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  • Changement sur la carte électorale

    Changement sur la carte électorale

    Deux jours après les élections locales de Roumanie et au lendemain des résultats définitifs, la victoire est revendiquée aussi bien par le pouvoir que par l’opposition. Avec quels arguments le PSD et le PNL justifient-ils un tel geste ? Réconforté par un score excellent obtenu lors des élections européennes et de la présidentielle de 2019 et installé à la tête du pays, à la fin de l’année dernière, par motion de censure, le PNL clame la victoire en fanfare des élections locales, mais aussi des législatives prévues en fin d’année. Voilà pourquoi, en « subtilisant » au PSD des mairies importantes et des postes de présidents de conseils départementaux, le PNL, avec un score politique supérieur à 30% aux élections de dimanche, a salué un résultat considéré comme historique ces trois dernières décennies.

    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, est sorti sur le devant de la scène politique pour saluer la victoire majeure de la droite et la position renforcée d’un PNL devenu le plus grand parti de Roumanie, selon le chef de l’Etat. Et lui de féliciter également la jeune alliance USR-PLUS dont l’électorat, mécontent des performances des partis traditionnels, est sorti en masse aux urnes, lui attribuant ainsi des mairies importantes telles celle de Timisoara, Brasov ou encore Bacau. Klaus Iohannis :« Les Roumains ont voté en faveur d’une nouvelle direction, une direction du bon sens, du respect envers le citoyen et de la démocratie. Les gens souhaitent voir à la tête de leurs communautés des leaders compétents qui tiennent leurs promesses et assument leurs responsabilités quelles que soient les circonstances. L’administration publique locale doit être reconstruite de manière à reposer sur des piliers fondamentaux tels la transparence, l’intégrité, le professionnalisme, qui soient au service d’un principe majeur, à savoir l’intérêt public. »

    De l’autre côté de la barricade part, le scrutin du 27 septembre a provoqué des pertes majeures au PSD, notamment la mairie de la capitale, Bucarest. Pourtant, si on calcule, les résultats finals ne sont pas si mauvais : les sociaux-démocrates ont remporté 20 des 41 conseils départementaux et presque 1 500 mairies sur un total de 3 200. Un score qui a poussé le leader de la formation, Marcel Ciolacu, à féliciter ses confrères :
    « Le PSD reste la formation la plus importante de Roumanie. Le processus de reconstruction opéré au sein du PSD a porté ses fruits. Le PSD doit se moderniser. Les Roumains ont sanctionné tous ceux restés en place depuis trop longtemps à occuper certaines fonctions publiques – soient-ils membres du PSD ou du PNL. Les Roumains ont toujours raison », a conclu Marcel Ciolacu.

    Pourtant, le scrutin de dimanche est considéré plutôt un test avant les législatives prévues le 6 décembre. Ce n’est qu’à ce moment-là que chaque parti donnera la mesure du rôle qu’il occupe sur l’échiquier politique de Roumanie.(trad. Ioana Stancescu)

  • 27.09.2020 ( résultats sondage à la sortie des urnes)

    27.09.2020 ( résultats sondage à la sortie des urnes)

    Elections municipales – Le candidat indépendant Nicusor Dan soutenu par le PNL (de droite au gouvernement)
    et par l’Alliance centriste USR-PLUS a remporté la mairie de Bucarest, selon
    les sondages réalisés à la sortie des urnes. Nicusor Dan aurait obtenu 47,2% des
    voix, alors que son adversaire, la maire sortante social-démocrate, Gabriela
    Firea aurait remporté 38,2 % des voix, selon un sondage CURS-Avantage. Nicusor Dan a remercié aux Bucarestois
    pour la confiance accordée et à promis un changement positif de
    l’administration de la Capitale roumaine. Son adversaire, Gabriela
    Firea n’a pas reconnu sa défaite et a affirmé qu’elle attendait le résultat
    officiel du scrutin. Les candidats proposés par le PNL et
    par l’Alliance USR-PLUS auraient remporté 4 arrondissements de Bucarest sur 6, décrochant
    ainsi des victoires contre les édiles
    sociaux-démocrates sortants. Le leader du PNL, Ludovic Orban a salué ce qu’il a
    appelé le résultat électoral libéral le plus spectaculaire des 3 dernières
    décennies. Le président du PSD, Marcel Ciolacu a déclaré que le PNL a été
    sanctionné par les Bucarestois pour la gestion chaotique de la pandémie. Ce
    parti serait désormais une troisième force politique dans la capitale, selon le
    leader social-démocrate. Plusieurs grandes villes roumaines semblent changer
    d’édiles, selon les sondages à la sortie des urnes. A Timisoara, dans l’ouest,
    le maire sortant, le libéral Nicolae Robu a reconnu a défaite face à Dominic
    Samuel Fritz, le candidat de l’Alliance USR-Plus. A Constanta, sur la côte, le
    maire sortant social-démocrate Decebal Fagadau, a perdu les élections et se
    situe en troisième position, derrière Vergil Chitac et Stelian Ion, les
    candidats soutenus par le PNL et par l’Alliance USR-Plus, respectivement, qui
    sont coude à coude, selon les sondages. A Cluj, dans le centre et à Iasi, dans l’est, deux autres grandes villes roumaines, les maires sortants Emil Boc (PNL) et respectivement Mihai Chirica (soutenu également par le PNL) auraient remporté un nouveau mandat.




