les analyses financières, réalisées dans le cas des cinq premiers joueurs sur le marché de l’énergie renouvelable, mettent en exergue une perte opérationnelle de près d’un milliard de lei, donc d’à peu près 200 millions d’euros. »

    Le schéma financier de soutien, mis sur pied par l’Etat roumain pour encourager et promouvoir la production d’énergie de sources régénérables, s’est fondé sur les « certificats verts », émis par l’opérateur de transport. La valeur de ces certificats s’ajoute au prix de vente de l’énergie, prix déterminé par le marché. La législation a connu toutefois des modifications importantes ces dernières années. Cătălina Dragomir:« Au moment où ce premier schéma de support a été lancé ça a été un grand succès. Malheureusement, des modifications successives l’ont transformé plutôt en un frein. Il s’agit d’une formule qui peut suffoquer l’investisseur ou alors, pour des situations où la durée de vie de l’investissement s’élève à 20 ans, les délais d’amortissement pourraient être de 30 à 35 ans. C’est intenable d’un point de vue économique. De ce fait, les investisseurs sont devenus extrêmement réticents à faire appel à ces types d’aides publiques. Autant le degré de prédictibilité de ces mécanismes que leurs modalités d’implémentation constituent des risques pour un investisseur potentiel. »

    Et dans ces conditions, quelles sont les perspectives de l’industrie ? Cătălina Dragomir, consultante dans le domaine de l’énergie, tire la sonnette d’alarme: « En l’absence d’un schéma efficace d’aides publiques et en l’absence de mécanismes facilitant la conclusion des contrats à long terme, qui puissent assurer l’amortissement de l’investissement, je ne pense pas que l’on assiste, à court terme, à l’accroissement des capacités de production d’énergies renouvelables. J’évalue le court terme dans ce cas à deux ou trois ans. D’autre part, dans la perspective de la date butoir de 2030, il est vrai que la Roumanie a presque déjà atteint ses objectifs. Nous avons atteint une part de 24 % d’énergie renouvelable du total de l’énergie consommée en Roumanie, alors que l’objectif assumé pour 2030 est de 27%. Il y a donc de la place pour de nouvelles opportunités. » (trad. Ionut Jugureanu)

  • 28.11.2017 (mise à jour)

    28.11.2017 (mise à jour)

    Défense – Réuni ce mardi à Bucarest, le Conseil suprême de défense de la Roumanie a décidé de maintenir en 2018 le niveau du budget de la défense à 2% du PIB, selon un communiqué de l’Administration présidentielle. Les autres institutions en charge de la sécurité nationale se verront allouer à partir de l’année prochaine des budgets similaires à ceux de 2017.

    Le Conseil qui réunit le président, le premier ministre et les chefs des principales institutions en charge de la sécurité nationale a décidé d’augmenter le nombre de militaires, de gendarmes et de policiers roumains à être déployés l’année prochaine dans des opérations extérieures. 1775 militaires, soit 286 de plus par rapport à 2017, participeront à des missions au delà des frontières du pays, dont la plupart en Afghanistan. 1867 gendarmes et policiers, soit 340 de plus que cette année, seront impliqués l’année prochaine dans des missions sous l’égide l’UE, l’OSCE, l’OTAN et l’ONU.

    Par la participation à de telles opérations, l’Etat roumain s’implique activement dans la promotion de la stabilité et de la sécurité régionale et mondiale, dans la lutte contre le terrorisme international. Dans la cadre de la même réunion d’aujourd’hui, les membres du Conseil ont analysé et approuvé le rapport sur les mesures adoptées par la Roumanie en vue d’appliquer les sanctions instituées sur le plan international entre la période octobre 2016 – septembre 2017.

    Justice – Les Etats-Unis devraient faire confiance au Parlement de Roumanie qui vise à consolider l’indépendance du système judiciaire et à éliminer les influences politiques dans le fonctionnement de la Justice, lit-on dans un communique de presse rendu public ce mardi par le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu et par le président de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea. La réaction intervient après la publication ce lundi par le Département d’Etat des Etats Unis d’une déclaration officielle par laquelle il exprime son inquiétude à l’égard du fait que le parlement de Bucarest préconise une législation qui affecterait, selon les officiels américains, la lutte contre la corruption et pourrait affaiblir l’indépendance judiciaire en Roumanie.

    Le Département d’Etat estime que cette législation, proposée initialement par le ministère de la Justice, menace les progrès entrepris par la Roumanie ces dernières années, de construire des institutions judiciaires puissantes, protégées contre l’intervention du politique. « Nous demandons au parlement de la Roumanie de rejeter les propositions qui affaiblissent l’Etat de droit et mettent en danger la lutte contre la corruption », est-il indiqué à la fin de la déclaration. En réplique au communiqué du Département d’Etat des Etats Unis, le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a affirmé que le parlement ne peut pas se voir interdire de légiférer. Dans le dernier rapport MCV rendu public le 15 novembre dernier, la Commission européenne affirme que le rythme global des réformes a stagné en 2017, et que les défis à l’adresse de l’indépendance du système judiciaire roumain constituent une source sérieuse d’inquiétude. Dimanche, de nouvelles protestations de rue ont eu lieu contre les modifications apportées aux lois de la Justice, mais aussi au Code fiscal, à Bucarest et dans d’autres villes du pays, et aussi à l’étranger. Les manifestants ont demandé, entre autres, le retrait des lois de la Justice, mais aussi des lois de modification des Codes pénaux.

