Tag: littérature

  • L’écrivain Pascal Janovjak

    L’écrivain Pascal Janovjak

    L’auteur Pascal Janovjak dont le dernier roman Le Zoo de Rome paru en 2019, chez Actes Sud a été traduit en roumain par Florica et Florence Courriol est venu à Iasi, en Roumanie, pour des rencontres à l’affiche du FILIT, le Festival international de Littérature et de Traduction. Davantage sur son univers littéraire, ses sources d’inspiration et ses futurs projets littéraires, dans un entretien accordée au micro de Ioana Stancescu, de Radio Roumanie Internationale.

  • Muriel Augry-Merlino

    Muriel Augry-Merlino

    A la tête de l’Institut français de Iasi depuis 2019, Mme Muriel Augry-Merlinot est aussi poétesse, nouvelliste et essayiste. Son essai Le cosmopolitisme dans les textes courts de Stendhal et Mérimée (ed.Slatkine) a été récompensé en 1990 du Prix Roland de Jouvenel de l’Académie française. Docteur ès lettres de l’Université de Paris Sorbonne, elle a enseigné à l’Université de Turin avant d’avoir différentes fonctions dans la diplomatie culturelle en Italie ou au Maroc.
    Partenaire du Festival international de Littérature et de Traduction, FILIT, lancé en 2013, l’Institut français de Iasi a eu cette année, la joie de voir sa directrice à l’affiche de ce grand événement littéraire, un des plus importantes manifestations du genre de l’Europe de l’Est. Davantage sur l’auteure Muriel Augry-Merlinot, dans l’entretien de RRI.

  • “Milwaukee Blues”

    “Milwaukee Blues”

    Dernier roman de l’auteur haïtien Louis-Philippe Dalembert, Milwaukee Blues, inspiré de la mort de George Flyd, remet sur le tapis la problématique du racisme, tout en se voulant un éloge à l’humanité. Davantage sur ce coup de coeur de la nouvelle rentrée littéraire, avec Elena Gheorghica, libraire à Kyralina.

  • 07.10.2021

    07.10.2021

    Coronavirus – L’état d’urgence a été prolongé en Roumanie pour encore 30 jours à partir du 10 octobre. La décision de l’exécutif de Bucarest était attendue, alors que les autorités sanitaires rapporte quotidiennement environ 15 000 nouveaux cas de contamination au coronavirus. Le port du masque de protection est devenu obligatoire à l’extérieur dans les communes où le taux d’incidence dépasse les 6 cas pour mille habitants, sauf dans les rues ou les endroits peu fréquentés. Sont également exemptés les personnes qui font du sport ou autres activités en plein air et les cyclistes.

    Energie – Les leaders des pays européens, réunis hier à Ljubljana en Slovénie, ont affiché leurs divisions quant à la flambée des prix de l’énergie, relate l’AFP. D’un côté, la Roumanie, la France, l’Espagne, la République Tchèque et la Grèce réclament une approche européenne commune. De l’autre, l’Allemagne et les Pays-Bas prônent la patience, arguant qu’il s’agit d’une situation temporaire liée aux limites de l’offre, contrecoup de la crise sanitaire et sur fond de reprise économique. Bruxelles proposera le 13 octobre un arsenal de mesures temporaires, mais il faudra attendra le prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UE, les 21 et 22 octobre, pour discuter des adaptations à plus long terme.

    Auto – Les immatriculations de véhicules neufs ont progressé en Roumanie de 4,3% de janvier à septembre 2021 par rapport à la même période de l’année 2020. En même temps, les véhicules électriques, les hybrides et les hybrides rechargeable ont atteint un taux de marché de 12%, en progression de 1,8% rapporté à janvier-septembre 2020, selon les chiffres officiels. Les véhicules à essence ont connu une légère progression et totalisent 67% des immatriculations, alors que les diesel ont connu un recul de 6,2% et comptent pour 21% du total des véhicules neufs immatriculées cette année en Roumanie.

