Tag: Joe Biden

  • 02/02/2022 (mise à jour)

    02/02/2022 (mise à jour)

    Coronavirus — La Roumanie a rapporté mercredi presque 36 000 nouveaux cas de contamination au coronavirus en 24 heures et 120 décès associés, dont 13 antérieurs à la période de référence. Quelque 10 000 Roumains atteints de Covid sont hospitalisés à travers le pays, dont un millier dans des unités de soins intensifs. Bucarest affiche mercredi un taux d’incidence record, de 33 cas par mille habitants en l’espace de 14 jours. Rappelons-le, la Roumanie a dépassé mardi la barre des 40 000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, sur 122 000 tests effectués, soit un record absolu depuis le début de la pandémie.



    Troupes — Le président américain Joe Biden a approuvé officiellement, ce mercredi, le déploiement de troupes supplémentaires en Europe de l’Est, y compris en Roumanie. Selon les médias américains, plusieurs responsables de Washington ont affirmé que c’est un geste censé montrer le soutien des alliés de l’OTAN vis-à-vis de l’Ukraine voisine. Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a confirmé le déploiement de quelque 3 000 militaires américains dans des pays du flanc est de l’OTAN. Un millier d’entre eux seront disloqués les prochains jours d’une base d’Allemagne en Roumanie. Ce mercredi, le président Klaus Iohannis a précisé que des annonces concrètes seraient bientôt faites au sujet du déploiement des unités militaires américaines et françaises en Roumanie.



    Visite — Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, fait une visite officielle de deux jours en Roumanie. Mercredi, il a participé à une réunion solennelle du Parlement de Bucarest consacrée au 15ème anniversaire de l’intégration de la Roumanie à l’Union européenne. Rappelons-le, la France assume actuellement la présidence tournante du Conseil de l’UE que la Roumanie a intégrée le 1er janvier 2007, au bout de presque 14 années de négociations depuis la signature de l’accord d’association, le 1er février 1993. L’agenda de Jean-Yves Le Drian a encore comporté des consultations avec son homologue roumain, Bogdan Aurescu. Celui-ci accueillera jeudi, en présence du ministre Le Drian, une série de consultations au sujet de la situation sécuritaire préoccupante à la frontière ukrainienne et dans la région de la mer Noire de ses homologues du Format Bucarest 9, avec la participation du chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba. Le Format Bucarest 9 réunit les pays du flanc oriental de l’Alliance : la Bulgarie, la République Tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Hongrie.



    Protestations — Plus de 2 000 policiers, salariés des prisons et militaires en réserve de Roumanie ont protesté mercredi dans la rue pour réclamer des majorations des salaires et des retraites. Les salariés des structures de l’ordre public réclament que toute la teneur de la loi des salaires soit respectée, demandent des majorations et des primes, l’indexation des pensions militaires sur l’inflation et l’accès à des soins médicaux de qualité. D’autres revendications portent sur des mesures censées permettre la croissance des effectifs policiers et de meilleurs équipements afin qu’ils puissent intervenir efficacement, en restant protégés. Les protestataires contestent aussi les gestes de nature médicale ou sanitaire qu’ils ont été obligés de faire pendant la pandémie, sans avoir les compétences nécessaires.



    Gouvernement — Le gouvernement de coalition de Bucarest s’est réuni ce mercredi pour la deuxième fois depuis le début de la semaine, pour discuter notamment d’une série de documents concernant les fermiers. L’Exécutif envisage d’adopter un schéma d’aide publique censée permettre la baisse des accises sur le gasoil utilisé dans l’agriculture. Un deuxième acte normatif concerne les producteurs d’ail qui pourraient bénéficier d’une aide de 3 000 euros par hectare tout au plus, sans dépasser les 20 000 euros. Pour eux, le gouvernement a alloué une enveloppe financière de 4,5 millions d’euros d’aide. Et puis, toujours à l’agenda de la réunion de ce mercredi : le projet d’une décision gouvernementale censée accorder 45 millions d’euros d’aide pour les cultures de légumes dans des espaces protégés.



    Justice — Un ancien ministre roumain de l’Energie, Victor Vlad Grigorescu, qui avait occupé ces fonctions dans le cabinet technocrate de Dacian Cioloş, de novembre 2015 à janvier 2017, a été condamné, mercredi, par la Haute Cour de cassation et de justice, à payer une amende de 48 000 lei (près de 10 000 euros) dans une affaire dans laquelle il est accusé de faux en écrits sous seing privé et faux dans les déclarations de patrimoine. Grigorescu a fait l’objet d’une enquête pénale par le Parquet général, mais il a conclu un accord avec les procureurs par lequel il reconnaissait sa culpabilité. Cet accord a été approuvé par les juges de la Cour suprême, qui ont ordonné l’application d’une amende pénale. La presse rappelle que ce dossier a été ouvert suite à des vérifications réalisées par l’Agence nationale d’intégrité en 2016. Suite à cela, des irrégularités ont été découvertes dans les déclarations de patrimoine déposées par Grigorescu en 2015 et 2016 ; en fait, un immeuble n’avait pas été déclaré. Un autre aspect peu clair visait une transaction sur une plateforme en ligne (monitoreu.com) détenue par Grigorescu, consacrée à l’analyse des politiques commerciales communes de l’UE.



    Achats en ligne — Les achats en ligne continuent de progresser au niveau de l’UE. Ces cinq dernières années, la progression la plus forte des achats en ligne parmi les usagers d’Internet a été enregistrée en République tchèque avec 27 points de pourcentage), et en Roumanie, en Hongrie et en Slovénie (toutes avec 26 %), selon Eurostat. Au niveau de l’UE, 90 % des personnes entre 16 et 74 ans ont utilisé Internet en 2021, dont 74 % ont acheté ou commandé des biens ou des services pour leur propre consommation. En 2021, les Néerlandais ont été les champions des achats en ligne dans l’UE, avec 94 %, suivis par les Danois (92 %) et les Suédois (89 %). A l’opposé, avec moins de 50 %, on retrouve la Roumanie (44 %) et la Bulgarie (42 %).



  • Hăbări ditu bana românească şi internaţională

    Hăbări ditu bana românească şi internaţională

    Diplomație — Ministerlu ti Externi ali Românie nu aproaki declarațiile a Ministerlui Afacerlor Externe ali Fedearație Rusă tu ţi mutreaşti prezența militară aliată pi Arădărikea ditu Apirită alu NATO, ţi li lugurseaşti ca hiindalui intempestivi și fără niţi unu thimelliu”. Ministerlu Afacerlor Externe di București năpoi aduţi aminti, tru un comunicatu di presă, că prezența NATO tru statili Aliati, cari easti rezultatlu a apofasiloru adoptati la summit di liderlli aliaț și implementati di structurli politiţi și militari aliati responsabili tru aestă noimă, easti ună reacție maş defensivă ti purtaticlu tutu cama fuvirosu ali Fedearație Rusă tru Viţinătatea ditu Apirită. Ș-aesta maxusu ditu 2014, cându Crimeea, teritoriu ucraineanu, fu aputrusită paranomu di Rusia. Aestu purtaticu s’faţi ş-tu aestu kiro, acă NATO cilăstăseaşti ti unu dialog hăirlăticu”, adăvgă Ministerlu di Externi di București. Rusia căftă viniri al NATO ta ş’tragă askerili ditu Românie și Vărgărie, ca parti ași-dzăsiloru garanții di securitati ţi li caftă a Occidentului. Ministerlu ti Externi a Moscovăllei caftă s’hibă trapti askerili xeani, echipamentlu militar și armamentlu ditu aţeali di ma ninti craturi comunisti cari nu eara membri a Suţatăllei Nordu-Atlantică tru 1997. Easti cazlu a Româniillei și ali Vărgărie — spuni diplomația arusă, acă, simfunu cu minduita analiștilor, ahtări spuneri pot s’hibă și tră Polonia ică statili baltiţi.



    Statele Uniti vs Rusia – Secretarlu di statu a Statiloru Uniti Antony Blinken declară viniri că dialoglu cu Moscova ma largu va s’ducă ninti, ama căftă ali Rusie tra ş-tragă askerili arădăpsiti tu sinurlu cu Ucraina. După muabeţli ti cari spusi că suntu sincere și substanțiale”, cari eara ţănuti Geneva cu ministurlu arusescu di externi Serghei Lavrov, Antony Blinken spusi că stămâna yinitoari Washingtonlu va s’părăstisească a Moscovăllei idei” sumu turlia di apandasi ngrăpsisti. Tu arada a lui, Lavrov apruke că Statele Unite tăxiră ună apandisi ngrăpsită ti căftărli a Moscovăllei mutrinda arhitectura evrupeană di securitati. Dupu aesta, va s’aibă ună nauă andamusi tu idyiulu livelu. Prezidentulu ali Românie, Klaus Iohannis, salută, gioi, hăbarea faptă di omologlu a lui american, Joe Biden, tu ligătură cu prezența militară americană tru România, tu Ardărikea ditu Apirită al NATO, ma s’hibă di s’aspardzi catandisea a securitatillei. Năsu nica spusi ş-aţea că Parteneriatlu Strateghicu Româno-Frănţescu va s’hibă anvărtuşitu tru reghiunea ali Amarea Lae, dupu hăbarea ţi u feaţi omologlu a lui, Emmanuel Macron, că Franța easti etimă s’pitreacă askeri tru România tru cadurlu a misiuñilor Alianțăllei. Rusia ari arădăpsită cama di 100.000 di askirladz tu sinurlu cu Ucraina, ama nu aproaki că ari naeti ti ună aputresari aluştui cratu.