    Gazoduc -
    Une cérémonie de signature des contrats pour des travaux d’exécution d’un
    nouveau gazoduc, réalisé dans le cadre du projet BRUA, d’interconnexion de
    réseaux gaziers de Bulgarie, de Roumanie, de Hongrie et d’Autriche a eu lieu
    aujourd’hui. Le vice-premier ministre Marcel Ciolacu a déclaré que ce gazoduc
    constituait une priorité du gouvernement, un projet particulièrement important
    relatif à la sécurité et à l’indépendance énergétique de la Roumanie. Sur le
    territoire de la Roumanie, le gazoduc comptera 529 km et aura une capacité de
    livraison de 1,5 milliards de mcubes par an vers la Bulgarie et de 4,4
    milliards de mcubes par an vers la Hongrie. Le coût du projet est de 547,4
    millions de dollars, dont 179 millions ont été alloués par l’UE en tant que
    financement accordé à la Roumanie.

    Finances – Le développement économique et social de la Roumanie est plus lent que la croissance économique a déclaré mardi le premier vice-gouverneur de la Banque centrale roumaine, Florin Georgescu. Selon celui-ci, les évolutions macroéconomiques favorables des dernières années n’ont pas été ressenties que partiellement dans la progression du niveau de vie de la population et dans l’amélioration de la compétitivité de l’économie. Et cela parce que le volume du capital dans l’économie est inadéquat et le secteur des entreprises privées présentent des vulnérabilités structurelles inquiétantes, a également ajouté le vice-gouverneur de la Banque centrale roumaine.

    Migration – Au moins 3 mille migrants et réfugiés ont perdu la vie depuis le début de l’année dans leur tentative de traverser la Méditerranée pour arriver en Europe, a annoncé ce mardi, l’Organisation internationale pour les migrations. Le record a été enregistré l’année dernière lorsqu’environ 5000 personnes sont décédées en Méditerranée. Selon l’OIM, depuis le début de l’année près de 165 mille migrants et réfugiés sont arrivés en Europe à travers la Mer. Trois quarts d’entre eux sont passés par l’Italie.

    Agriculture – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, a signé, aujourd’hui, un accord avec le Fonds européen d’investissements (FEI), qui prévoit la mise en œuvre d’un instrument financier de crédit, mené par le biais du Programme national de développement rural 2014-2020. Il permettra un accès plus facile des fermiers et des entrepreneurs du milieu rural au financement, à davantage de fonds et à des taux d’intérêt plus bas. L’allocation du Programme mentionné est de près de 94 millions d’euros. Le FEI est une institution financière internationale qui fait partie du Groupe de la Banque européenne d’investissements, spécialisée dans le financement du risque pour les PMEs. Le FEI soutient les objectifs de l’UE en favorisant l’innovation, la recherche et le développement, l’entrepreneuriat et la création de nouveaux emplois.

    FMI – Le FMI a nommé le sud-coréen Jaewoo Lee aux fonctions de chef de la mission en charge de la Roumanie et de la Bulgarie. Il remplacera à compter du 7 décembre le pakistanais Reza Baqir. Avant cette nomination, Jaewoo Lee était chef de la mission du FMI au Sri Lanka. A présent la Roumanie ne déroule pas d’accord avec le FMI, mais uniquement des consultations périodiques avec les représentants de l’institution financière.

    Météo – Températures normales pour cette période de l’année. Le ciel sera couvert, mais les précipitations seront plutôt isolées. La pluie sera toujours présente sur l’est du pays. Les températures baisseront jusqu’à – 5 degrés durant la nuit pour arriver à 9 degrés durant la journée.

  • 10.11.2017 (mise à jour)

    10.11.2017 (mise à jour)

    Bruxelles — A Bruxelles, le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor a présenté les évolutions enregistrées dans la constitution d’une présence de l’OTAN en mer Noire, lors d’une réunion de ses homologues des Etats membres de l’Alliance Atlantique. Le ministère roumain de la Défense précise dans un communiqué que ces évolutions se traduisent par la transformation du commandement de la Brigade multinationale de Craiova en une structure de l’OTAN, le renforcement de la présence navale alliée en mer Noire, des activités de police aérienne dans le ciel de la Roumanie, par la participation des alliés aux exercices sur le territoire du pays. Mihai Fifor a également annoncé que la Roumanie était en train de mettre en œuvre un système d’instruction commun des pays de l’Alliance riverains à la mer Noire.



    Visa Waiver — La Roumanie est un des seuls alliés démocratiques qui ne font pas partie du programme Visa Waiver et cela devrait changer, a déclaré Dan Lipinski, membre du Congrès américain, cité par un communiqué de la Chambre des Représentants de Washington. Il a ajouté que l’inclusion de la Roumanie au programme Visa Waiver fera progresser la coopération dans le domaine de la sécurité, les relations commerciales et économiques et le tourisme dans les deux pays. Dan Lipinski a aussi remarqué le fait que « depuis la révolution anticommuniste roumaine de 1989, qui a mis fin au gouvernement autoritaire communiste, la Roumanie est devenue un allié fiable des Etats-Unis ». Le représentant américain a précisé que la Roumanie était un véritable partenaire de sécurité et un des plus importants contribuables à la lutte en Afghanistan, un pays qui a salué la présence américaine en mer Noire et qui accueille une nouvelle brigade multinationale de l’OTAN.



    Visite — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, a fait jeudi et vendredi une visite officielle au Bélarus. Il a discuté avec son homologue de Minsk, Vladimir Makei, des perspectives des relations bilatérales, des échanges économiques, des perspectives des relations entre l’UE et le Bélarus. M Melescanu a déclaré que la Roumanie salue le rapprochement enreigistré dans el doalogue entre la Biélorussie et l’Union européenne, qu’elle a toujours soutenue. Le ministre roumain a également rencontré le premier ministre de ce pays, Andrei Kobiakov, qui a déclaré vendredi que le Bélarus pourrait devenir une porte d’entrée pour la Roumanie sur le marché de l’Union économique eurasiatique. Teodor Meleşcanu a participé à un événement de diplomatie publique, consacré au 25e anniversaire depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Le moment a été marqué par le lancement d’une émission philatélique, avec des représentations des peintres Corneliu Baba et Mihail Savitski et d’un volume de poésies du poète national roumain Mihai Eminescu, traduites en biélorusse.