    Nobel – Le Prix Nobel de littérature sera dévoilé ce jeudi, après les récompenses pour la médecine, la physique et la chimie officialisées en début de semaine. L’année dernière, le Nobel de littérature a été accordé à la poétesse américaine Louise Glück « pour sa voix poétique caractéristique, qui, avec sa beauté austère, rend l’existence individuelle universelle », avait motivé son choix l’Académie suédoise. Deux écrivains ont refusé par le passé le prix Nobel : le russe Boris Pasternak, obligé par l’Union soviétique de refuser la distinction en 1958, et le Français Jean-Paul Sartre qui l’a refusé de son propre gré en 1964. Accepter le prix Nobel de littérature l’aurait transformé en « institution », « élevé sur un piédestal » alors qu’il n’avait pas « fini d’accomplir des choses », « de prendre ma liberté et d’agir, de m’engager, avait expliqué l’écrivain. Demain, vendredi, ça sera au tour du lauréat ou de la lauréate du Prix Nobel de la paix à être dévoilé.e.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu s’est qualifiée pour le deuxième tour du tournoi d’Indian Wells, en Californie. La sportive a vaincu la Française Fiona Ferro 6-2, 7-6. Une autre Roumaine, Gabriela Ruse, a quitté le tournoi dès le premier tour, après une défaite en deux sets, 6-3, 7-6, devant Alize Cornet, de France. Simona Halep et Sorana Cîrstea joueront directement au deuxième tour de la compétition américaine. Halep rencontrera l’Ukrainienne Marta Kostiuk, et Cârstea affrontera Misaki Doi, de Japon.

    Météo – Le vent connaîtra des intensifications sur une grande partie de la Roumanie jusqu’à vendredi matin. Les rafales atteindront 45 à 55 km/h dans le sud, l’est, le nord-ouest et le centre du pays. Le département de Caraş Serverin, situé dans le sud-ouest de la Roumanie, est en vigilance jaune vents forts, avec des rafales pouvant atteindre les 90 à 100 hm/h. Les températures sont basses partout sur le territoire, avec des maximales allant de 11°C seulement à 19°. Ciel couvert et 12° à midi à Bucarest.

  • « Et on entendait les grillons » de Corina Sabau

    « Et on entendait les grillons » de Corina Sabau

    Récemment traduit du roumain par Florica Courriol pour les Editions Belleville, le dernier roman de Corina Sabau « Et on entendait les grillons », véritable coup de cœur de la rentrée littéraire roumaine de 2019, paru chez Humanitas, remémore un des épisodes les plus cruels de l’histoire communiste en Roumanie : les avortements clandestins à l’époque de Nicolae Ceausescu qui avait fait de l’utérus un bien public. C’est avec Laurie Mouret, libraire à Kyralina, que nous allons parler dans les minutes suivantes de ce micro-roman percutant qui se lit d’un trait et qui restera longtemps dans l’âme et la tête du lecteur.


  • Poussière dans le vent

    Poussière dans le vent

    Né à La Havane, en 1955 où il continue à vivre,
    Leonardo Padura est romancier, essayiste, journaliste et scénariste pour le
    cinéma, auteur prestigieux, récompensé du prix Raymond Chandler en 2009 ou
    encore du prix Princesse des Asturies en 2015. Traduit dans une quinzaine de
    pays, Leonardo Padura lance en 2020 son roman Como polvo en el viento dans la traduction, en français, par René
    Solis, est parue en 2021 chez les Editions Métailié, sous le titre « Poussière dans
    le vent ». C’est de ce roman que nous allons parler dans les minutes
    suivantes avec Mathieu Fabre, libraire chez Kyralina.

  • Dan Burcea, critique littéraire, auteur des “LETTRES CAPITALES”

    Dan Burcea, critique littéraire, auteur des “LETTRES CAPITALES”

    Grand passionné de littérature, Dan Burcea est l’auteur des LETTRES CAPITALES, un blog où il s’investit de tout coeur au service des écrivains et de leurs plumes. Consacré aussi bien à la littérature française que roumaine, les LETTRES CAPITALES de Dan Burcea offrent un contenu bilingue, français-roumain, et une multitude d’entretiens, portraits et critiques. Le tout à découvrir à l’adresse lettrescapitales.com. Davantage sur Dan Burcea et ses Lettres capitales, dans l’entretien accordé à RRI.

  • “La fille qu’on appelle” ou l’histoire d’une emprise

    “La fille qu’on appelle” ou l’histoire d’une emprise

    Connu
    notamment pour ses intrigues complexes et pour ses réflexions sur des thèmes
    tels les liens familiaux ou encore les iniquités sociales, Tanguy Viel se
    penche cette fois-ci sur la problématique du harcèlement sexuel et sur celle de
    l’emprise des hommes du pouvoir dans son nouveau roman La fille qu’on appelle. Avec Elena Diaconu, à la tête de la librairie française Kyralina, sur ce nouveau coup de cœur littéraire.

  • Des écrivains en herbe

    Des écrivains en herbe

    Aujourd’hui
    nous parlons littérature, fiction et écriture. Par temps de pandémie, lorsque
    les rencontres ont été longuement déconseillées, voire interdites, les jeunes
    roumains ont reçu plusieurs invitations à s’exprimer par écrit. Aujourd’hui
    nous vos présentons deux tel exemples: un concours de fiction pour les lycéens
    de Bucarest et un magazine de contes écrits et illustrés par des collégiens des
    quatre coins de la Roumanie. De belles histoires ont vu le jour cette dernière
    année. Nous les découvrons tout de suite.