    Covid – România dimăndă viniri 19.649 di năi cazuri di coronavirus detectati tru 24 săhăţ ditu soni, un nău recordu istoric. Isapea-a pandemiillei criscu, tutunăoară, cu 49 di morţă. Rata di ocupari apaturli ahărdziti ti paciențălli cu Covid easti de 22%, aşi că școlliurli pot s’ducă ma largu nveţlu pi turlia fizică. S’cundillemu că, simfunu cu năili standardi ţi suntu tu practico, cursurli ahurhescu s’hibă ţănuti online tru oara anda cama di 70% ditu apaturli ti lăndziţlli di Covid suntu acăţati tu ună secție. Tu arada-a lui, ministurlu a Sănătatillei, Alexandru Rafila, spuni că rata a morţăloru easti tora di dzaţi ori ma ñică andicra di meslu sumedru, cându avea unu numiru idyealui di cazuri ndzuuă. Un tratamentu antiviral inovatoru va s’hibă disponibilu tru şcurtu kiro, spusi oficialu românu ditu domeniulu a sănătatillei. Cama multu, numirlu a româñilor cari feaţiră naima pţănu ună doză di vaccinu easti cama di 8 miliuñi, ditu aeşţă cama multu di giumitati, dimi 56%, suntu cu ilikia anamisa di 50 și 59 di añi. Tru aestu kiro, anvălearea vaccinală spusă di România easti di 47,5% ditu populația eligibilă, cu ilikia di 12 di añi ş-cama. Ditu 26 di yinaru, văsilia va s’ahurhească și vaccinarea-a cilimeañiloru cu ilikia anamisa di 5 și 11 di añi.



    Grevi – Greva dimăndată di sindicaliştilli di la Compania di Transportu Publicu Bucureşti (STB) ahurhită gioi s’duţi ninti ş’tu dzuua di adză. Acă Tribunalu București u curmă greva ahurhinda cu dzuua di gioi, autobuzili, troleibuzili și tramvaili nu urdină nica tru capitala a Româniillei. Giudicătorlli va s’apufusească viniri desi protestul easti tu nomu ică nu. Liderlu a sindicaliștilor ditu transportul publicu di suprafață di București, Vasile Petrariu, spuni că greva va s’ducă ninti până cându directorlu a companiillei va ş-da demisia și până cându a lucărtorloru va lă crească tiñiili di cafi mesu cu 10%. Tru apandisi, directorlu a Societatillei di Transportu Public Bucureşti, Adrian Criţă, declară că lu-ari călisită sindicatlu ta s’păzărăpsească Contractulu Colectivu di Lucru tu ahurhita-a anlui, ama elli ici nu apăndăsiră. Reacția a dimarhului a Capitalăllei, Nicușor Dan, iruşi vini. Năsu lygurseaşti că aestă grevă easti di turlie politică și caftă s’hibă tiñisitu nomlu.


    Năpoi ti dzuua di viniri, sindicaliștilli ditu industria aluminiului ndregu ună manifestație di protestu dinintea-a scamnului a guvernului di București. Aeșţă cutugursescu greaua catandisi ditu sectorlu a loru, maxutarcu dupu ţi criscură păhadzlli la energie electrică și gazi. Nicurarea a producțiillei di aluminiu va s’ducă la scutearea di pi lucru a personalui ditu dumeniu și la șomajlu tehnici ti ñilli di lucărtori ditu sectoru, ama și ti dzăţli di ñilli di oamiñi cari lucreadză tru companii cari ţănu directu ică indirectu di aestă industrie, facu timbihi protestatarlli.



    Tenisu – Diplolu românescu adratu ditu românca Jacqueline Cristian și ghirmana Andrea Petkovic s’califică viniri tru etapa a 2-a a probăllei di dublu feminin di la Australian Open, după ţi u azvimsi preacllea adrată ditu românţili Simona Halep și Gabriela Ruse. Idyealui, preacllea Raluca Olaru (România) – Anna Lena Friedsman (Ghirmănia) kiru dinintea a chinezilor Yifan Xu-Zhaoxuan Yang. Tru antriţearea di simplu femininu, armasiră la Australian Open maş Simona Halep și Sorana Cîrstea.



    Autoru: Udălu a hăbărlor


    Armânipsearea: Taşcu Lala









  • 21/01/2022 (mise à jour)

    21/01/2022 (mise à jour)

    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères rejette les déclarations du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie relatives à la présence militaire alliée sur le Flanc est de l’OTAN, qu’il considère « inopportunes et dépourvues de tout fondement ». Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle, dans un communiqué, que la présence de l’OTAN dans les Etats alliés, qui est le résultat des décisions adoptées au sommet par les leaders alliés et mises en œuvre par les structures alliées politiques et militaires responsables en la matière, est une réaction strictement défensive au comportement de plus en plus agressif de la Fédération de Russie dans le Voisinage oriental. Et ce surtout à compter de 2014, lorsque la Crimée, territoire ukrainien, a été illégalement occupée par la Russie. « Ce comportement continue de s’intensifier présentement, en dépit des tentatives de l’OTAN de s’engager dans un dialogue constructif », ajoute le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. La Russie a exigé, vendredi, le retrait des troupes de l’OTAN de Roumanie et de Bulgarie, comme partie des soi-disant garanties de sécurité qu’elle sollicite de l’Occident. Le ministère des Affaires étrangères de Moscou soutient qu’il souhaite le retrait des troupes qu’il appelle étrangères, des équipements militaires et des armements des anciens pays communistes qui n’étaient pas membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord en 1997. C’est le cas de la Roumanie et de la Bulgarie — indique la diplomatie russe, bien que, selon les analystes, de telles prétentions peuvent viser aussi la Pologne ou les Etats baltes.



    Etats-Unis vs Russie — Le secrétaire d’Etat des États-Unis, Antony Blinken, a déclaré vendredi que le dialogue avec Moscou se poursuivrait, mais a demandé à la Russie de retirer ses troupes massées à la frontière avec l’Ukraine. Après des discussions qu’il a qualifiées de « sincères et substantielles », qui ont eu lieu à Genève avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Antony Blinken a affirmé que la semaine prochaine, Washington présenterait à Moscou « des idées » revêtant la forme de réponses écrites. A son tour, Lavrov a confirmé que les Etats-Unis avaient promis une réponse écrite aux demandes de Moscou relatives à l’architecture de sécurité européenne. Par la suite, une nouvelle rencontre au même niveau aura lieu. Jeudi, le président roumain, Klaus Iohannis, a salué l’annonce faite la veille par son homologue américain, Joe Biden, relative à l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie, sur le Flanc est de l’OTAN, si la situation sécuritaire se détériorait. Il a déclaré par la même voie que le Partenariat stratégique roumano-français serait renforcé dans la région de la mer Noire, après l’annonce de son homologue, Emmanuel Macron, que la France était disposée à envoyer des troupes en Roumanie dans le cadre des missions de l’Alliance. La Russie a massé plus de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne, mais nie prévoir une invasion.



    Covid — La Roumanie a rapporté vendredi 19 649 nouveaux cas de Covid dépistés en 24 heures, soit un nouveau record absolu. Le bilan pandémique s’est aussi alourdi de 49 décès. Le taux d’occupation des lits destinés aux malades de Covid est de 22 %, les écoles peuvent donc continuer leur activité en présentiel. A préciser que selon les nouvelles normes en vigueur, les cours commencent à être dispensés en ligne au moment où plus de 70 % des lits pour les malades de Covid sont occupés dans un département. Pour sa part, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, affirme que le taux de mortalité est à présent dix fois plus bas qu’en octobre, lorsqu’il y avait un nombre similaire de cas quotidiens. Un traitement antiviral innovateur sera bientôt disponible, a encore précisé le responsable roumain de la Santé. Par ailleurs, le nombre de Roumains ayant reçu au moins une dose de vaccin dépasse les 8 millions, dont plus de la moitié, à savoir 56 %, sont âgés de 50 à 59 ans. A l’heure où l’on parle, la couverture vaccinale affichée par la Roumanie est de 47,5 % de la population éligible, âgée de plus de 12 ans. A partir du 26 janvier, le pays commencera à faire vacciner aussi les enfants de 5 à 11 ans.