    Gaz – La Roumanie dispose des stocks nécessaires de gaz pour cet hiver et l’approvisionnement des consommateurs sera réalisé dans des conditions normales, en respectant les normes techniques, lit-on dans un communiqué du ministère roumain de l’Energie. Le principal producteur national de gaz, Romgaz, a également précisé disposer de stocks presque doubles par rapport au minimum obligatoire. Ces propos interviennent après les déclarations d’Ion Sterian, directeur de la compagnie de transport du gaz Transgaz, selon lequel les réserves de gaz de la Roumanie seraient les plus faibles des quatre ou cinq dernières années. Afin de couvrir la consommation de la population durant l’hiver qui approche, la Roumanie devrait importer du gaz, a-t-il également précisé.



    Diplomatie — L’ambassadeur de Roumanie aux Etats Unis, George Cristian Maior, a visité ces jours-ci les Etats d’Oregon et de Washington, où il a eu plusieurs rencontres visant principalement à attirer des investissements américains en Roumanie. Il a discuté avec les représentants de l’administration locale, mais aussi avec ceux du milieu académique et universitaire. M Maior a également rencontré des membres de la communauté roumano-américaine. L’ambassadeur roumain a fait un exposé à la Portland State University, centrée sur la coopération stratégique bilatérale sur le flanc est de l’OTAN, soulignant le fait que Bucarest peut être considéré l’allié le plus solide des Etats Unis dans la région. Dans le contexte des défis sécuritaires actuels dans la région élargie de la mer Noire, renforcer la capacité de défense et de dissuasion de l’Alliance est une nécessité vitale, et l’élément central de cet effort, c’est l’intensification de la présence américaine dans cette région.



    Anciens combattants — La Journée des anciens combattants est marquée le 11 novembre en Roumanie. Des cérémonies et des dépôts de fleurs seront organisés aux tombeaux et aux monuments consacrés au sacrifice et à l’héroïsme des militaires roumains tombés sur les théâtres d’opérations. Depuis 2014, les Roumains marquent la Journée des anciens combattants le 11 novembre, le même jour que d’autres pays d’Europe, que les Etats Unis, le Canada et l’Australie. La signification historique du 11 novembre, c’est l’armistice conclu en 1918 entre les puissances de l’Entente et l’Allemagne, qui a mis fin à la Première Guerre mondiale. La mémoire des 29 militaires roumains qui ont perdu la vie dans les missions internationales en Afghanistan, Irak et en Bosnie-Herzégovine sera honorée aussi. Le premier militaire roumain a été tué le 11 novembre 2003 sur le théâtre d’opérations d’Afghanistan.



    Chantier naval — Le plus grand constructeur de navires des Pays-Bas, Damen Shipyards Group, rachètera le paquet majoritaire d’actions du chantier naval de Mangalia, détenu par le groupe sud-coréen Daewoo, ont annoncé les représentants de la compagnie hollandaise vendredi. Par cette acquisition, Damen renforcera ses activités internationales de construction et de réparation de navires. La société néerlandaise détient encore en Roumanie le chantier naval de Galaţi. Les représentants de Damen ont encore annoncé qu’ils discutaient avec les représentants du gouvernement de Bucarest de la future coopération à Mangalia et du développement de l’industrie navale roumaine.




  • 10.11.2017

    10.11.2017

    Bruxelles – A Bruxelles, le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor a présenté les évolutions enregistrées dans la constitution d’une présence de l’OTAN en Mer Noire, dans le cadre d’une réunion de ses homologues des Etats membres de l’Alliance Atlantique. Le ministère roumain de la défense précise dans un communiqué que ces évolutions se traduisent par la transformation du commandement de la Brigade multinationale de Craiova en une structure de l’OTAN, du renforcement de la présence navale alliée en Mer Noire, des activités de police aérienne dans le ciel de la Roumanie, de la participation des alliés aux exercices sur le territoire du pays. Mihai Fifor a également annoncé que la Roumanie était en train de mettre en œuvre, un système d’instruction commun des pays de l’Alliance riverains à la Mer Noire.

    Washington – La Roumanie est un des quelques alliés démocratiques qui ne font pas partie du programme Visa Waiver et cette situation devrait changer a déclaré Dan Lipinski, membre du Congrès américain, cité par un communiqué de la Chambre des Représentants de Washington. Il a ajouté que l’inclusion de la Roumanie au programme Visa Waiver fera progresser la coopération dans le domaine de la sécurité, les relations commerciales et économiques et le tourisme dans les deux pays. Dan Lipinski a aussi remarqué le fait que « depuis la révolution anticommuniste roumaine de 1989, qui a mis fin au gouvernement autoritaire communiste, la Roumanie est devenue un allié fiable des Etats-Unis ». Le représentant américain a précisé que la Roumanie était un véritable partenaire de sécurité et un des plus importants contribuables à la lutte en Afghanistan, un pays qui a salué la présence américaine en Mer Noire et qui accueille une nouvelle brigade multinationale de l’OTAN.

    Minsk – Le Belarus pourrait devenir une porte d’entrée pour la Roumanie sur le marché de l’Union économique eurasiatique, a déclaré vendredi le premier ministre de ce pays, Andrei Kobiakov. Il s’exprimait lors d’une réunion avec le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu qui fait une visite à Minsk. M Kobiakov a souligné l’intérêt des deux côtés de coopérer dans la production des pièces détachées pour automobiles, des textiles, des matériaux de construction et dans l’agriculture. Pour sa part, le chef de la diplomatie bucarestoise a souligné que la Roumanie saluait le rapprochement entre le Belarus et l’Union Européenne, rapprochement que le responsable roumain a toujours soutenu. Fréquemment qualifié dans les chancelleries occidentales de dernière dictature européenne, le régime du président biélorusse Aleksandr Lukachenko, au pouvoir depuis 1994 demeure un allié fidèle de la Russie de Vladimir Poutine. Cette année, le Belarus a éliminé les visas de voyage pour les ressortissants de tous les pays membres de l’UE, mesure qualifiée par les analystes de tentative d’améliorer les rapports avec Bruxelles.