    Durant la pandémie, il a fallu trouver des
    méthodes alternatives pour stimuler et maintenir l’intérêt pour la lecture,
    notamment dans les rangs des enfants et des jeunes. Parmi elles, le concours de
    création littéraire « Le monde de demain », organisé par la Bibliothèque
    Métropolitaine de Bucarest. Ouvert à tous les lycéens de la capitale, le concours
    a voulu promouvoir et découvrir les jeunes talents et rapprocher davantage les
    adolescents de l’univers des livres.

    Voici maintenant une autre tentative de stimuler l’intérêt pour la lecture et pour l’écriture : un magazine biannuel intitulé « L’ordre de conteurs », publié depuis 2015 par la maison d’éditions Arthur, un important acteur sur le marché du livre jeunesse de Roumanie. Les lycéens ne sont pas les seuls visés, le magazine s’adresse surtout aux élèves de collège. C’est le seul magazine de Roumanie entièrement écrit et illustré par les enfants.

  • Chronique du livre “Antoine des Gommiers” de Lyonel Trouillot, un voyage littéraire et sensoriel

    Chronique du livre “Antoine des Gommiers” de Lyonel Trouillot, un voyage littéraire et sensoriel

    Au micro d’Ioana Stăncescu, Mathieu Fabre de la librairie Kyralina de Bucarest parle d’un de ses coups de cœur, le roman Antoine des Gommiers de Lyonel Trouillot, paru en janvier 2021 aux Editions Actes Sud.

  • Chronique de “Mars Violet” de Oana Lohan, un premier roman envoutant

    Chronique de “Mars Violet” de Oana Lohan, un premier roman envoutant

    Au micro d’Ioana Stăncescu, Elena Diaconu de la librairie Kyralina de Bucarest parle de son dernier coup de cœur, le livre Mars Violet de Oana Lohan, paru en avril 2021 aux Editions du Chemin de fer.



  • “Désobéissantes” paru chez Belleville Editions

    “Désobéissantes” paru chez Belleville Editions

    Elles sont rebelles, elles sont courageuses, elles sont
    fières d’être femmes, elles sont prêtes à se battre pour accomplir leurs rêves,
    elles sont donc Désobeissantes. C’est ce mot que Sidonie Mézaize-Milon et
    Oana Calen ont employé pour traduire en roumain Nesupusele, titre d’un projet littéraire en deux volumes mené par
    cinq écrivaines de littérature jeunesse, de Roumanie. La traduction en français
    de ce livre signé Adina Rossetti, Victoria Pătraşcu, Iulia Iordan, Laura
    Grunberg et Cristina Andone est désormais disponible, grâce aux Belleville Editions. Date de la parution: le
    19 novembre dernier. Une émission de Ioana Stancescu, avec la traductrice
    Sidonie Mézaize-Milon et l’éditrice, Dorothy Aubert.

  • Soldes de Pâques à Kyralina

    Soldes de Pâques à Kyralina

    Ouverte en 2012 en plein centre de Bucarest, la librairie française Kyralina revêt ses habits de fête en ce mois d’avril. Et pour cause : à l’approche des Pâques orthodoxes marquées cette année début mai, elle met en vente 600 titres à petit prix, avec des remises allant de moins 20 à moins 50%. Autant de surprises qu’Elena Diaconu dévoile au micro d’Ioana Stăncescu.

  • “Vincent qu’on assassine”

    “Vincent qu’on assassine”

    Van Gogh ne s’est pas suicidé mais il a été tué, le plus probablement par accident. Voilà l’hypothèse véhiculée par deux américains récompensés par le prix Pulitzer, Gregory White Smith et Steven Naifeh, qui a inspiré à la française Marianne Jaeglé, son roman « Vincent qu’on assassine ». Paru en 2016 chez Gallimard, le livre a été traduit depuis, en plusieurs langues dont le roumain, une traduction portant la signature de Sinziana Manta et parue en 2019 chez les Maisons d’édition Univers. Dans les minutes suivantes, on se propose justement de refaire ne serait-ce que brièvement l’enquête romancée que Marianne Jaeglé a entreprise pour aboutir à ce roman qui dès le départ a suscité l’enthousiasme des critiques et du public. On a donc le plaisir d’avoir invité Marianne Jaeglé, auteur, et Sinziana Manta, traductrice, pour partir ensemble sur les traces de Vincent assassiné.