    Grève — La capitale de la Roumanie a été paralysée, vendredi, par une grève des syndicalistes de la Société de transport public de Bucarest (STB) qui ont décidé de continuer la grève générale, même si le Tribunal de grande instance a statué qu’elle était illégale et a ordonné que l’activité reprenne immédiatement. C’est le second jour de suite où aucun bus, trolleybus et tram n’a circulé dans la ville. Les syndicalistes n’ont respecté ni la décision de justice de vendredi, qui est exécutoire, ni celle de jeudi, ordonnant la suspension de la grève. Les salariés de la STB qui protestent exigent la démission du directeur de la compagnie, mais aussi des majorations salariales. Ils affirment qu’ils ne renonceront pas à la grève tant que leurs revendications ne sont pas solutionnées. Le maire de Bucarest, Nicuşor Dan, considère que la protestation est de nature politique et demande que la loi soit respectée. Il a demandé au parquet de prendre d’urgence des mesures contre les organisateurs de la grève. Le ministre de la Justice, Cătălin Predoiu, met en garde qu’il est très grave et inadmissible d’ignorer une décision de justice.



    Tennis — Le duo roumano-allemand Jacqueline Cristian/Andrea Petkovic s’est qualifié ce vendredi au 2e round de l’épreuve de double dames de l’Open d’Australie, premier du grand Chelem de l’année. Il a battu le couple roumain Simona Halep/Gabriela Ruse en deux sets. Une autre Roumaine, Raluca Olaru, et sa partenaire, l’Allemande Anna Lena Friedsman, se sont inclinées devant les Chinoises Yifan Xu – Zhaoxuan Yang.


  • 21/01/2022

    21/01/2022

    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères rejette les déclarations du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie relatives à la présence militaire alliée sur le Flanc est de l’OTAN, qu’il considère « inopportunes et dépourvues de tout fondement ». Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle, dans un communiqué, que la présence de l’OTAN dans les Etats alliés, qui est le résultat des décisions adoptées au sommet par les leaders alliés et mises en œuvre par les structures alliées politiques et militaires responsables en la matière, est une réaction strictement défensive au comportement de plus en plus agressif de la Fédération de Russie dans le Voisinage oriental. Et ce surtout à compter de 2014, lorsque la Crimée, territoire ukrainien, a été illégalement occupée par la Russie. « Ce comportement continue de s’intensifier présentement, en dépit des tentatives de l’OTAN de s’engager dans un dialogue constructif », ajoute le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. La Russie a exigé, vendredi, le retrait des troupes de l’OTAN de Roumanie et de Bulgarie, comme partie des soi-disant garanties de sécurité qu’elle sollicite de l’Occident. Le ministère des Affaires étrangères de Moscou soutient qu’il souhaite le retrait des troupes qu’il appelle étrangères, des équipements militaires et des armements des anciens pays communistes qui n’étaient pas membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord en 1997. C’est le cas de la Roumanie et de la Bulgarie — indique la diplomatie russe, bien que, selon les analystes, de telles prétentions peuvent viser aussi la Pologne ou les Etats baltes.



    Etats-Unis vs Russie — Le secrétaire d’Etat des États-Unis, Antony Blinken, a déclaré vendredi que le dialogue avec Moscou se poursuivrait, mais a demandé à la Russie de retirer ses troupes massées à la frontière avec l’Ukraine. Après des discussions qu’il a qualifiées de « sincères et substantielles », qui ont eu lieu à Genève avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Antony Blinken a affirmé que la semaine prochaine, Washington présenterait à Moscou « des idées » revêtant la forme de réponses écrites. A son tour, Lavrov a confirmé que les Etats-Unis avaient promis une réponse écrite aux demandes de Moscou relatives à l’architecture de sécurité européenne. Par la suite, une nouvelle rencontre au même niveau aura lieu. Jeudi, le président roumain, Klaus Iohannis, a salué l’annonce faite la veille par son homologue américain, Joe Biden, relatif à l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie, sur le Flanc est de l’OTAN, si la situation sécuritaire se détériorait. Il a déclaré par la même voie que le Partenariat stratégique roumano-français serait renforcé dans la région de la mer Noire, après l’annonce de son homologue, Emmanuel Macron, que la France était disposée à envoyer des troupes en Roumanie dans le cadre des missions de l’Alliance. La Russie a massé plus de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne, mais nie prévoir une invasion.



    Covid – La Roumanie a rapporté vendredi 19 649 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24 heures, soit un nouveau record absolu. Le bilan pandémique sest aussi alourdi de 49 décès. Le taux doccupation des lits destinés aux malades de Covid est de 22 %, les écoles peuvent donc continuer lactivité en présentiel. A préciser que selon les nouvelles normes en vigueur, les cours commencent à être dispensés en ligne au moment où plus de 70 % des lits pour les malades de Covid sont occupés dans un département. Pour sa part, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, affirme que le taux de mortalité est à présent dix fois plus bas quen octobre, lorsquil y avait un nombre similaire de cas quotidiens. Un traitement antiviral innovateur sera bientôt disponible, a enocre précisé le responsable roumain de la Santé. Par ailleurs, le nombre de Roumains ayant reçu au moins une dose de vaccin dépasse les 8 millions, dont plus de la moitié, à savoir 56 %, sont âgés de 50 à 59 ans. A lheure où lon parle, la couverture vaccinale affichée par la Roumanie est de 47,5 % de la population éligible, âgée de plus de 12 ans. A partir du 26 janvier, le pays commencera à faire vacciner aussi les enfants de 5 à 11 ans.




    Grèves – La grève déclenchée jeudi par les syndicalistes de la Société de transport public de Bucarest (STB) se poursuit aujourdhui. Bien que le Tribunal de grande instance de Bucarest ait suspendu la grève jeudi, les bus, le trolleybus et les trams ne circulent toujours pas dans la capitale roumaine. Les juges doivent statuer ce vendredi si cette protestation est ou non légale. Le leader des syndicalistes du transport public de surface de Bucarest, Vasile Petrariu, affirme que la grève continuera tant que le directeur de la compagnie ne démissionne pas et tant que les salariés ne reçoivent pas une majoration salariale de 10 %. En réplique, le directeur de Société de transport public de Bucarest, Adrian Criţă, déclare avoir invité le syndicat à négocier la Convention collective de travail dès le début de lannée, une invitation restée sans réponse. La réaction du maire de la capitale, Nicusor Dan, na pas tardé. Il estime que cette grève est de nature politique et demande que la loi soit respectée.



    Ce vendredi encore, les syndicalistes de lindustrie de laluminium organisent une manif de protestation devant le siège du gouvernement de Bucarest. Ils dénoncent la gravité de la situation de leur secteur, notamment suite à la flambée des prix de lélectricité et du gaz. La réduction de la production daluminium entraînera des licenciements de personnel dans le domaine et le chômage technique pour des milliers de salariés du secteur, mais aussi pour des dizaines de milliers de personnes travaillant dans les compagnies qui dépendent directement ou indirectement de cette industrie, mettent en garde les protestataires.



    Tennis – Le duo roumain formé de la Roumaine Jacqueline Cristian et de lAllemande Andrea Petkovic sest qualifié ce vendredi au 2e round de lépreuve de double dames à lOpen dAustralie, après avoir battu la paire formée des Roumaines Simona Halep et Gabriela Ruse. De même, le couple Raluca Olaru (Roumanie) – Anna Lena Friedsman (Allemagne) sest incliné devant les Chinoises Yifan Xu – Zhaoxuan Yang. Dans la compétition de simple dames, les seules Roumaines qui continuent leur parcours à lOpen dAustralie sont Simona Halep et Sorana Cîrstea.



    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie, ce vendredi et lon signale de la neige sur le nord, le nord-ouest et sur les montagnes. Il y a des précipitations mixtes sur le sud-est. Les maxima de la journée iront de -5 à 6 degrés. 5 degrés à midi à Bucarest.




  • Une présence renforcée des alliés sur le Flanc Est

    Une présence renforcée des alliés sur le Flanc Est


    Les tensions militaires à la frontière russo-ukrainienne se trouvent au
    coeur des pourparlers menés dernièrement par les responsables occidentaux et
    russes dans la tentative de trouver une solution pacifique. Moscou a présenté
    aux Etats-Unis et à leurs alliés une liste de revendications que l’OTAN ne veut
    pas accepter. D’ailleurs, la Russie nie toute velléité belliqueuse envers
    l’Ukraine, malgré la présence d’une centaine de milliers de soldats russes
    massés tout au long de la frontière ukrainienne. Le Kremlin a fait savoir que
    la menace de Washington de frapper la Russie de lourdes sanctions ne contribue
    pas à une désescalade de la situation en Europe.


    Jeudi, le président américain, Joe Biden, a affirmé que toute incursion de
    troupes russes en Ukraine serait considérée comme une « invasion » et
    provoquerait une riposte économique sévère et coordonnée. A son tour, le
    secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a affirmé que les puissances
    occidentales sont unies face à la
    Russie ce qui leur donne une force que Moscou n’a pas et ne pourra pas l’avoir.
    Par ailleurs, par la voix de son président, Emmanuel Macron, la France a
    annoncé sa disponibilité à participer à la présence militaire renforcée de
    l’OTAN en Europe de l’Est, pour protéger les pays de cette région de la menace
    russe. L’occasion pour Macron de mentionner le nom de la Roumanie qui
    bénéficiera d’une présence militaire renforcée de la part de l’Alliance de
    l’Atlantique Nord. La France serait prête à prendre «ses responsabilités dans
    le cadre d’une opération alliée, de type EFP, présence avancée renforcée, si elle
    était décidée».