    Gaz – La Roumanie dispose des stocks nécessaires de gaz pour cet hiver et l’approvisionnement des consommateurs sera réalisé dans des conditions normales, en respectant les normes techniques, lit-on dans un communiqué du ministère roumain de l’Energie. Le principal producteur national de gaz, Romgaz, a également précisé disposer de stocks presque doubles par rapport au minimum obligatoire. Ces propos interviennent après les déclarations d’Ion Sterian, directeur de la compagnie de transport du gaz naturel Transgaz, selon lequel les réserves de gaz de la Roumanie seraient les plus réduites des quatre ou cinq dernières années. Afin de couvrir la consommation de la population durant l’hiver qui approche, la Roumanie devrait importer du gaz, a-t-il également précisé.

    Foot – Et dans le foot, la sélection nationale des moins de 21 ans de Roumanie reçoit ce soir la visite du Portugal, à Ovidiu, ville du sud-est de la Roumanie, dans un match du groupe 8 des qualifications à l’EURO 2019. Mardi, les Roumains affronteront le Pays des Galles. Avec trois victoires et une égalité en quatre matchs, la Roumanie mène son groupe qui inclut aussi la Suisse, la Bosnie et le Lichtenstein. Par ailleurs, jeudi dans la soirée, à Cluj, dans le nord-ouest, l’équipe nationale a remporté un amical sur le score de deux buts à zéro contre la Turquie, équipe entrainée par le coach roumain Mircea Lucescu. Ce fut le troisième match sans défaite du nouveau sélectionneur l’ex footballeur Cosmin Contra. Mardi à Bucarest, la Roumanie rencontrera les Pays-Bas dans un match amical.

  • Nouveautés des domaines de l’automobile et de l’énergie

    Nouveautés des domaines de l’automobile et de l’énergie

    Le nouveau Duster, l’histoire à succès se poursuit

    Dizaines de premières mondiales et européennes, parmi lesquelles le nouveau Duster, ont figuré à l’affiche du Salon de l’Automobile de Francfort. Sa 67e édition a été marquée par les nouveaux SUVs, par des innovations dans le domaine de la réduction des émissions polluantes et du déplacement autonome, mais aussi par l’absence notable de plusieurs marques à tradition, telles Alfa Romeo, DS, Fiat, Infiniti, Jeep, Nissan, Peugeot, Mitsubishi et Volvo. Dacia fait un grand pas en avant dans le renouvellement de sa gamme et présente le nouveau Duster, un SUV au design moderne et attrayant. Il est doté d’une grande variété d’équipements inédits pour le constructeur low cost : carte d’accès mains libres, quatre caméras vidéo et système de détection d’angle mort, climatisation automatique et allumage automatique des feux.

    Le directeur général de Renault Commercial Roumanie, Hakim Boutehra : « Après plusieurs années d’histoire bénéfiques aux côtés du véhicule Duster, voilà que le moment est venu de le renouveler complètement avec cette nouvelle génération qui apporte des choses intéressantes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Une analyse rétrospective des ventes de l’ancien modèle indique que c’est un produit dont l’utilité, la robustesse, l’aspect d’un SUV et les équipements ont été appréciés par le public. C’est pourquoi nous avons introduit de nouveaux équipements, afin de transformer le nouveau modèle en quelque chose de beaucoup plus attrayant, espérant qu’il demeurera leader de son segment et qu’il aura du succès.

    Durant ses 7 ans de carrière commerciale, le Duster a été vendu en plus d’un million d’exemplaires dans 44 pays, devenant ainsi le modèle Dacia le mieux vendu de toute l’histoire de la marque roumaine. L’année dernière Dacia Groupe Renault a enregistré un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros, en hausse de 8,35% par rapport à 2015. Cette croissance est générée par la demande pour le Duster qui a d’ailleurs mené à un bond de la production, affirment les responsables du Groupe Renault. En 2016, 190.779 Duster ont été commercialisés, en hausse par rapport à 2015, lorsque 179.321 unités ont été vendues. La majoration du chiffre d’affaires a été rendue possible presqu’exclusivement par les exportations sur le marché européen, mais aussi en Afrique et en Asie. Cette année les exportations compteront pour 90% du chiffre d’affaires, affirment les représentants de la compagnie.

    Centrale de production du biogaz inaugurée en Roumanie

    Une des formes d’énergie les plus vertes est le biogaz et si on analyse le problème de la gestion des déchets d’origine animale et végétale auquel sont confrontés les fermiers, l’installation de centrales électriques à base de biogaz peut constituer une solution à ne pas ignorer. Au niveau européen, il existe déjà un potentiel considérable pour ce qui est du développement de la production de biogaz, qui repose notamment sur les activités dans le secteur de l’élevage. En Roumanie aussi ces technologies ont commencé à apparaitre pour résoudre non seulement le problème épineux des détritus, mais pour contribuer à la réduction des couts avec l’énergie. La ville de Seini du comté de Maramures figure déjà parmi les localités européennes modernes grâce notamment à l’inauguration d’une station de production du biogaz.