    La présence aux urnes a
    été de 46.14% alors qu’à Bucarest elle s’est chiffrée à 37,12%. Les élections locales sont également un test pour les élections
    législatives prévues le 6 décembre. Les Roumains ont élu 41 présidents de
    Conseil départementaux, plus de 1300 conseillers départementaux, 40 mille
    conseillers locaux et 3200 maires. Les municipales étaient prévues au mois de
    juin, mais elles ont été ajournées à cause de la pandémie de coronavirus, alors
    que les mandats des actuels élus locaux ont été prolongés. Le vote s’est
    déroulé dans le respect des règles de
    protection sanitaire imposées par les autorités en raison de la pandémie.


    Coronavirus – 1.438 nouveaux cas d’infection au Covid – 19 ont été enregistrés ces 24 dernières heures en Roumanie ce qui a poussé le bilan total à 122673 cas positifs. 31 décès supplémentaires ont été rapportés ce qui porte le nombre total des morts à 4718. Plus de 98.600 personnes ont été déclarées guerries. 535 personnes sont hospitalisées en soins intensifs. Au sein de la diaspora, le nombre de ressortissants roumains confirmés positifs est de 6693 et celui des décès est de 126. Les médecins de famille appellent à la vaccination antigrippale pour éviter que les deux épidémies ne se chevauchent. Dans le cadre d’une campagne menée par le ministère de la Santé, seront vaccinés gratuitement les personnes de plus de 65 ans atteintes de maladies chroniques, les enfants, les personnes âgées en maison de retraite, le personnel médical et les femmes enceintes.

    Conflit – L’évolution de la situation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est « troublante » et la Roumanie appelle les deux parties à reprendre le dialogue politique afin de trouver des solutions par des moyens pacifiques, a déclaré le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, fait savoir Agerpress. Le président du Conseil européen, Charles Michel a demandé à son tour un cessez le feu entre les troupes de l’Azerbaïdjan et les séparatistes du Haut Karabakh et un retour immédiat à la table des négociations. L’appel survient après que l’Arménie eut décrété dimanche la loi martiale et la mobilisation militaire totale suite aux combats avec l’Azerbaïdjan dans la région de Nagorny – Karabakh que les deux pays caucasiens se disputent depuis longtemps.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n°2 mondiale et
    principale favorite du tournoi de Roland Garros s’est qualifiée au deuxième
    round de la compétition, après la victoire contre l’Espagnole Sara
    SorribesTormo. Simona Halep, championne de 2018 affrontera dans l’étape
    suivante sa compatriote Irina Begu (73e WTA), qui s’était imposée
    dans le premier tour contre la Suisse Jil Teichmann (53e WTA). Lundi, cinq
    autres roumaines figurent dans l’épreuve de simple à Roland Garros : Monica
    Niculescu (141 WTA) affrontera
    l’américaine Danielle Collins, (57e WTA), Irina Bara(142 WTA) affronte la Croate
    Donna Vekici (30 WTA), Patricia Ţig (59 WTA)
    évolue contre la Suisse Stefanie Voegele (117 WTA), Sorana
    Cîrstea(84WTA) affronte Elena Rîbakina du Kazakhstan ( 18 WTA), et Ana Bogdan (
    93 WTA), joue contre la Hongroise Timea Babos( 107 WTA).

  • 27.09.2020

    27.09.2020

    Elections – Plus de
    18 millions d’électeurs sont attendus ce dimanche, aux urnes, pour élire 41
    présidents de conseils départementaux, plus de 1.300 conseillers
    départementaux, 40.000 conseillers locaux et 3. 200 maires. Les élections se
    déroulent en un seul tour de scrutin. Selon les données fournies par le Bureau
    électoral central, onze heures après l’ouverture des urnes, le nombre
    d’électeurs ayant exprimé leur vote s’élevait à 38,16%. A Bucarest, le
    pourcentage des électeurs ayant voté était de 29%. Le combat politique est
    dominé par les grands partis, à savoir le PSD, largement représenté au
    Parlement, et PNL, au gouvernement. Les élections locales sont également un
    test pour les élections législatives prévues le 6 décembre. Le vote se
    déroulera dans le respect des règles de protection sanitaire imposées par les
    autorités en raison de la pandémie: port du masque, désinfection et maintien
    d’une distance physique d’au moins un mètre entre les participants au processus
    électoral. Le Ministère de l’Intérieur a sollicité au Bureau électoral central
    de prolonger au delà de 21h00 la fermeture des urnes afin que toutes les
    personnes qui attendent exprimer leur vote puissent le faire.

    Coronavirus – 1.438
    nouveaux cas d’infection au Covid – 19 ont été enregistrés ces 24 dernières
    heures en Roumanie ce qui a poussé le bilan total à 122673 cas positif. 31
    décès supplémentaires ont été rapportés ce qui porte le nombre total des morts
    à 4718. Plus de 98.600 personnes ont été déclarées guerries. 535 personnes sont
    hospitalisées en soins intensifs. Au sein de la diaspora, le nombre de
    ressortissants roumains confirmés positifs est de 6693 et celui des décès est
    de 126. Les médecins de famille appellent à la vaccination antigrippale pour
    éviter que les deux épidémies ne se chevauchent. Dans le cadre d’une campagne
    menée par le ministère de la Santé, seront vaccinés gratuitement les personnes
    de plus de 65 ans atteintes de maladies chroniques, les enfants, les personnes
    âgées en maison de retraite, le personnel médical et les femmes enceintes.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n°2 mondiale et principale favorite du tournoi de Roland Garros s’est qualifiée au deuxième round du tournoi de tennis de Roland Garros, après la victoire contre l’Espagnole Sara SorribesTormo. Halep, qui a remporté le tournoi français en 2018, jouera avec la gagnante du match opposant sa compatriote, Irina Begu à la Suisse Jil Teichmann. Deux autres joueuses de tennis roumaines qui ne figurent pas dans le Top 100, à savoir Monica Niculescu et Irina Bara, ont réussi à accéder au tableau principal du simple du tournoi du Grand Chelem de Roland Garros. Niculescu rencontrera au premier tour l’Américaine Danielle Collins, tandis que Bara aura pour adversaire la Croate Donna Vekici. Monica Niculescu et Irina Bara rejoignent cinq autres Roumaines au tableau principal de Roland-Garros. Patricia Ţig affrontera la Suisse Stefanie Voegele, SoranaCîrstea rencontrera la Kazakhe Elena Rybakina et Ana Bogdan évoluera contre la Hongroise Timea Babos. La Roumanie sera également représentée dans les épreuves de double.