    Pour sa part, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a salué les
    annonces de ses homologues américain et français, quand à la disponibilité de
    renforcer la présence militaire en Roumanie, si le contexte l’impose. Le chef
    de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a quant à lui déclaré que les propos
    de Joe Biden et d’Emmanuel Macron sont extrêmement importants et prouvent la
    solidarité et l’engagement de Washington et de Paris envers la Roumanie. Et le
    ministre roumain des Affaires Etrangères d’ajouter que ces annonces
    représentent le résultat concret des efforts et des actions diplomatiques
    menées dernièrement par Klaus Iohannis et par d’autres responsables roumains.
    L’engagement des Etats-Unis est fort important pour la sécurité euro-atlantique,
    y compris dans la région de la Mer Noire, a ajouté Aurescu, tout en insistant
    sur la nécessité de poursuivre, d’une manière cohérente et unitaire, les
    efforts des alliés de décourager les menaces qui planent sur le flanc oriental.
    L’occasion pour le diplomate roumain de qualifier d’inacceptables les actuelles
    tentatives de recourir à la force d’une manière non justifié et de compromettre
    la stratégie européenne de sécurité.





  • Prezență consolidată a NATO pe flancul estic

    Prezență consolidată a NATO pe flancul estic

    Tensiunile militare
    de la granița ruso-ucraineană se află în centrul discuțiilor dintre oficialii
    occidentali și cei ruși pentru identificarea unei soluții pașnice. Rusia a prezentat SUA şi NATO o listă de cereri
    în domeniul securităţii în privinţa cărora nu s-au înregistrat progrese la
    convorbirile de săptămâna trecută. Moscova neagă faptul că ar avea intenția de
    a invada țara vecină, însă a comasat aproape 100.000 de militari în apropierea
    frontierelor Ucrainei. Kremlinul a declarat, prin purtătorul său de cuvânt, că ameninţările
    americane cu sancţiuni drastice împotriva Rusiei nu ajută la detensionarea
    situaţiei din Europa.


    Joi, președintele american, Joe Biden, a dat asigurări că
    orice intrare a trupelor ruse pe teritoriul Ucrainei ar fi considerată o
    invazieˮ, ceea ce, a spus liderul de la Casa Albă, ar duce la un răspuns
    economic sever şi coordonat.
    La rândul său, secretarul de stat american, Antony
    Blinken, a afirmat că puterile occidentale sunt unite în faţa Rusiei, iar
    această unitate le conferă o forţă pe care Moscova nu o are şi nu o poate
    egala.


    Franța, la rândul ei, prin vocea președintelui Emmanuel Macron, și-a
    anunțat disponibilitatea de a participa cu trupe în cadrul NATO, pentru a apăra
    ţările din Europa de Est a căror securitate este ameninţată de Rusia. Şeful
    statului francez a menţionat numele României, unde ar urma să fie decisă o
    prezenţă sporită a trupelor Alianței Nord-Atlantice. Ne vom angaja mai mult în
    cadrul NATO şi ne vom asuma responsabilitatea în misiuni de tip prezenţă
    avansată sporită, în special în România, dacă acest lucru va fi decisˮ
    , a
    afirmat Emmanuel Macron.


    Seful statului român, Klaus Iohannis, a
    salutat anunţurile președinților american și francez cu privire la
    disponibilitatea de a participa la prezenţa militară întărită în România, dacă
    situaţia de securitate se deteriorează şi mai mult.


    La rândul său, ministrul
    român de Externe, Bogdan Aurescu, a arătat că anunţurile liderilor de la
    Casa Albă și de la Elysée sunt extrem de importante şi reprezintă dovada
    solidarităţii şi al angajamentului puternicˮ al celor două ţări pentru România.
    Bogdan Aurescu a afirmat că aceste anunțuri reprezintă rezultate concrete ale
    unor eforturi şi acţiuni diplomatice pe care preşedintele României, diplomaţia
    română, alţi factori de decizie români le-au făcut în ultima perioadă. Şeful
    diplomației de la București a arătat că angajamentul SUA are o importanţă
    deosebită pentru securitatea euroatlantică în ansamblul său, din care regiunea
    Mării Negre face parte. Bogdan Aurescu a subliniat necesitatea continuării,
    într-o manieră coerentă şi unitară, a eforturilor de întărire a posturii aliate
    de descurajare şi apărare pe flancul estic. În
    acest context, a accentuat faptul că ameninţarea nejustificată cu forţa şi
    încercările de subminare a actualilor parametri ai securității europene rămân
    inacceptabile.



  • Tests de stress aux frontières ukrainiennes

    Tests de stress aux frontières ukrainiennes


    La
    concentration des forces russes à la frontière ukrainienne est surveillée de
    près, faisant craindre aux observateurs que Moscou se prépare à lancer une
    attaque à grande échelle, peut-être en janvier prochain. La Russie a déjà raffermi
    sa présence militaire dans la région, à grand renfort de chars et d’environ 100.000
    soldats, et ce déploiement semble se poursuivre sur le terrain, tandis que la
    situation diplomatique se dégrade de plus en plus.


    Ce
    que nous n’avons pas fait en 2014, nous sommes prêts à le faire maintenant, a toutefois
    prévenu le président américain, Joe Biden, lorsqu’il avait évoqué la
    possibilité d’une nouvelle invasion russe en Ukraine, similaire à celle qui a
    entraîné l’annexion illégale de la Crimée, en 2014. Dans une vidéo conférence
    déroulée sous haute surveillance entre les présidents russe et américain, le dernier
    n’a pas hésité à avertir son homologue que si la Russie envahissait à nouveau
    l’Ukraine, les alliés américains et européens répondraient par des mesures
    économiques fortes.

    Qui plus est, Washington se montrait prête à fournir l’équipement
    militaire indispensable à la défense de l’Ukraine et à renforcer la position de
    ses alliés, situés sur le flanc est de L’OTAN. En revanche, Vladimir Poutine ne
    cesse de répéter que son armée ne menace personne, tout en exigeant des
    garanties de la part de l’OTAN qu’elle arrête de s’étendre davantage à l’Est,
    et donc à l’Ukraine. Moscou accuse l’Alliance Nord-Atlantique de faire de son
    mieux pour détruire l’architecture de sécurité en Europe, notamment en
    déployant son bouclier antimissile en Roumanie et en Pologne, et en étendant
    son infrastructure militaire jusqu’aux frontières de la Russie. Invitée sur les
    ondes de Radio Roumanie, la professeure Alba Popescu, de l’Université de
    Défense nationale, évoque la situation géopolitique dans la région : « En
    fait, la question première est de pouvoir localiser cette région d’un point de
    vue géographique, dans ce que l’on appelle l’isthme pontique-baltique,
    considéré par certains géographes comme la véritable frontière de l’Europe. Il
    s’agit de cette frontière qui sépare les rives sud de la mer Baltique des rives
    nord de la mer Noire, entre la porte de Moravie et les montagnes du Caucase, un
    espace tampon d’un point de vue géopolitique, et qui sépare désormais la
    Fédération de Russie d’une part, et les puissances dominantes de l’Europe atlantique
    de l’autre. Une zone géographiquement dominée par des plaines, délimitant la
    frontière occidentale de la Fédération de Russie. C’est là que le problème
    commence, et pour la Russie c’est son talon d’Achille. C’est un espace à grande
    valeur géostratégique, car ce territoire peut se transformer soit en barrière,
    soit en passoire, facilitant ou, au contraire, entravant les flux migratoires entre
    l’Europe et l’Asie, entre le nord et le sud. Il s’agit donc, d’un espace pivot,
    comme on l’appelle en géopolitique et en géostratégie, un hub et un lien d’un
    point de vue géoéconomique, géopolitique, l’espace géostratégique peut-être le
    plus sensible de l’Eurasie. »