    L’électricité obtenue équivaut à quatre fois le nécessaire de la localité. Mais ce qui également important c’est le fait que les habitants des lieux bénéficient d’une solution au problème des déjections produites dans les fermes. Celles-ci sont désormais gérées d’une manière écologique. Octavian Bodea, vice-maire de la localité de Seini. « C’est une usine qui transforme des déjections. Elles constituent un gros problème tant pour les fermiers que pour l’environnement. Par le biais de cette installation, l’environnement sera moins pollué. Un autre effet de cette usine est économique parce qu’elle injecte quelques 2.900.000 kilowatts par an dans le système énergétique national. Le troisième effet est d’ordre social, de création d’emplois. Les déchets constituent un problème important pour les habitants des lieux. Avant de travailler dans l’administration locale, j’ai été responsable d’un élevage et je connais très bien cette situation. Les déjections doivent être rapidement évacuées des fermes parce qu’elles pourraient rendre les animaux malades. C’est pourquoi cette installation a été approuvée par le ministère de l’environnement. Cette commune est vulnérable à ce genre de pollution et c’est ainsi que nous avons réussi à bénéficier de ce projet. »

    Le point sur l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures en Mer Noire

    Le plus important producteur de pétrole et de gaz du sud-est de l’Europe, OMVPetrom, annonce des investissements de 70 millions d’euros dans une nouvelle campagne de forages en mer Noire. Quatre nouveaux puits seront créés, dont deux avant la fin de l’année et deux autres avant la mi-2018. Les forages iront jusqu’à une profondeur de 2000 mètres sous le niveau de la mer, dans le cadre du bloc Istria. Les premiers forages en mer Noire ont été réalisés en 1970, la première découverte d’hydrocarbures a eu lieu en 1980, suivie en 1987 par la première production de brut.

    A présent, OMV Petrom déroule des opérations d’exploration, de développement et de production à faible profondeur sur le bloc Istria et des opérations d’exploration en partenariat avec les Américains d’ExxonMobil dans le cadre d’un projet de grande profondeur appelé (Neptune Deep). Durant les deux dernières décennies les extractions ont visé seulement les gisements de faible profondeur, et ce n’est que depuis 7 ou 8 ans que des explorations sont menées en grande profondeur.

  • A la Une de la presse roumaine – 29.09.2017

    A la Une de la presse roumaine – 29.09.2017

    A en croire la presse roumaine, c’est la journée des mauvaises nouvelles. Les carburants, l’électricité, le gaz, les mensualités à la banque – tout cela est devenu plus cher cette année et de nouvelles majorations sont annoncées à partir du 1er octobre. Les routes de Roumanie sont plus mauvaises que celles de Zambie. La Grande Bretagne pourrait réintroduire les visas pour les ressortissants roumains après le Brexit. Enfin, le président Klaus Iohannis critique de système éducationnel national.



  • 08.09.2017

    08.09.2017

    Transports – La commissaire européenne aux politiques régionales, Corina Cretu, doit rencontrer aujourd’hui à Bucarest le ministre des Transports Razvan Cuc. Les deux responsables passeront en revue notamment l’allocation des fonds européens à l’infrastructure routière et ferroviaire. A la veille, la commissaire Cretu a déclaré que le secteur des transports roumains inquiétait la Commission.

    Ukraine – La ministre en charge des Roumains du monde, Andreea Pastarnac, a convoqué l’ambassadeur d’Ukraine à Bucarest pour discuter de la loi de l’éducation nationale, récemment adoptée par le parlement de Kiev. Les autorités de Bucarest ont exprimé leurs inquiétudes quant à ces modifications législatives qui imposent, entre autres, la langue d’Etat, soit l’ukrainien, comme unique langue d’enseignement dans les écoles et les lycées de ce pays. La langue maternelle des minorités sera utilisée désormais uniquement dans les maternelles et écoles primaires. Plus d’un demi-million d’ethniques roumains d’Ukraine seront touchés par les nouvelles dispositions. Le premier ministre roumain, Mihai Tudose, a demandé au Ministère des AE de s’impliquer activement dans la situation « particulière » d’Ukraine. Le ministère des Affaires Etrangères rappelle que, selon la convention cadre sur la protection des minorités nationales, les Etats s’engagent à reconnaitre le droit de toute personne appartenant à des minorités nationales à apprendre dans sa langue maternelle.

    Défense – Point final aujourd’hui en Roumanie de l’exercice militaire Resolute Castle 17, qui a impliqué depuis le mois d’avril quelque 450 militaires roumains. L’instruction et plus précisément la construction de plusieurs projets d’infrastructure s’est réalisée en commun avec des militaires américains et britanniques. Déroulé pour la troisième année consécutive, l’exercice a visé à améliorer la formation des militaires et à augmenter la capacité de réaction à une possible situation de crise, à développer l’interopérabilité entre les structures de génie des forces terrestres roumaines, américaines et britanniques, ainsi qu’à améliorer l’infrastructure du centre d’instruction. Les projets déroulés dans la cadre de l’exercice Resolute Castle 17 font partie du programme European Reassurance Initiative.

    Frontières – La Roumanie renforcera la sécurité de ses frontières, a annoncé la police roumaine aux frontières, une année après l’adoption des premières mesures visant à sécuriser les frontières avec la Serbie, afin de combattre la migration illégale. Durant les six premiers mois de l’année, les agents de la police roumaine aux frontières ont dépisté près de 3 mille ressortissants étrangers, organisés en plus de 400 groupes de migrants qui tentaient de passer illégalement la frontière nationale. La plupart d’entre eux ont essayé d’entrer en Roumanie depuis la Serbie avant de repartir via la Hongrie vers l’Europe de l’Ouest. Certains groupes de migrants ont tenté de franchir la frontière roumaine en provenance de la Bulgarie, mais aussi depuis la Mer Noire.

    Commerce – La Roumanie est désormais le principal partenaire commercial de la République de Moldova, selon le Bureau national des statistiques de Chisinau. Conformément aux chiffres relatifs aux sept premiers mois de l’année en cours, le volume du commerce entre la Roumanie et la République de Moldova s’est élevé à 550 millions d’euros. 64% des produits exportées par la République de Moldova sont acheminés vers l’UE, selon les chiffres du Bureau national de la statistique de Chisinau.

    Serbie – Le ministre serbe de l’énergie, Aleksandar Antic, a déclaré que son pays était intéressé à connecter son pays au réseau de gaz naturel roumain. Présent à un colloque sur le thème de l’énergie, organisé à Alexandroupolis, dans l’extrême est de la Grèce, le responsable serve a affirmé que la Roumanie avait obtenu des résultats positifs dans l’exploration des gisements de gaz en Mer Noire. Par ailleurs, M Antic a confirmé sa présence les 28 et 29 septembre à Bucarest à la réunion des ministres de l’énergie d’Europe centrale et du sud-est.