    Météo – Légère hausse des températures dans les 24 prochaines heures, notamment dans le sud et le sud-est du territoire. Les maximales iront de 15° à 25°.

  • La semaine du 21 au 27 septembre

    La semaine du 21 au 27 septembre

    Le 27 septembre, les Roumains se rendent aux urnes

    Les Roumains sont attendus aux urnes le dimanche 27 septembre, pour le premier scrutin organisé dans l’actuel contexte de pandémie. Les citoyens à droit de vote devront élire au total 41 présidents de conseils départementaux, plus de 1300 conseillers départementaux, 3200 maires et 40.000 conseillers locaux. Initialement prévu en juin dernier, le scrutin a été reporté en raison de la pandémie, et les mandats des élus locaux ont été prolongés. Et puisque les élections de dimanche ont lieu en un seul tour de scrutin, la présence aux urnes devient extrêmement importante. Or, c’est justement cet aspect qui pose problème. Déjà que les années précédentes, la participation a été inférieure à 50%. Cette année, cela risque d’être pire en raison du risque de Covid-19. Toutefois, les autorités affirment avoir pris toutes les mesures afin de minimiser le danger de contamination et pour que les gens puissent exprimer leurs options en toute sécurité. Sur la scène politique, après une campagne électorale atypique dans l’actuel contexte pandémique, les principaux adversaires restent le PNL, au pouvoir, et le PSD qui a remporté haut la main les précédentes élections locales. Un troisième parti avance à pas sûrs, il s’agit de l’alliance USR- PLUS, dont l’électorat est mécontent des partis traditionnels. Le scrutin de dimanche sera un test pour les législatives du 6 décembre.

    Le coronavirus continue à poser des problèmes

    Plusieurs aspects font de ce mois de septembre une période difficile à gérer pour ce qui est de la propagation du nouveau coronavirus : le retour de vacances, la rentrée scolaire, les élections ou la réouverture des théâtres, des salles de cinéma et des restaurants. C’est pourquoi les autorités ont réitéré, cette semaine aussi, leurs appels au respect des mesures de protection sanitaire par la population. Un nombre record d’infections au nouveau coronavirus a été enregistré mercredi – 1767 nouveaux cas de Covid-19 dépistés en 24 heures sur quelque 25 mille tests effectués. La moyenne nationale, bien qu’à la hausse, est pourtant inférieure à 1, plus précisément elle est de 0,82 par millier d’habitants. Pourtant, il y a des départements où cette moyenne est supérieure à 1. Au total, depuis le début de la pandémie en Roumanie, le pays a recensé quelque 120 mille cas de contamination, dont 95 mille ont été déclarés guéris et 4600 sont décédés. A l’heure où l’on parle, les statistiques font état de moins de 20.000 cas actifs.

    Démission au sommet de la justice roumaine

    La cheffe de la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT), Giorgiana Hosu, a démissionné jeudi soir de ses fonctions. Sa décision fait suite à la condamnation à trois ans de prison avec sursis de son époux, Dan Hosu, ancien chef du Service de lutte contre le trafic de migrants au sein de la Police roumaine, dans une affaire où il est accusé d’instigation à accéder illégalement à un système informatique et de l’utilisation d’informations sans caractère public. La décision du tribunal n’est pas définitive. Le ministre de la Justice a annoncé que la démission de Mme Hosu était déjà sur la table du Conseil supérieur de la magistrature, la même institution qui avait donné un avis négatif à sa nomination. Giorgiana Hosu a précisé que par son geste, elle souhaitait mettre à l’abri la crédibilité de l’institution face à un contexte sans rapport avec elle. Par ailleurs, à partir de cette semaine, le chef de la Gendarmerie roumaine, Bogdan Enescu, fait l’objet de poursuites pénales, ouvertes à son encontre jeudi par les procureurs de la Direction nationale anti-corruption, qui l’accusent d’usurpation de fonction.

    Controverses autour des mesures sociales

    La dispute entre le gouvernement libéral de Bucarest et le Parlement dominé par les sociaux-démocrates, d’opposition, se poursuit ! La Cour constitutionnelle a donné raison cette semaine au Législatif, ce qui oblige le Gouvernement à doubler les allocations familiales aux termes d’une loi proposée par le PSD et adoptée en décembre 2019. La mesure aurait dû entrer en vigueur depuis le début de l’année, sauf que faute d’argent, le Gouvernement l’a reportée en été, par ordonnance d’urgence, et a annoncé une majoration progressive, en cinq étapes, d’ici 2022. Malgré la décision de la CCR, le premier ministre Ludovic Orban a précisé que son gouvernement ferait comme il l’a décidé. En plus, toujours en vertu d’une loi, la Roumanie aurait dû majorer de 40% les pensions de retraite, à compter du 1er septembre. Comptant sur seulement 22% des voix au Parlement, le gouvernement libéral a immédiatement annoncé qu’il utiliserait tous les leviers dont il dispose pour empêcher l’entrée en vigueur de cette loi qui, dit-il, porte atteinte à l’économie nationale. En réplique, le PSD affirme que l’argent nécessaire à cette majoration substantielle est disponible et qu’une telle mesure n’affecterait pas le déficit budgétaire. Dominé par la gauche sociale-démocrate, le Législatif a adopté en début de semaine un collectif budgétaire complètement différent de la proposition avancée par les libéraux et qui prévoyait une majoration de seulement 14%.-