    La
    Russie exige que l’OTAN exclue à l’avenir tout élargissement de ses structures
    à l’Est, ainsi que le déploiement d’armements à proximité de ses frontières,
    des armes qui pourraient menacer sa sécurité, et tout cela pour éviter une
    surenchère dangereuse. La position russe est sans doute en lien avec son
    obsession de maintenir une région de sécurité à ses frontières, comme l’explique
    la professeure des universités Alba Popescu « La Russie considère qu’elle a le droit d’exiger cette
    zone de sécurité autour de ses frontières, cet anneau composé d’États et de
    masses d’eau qui entourent son immense territoire. Les Russes considèrent cet
    anneau de sécurité comme un espace d’importance vitale, stratégique,et où leur influence devrait demeurer prépondérante.
    De la sorte, tout ce qui s’approche de leurs frontières est considéré comme une
    menace directe. Pour eux, cet anneau de sécurité représente une ligne rouge. Et,
    voyez-vous, dans cet anneau l’on retrouve l’Ukraine, les États transcaucasiens,
    la Moldavie et la Biélorussie. Tous ces Etats font partie de sa région de
    sécurité rapprochée. Par conséquent, lorsque la Russie constate une tentative
    de ces États de rompre avec la sphère d’influence russe et de rejoindre la
    sphère d’influence occidentale, elle réagit tout de suite. Elle a déjà réagi de
    manière violente à ce genre de tentatives, dès les années 90, tout de suite
    après le démantèlement de l’empire soviétique. La Russie avait ainsi orchestré
    des conflits, produit ces conflits gelés et périodiquement réchauffés, comme on
    l’a vu, par exemple en Ukraine, en Géorgie aussi, dans le Haut Karabakh, et
    ainsi de suite. Les choses sont fluides dans cette région. Et tout a à voir
    avec cet impératif de la Russie, un impératif stratégique, déjà historique, de
    dominer la région, de la maintenir sous sa coupe, un impératif inscrit dans son
    ADN depuis l’époque du tsar Pierre le Grand. Aujourd’hui, cela se matérialise dans
    les actions de type hybride que la Fédération de Russie mène tout au long de la
    ligne imaginaire qui relie la mer Baltique à la mer Noire. Or, la Roumanie est
    directement concernée, car elle se trouve sur la frontière sud de la région visée,
    alors que dans la région baltique les cibles sont différentes. L’on retrouve là
    les États baltes, la Pologne et la Suède. C’est bien dans cette crainte de la
    Russie de voir lui échapper ce qu’elle considère comme sa zone de sécurité
    rapprochée que je vois l’explication de son comportement menaçant, et qui
    devient de plus en plus agressif.
    »

    Selon la professeure Alba Popescu, de l’Université de Défense
    nationale, le conflit ukrainien et les tensions aux frontières de l’Ukraine
    risquent cependant de perdurer. La Russie n’aurait pas intérêt à faire éclater
    la guerre, pas plus qu’à se lancer dans une approche de détente. La Russie
    aurait au contraire intérêt à garder l’Ukraine dans cette zone grise, à
    l’instar de toute la région. Pour sa part, l’Alliance nord-atlantique semble
    réserver une fin de non-recevoir aux prétentions russes. Selon Jens
    Stoltenberg, secrétaire-général de l’OTAN, « le fait de simplement
    soulever une telle question devrait nous faire réagir et accroître notre
    vigilance. Parce que l’idée même des sphères d’influence, acquiescer que la
    Russie puisse décider au nom de ses voisins, au nom d’Etats tiers souverains, est
    totalement inacceptable ». Une position qui fera sans doute plaisir aux
    principaux concernés. (Trad. Ionut
    Jugureanu)



  • Teste de stres la granițe

    Teste de stres la granițe


    Concentrarea de forțe rusești la graniţa cu Ucraina este urmărită cu maximă atenție, existând temeri că Moscova ar pregăti un atac la scară largă ce ar putea fi lansat, cel mai probabil, în ianuarie. Rusia şi-a consolidat, deja, prezența în zonă cu tancuri și aproape 100 de mii de militari, desfășurarea de forțe continuă, iar situația este tot mai tensionată. Ceea ce nu am făcut în 2014, suntem pregătiţi să facem acum, l-a avertizat liderul de la Casa Albă pe cel de la Kremlin, referindu-se la eventualitatea unei noi invazii a Rusiei în Ucraina, asemănătoare celei soldate cu anexarea ilegală a Crimeei. În cadrul unei conversații video securizate Biden – Putin, președintele american a prevenit că, dacă Rusia va invada din nou Ucraina, SUA şi aliaţii europeni vor răspunde cu măsuri economice puternice, Washingtonul va furniza mai multe echipamente de apărare Ucrainei, iar poziţia aliaţilor din flancul de Est al NATO va fi consolidată.



    De cealaltă parte, Vladimir Putin spune că armata sa nu amenință pe nimeni și cere garanții că NATO nu se va extinde spre Est, așadar și în Ucraina. Moscova acuză Alianţa de distrugerea rapidă a arhitecturii de securitate din Europa, inclusiv prin desfăşurarea scutului antirachetă în România şi Polonia, și că şi-a extins infrastructura militară până la graniţele Rusiei. Invitată la Radio România, profesorul universitar Alba Popescu, de la Universitatea Naţională de Apărare, a vorbit despre situația geopolitică din zonă:



    De fapt, cauza de fond o reprezintă localizarea acestei regiuni din perspectivă geografică, în aşa-numitul istm ponto-baltic, considerat de unii geografi ca fiind adevărata frontieră a Europei. O fâşie de pământ între litoralul sudic al Mării Baltice şi litoralul nordic al Mării Negre, între poarta Moraviei şi Munţii Caucaz, care constituie din punct de vedere geopolitic un spaţiu-tampon, dispus între puterea aceasta care controlează de secole spaţiul de centralitate din Eurasia şi care se numeşte acum Federaţia Rusă, pe de o parte, şi puterile dominante din Europa atlantică, de partea cealaltă. Un spaţiu care, geografic, este dominat de câmpie şi care reprezintă frontiera vestică a Federaţiei Ruse. De aici începe problema, pentru că este frontiera sa cea mai vulnerabilă. Mai mult decât atât, este un spaţiu cu o valoare geostrategică uriaşă, pentru că este un teritoriu care se poate transforma fie într-o barieră, fie într-o poartă care să faciliteze sau să împiedice, invers, fluxurile dintre Europa şi Asia, dintre nordul continentului şi sudul continentului. Deci, un spaţiu cum se numeşte el în geopolitică şi în geostrategie, un spaţiu pivotal, un hub şi un nexus din punct de vedere geoeconomic, geopolitic, deci cel mai valoros din punct de vedere geostrategic spațiu al Eurasiei .”



    Pentru a preveni deriva spre confruntare – spune Moscova, condiţia imperativă sunt garanţiile de securitate pe termen lung cu valoare juridică obligatorie, care să excludă pe viitor orice extinderi ale NATO spre Est şi desfăşurarea la graniţele Rusiei de arme care să amenințe securitatea acesteia. Poziția Moscovei are legătură cu “inelul de securitate” al Rusiei, explică profesorul universitar Alba Popescu:



    “Inelul de securitate este alcătuit din acele state şi mase acvatice care înconjoară Rusia, acest colos terestru, şi care are forma, să spunem aşa, inelară. Ruşii consideră acest inel de securitate ca fiind un spaţiu în care influenţa lor este de facto, ca un spaţiu de importanţă vitală, strategică pentru ei. Deci, tot ceea ce se apropie de frontiera lor este considerat a fi ameninţare directă. Prin urmare, inelul acesta de securitate reprezintă linia roşie. Statele inelului de securitate sunt inclusiv Ucraina, statele transcaucaziene, Moldova, Belarusul. Toate aceste state fac parte din inelul de securitate. Prin urmare, în momentul în care Rusia observă o înaintare sau o încercare a acestor state de a se dezlipi din zona de influenţă rusă şi de a se alipi zonei de influenţă occidentală, în acel moment Rusia acţionează. Şi am văzut, a acţionat deja, a acţionat în anii 90 imediat. În momentul după demantelarea imperiului, a orchestrat aceste conflicte, conflicte îngheţate şi periodic reîncălzite, precum am văzut. Am văzut și în Ucraina, am văzut și în Georgia, Nagorno – Karabah … Deci, lucrurile sunt într-o mare evoluţie în această regiune. Şi toate au legătură cu acest imperativ al Rusiei, un imperativ strategic, istoric deja, de dominaţie a regiunii, care a fost inclus încă din perioada ţarului Petru în rândul obiectivelor de dominaţie ale puterii estice şi care, astăzi, se materializează prin acţiunile de tip hibrid ale Federaţiei Ruse în această regiune ponto-baltică. Adică şi în zona pontică, în care ne aflăm şi noi, şi, desigur, şi în zona Baltică, unde ţintele sunt altele, sunt statele baltice, Polonia, şi Suedia, de asemenea. Deci, asta ar fi explicaţia acestui comportament, comportament tot mai agresiv, de altfel.”



    Conflictul din Ucraina nu se va rezolva, din punctul meu de vedere, spune Alba Popescu – Rusia nu are niciun fel de interes, nici de a-l încălzi în perioada următoare, dar nici de a-l rezolva într-o formă sau alta, Ucraina trebuind să rămână în această zonă gri, alături de celelalte state. NATO consideră inacceptabilă până şi ideea că Rusia poate avea propria sa sferă de influenţă, explicăsecretarul general al Alianței, Jens Stoltenberg. “Însăşi ridicarea problemei reflectă o idee care ar trebui să ne sporească vigilenţa şi care este inacceptabilă, această idee că Rusia ar avea o sferă de interese. Aceasta ar înseamna recunoaşterea efectivă că Rusia poate controla ceea ce fac vecinii săi, care sunt state suverane” – mai spune Stoltenberg.