  • Weekends au Musée national d’art contemporain

    Weekends au Musée national d’art contemporain

    Le Musée national d’art contemporain (le MNAC pour les habitués), a beaucoup fait parler de lui depuis son ouverture, il y a 20 ans. Occupant à présent une partie de l’aile ouest de l’imposant Palais du Parlement de Bucarest, un symbole en soi, c’est d’abord la taille du Musée qui impressionne, voire qui intimide. Le MNAC ne présente plus d’exposition permanente, et renouvelle ses expositions deux fois par an, l’occasion de montrer de nouvelles œuvres de sa collection et d’exposer des artistes roumains et internationaux. L’année dernière, année Covid comme on l’a appelée à juste titre, le Musée a choisi deux directions de développement. Tout d’abord, le MNAC a lancé un appel aux artistes pour l’acquisition d’œuvres, le premier en 12 ans, pour un montant de 2 millions de lei (quelque 400 000 euros). Mais 2020 a aussi été l’occasion de mettre en place plusieurs programmes afin d’attirer le jeune public vers le musée. Des ateliers pour expliquer aux enfants les expositions en cours et le processus de création dans l’art contemporain, « L’art par courrier », qui met en lien jeunes et personnes âgées afin de renouer le dialogue intergénérationnel ou encore « Weekends au MNAC – Soirées de lecture pour les petits ». C’est de ce dernier que nous allons parler aujourd’hui en détail, de la volonté de présenter des titres de la bibliothèque du Musée aux plus jeunes, afin d’éveiller leur intérêt pour la lecture, l’art et, pas en dernier lieu, pour le dialogue.

    Astrid Bogdan, bibliothécaire au Musée national d’art contemporain, nous raconte les débuts du projet : « A la fin de l’année dernière, mes collègues et moi avons lancé « Les soirées de lecture au MNAC ». Pratiquement, nous avons rendez-vous, petits et grands, chaque vendredi à 19 h pour lire des histoires de la bibliothèque du Musée. Petit à petit, nous essayons d’introduire dans ces sessions, conçues autour de la lecture, des interventions visuelles d’illustrateurs de livres ou des interventions musicales. Nous souhaitons enrichir le texte avec des images et des sons. Il n’y a pas de limite d’âge pour participer aux ateliers, que nous voulons les plus ouverts qui soit. Nous souhaitons, dans le même temps, continuer la tradition des histoires racontées devant la cheminée, alors la participation est gratuite. Et, avantage d’un événement virtuel, nous accueillons des participants de Roumanie et de l’étranger aussi. »

    En parlant ici et ailleurs, estime notre interlocutrice, ce type d’atelier soutient auteurs roumains aussi bien que les étrangers. Astrid Bogdan : « Nous dédions certaines soirées de lecture aux livres qui abordent le thème de l’autisme ou des troubles du développement ou qui parlent d’enfants ayant des capacités spéciales. Nous essayons d’organiser plusieurs rencontres sur la même thématique. Celles autour de l’introversion, par exemple, ont eu un grand succès. En ce moment, nous tâchons d’associer les auteurs à notre démarche pour que chaque vendredi soir un auteur nous fasse découvrir son livre. »

    Côté participation, le nombre d’enfants qui se connectent pour les soirées de lecture du MNAC peut varier pas mal. Il y a parfois 30 participants, parfois plus, mais il y a aussi eu des ateliers avec 70 inscrits. La participation étant limitée à 25 enfants, s’il y a plus d’inscriptions, une autre soirée lecture est organisée un autre soir. En plus du nombre croissant d’inscrits, ce sont surtout les messages de remerciement et d’encouragement reçus après chaque rencontre qui motivent les bibliothécaires du MNAC à continuer le projet et à toujours rechercher de nouveaux titres inédits.

    Astrid Bogdan raconte que ce programme a fait découvrir aux gens la bibliothèque du Musée et les a fait venir sur place pour mieux l’explorer : « J’ai dû leur lire dans la bibliothèque aussi et ça m’a donné envie d’organiser ces soirées de lecture sur la terrasse du musée, quand cela sera possible. Mais nous continuerons à rester en ligne aussi, car beaucoup de participants nous rejoignent depuis leur domicile, de différents endroits de Roumanie ou de l’étranger. Nous pensons que tout jeune peut atteindre, à travers la lecture et l’art, la liberté de choix, et peut se créer de bonnes habitudes, parce que nous plaidons pour des histoires avec un message qui résiste au temps. »

    Une invitation à saisir, le soir et en ligne si vous êtes à distance (et si vous parlez le roumain) ou en vrai, au Musée d’art contemporain de Bucarest. La bibliothèque est ouverte au public du lundi au vendredi entre 13h30 et 17h30 et aussi le premier dimanche du mois, aux mêmes horaires. (Trad. Elena Diaconu)