    Victoire de Simona Halep à Rome

    La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale, a remporté au premier jour de la semaine la finale du tournoi de tennis de Rome. Pour des raisons médicales, son adversaire, la championne en titre, la Tchèque Karolina Pliskova, a préféré abandonner la compétition au bout de 32 minutes seulement, sur le score de 6 à 0, 2 à 1 en faveur de la sportive roumaine. Simona Halep a dans son palmarès 22 titres parmi lesquels ceux des tournois de Doha, Shenzhen, Dubaï, Indian Wells, Madrid, Montréal, Wimbledon ou encore Roland Garros. Ses performances enregistrées depuis le début de l’année la donnent pour favorite à l’édition de cette année de Roland Garros qui débutera le 27 septembre. Simona Halep est tête de série numéro 1. (trad. Ioana Stancescu)

  • 22.09.2020 (mise à jour)

    22.09.2020 (mise à jour)

    Budget – Le Parlement de Bucarest a voté ce mardi le projet du budget rectificatif, dans une variante fortement modifiée par rapport à celle soumise par le gouvernement libéral. Le PSD, le principal parti d’opposition, qui contrôle le législatif a introduit plusieurs amendements dont l’impact sur le budget est considérable et que l’exécutif affirme qu’ils ne peuvent pas être soutenus par l’économie. Ainsi, la majoration de 40% du point de retraite à partir du 1er septembre, contre les 12% proposés par le gouvernement, a été introduite dans la loi. De même, les sociaux-démocrates ont voté pour augmenter les salaires des enseignants de 25% dès cette année et pour allouer des fonds supplémentaires aux autorités locales. D’après eux, l’argent nécessaire pour l’augmentation des pensions de retraite peut être généré par le gouvernement par la création d’emplois, par exemple, ou par le recouvrement des dettes dues. De son côté, le premier ministre Ludovic Orban estime que les amendements adoptés par les commissions sont contraires aux intérêts de la Roumanie. Ils supposent un excédent de dépenses de 6,3% du PIB, alors que le budget « ne peut supporter aucune augmentation des dépenses en ce moment » avertit le premier ministre. A lui d’ajouter que le gouvernement utilisera tous les instruments légaux et constitutionnels disponibles, y compris un autre rectificatif budgétaire, pour que la loi n’entre pas en vigueur dans sa forme actuelle.

    BNR – La Banque centrale
    de Roumanie a également lancé un avertissement concernent les risques suscités
    par une majoration de 40% des retraites. Selon le Rapport sur la convergence
    publié sur le site de l’institution, cette mesure entraînerait une forte hausse
    du déficit budgétaire l’année prochaine, pour atteindre plus de 11% du PIB. Un vrai
    séisme semble alors possible. La dégradation des finances publiques
    provoquerait une réaction des marchés financiers ce qui pourrait affecter sérieusement
    l’économie roumaine. Tout cela rendrait bien plus difficile un retour à la
    croissance en 2021, considèrent les spécialistes de la Banque centrale
    roumaine. « Au lieu d’un ajustement ordonné sur plusieurs années, nous
    serions tenus de procéder à un ajustement désordonné très couteux sur le plan
    économique et social », conclut le rapport.

    Elections municipales – La campagne électorale pour les élections locales du 27 septembre se poursuit dans des conditions censées prévenir les infections au nouveau coronavirus. Le port du masque de protection est obligatoire annonce le ministère de l’Intérieur qui souligne que toutes les personnes qui participent aux évènements et à des réunions électorales passeront par un triage épidémiologique observationnel et seront obligés de désinfecter leurs mains. Les règles d’accès et de protection individuelle seront affichés dans des endroits visibles. Une distance physique d’au moins un mètre sera respectée entre les participants, y compris dans le cas des actions déroulées dans la rue et porte à porte. Le nombre des participants aux événements et aux réunions déroulés dans des espaces à l’intérieur est de 50 personnes tout au plus et la durée des événements est limité à deux heures tout au plus. Dans le cas des événements et des réunions déroulés en plein air, les organisateurs doivent limiter le nombre des participants à une centaine tout au plus. 41 présidents de conseils départementaux, environ 3. 200 maires, plus de 1.300 conseillers départementaux et 40.000 conseillers locaux seront élus. Prévu pour juin, le scrutin a été reporté en raison de la pandémie et les mandats des élus locaux ont été prolongés de six mois. Le scrutin se déroulera dans des conditions spéciales censées prévenir les contaminations au coronavirus. Après les élections locales, la Roumanie aura des élections législatives, le 6 décembre.