  • La démocratie et le flanc oriental de l’OTAN

    La démocratie et le flanc oriental de l’OTAN


    Présent en visioconférence
    au Forum de la fondation de l’Aspen
    Institute Roumanie, déroulé à Bucarest, le secrétaire général de l’OTAN, Jens
    Stoltenberg, a appelé les alliés à investir dans les infrastructures critiques,
    tout en diminuant leur dépendance des ressources provenant de leurs potentiels
    adversaires. La Chine et la Russie sont actuellement les principaux acteurs dont
    les actions perturbent les normes sur lesquelles repose l’ordre mondial et ces
    deux pays agissent dans des zones devenues essentielles pour la sécurité de l’espace
    démocratique. Jens Stoltenberg


    Nos potentiels adversaires
    profitent de nos vulnérabilités pour voir leurs intérêts se concrétiser. Ils
    investissent dans nos infrastructures critiques afin de s’immiscer dans nos
    sociétés et pouvoir intervenir et ils essaient de profiter de notre dépendance
    de ressources essentielles, telles le gaz, le pétrole et les minéraux rares
    ».


    Jens Stoltenberg a dénoncé à
    plusieurs reprises le comportement agressif de Moscou, tandis que le ministre
    roumain de la Défense, Vasile Dîncu, a opiné dans le cadre du même forum que la
    Russie devrait apparaître dans le nouveau concept stratégique de l’Alliance
    comme une potentielle menace militaire sérieuse. Moscou mène un plan de
    déstabilisation de l’OTAN, y compris à travers une potentielle agression
    militaire contre l’Ukraine, a fait savoir le responsable de Bucarest.


    « La Russie devrait
    figurer comme une potentielle menace militaire sérieuse à l’adresse de l’OTAN.
    Evidemment, le dialogue est censé rester la principale forme de communication
    et il faudrait du coup, l’intensifier. Sauf que cela fait une décennie que l’OTAN
    l’a privilégié et les résultats, au moins à moyen terme, se font toujours
    attendre
    . »


    Le Département américain d’Etat
    a envoyé au forum de Bucarest une évaluation présentée par l’assistant du
    secrétaire américain d’Etat pour l’Europe, Douglas Jones :


    « La récente
    consolidation militaire russe et le risque d’une nouvelle agression contre l’Ukraine montrent d’une
    manière claire que la Russie représente une menace immédiate à l’adresse de la
    sécurité collective. On doit maintenir en place une défense sérieuse, décourager
    Moscou et la faire comprendre à l’unisson que si elle continue sur cette même voie
    elle paiera cher
    . »


    La crise russo-ukrainienne a
    dominé jeudi les pourparlers menés par le leader américain Joe Biden avec les
    chefs d’État et de gouvernement des « neuf de Bucarest », à savoir la Bulgarie,
    la République tchèque, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la
    Pologne, la Roumanie et la Slovaquie. L’occasion pour le chef de l’Etat
    roumain, Klaus Iohannis, de se prononcer en faveur d’un renforcement de la
    présence militaire sur le flanc oriental de l’Alliance, tout en plaidant pour
    que l’Alliance soit parfaitement équipée afin de répondre aux menaces de
    Moscou. Dans un discours adressé aux alliés de l’Europe centrale, le leader de
    la Maison Blanche s’est engagé à doter l’OTAN de capacités militaires
    supplémentaires, tout en affirmant son engagement envers l’article 5 du Traite
    de Washington qui prévoit qu’une attaque contre un membre de l’Alliance est
    considérée comme une attaque dirigée contre tous les Alliés. Antérieurement, le
    président Biden a assuré son homologue ukrainien, Volodimir Zelenski, du
    soutien ferme de son pays à la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.





  • MAE condamnă cu fermitate atacurile teroriste de la Kabul, soldate cu zeci de morţi

    MAE condamnă cu fermitate atacurile teroriste de la Kabul, soldate cu zeci de morţi

    Ministrul român de Externe, Bogdan Aurescu, a condamnat cu fermitate atacurile teroriste care au avut loc joi la Kabul, soldate cu numeroși morți și răniți.

    Într-un mesaj pe Twitter, Bogdan Aurescu a transmis condoleanţe familiilor victimelor și refacere grabnică celor răniţi. El a menţionat că celulă de criză instituţională se află în contact cu cei 9 cetăţeni români aflăţi în Afganistan, care nu au fost afectaţi de atacuri.

    Pe de altă parte, preşedintele SUA Joe Biden a promis, să-i vâneze pe cei responsabili de atacurile jihadiste, revendicate de Gruparea Statul Islamic, soldate cu zeci de morți și răniți, printre care 13 militari americani, dar și afgani. Liderul de la Casă Albă a anunțat că evacuările aeriene americane din Kabul vor continuă.

    Alte state, între care Franţa, Canada, Polonia, Olanda şi Norvegia, au anunţat încetarea operaţiunilor de evacuare. Peste 100.000 de persoane au fost evacuate din Afganistan, de la revenirea la putere a talibanilor. Ameninţarea unor noi atacuri în jurul aeroportului din Kabul va creşte pe măsură ce trupele occidentale se apropie de momentul părăsirii Afganistanului, a declarat ministrul britanic Apărării, Ben Wallace.

  • August 17, 2021 UPDATE

    August 17, 2021 UPDATE

    Covid-19. Over 1.9 million EU Digital Covid Certificates were issued in Romania until August 17, Andrei Baciu, Secretary of State in the Ministry of Health, announced on Tuesday. He said that most of these certificates – almost 96% – are proof of vaccination against COVID-19. The issuance of the European digital certificates started in Romania on July 1. Also on Tuesday, the coordinator of the National Vaccination Campaign against COVID-19, doctor Valeriu Gheorghiţă, presented the results of the first study on vaccine effectiveness in Romania, carried out during the third wave of infections in the spring. According to the study, people vaccinated against COVID-19 are faced with a 14 times lower risk of death than the unvaccinated, 12 times lower risk of hospitalization and hospitalization in ICUs and a 10 times lower risk of infection. Doctor Valeriu Gheorghiţă stressed again the importance of vaccination, especially in the context of the negative evolution of the pandemic lately. A new record high for this summer was reached on Tuesday: 544 new cases of COVID-19 were reported out of nearly 39,000 tests performed in 24 hours. Six related deaths were also recorded. In hospitals, the number of coronavirus patients has exceeded 1,000, of which 126 are in intensive care. On the other hand, interest in vaccination remains low, despite repeated calls from authorities to boost the vaccination campaign. Just over 5 million Romanians have been fully vaccinated.



    Afghanistan. The EUs priority is the safe evacuation of European citizens in Afghanistan and Afghan citizens who have worked with us for more than 20 years if they want to leave the country, the EU Security Chief Josep Borrell said on Tuesday, at the end of a video conference with the Unions foreign ministers. According to Borell, Western intervention has failed to build an Afghan state, the Taliban have “won the war” and so the EU will have to engage in dialogue as soon as possible to avoid a humanitarian and migration catastrophe in Afghanistan. Also on Tuesday, the NATO Secretary-General Jens Stoltenberg criticized the failure of the Afghan authorities to stand up to the Taliban and prevent them from seizing power in Kabul. Stoltenberg told a news conference that international terrorism is once again a threat as the Taliban return to power in Afghanistan and “NATO needs to stay vigilant, to stay at the forefront of the fight” against it. The speed of the collapse of the Afghan army in the face of the Taliban advance was a surprise and there are lessons that NATO can learn from it, but the main priority today is to get vulnerable people out of the country, Jens Stoltenberg also said. On Monday, US President Joe Biden stressed that the responsibility for the current situation lies with the Afghan political leaders, who fled the country, as well as the security forces who refused to fight. The US President defended his decision to withdraw US forces from Afghanistan. The situation in Kabul was relatively calm after the Taliban took over the city, but chaotic scenes were reported at the airport, with thousands of civilians trying to find a place on the planes that were taking off. The airports activity was suspended for several hours, but flights were resumed during the night.



    Repatriation. Bucharest – The President of Romania Klaus Iohannis convened, on August 25, the Supreme Council of National Defense, to discuss the security situation in Afghanistan and its implications for Romania, the Presidential Administration announced on Tuesday. On Monday, the head of state ordered the emergency involvement of the Romanian Air Force for the evacuation of Romanian citizens from Afghanistan. Prime Minister Florin Cîţu informed that 27 Romanian citizens currently at the international airport in Kabul are to be evacuated with the Romanian Air Force aircraft sent to Afghanistan on Tuesday and, at the same time, steps are being taken to recover other Romanian citizens from a former US military base. Earlier, the Ministry of Defense in Bucharest had announced that a team of soldiers from the Special Operations Forces was on board the aircraft for protection. The mission is being carried out at the request of the Foreign Ministry, as a result of the deteriorating security situation in Afghanistan. Also, a C-27 J Spartan plane is ready to take off to repatriate Romanian citizens who have already been evacuated from Afghanistan by aircraft of other NATO member countries. The MFA in Bucharest informed on Tuesday that 16 other Romanian citizens managed to leave Kabul during the night of August 16/17. The Foreign Ministry strongly recommends that Romanians in Afghanistan urgently contact the Romanian Embassy in Islamabad and inform them of their current location, so that they can be contacted if necessary.