    Tennis – Le double roumano-néerlandais, Horia Tecau/Jean Julien Rojer doit affronter les espagnols Feliciano Lopez/Marc Lopez dans la finale de l’US Open de New York. En demi-finale, Tecau et Rojer ont vaincu les favoris de la compétition Henri Kontinen (Finlande)/John Peers (Australie), sur le score de 1-6, 7-6 (5), 7-5. Horia Tecau jouera également la demi-finale du double mixte, aux côtés de l’américaine CoCo Vandeweghe. Les deux affronteront le double Martina Hingis (Suisse)/Jamie Murray (Royaume-Uni).

  • A la Une de la presse roumaine

    A la Une de la presse roumaine

    Transgaz s’allie avec le français GRTgas pour racheter le paquet majoritaire d’actions du transporteur grec de gaz naturel. Entre temps à Bucarest l’Eglise orthodoxe roumaine intervient pour soutenir les programmes publics de vaccination tellement critiqués par les détracteurs de l’immunisation, dont certains cercles conservateurs. Enfin la presse se penche aussi sur les phénomènes météorologiques extrêmes auxquels est confrontée la Roumanie.



  • A la Une de la presse roumaine 26.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 26.07.2017

    Envie de consommer du gaz ou de l’électricité ? La Roumanie semble être le bon endroit pour cela, puisque les prix y sont plus qu’intéressants dans l’absolu, mais sans prendre en compte le pouvoir d’achat des gens, explique la presse roumaine. Les journalistes bucarestois expliquent aussi pourquoi neuf Roumains quittent définitivement le pays toutes les heures et qu’est-ce qui fait la différence entre les modèles d’administration des villes de Bucarest et de Cluj, tandis que cette dernière devient un des pôles urbains d’attraction pour la mobilité des Roumains à l’intérieur du pays.








  • A la Une de la presse roumaine 07.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 07.07.2017

    Le chef de la Maison Blanche propose du gaz naturel liquéfié américain au pays de l’Europe de l’Est, afin de réduire la dépendance de ces derniers envers le gaz russe. « Il faut se montrer disponible si l’on veut de la sécurité énergétique », affirme le président roumain Klaus Iohannis et la presse roumaine commente la manière dont cette offre a été accueillie par les intéressés. Entre temps, les journalistes bucarestois se penchent sur le bras de fer ganté de velours qui se poursuit entre la procureur en chef du Parquet anticorruption, Laura Codruta Kovesi, le Parlement et le Parti social-démocrate. Et côté corruption toujours, une étude, relayée par la presse constate que les Roumains fument 10% des cigarettes de contrebande trafiquées sur l’ensemble de l’UE.





  • 11.06.2017 (mise à jour)

    11.06.2017 (mise à jour)

    Elections — Un scrutin municipal partiel à un seul tour se tient ce dimanche, en Roumanie, pour faire élire les maires de 14 villes et 35 communes. Ces postes avaient été vacantés suite à la démission de leurs titulaires ou bien aux situations d’incompatibilité, au décès des anciens édiles ou à la condamnation à des peines de prison ferme. Ces élections sont également un indicateur pour la cote de popularité des partis parlementaires après le scrutin législatif de décembre 2016.



    Coopération — Le premier ministre roumain se rend lundi à Zagreb, pour des entretiens avec la présidente croate, Kolinda Grabar, le premier-ministre, Andrej Plencovic, et le président du Parlement, Gordan Jandrokovic. Ils doivent notamment évoquer la situation de l’UE dans le contexte mondial actuel, la Roumanie et la Croatie militant en faveur du renforcement de la cohésion et de la solidarité au sein de la communauté, lit-on dans un communiqué du gouvernement roumain. Bucarest et Zagreb se proposent de collaborer plus étroitement afin d’intégrer plus rapidement l’espace Schengen. C’est pourquoi les responsables roumains et croates doivent signer un accord visant la protection des informations classées mais aussi un protocole d’entente entre les Chambres de commerce et d’industrie des deux pays.



    Gaz — La production roumaine de gaz naturel doit augmenter constamment jusqu’à 9 millions de tonnes par an, à l’horizon 2020, tandis que les importations doivent baisser, a fait savoir la Commission nationale de la prospective. Après une réduction de 15% l’année dernière, la production de gaz doit se chiffrer cette année à près de 8 millions de tonnes. Cette année, la Roumanie doit importer seulement un million de tonnes équivalent pétrole de gaz, un chiffre qui doit baisser jusqu’à 700 mille tonnes en 2018. Les ressources énergétiques de la Roumanie se monteront en 2017 à près de 41 millions de tonnes, en légère hausse par rapport à l’année dernière, selon les estimations de la Commission nationale de la prospective. Une tendance à la hausse qui devrait se confirmer dans les trois prochaines années.



    Visas — A compter de ce 11 juin, les Ukrainiens peuvent voyager sans visas, dans les Etats membres de l’UE pour des périodes de 90 jours tout au plus. L’accord concerne 26 pays, le Royaume-Uni et l’Irlande en étant exceptés. Il s’agit « d’un pas géant vers l’Europe et d’une confirmation de l’efficacité des réformes entreprises en Ukraine », a réagi, à Kiev, le président Petro Porochenko. Selon la Police roumaine aux frontières, l’entrée dans le pays des ressortissants ukrainiens sans visas est autorisée si ces derniers présentent des documents justificatifs du but et des conditions de leur séjour, font la preuve des moyens de subsistance suffisants pour toute la durée du séjour et du retour dans leur pays d’origine. En cas de transit, les ressortissants ukrainiens doivent présenter les documents leur permettant l’entrée dans le pays représentant leur destination finale. L’accord roumano-ukrainien visant le petit trafic à la frontière pour les habitants des communes limitrophes reste en vigueur et sans subir de changements.