    Coronavirus – L’épidémie de Covid-19 est en expansion en Roumanie où, pour la première fois, a été franchie la barre des 9.000 cas de contamination au nouveau coronavirus en une semaine. Le taux de résultats positifs sur le nombre total de tests effectués a également augmenté. Le dernier rapport du Groupe stratégique de communication indique 1.059 contaminations au cours des dernières 24 heures, et 4.503 personnes décédées des suites de la maladie. 496 malades sont actuellement en soins intensifs sur un total de 7200 malades hospitalisés. Les autorités roumaines estiment que le respect des mesures de sécurité sanitaire entraînerait une baisse des contaminations vers la mi-octobre. D’un autre côté, une semaine après la rentrée scolaire, alors qu’on rapporte des contaminations au nouveau coronavirus parmi les élèves et parmi les professeurs, le nombre d’écoles qui font cours en ligne a baissé et le nombre d’établissements qui proposent des cours mixtes – en présence et en ligne – a augmenté. Rappelons que les écoles roumaines fonctionnent en fonction de trois scénarios – vert, qui implique la présence physique dans des écoles, jaune qui combine l’enseignement classique à celui enligne et rouge dans lequel les cours se déroulent exclusivement enligne.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu a plaidé pour un redressement « dynamique et vert », conformément aux objectifs de développement durable de l’ONU et à l’Accord de Paris sur le climat. Dans son intervention de lundi dans le cadre du Sommet de l’Assemblée générale de l’ONU pour marquer le 75e anniversaire de l’organisation, le chef de la diplomatie roumaine a affirmé que le devoir de la communauté internationale est de maintenir et de promouvoir la paix, la sécurité et les droits de l’Homme. Le ministre Aurescu a mentionné qu’au 75e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies coïncide avec les 65 ans écoulés depuis l’adhésion de la Roumanie à l’ONU.

    Handball – Deux équipes roumaines de handball jouent aujourd’hui à domicile dans les matchs aller du second tour des préliminaires de la Ligue Europa. HC Dobrogea Sud Constanța dans le sud-est affronte les portugais de Sporting Lisbonne et Potaissa Turda dans le nord-ouest reçoivent la visite des français de Fenix Toulouse. Le match éliminatoire est prévu pour la semaine prochaine. Le club champion de Roumanie, Dinamo Bucarest, est directement qualifié dans la phase des groupes de la Ligue Europa qui commence en octobre. Dans le cas de la compétition féminine, la Roumanie a deux équipes dans les groupes de la Ligue des Champions. CSM Bucarest a remporté les deux matchs joués jusqu’ici dans le groupe A alors que SCM Ramnicu Valcea a perdu les deux parties du Groupe B.

    Météo – Temps généralement beau en Roumanie. Aucune pluie n’est annoncée et le vent sera au rendez-vous uniquement sur le sud-ouest. Les températures iront de 22 à 30 degrés.

  • 16.09.2020

    16.09.2020

    Finances – Le projet de loi de finances rectificative sera discuté aujourd’hui
    par les commissions Budget-finances de la Chambre des députés et du Sénat, pour
    avis final avant le vote du Parlement. Le Parti social-démocrate (PSD), en opposition,
    mais majoritaire dans le législatif, voudrait programmer ce vote la semaine
    prochaine. Les sociaux-démocrates ont déposé plusieurs amendements, dont l’abrogation
    de l’augmentation de la valeur du point de retraite de 14%, pour revenir à l’augmentation
    initiale introduite par la loi des retraites, 40% à partir du 1er
    septembre. Le PSD souhaite également doubler les allocations familiales et augmenter
    les salaires des professeurs dès cette année et non pas en 2021, comme prévu
    actuellement par le projet de loi. Le gouvernement libéral soutient, de son
    côté, que toutes ces mesures pèseraient trop lourd sur le budget de l’Etat, à un moment
    où la crise sanitaire a déjà engendré des dépenses surdimensionnées.






    Elections
    – Le président Klaus Iohannis a promulgué mercredi la
    loi qui permet aux Roumains de l’étranger de voter sur deux jours pour les
    élections parlementaires de décembre. Parmi les modifications de la loi
    électorale, la journée de vote a été prolongée jusqu’à minuit, mais uniquement
    pour les personnes qui se trouvaient déjà à 21h à l’intérieur ou qui faisaient
    la queue devant le bureau de vote. Le ministère roumain des Affaires étrangères
    recommande aux citoyens roumains avec le domicile ou la résidence à l’étranger
    d’opter pour le vote par correspondance pour le scrutin à venir. C’est un moyen
    sûr et simple d’exercer son droit constitutionnel en cette période de pandémie
    de Covid-19, estime le ministère de Bucarest, qui précise que plusieurs Etats,
    dans l’UE et à l’extérieur de l’espace communautaire, interdiront la création
    de bureaux de vote.






    Coronavirus – La rentrée scolaire s’avère difficile en Roumanie, deux jours seulement
    après le retour à l’école. Plusieurs établissements ont dû passer aux cours en
    ligne, car des membres du personnel ont été testées positifs au nouveau
    coronavirus. Par ailleurs, comme on s’approche à grand pas de la période de la
    grippe saisonnière et que la crise sanitaire actuelle est toujours bien
    présente, le ministère roumain de la Santé a doublé les doses de vaccin
    commandées par rapport à l’année dernière. La campagne nationale de vaccination
    prévoit alors une mise à disposition gratuite de 3 millions de doses de
    vaccins. Côté chiffres, les autorités roumaines font état de plus de 1.700
    nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2 en 24 heures et de 4.285 décès des
    suites de l’infection au virus depuis le début de l’épidémie dans le pays.