    GDP. Romanias gross domestic product increased by 6.5% in the first half of this year, compared to the same period in 2020, according to data published on Tuesday by the National Institute of Statistics. In the second quarter of this year, the GDP grew by 1.8% compared to the previous quarter, and compared to the same quarter of 2020 the economy registered a growth of 13%. Also on Tuesday, Eurostat reported that, with 13.6%, Romania is among the European Union countries with the highest annual economic growth in the second quarter, compared to the same period last year. According to the president of the Fiscal Council in Bucharest, Daniel Dăianu, however, “one cannot compare, without clarifications, a quarter in which the economy is recovering with a quarter in which the economy was partially closed”. Daianu also said that Romania has a structural budget deficit and big external deficits. The opposition Social Democratic Party says that, compared to the level before the pandemic, the economy grew by only 1.9%, and for 99% of the citizens the living standard deteriorated significantly due to the galloping inflation.



    Senate. The Senate in Bucharest was convened, on Tuesday, in an extraordinary session for an information on the adoption by the Government, on August 11, during the parliamentary break, of three emergency ordinances. They concern the transfer of pension rights of EU officials, the equivalence of the position of social inspector and the hiring by contest of the personnel necessary for the implementation of projects financed from external loans contracted or guaranteed by the state. The convening of the Senate for the fifth time in an extraordinary session for emergency ordinances without justification is a defiance against Parliament, the Social Democratic senator Robert Cazanciuc said. According to the opposition representative, extraordinary sessions should be used only in special situations. (MI)


  • End of mission in Afghanistan

    End of mission in Afghanistan

    US troops intervened in Afghanistan almost 20 years ago, shortly after the terrorist attacks on the New York twin towers and the Pentagon. Accused of providing refuge for Osama bin Laden and the jihadist network Al Qaeda, responsible for the attacks, the Taliban were removed from power by Americans. Almost two decades followed in which NATO forces acted in the region through various missions, marked by numerous attacks resulting in loss of human lives.

    But then, in April this year, the US president Joe Biden said that with the terror threat now in many places, keeping thousands of troops grounded and concentrated in just one country at a cost of billions each year makes little sense to me and to our leaders. (…) It is time to end America’s longest war. It is time for American troops to come home.

    The United States will work with its NATO allies for a coordinated withdrawal from the Asian country, according to the principle established from the beginning: we enter together, we adapt together, and we leave together. Subsequently, the North Atlantic Alliance announced that the necessary conditions for the completion of its Resolute Support mission in Afghanistan had been met and it was no longer necessary to maintain the 9,600 soldiers from 36 countries.

    Romania is part of the coalition against terrorism, the first Romanian military being deployed in Afghanistan shortly after the attacks, and since then it has been constantly among the main contributors to the NATO mission. In agreement with its partners in the Alliance, Romania decided to withdraw its forces from Afghanistan in coordination with the other members starting with May 1, 2021, a decision which was made by the country’s Supreme Defense Council.

    The mission in Afghanistan will end for the Ministry of Defence only when all Romanian soldiers have returned home safe, Defence Minister Nicolae Ciuca said:

    As one of the most important contributors to the Resolute Support Mission, with over 600 soldiers deployed in the theatre of operations, Romania will act in accordance with the allied decisions regarding the withdrawal schedule. Romania took the decision, two decades ago, to be part of the counter-terrorism coalition and to join its strategic allies, in an international bid to fight an enemy that threatens the peace and security of its citizens. For almost 20 years, tens of thousands of Romanian soldiers have fulfilled missions in the Afghan theatre of operations, contributing significantly to the change for the better of the security situation in the area.

    We are talking here about two missions. The first was the International Security Assistance Force (ISAF), followed in 2015 by Resolute Support, which aimed to train, advise and assist the Afghan National Security Forces. Invited to Radio Romania, Nicolae Ciucă, commander of the first Romanian battalion in Afghanistan, drew a picture of the situation from Romania’s perspective:

    For the Romanian Army, the year 2002 meant hope and efforts towards being invited to join the alliance in the autumn of that year, which happened. Two years on, the Romanian Army kept fulfilling its missions in Afghanistan, but also in Iraq and became a full member of the North Atlantic Alliance based on the decision made at the NATO summit. Therefore, all these elements of analysis can be described first of all by the will, enthusiasm and the spirit to prove that we were able and had the availability, the human resources and, why not, the spirit of sacrifice necessary to become members of the North Atlantic Alliance. After that, we have proven we are a credible member of this alliance. And because I mentioned sacrifice, I want to recall and express our gratitude for the 27 Romanian soldiers who lost their lives in Afghanistan and the over 200 people who got wounded there. This is the effort that the Romanian army have made in these 20 years.

    What does Afghanistan look like now and to what extent have the problems been resolved? Afghanistan is still not a perfect country, but it does not compare to the Afghanistan of beheadings and torture two decades ago. Afghanistan now has dozens of diplomatic missions around the world, a Constitution, a legally elected president and government, an elected parliament and local councils in which women are represented as well. Parties, NGOs and civil society organisations have been re-established. Most Afghans have access to basic health care, and millions of children are vaccinated against epidemic diseases. However, huge challenges remain related to government, drugs, poverty and corruption. The future is still uncertain.

    Here is Liviu Mureşan, president of the EURISC Foundation:

    After two decades, this operation that has cost so many human lives, huge amounts of money and has left the problem unresolved, is coming to an end. We do not know how things will develop in the coming period. It is very important that we, who have been involved in this operation in Afghanistan from the very beginning, have all our soldiers back home, along with all the related equipment, if possible. Afghanistan will remain a lesson in how infrastructure determines the fate, life and proper functioning of a mission. A country that has no access to the sea is a country that cannot be conquered, controlled and truly transformed, especially with the geography that Afghanistan has.

    The Speaker of the Afghan Parliament, Mir Rahman Rahmani, has warned that the withdrawal of foreign troops from the country in the current context will lead to civil war. (MI)

  • Nachrichten 17.06.2021

    Nachrichten 17.06.2021

    Das rumänische Parlament hat am Mittwoch die Ombudsfrau Renate Weber abgesetzt. Sie war vor zwei Jahren ernannt worden, als die heute opositionelle PSD an der Regierung war .Die Abgeordneten der heutigen Regierungskoalition werfen Weber vor, ihre gesetzlichen Befugnisse überschritten zu haben, was u.a. auch zu einer Verletzung der Verfassung geführt habe. Die PSD prüft nun, die Angelegenheit an das Verfassungsgericht zu verweisen, da ihrer Ansicht nach die Ombudsfrau nicht gegen das Grundgesetz verstoßen hat.



    Das rumänische Verfassungsgericht hat am Donnerstag die Mitteilung der Sozialdemokratischen Partei (in Opposition) zugelassen und entschieden, dass die Entscheidungen des Parlaments über die Ernennung von Interims-Intendanten des öffentlich-rechtlichen Rundfunks und Fernsehens verfassungswidrig sind. Die Richter erklärten, dass mehrere Artikel des Funktionierungsgesetzes verletzt wurden, darunter jenes bezüglich der Situation zwischen zwei Legislaturperioden, in denen die Ernennung eines Interimsbeauftragten bei öffentlich-rechtlichen Rundfunk- und Fernsehsender zulässig ist. In einer Erklärung für Radio Romania Actualitati behauptet der ehemalige Präsident des Verfassungshofes Augustin Zegrean, dass das Parlament die Entscheidungen zur Ernennung der beiden Interims-Intendanten durch Wiederaufnahme des Verfahrens überprüfen kann. Liviu Popescu und Ramona Săseanu wurden am 11. Mai zu Interimsdirektoren bei SRR bzw. TVR ernannt, nachdem die mehrjährigen Tätigkeitsberichte der ehemaligen Geschäftsführungen vom Parlament abgelehnt worden waren.



    Das Berufungsgericht in Bukarest hat im Verfahren zum Brand im Klub Colectiv vor fast 6 Jahren einen neuen Verhandlungstermin für den 22. September angesetzt. Nachdem das Verfahren Anfang dieser Woche getrennt wurde, überlegten es sich die Richter nun doch anders und behandeln den Fall als Einheit. Im Herbst sollen drei Richter entscheiden, ob bei mehreren Angeklagten die Tatbestände rechtliche anders eingoerdnet werden könnten. Der Fall befindet sich in der Berufung, nachdem ein Bukarester Gericht die Angeklagten im Dezember 2019 zu Haftstrafen zwischen achteinhalb und zwölf Jahren und acht Monaten sowie zur Zahlung von mehr als 50 Millionen Euro an die Opfer und ihre Familien verurteilt hatte. Der Brand forderte 64 Todesopfer und mehr als 200 Verletzte. Nach dem Vorfall kam es zu Straßenprotesten unter dem Slogan Korruption tötet!.



    Rumänische Behörden haben am Donnerstag 87 neue Coronainfekte nach über 27 Tausend Tests gemeldet. Fast tausend Menschen sind in Krankenhäusern und 186 Patienten liegen auf der Intensivstation. Gleichzeitig wurden 89 Todesfälle bei Patienten gemeldet, von denen nur 5 aktuelle Fälle sind. Die Impfkampagne läuft inzwischen mit vermindeter Geschwindigkeit weiter. Mehr als 4,2 Millionen Menschen in Rumänien haben den vollen Impfschutz.