    Foot — Les médias bucarestois exigent la démission de la direction de la Fédération roumaine de football ainsi que celle de l’entraîneur allemand Cristoph Daum, après la défaite de l’équipe nationale roumaine face à la sélection polonaise. Cette dernière a eu raison des Roumains 3 buts à 1, lors d’un match à Varsovie dans le cadre du groupe E des barrages de la Coupe du monde, qui se tiendra l’année prochaine en Russie. Christoph Daum est le premier entraîneur étranger qui dirige l’équipe nationale — arrivé à l’automne dernier, « il est le sélectionneur agaçant d’une équipe embarrassante ; il s’accroche à son poste et cela le rend insupportable », écrit Prosport. Son attitude trahit « sa déroute et son impuissance », renchérit Gazeta Sporturilor. La presse spécialisée met également en cause la Fédération roumaine de football pour les échecs de l’équipe qui a marqué un seul but durant les cinq derniers matchs et dont les chances de qualification pour la Coupe du monde s’amenuisent considérablement. C’est la Pologne qui domine le groupe E avec 16 points à ce jour, suivie de loin par le Monténégro et le Danemark, 10 points chacun, la Roumanie et l’Arménie, 6 points, et le Kazakhstan 2 points. Le prochain match pour la Roumanie doit se dérouler en septembre prochain, face à l’Arménie.



    TIFF — Le 16e Festival international du film « Transilvania » s’est conclu samedi soir par un gala comportant aussi bien des remises de prix que des moments glamour, à Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie. Le trophée « Transilvania » est allé à « Une famille heureuse » de Nana Ekvtimishvili et Simon Gross. Cette coproduction Géorgie-Allemagne-France, qui dresse le portrait d’une femme en quête de liberté, a triomphé après une course plutôt serrée ayant aligné 12 long métrages, dont 8 premiers films. Le prix de la meilleure réalisation a été attribué à l’Islandais Guđmundur Arnar Guđmundsson pour « Heartstone », cœur en pierre, une quête mouvementée de l’amour par deux adolescents. Ce film a été également récompensé par le Prix du public , tandis que le prix spécial du jury est allé au film britannique « God’s own country » (Pays de Dieu) de Francis Lee. Celui-ci raconte le chamboulement de la vie d’un petit fermier de Yorkshire suite à l’arrivée d’un migrant roumain, interprété par Alec Secareanu.


    Dans le même temps, la star française Alain Delon a reçu un Prix pour l’ensemble de sa carrière d’une soixantaine d’années. L’acteur de 81 ans était venu à Cluj pour une projection spéciale de « Pour la peau d’un flic » réalisé par lui-même en 1981. La comédienne roumaine Tora Vasilescu l’a rejoint sur scène toujours pour un prix pour l’ensemble de sa carrière d’une quarantaine d’années.



    Théâtre — Plusieurs dizaines d’événements sont prévus ce samedi au Festival international de théâtre de Sibiu, le plus grand de Roumanie et un des plus importants au monde. Des compagnies de France, Guadeloupe, Espagne, Corée du Sud, Italie et Allemagne doivent se produire dans les rues et dans les salles de spectacle de cette bourgade saxonne du centre de la Roumanie. Pendant 10 jours, l’édition 2017 du Festival propose 500 spectacles et événements culturels, présentés par 3300 artistes de 72 pays. Le thème de l’édition de cette année — la 24e — c’est l’amour.



    Météo — Temps instable en Roumanie, avec des pluies et des orages dans la plupart des régions. Le sud et l’est semblent être néanmoins protégés, le ciel y étant plutôt dégagé. Les maximales vont de 22 à 29 degrés, avec 26 degrés à midi, à Bucarest.

  • 01.06.2017 (mise à jour)

    01.06.2017 (mise à jour)

    Gaz — La Commission européenne a ouvert une enquête formelle afin de déterminer si le gestionnaire roumain de réseau de transport de gaz Transgaz a entravé les exportations de gaz de la Roumanie vers dautres États membres de lUE, fait savoir un communiqué de l’exécutif européen. La Commission doit vérifier si Transgaz a abusé dune position dominante sur le marché en violation des règles de lUE et en empêchant son intégration dans le réseau gazier européen. Cela dans les conditions où la commissaire chargée de la politique de concurrence, Margrethe Vestager, a souligné que « les consommateurs de toute lUnion doivent tous bénéficier dun approvisionnement en énergie sûr à un prix abordable, le marché unique européen de lénergie à la fois intégré et ouvert à la concurrence étant essentiel à cet égard ». La Roumanie est le troisième plus grand producteur de gaz naturel de lUnion européenne (après les Pays-Bas et le Royaume-Uni) et dispose dimportantes réserves de gaz, notamment les champs de gaz naturel récemment découverts en mer Noire. Transgaz est le seul opérateur du réseau de transport de gaz naturel en Roumanie.



    Constitution — Nicusor Dan, leader de l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, a présenté sa démission de ses fonctions au sein de cette formation, annonçant aussi qu’il se retirait entièrement ce parti qu’il avait fondé en 2016. Son geste survient après que la direction collégiale de la formation a décidé de ne pas appuyer la modification de la Constitution. Début mai, la Chambre des députés avait adopté un projet de révision de la loi fondamentale qui change la définition de la famille qui devrait se fonder sur l’union librement consentie entre un homme et une femme, et non entre deux époux comme actuellement. Cette modification avait été sollicitée par une initiative citoyenne signée par quelque 3 millions de personnes et appuyée par la plupart des églises chrétiennes du pays. Les initiateurs du projet souhaitent ainsi empêcher une interprétation de la Constitution qui ouvre la voie au mariage homosexuel. Si cette proposition est avalisée par le Sénat aussi, les Roumains seront consultés à ce sujet à l’occasion d’un référendum qui doit être convoqué dans les 30 jours suivant l’adoption du projet.