    UE – La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a prononcé
    ce matin son premier discours sur l’état de l’Union. La haute responsable a commencé
    en remerciant le personnel sanitaire et tous les autres travailleurs en
    première ligne. La pandémie de coronavirus et l’incertitude qu’elle engendre ne
    sont pas finies. Les européens continuent à souffrir et vivent une période de
    forte anxiété, a souligné Mme von der Leyen. « Nous créerons une agence de
    recherche et de développement biomédicaux avancés au niveau européen, comme
    cela existe aux États-Unis », a-t-elle affirmé devant le Parlement européen.
    Réduisons la bureaucratie et démolissons les barrières sur le marché unique, a renchérit
    la présidente de la Commission européenne, en ajoutant que l’exécutif
    communautaire proposera une nouvelle stratégie pour le futur espace Schengen et
    mettra à jour la stratégie concernant l’industrie. Ursula von der Leyen s’est
    aussi exprimée sur le climat – les pays européens devraient réduire leurs
    émissions de CO2 de 40 à 55 % d’ici 2030 – et contre la discrimination et l’homophobie
    – les « zones sans LGBTQ » décrétées dans un certain nombre de villes
    polonaises sont des « zones sans humanité » qui « n’ont pas leur place » dans
    l’UE. Chaque année au mois de septembre le président ou la présidente de la Commission
    européenne prononce un discours sur l’état de l’Union devant le Parlement
    européen, pour faire le bilan de l’année précédente et dessiner les priorités
    pour l’année à venir.




    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, deuxième au classement
    mondial, rencontre aujourd’hui l’Italienne Jasmine Paolini (99 WTA) dans le
    deuxième tour du tournoi de Rome. Une autre roumaine, Irina Begu a remporté le
    match contre l’Italienne Elisabetta Cocciaretto et affrontera jeudi la
    Britannique Johanna Konta dans le deuxième tour de la compétition. Aujourd’hui
    également, dans les huitièmes de finale de la compétition de double, la Roumaine
    Raluca Olaru et l’Allemande Anna-Lena Friedsam rencontrent Miyu Kato (Japon) et
    Sabrina Santamari (Etats-Unis, et les Roumaines Simona Halep – Monica Niculescu
    joueront contre les Japonaises Shuko Aoyama – Ena Shibahara.




    Météo – Temps beau et chaud pour cette période de l’année en Roumanie,
    notamment dans les zones de plaine. Les maximales vont de 25 à 32°, avec 28° à
    midi dans la capitale, Bucarest.

  • La semaine du 31 août au 6 septembre 2020

    La semaine du 31 août au 6 septembre 2020

    Echec de la motion de censure du PSD contre le gouvernement

    Le cabinet libéral de Bucarest a survécu, cette semaine, sans trop de soucis à une tentative du Parti Social-Démocrate (PSD) de le destituer par motion de censure. 233 votes étaient nécessaires pour faire passer la motion, soit la moitié plus 1 du total des sénateurs et députés. Après plusieurs heures d’attente et de nombreuses tentatives de remplir la salle du Parlement, les auteurs de la motion se sont résignés : seuls 226 parlementaires étaient présents. Le Parti National Libéral (PNL) et ses partenaires, l’Union sauvez la Roumanie (USR) et le Parti du Mouvement Populaire (PMP), avaient dès le début fait part de leur intention de boycotter la séance, alors que l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) a préféré assister aux débats sur la motion, sans pourtant participer au vote. Qui plus est, plusieurs membres du PSD et des partis qui soutenaient la motion, à savoir le parti Pro Romania et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE), se sont absentés. Par conséquent le quorum n’a pas été réuni pour pouvoir procéder au vote de la motion. Récemment investi à la tête du PSD, qu’il dirigeait déjà par intérim depuis l’automne dernier, Marcel Ciolacu, qui est aussi le chef de la Chambre des députés, a menacé d’exclure du parti les absents. De l’autre côté de la barricade, le premier ministre libéral, Ludovic Orban, a déclaré que l’échec de cette motion était « extrêmement bénéfique pour la Roumanie », vu que cabinet doit relever des défis urgents pour lesquels il nécessite avoir ses pleins pouvoirs.

    Le port du masque obligatoire pendant la campagne électorale

    Poursuite de la campagne électorale pour les élections locales prévues le 27 septembre. Dans l’actuel contexte pandémique, le Ministère de l’Intérieur a fait savoir que le port du masque reste obligatoire pour tous les participants aux événements et aux réunions électorales, tout comme le tri observationnel et le nettoyage des mains. Les règles d’accès en salle et les mesures de protection sanitaire seront affichées dans des endroits visibles. D’une durée de deux heures au maximum, les événements prévus dans des espaces clos ne pourront pas réunir plus de 50 personnes, tandis que ceux organisés en plein air pourront accueillir une centaine de personnes. Par ailleurs, lors de la campagne électorale, les équipes qui feront du porte- à -porte seront formée de seulement deux personnes. 41 mandats de chefs de conseils départementaux auxquels s’ajoutent plus de 1300 postes de conseillers départementaux, 40.000 de conseillers locaux et 3200 de maires sont en jeu. Prévu dans un premier temps en juin, ce scrutin a été reporté de trois mois en raison de la pandémie de Covid-19. Du coup, les mandats des élus locaux ont été prolongés de six mois.

    Covid-19 et relâchement

    Après des mois de fermeture, les restaurants, les salles de cinéma et les théâtres ont rouverts enfin leurs portes, à partir du 1er septembre. En revanche, les clubs et les bars restent fermés sous recommandation du Conseil national pour les situations d’urgence. Les salles de spectacles et les théâtres se verront réduite de moitié leur capacité d’accueil. Par ailleurs, les autorités ont décidé d’accroître le nombre de personnes admises aux différents événements privés – atteliers, cours de formation, etc- de 20 à 50 pour les événements déroulés dans des espaces clos et de 50 à 100 pour ceux tenus en plein air.