    Der rumänische Präsident Klaus Iohannis setzt seinen Staatsbesuch in Estland fort. Am Mittwoch traf Klaus Iohannis seine Amtskollegin Kersti Kaljulaid. Nach den Gesprächen gab er bekannt, dass er Estland zur Teilnahme am Euro-Atlantischen Resilienzzentrum in Bukarest eingeladen hat. Rumänien und Estland haben gemeinsame Visionen und Interessen auf der Ebene der Europäischen Union, was eine enge Zusammenarbeit zwischen uns in Bezug auf die aktuelle Agenda und die Prioritäten der Union für die Zukunft ermöglicht – betonte Präsident Iohannis. Er wies auch darauf hin, dass sich die Gespräche auf die Möglichkeiten der Stärkung der bilateralen Zusammenarbeit im Bereich der Digitalisierung, Cybersicherheit und künstlichen Intelligenz konzentrierten.



    Die Präsidentin der Europäischen Kommission, Ursula von der Leyen befindet sich auf einer diplomatischen Reise und ist heute in Dänemark und Griechenland zu Gesprächen über die von der EU finanzierten Aufschwungspläne der Länder nach der Covid-19-Pandemie. Am Mittwoch hat die Europäische Kommission die ersten nationalen Konjunkturpakete genehmigt. Eines davon ist das von Portugal, das die sechsmonatige EU-Ratspräsidentschaft innehat und im April als erstes sein Reform- und Investitionsprogramm nach Brüssel geschickt hat. Nach Lissabon war die Chefin der Europäischen Kommission, Ursula von der Leyen, in Madrid, wo sie die Genehmigung des spanischen Plans verkündete, der nach Italien die großzügigsten Investitionen von fast 70 Mrd. € aufweist.



    Der russische Präsident Wladimir Putin und US-Präsident Joe Biden haben sich am Mittwoch in Genf zu einem mehr als vierstündigen Gespräch getroffen. Die Beziehungen zwischen Washington und Moskau müssen stabil und berechenbar sein, sagte Joe Biden. Wladimir Putin seinerseits vereinbarte mit dem US-Präsidenten, Konsultationen über strategische Stabilität zu beginnen. Darüber hinaus verabschiedeten die beiden Seiten eine gemeinsame Erklärung. Darin bekennen sie sich zum Grundsatz, dass es in einem Atomkrieg, der niemals begonnen werden sollte, keine Gewinner geben kann.

    Das gleiche Prinzip wurde beim US-sowjetischen Gipfel von 1985 in Genf postuliert.

  • Uniunea Europeană și SUA la un nou început

    Uniunea Europeană și SUA la un nou început

    La prima sa vizită în Europa,
    președintele american Joe Biden a spus în primul discurs ținut în Marea
    Britanie: SUA au revenit iar alianța transatlantică va rămâne o sursă vitală de
    putere pentru Regatul Unit, Europa și Statele Unite. Programul foarte încărcat
    al președintelui american înseamnă întâlniri la cel mai înalt nivel și
    participarea la cele mai impotante întruniri: summitul G7, summitul NATO,
    summitul Uniunii Europene și întâlnirea cu președintele Rusiei Vladimir Putin.


    Analiștii
    au pus accentul mai ales pe încărcătura simbolică a vizitei, așa cum a făcut-o
    și expertul Mihai Sebe. Însă Sebe a arătat că din punctul de vedere al
    relațiilor dintre SUA și Uniunea Europeană există o serie de aspecte în care
    cele două au intrat în coliziune în ultimii ani și care trebuie clarificate.

    Se speră la stabilizarea
    relațiilor și la clarificarea aspectelor legate de tarifele vamale. Să nu uităm
    că au fost aplicate diverse sancțiuni reciproce asupra produselor americane și,
    respectiv, produselor europene. Sunt încă chestiuni nerezolvate când vine vorba
    de produse siderurgice sau de echipamente. De asemenea, eșecul negocierilor
    legate de TTIP a marcat relația bilaterală din SUA și Uniunea Europeană. Această
    vizită poate duce la deblocarea unui nou capitol în relațiile comerciale.
    Trebuie să ținem seamă și de provocările pe care le va ridica economia
    viitorului în relațiile transatlantice. Avem noile tehnologii și impactul lor
    asupra mediului economic, provocările legate de inteligența artificială care,
    la rândul lor, va trebui abordate ținând seama de viziunile dintre SUA și
    Uniunea Europeană: între o viziune mai liberală și concurențială, în care piața
    rezolvă mare parte din probleme, și viziunea europeană, care acordă de asemenea
    un rol sporit statelor naționale în rezolvarea aspectelor legate de competiție,
    de inteligența artificială, aspectele etice și nu numai.


    Brexit este o
    chestiune tensionată intraeuropeană în care SUA și-au anunțat disponibilitatea
    de mediere.

    Mihai Sebe: Marea
    Britanie, după ieșirea din Uniunea Europeană, caută să identifice noi
    modalități de cooperare cu blocul comunitar, cu atât mai mult cu cât efectele
    negative ale Brexitului se resimt asupra economiei și societății britanice.
    Deja în ultimele luni am asistat la o reducere a comerțului, la dificultăți
    sporite în problema legată de libera circulație și nu numai. Marea Britanie
    speră, prin medierea americană, să obțină un plus de influență și înțelegere la
    Bruxelles în clarificarea aspectelor legate de probleme vamale și nu numai în
    Irlanda de Nord, de aspecte pragmatice legate de problema pescuitului. Este
    totuși un pariu ambițios al Marii Britanii de a implica SUA în aceste relații,
    iar rezultatul urmează a fi văzut în următoarele luni.




  • Ergebnisse des NATO-Gipfels

    Ergebnisse des NATO-Gipfels


    Russland und zum ersten Mal auch China hat die NATO besonders auf dem Schirm, neben der zunehmenden Zahl von Cyberangriffen, dem Terrorismus und dem Aufstieg totalitärer Regime. Der Gipfel am Montag in Brüssel endete mit einer Erklärung, in der die Verbündeten rote Linien für die Sicherheit zogen. Aus rumänischer Sicht zeigte sich Präsident Klaus Iohannis zufrieden, dass das Nordatlantische Bündnis seine Ostflanke stärkt:



    “Ich habe die Notwendigkeit hervorgehoben, dass sich die Festigung der Strategie der Abschreckung und Verteidigung des Bündnisses auf die Ostflanke als Ganzes konzentrieren sollte, und zwar in kohärenter Weise und mit besonderem Augenmerk auf die Sicherheitsentwicklung im Schwarzen Meer. Das Bündnis muss über die notwendigen Kräfte, Strukturen und Fähigkeiten verfügen, um auf die Bedrohungen, denen wir in der Region ausgesetzt sind, wirksam reagieren zu können.”




    Der jüngste Aufmarsch russischer Truppen und militärischer Ausrüstung an der Grenze zur Ukraine und auf der illegal besetzten Krim gibt weiterhin Anlass zur Sorge – so Präsident Iohannis gegenüber den Staats- und Regierungschefs der Alliierten, die in der Abschlusserklärung des Gipfels auf die Unterstützung der Souveränität und territorialen Integrität der Ukraine sowie Georgiens und der überwiegend rumänischsprachigen ehemaligen Sowjetrepublik Moldau verwiesen. Zum in Rumänien aufgestellten Teil des NATO-Raketenschilds, wiederholte Klaus Iohannis, seine ausschlie‎ßlich defensive Rolle:



    “Russland bringt diesen Schild immer wieder ins Gespräch. Ich denke, diese Diskussion ist willkommen, um zu bekräftigen, dass dieser Schild rein defensiv ist. Einschlie‎ßlich unser Teil bei Deveselu, hat nur eine defensive Rolle. Wir haben nicht die Absicht, irgendjemanden mit diesem Schild anzugreifen, aber wir sind sehr entschlossen, unsere Staaten zu verteidigen, und deshalb haben wir seinerzeit die Aufstellung einer Anlage dieses Schildes in Rumänien akzeptiert.”




    Die Staats- und Regierungschefs der NATO beschlossen am Montag au‎ßerdem, die Entwicklung eines neuen strategischen Konzepts für das Bündnis einzuleiten. Für Rumänien – ein notwendiger Schritt, denn seit der Verabschiedung des aktuellen strategischen Konzepts im Jahr 2010 hat sich die Sicherheitslage für das Bündnis tief greifend verändert.



    “Es wurde vor der Krim, selbstverständlich vor der Pandemie, vor vielen anderen Krisen verabschiedet. Die Welt hat sich in mehr als zehn Jahren verändert. Wir müssen uns mit ihr verändern. Die NATO muss für jede Herausforderung bereit sein, zu jeder Zeit, sie muss ein modernes Bündnis sein, und das wird durch die Entwicklung des neuen Konzepts erreicht.” Dies sagte Präsident Iohannis und gab zu guter Letzt bekannt, dass er US-Präsident Joe Biden nach Rumänien eingeladen hat.