    Brigade — Les premiers militaires du contingent polonais de la Brigade multinationale otanienne du sud-est sont arrivés jeudi à Craiova, dans le sud de la Roumanie. Il s’agit d’une cinquantaine de militaires et d’une vingtaine de véhicules, sur les 230 personnes et 48 équipements techniques que la Pologne doit dépêcher en Roumanie pour intégrer le 26e bataillon d’infanterie « Neagoe Basarab » de la Brigade du sud-est. Lors du sommet de l’Alliance de 2016, à Varsovie, les deux pays s’étaient engagés à mettre ensemble des facilités militaires afin de renforcer le flanc oriental de l’OTAN.



    Communisme — L’institut pour l’investigation des crimes du régime communiste roumain et pour la mémoire de l’exile (IICCMER) a déposé jeudi une plainte pénale au Parquet général de Bucarest liée aux traitements inhumains infligés aux personnes internées dans trois hôpitaux psychiatriques. Ces mauvais traitements ont mené au décès de quelque 800 patients mineurs. Les trois établissements se trouvaient à Cighid (ouest), Pastraveni (est) et à Sighetu Marmatiei (nord). Une dizaine de milliers de victimes de ce système médical de répression ont été identifiées à ce jour, soit des enfants et des adolescents ayant été « battus, privés de nourriture et drogués avec des sédatifs » au lieu d’être traités dans ces hôpitaux, a affirmé à Radio Roumanie Radu Preda, directeur de l’IICCMER. Ces faits n’ont pas encore été prescrits aux termes des codes pénaux en vigueur actuellement et à l’époque, a-t-il encore ajouté.



    Espagne — Le premier député d’origine étrangère qui est élu au Parlement de la région madrilène, en Espagne, est une Roumaine. Anka Moldovan, 40 ans, originaire de Cluj (centre-ouest), a reçu jeudi son mandat d’élu du Parti Populaire. Vivant en Espagne depuis son enfance, Anka Moldovan est très active au sein de la communauté roumaine de Madrid s’impliquant dans les actions des associations et du département pour la migration et les questions sociales du gouvernement régional. Elle remplace un autre député du Parti Populaire qui a présenté sa démission, étant impliqué dans une affaire de corruption.



    Météo — Le temps reste plutôt beau et chaud en Roumanie. Le ciel pourrait se couvrir de manière passagère dans le sud-ouest, le sud et en montagne, où des pluies pourraient faire leur apparition accompagnées d’orages. Les maximales de l’air iront de 22 à 30 degrés, légèrement plus élevées dans le sud-ouest.

  • Vers une autonomie énergétique de la Roumanie?

    Vers une autonomie énergétique de la Roumanie?

    La Roumanie souhaite devenir autonome d’un point de vue énergétique, affirme le premier ministre Sorin Grindeanu. Et ce processus passe surtout par le nucléaire. C’est pourquoi, le gouvernement de Bucarest entend démarrer prochainement les travaux pour les troisième et quatrième tranches de la centrale nucléaire de Cernavoda, dans le sud-est de la Roumanie. Le chef de l’exécutif bucarestois s’exprimait lors d’une conférence internationale sur le développement durable par la recherche et l’éducation, qui se tenait à Pitesti (sud-est).



    Il s’est également félicité, à l’occasion, de la contribution des scientifiques roumains de l’Institut nucléaire de Mioveni au projet international de gestion et entreposage des déchets radioactifs qui montre, selon lui, le potentiel concret du pays à rejoindre le groupe d’Etats avec beaucoup d’expérience dans ce secteur, tels la France, la Belgique, les Etats-Unis, le Canada ou encore l’Italie. Bucarest a d’ailleurs été invité par l’Organisation pour la Coopération et le Développement économique à intégrer son Agence pour l’énergie nucléaire, geste qui prouve que la Roumanie observe les exigences auxquelles se soumettent les pays avec des programmes nucléaires avancés.



    Alors qu’un vif débat se porte au sein de la société roumaine au sujet des subventions publiques à la recherche, le premier ministre Grindeanu a également rassuré les spécialistes de l’Institut nucléaire de Mioveni quant à l’appui de son cabinet au développement des technologies nucléaires civiles, celles-ci pouvant être utilisées dans des secteurs stratégiques tels la médecine, l’agriculture ou l’énergie.



    Le ministre de la Recherche, Serban Valeca, a d’ailleurs annoncé la création d’un consortium scientifique national qui travaillera au développement d’un réacteur rapide refroidi au plomb, qui portera le nom d’ALFRED : « Les représentants du consortium ont déjà signé un deuxième accord avec la Romatom, l’association de l’industrie nucléaire locale qui a contribué à la mise en place des deux premières tranches de la centrale de Cernavoda. Les industriels roumains veulent s’impliquer activement dans ce partenariat et produire des équipements de haute qualité pour ce réacteur de quatrième génération ».



    La Roumanie tente ainsi de s’affranchir de sa dépendance du seul fournisseur extérieur d’énergie, plus précisément de gaz, à savoir le géant russe Gazprom. Bucarest souhaite mettre l’accent sur les ressources locales, alors que le pays est un des mieux placés en Europe de ce point de vue. Après l’Estonie et le Danemark, la Roumanie est le 3e Etat de l’UE qui peut assurer son nécessaire énergétique de ses propres forces, les importations se chiffrant à 17,1%. A titre de comparaison, Malte et Chypre couvrent leurs besoins presque exclusivement à partir des importations, tandis que la moyenne européenne est de 54%.



    Récemment, des travaux de prospection ont révélé l’existence d’un grand gisement de gaz naturels, dans le sud-est du pays, dont la valeur est estimée à environ 4 milliards d’euros. L’indépendance énergétique roumaine semble ainsi être confortée au moins pour quelques années. (trad. : Andrei Popov)