    Bucarest condamne la répression des manifestations anti-présidentielles de Minsk

    Le Sénat de Bucarest a adopté, à l’unanimité, une Déclaration portant sur la transgression des droits fondamentaux de l’homme en Biélorussie. Par cette déclaration, le Parlement de la Roumanie manifeste sa solidarité avec le peuple biélorusse, demande que la violence contre les protestations pacifiques soit arrêtée et considère comme nécessaire « une réaction plus articulée » de la part de la communauté internationale dans l’éventualité où la situation ne s’améliore pas d’urgence. Le document demande également aux autorités de Minsk de respecter le droit des citoyens de participer à des rassemblements publics, de s’abstenir d’utiliser la force de manière illégale ou excessive et de libérer les personnes arrêtées de manière injustifiée, ainsi que d’initier un dialogue politique authentique et substantiel avec la société civile. Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, a demandé la libération des détenus politiques et des milliers de personnes arrêtées suite aux protestations. Antérieurement, il avait fait savoir que Bucarest allait allouer une aide de 100.000 euros pour la société civile et pour les journalistes indépendants de Biélorussie. « Les démarches condamnables du pouvoir de Minsk ne peuvent pas rester sans une réponse adéquate de la part de l’UE », a conquis le chef de la diplomatie roumaine.

    Célébration de la Journée de la Langue Roumaine

    La Journée de la Langue Roumaine a été célébrée le lundi, 31 août, en Roumanie, ainsi que dans les communautés historiques roumaines et dans la diaspora, mais aussi en République de Moldova voisine. « La langue définit notre identité et notre culture, elle nous forme et nous inspire. J’adresse un message spécial à tous ceux qui parlent et qui gardent la langue roumaine vive au-delà des frontières nationales », a affirmé à cette occasion le président roumain Klaus Iohannis. Il a aussi remarque les efforts déployés par les professeurs de roumain de l’étranger afin de transmettre aux nouvelles générations les racines du passé, en les aidant à se définir d’un point de vue culturel et spirituel. Instituée en 2013 par le Parlement de Bucarest, cette Journée, qui est célébrée à la même date que la Fête nationale de la République de Moldova, est un hommage rendu au mouvement d’éveil national de l’Etat voisin, majoritairement roumanophone. Le 31 août 1989, en plein régime soviétique, le Parlement de Chişinău, autour duquel environ 750.000 personnes s’étaient rassemblées, soit un sixième de la population du pays, avait déclaré la langue roumaine langue d’Etat de la République de Moldova. Les élus avaient également décidé que l’alphabet latin remplacerait celui cyrillique, imposé par l’occupant soviétique après l’annexion de 1940. (Trad. Valentina Beleavski, Ioana Stancescu)

  • Fără vot asupra moțiunii de cenzură

    Fără vot asupra moțiunii de cenzură

    Deznodământ anticipat de multă lume, moţiunea de cenzură introdusă de social-democraţi contra guvernului monocolor PNL a fost un balon de săpun, care s-a spart la şedinţa de luni după-amiază a Parlamentului, unde nici măcar nu s-a întrunit cvorumul. Iniţiatorii acuză Executivul că şi-a pierdut credibilitatea prin modul în care a gestionat pandemia, că a prăbuşit economia şi nivelul de trai al românilor şi că a devalizat bugetul de stat sub paravanul crizei, aşa cum ar reieşi dintr-un raport recent al Curţii de Conturi. În replică, liberalii şi patronul lor politic, preşedintele Klaus Iohannis, au calificat drept iresponsabilă încercarea stângii de a lăsa ţara fără un guvern cu prerogative depline în plină criză sanitară.



    Pentru ca moţiunea să treacă şi Cabinetul condus de Ludovic Orban să pice, erau necesare 233 de voturi, adică jumătate plus unu din totalul senatorilor şi deputaţilor. După ore de aşteptare şi după repetate încercări de a umple sala, autorii moţiunii s-au resemnat: n-au răspuns prezent decât 226 de parlamentari. PNL şi partenerii săi, USR şi PMP, precizaseră din timp că boicotează şedinţa. UDMR a anunţat că asistă la dezbateri, dar că nu votează. Iar PSD şi aliaţii săi tradiţionali ori conjuncturali, Pro România şi ALDE, au fost obligaţi să constate că nu mai pot conta nici măcar pe conştiinciozitatea propriilor parlamentari.



    Câţiva social-democraţi au invocat probleme de sănătate şi n-au venit la şedinţa unde ar fi urmat să voteze moţiunea. Învestit, chiar luna aceasta, ca şef plenipotenţiar al partidului, pe care-l conducea interimar din toamna trecută, preşedintele PSD al Camerei Deputaţilor, Marcel Ciolacu, a ameninţat pe holuri cu excluderea absenţilor. Oamenii săi rămân cel mai numeros grup parlamentar, dar efectivele acestuia s-au subţiat continuu.



    Prefaţat de alegerile locale de pe 27 septembrie, scrutinul legislativ de peste trei luni ar putea, potrivit sondajelor privind intenţiile de vot, să înjumătaţescă numărul senatorilor şi deputaţilor PSD. Aşa că, speculează comentatorii, mulţi dintre cei care ştiu că nu se vor mai regăsi pe locuri eligibile deja nu mai răspund la comenzi.



    De cealaltă parte a baricadei, PNL îşi păstrează guvernul, dar ponderea sa parlamentară, de numai circa 22 de procente, ridică semne de întrebare asupra legitimităţii acestuia. De altfel, la începutul anului, Guvernul Orban a şi fost demis prin moţiune de cenzură şi reinstalat, la scurtă vreme după aceea, inclusiv cu voturile stângii, pentru a gestiona criza provocată de pandemie. Toate convulsiile de pe scena politică indică, potrivit analiştilor, necesitatea primenirii şi resetării urgente a Senatului şi Camerei Deputaţilor, odată cu apropiatele alegeri legislative. Fiindcă, deşi definit drept instituţie fundamentală a democraţiei, Parlamentul se bucură, în ochii românilor, de o rată de încredere de numai zece procente.

  • Pas de vote sur la motion de censure contre le gouvernement

    Pas de vote sur la motion de censure contre le gouvernement

    Dénouement sans surprises pour la motion de censure lancée par le Parti Social-Démocrate (PSD) contre le gouvernement libéral de Ludovic Orban. En fait, lundi, lors de la séance d’après-midi du Parlement le quorum n’a même pas été réuni. Les initiateurs de la motion accusent l’Exécutif d’avoir perdu sa crédibilité par sa manière de gérer la crise engendrée par la pandémie de coronavirus, d’avoir fait chuter l’économie et le niveau de vie des Roumains et d’avoir dévalisé le budget d’Etat sous le prétexte de la crise, comme le constate un récent rapport de la Cour des comptes. En réplique, les libéraux, soutenus par le président Klaus Iohannis, ont qualifié d’irresponsable la tentative de la gauche de laisser le pays sans un gouvernement à pleins droits en pleine crise sanitaire.

    233 votes étaient nécessaires pour faire passer la motion, soit la moitié plus 1 du total des sénateurs et députés. Après des heures d’attente et de nombreuses tentatives de remplir la salle du Parlement, les auteurs de la motion se sont résignés : seuls 226 parlementaires étaient présents. Le Parti National Libéral (PNL) et ses partenaires, l’Union sauvez la Roumanie (USR) et le Parti du Mouvement Populaire (PMP), avaient dès le début fait part de leur intention de boycotter la séance, alors que l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) a préféré assister aux débats sur la motion, sans pourtant participer au vote.

    Malgré l’appui de ses alliés conjoncturels, à savoir le parti Pro Romania et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE), le PSD a été forcé de constater qu’il ne pouvait plus compter même pas sur ses propres parlementaires. Plusieurs sociaux-démocrates ont invoqué des problèmes de santé et ne se sont pas présentés à la réunion du Parlement. Récemment investi à la tête du PSD, qu’il dirigeait déjà par intérim depuis l’automne dernier, Marcel Ciolacu, qui est aussi le chef de la Chambre des députés, a menacé d’exclure du parti les absents. Pour l’instant, le PSD est le groupe le plus nombreux au Parlement de Bucarest, mais ses effectifs ne cessent de diminuer. Anticipé par les élections locales du 27 septembre prochain, le scrutin législatif qui devrait se tenir en Roumanie d’ici trois mois, pourrait voir diminuer à moitié le nombre des sénateurs et députés sociaux-démocrates. Par conséquent, la plupart d’entre eux savent déjà qu’ils ne se retrouveront plus sur les listes et donc ne répondent plus aux commandes du parti, estiment les commentateurs.

    De l’autre côté de la barricade, le PNL garde son gouvernement, mais ne compte que pour 22% du Parlement, ce qui met en cause sa légitimité. D’ailleurs, en début d’année, le cabinet Orban avait déjà été destitué par motion de censure pour être réinstallé au pouvoir, y compris à l’aide des votes de la gauche, afin de mieux gérer la crise engendrée par la pandémie.

    De l’avis des analystes, toute cette bousculade sur la scène politique roumaine témoigne de l’urgence de changer la couleur du Sénat et de la Chambre des Députés. Car, bien que défini en tant qu’institution fondamentale de la démocratie, le Parlement, ne bénéficie actuellement que de la confiance de 10% des Roumains. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Keine Abstimmung über den Misstrauensantrag

    Keine Abstimmung über den Misstrauensantrag

    Das von zahlreichen Personen erwartete Ergebnis, des von den Sozialdemokraten gegen die PNL-Regierung eingeleitete Misstrauensantrags, war eine Seifenblase, die in der Sitzung des Parlaments am Montagnachmittag zerplatzte. Das Quorum war nicht erfüllt. Die Initiatoren werfen der Exekutive vor, die Glaubwürdigkeit zu verlieren, wegen der Art und Weise in der sie die Ma‎ßnahmen während der Pandemie getroffen hat. Die Wirtschaft und der Lebensstandard der Rumänen brachen zusammen, während die Exekutive den Staatshaushalt unter dem Deckmantel der Krise beraubte, so ein kürzlich veröffentlichter Bericht des Rechnungshofes. Als Reaktion darauf nannten die Liberalen und ihr politischer Chef, Präsident Klaus Iohannis, den Versuch der Linken, das Land ohne eine Regierung mit vollen Vorrechten inmitten einer Gesundheitskrise zu lassen, als unverantwortlich.



    Für den Erfolg des Misstrauensantrags und das Entlassen des von Ludovic Orban geführten Kabinetts waren 233 Stimmen erforderlich, dh die Hälfte plus eine der Gesamtzahl der Senatoren und Abgeordneten. Nach stundenlangem Warten und wiederholten Versuchen, den Saal zu füllen, haben sich die Verfasser des Antrags abgefunden: Nur 226 Parlamentarier waren anwesend. PNL und seine Partner, USR und PMP, hatten im Voraus erklärt, dass sie das Treffen boykottieren würden. UDMR gab bekannt, dass es an den Debatten teilnimmt, aber nicht abstimmt. Und die PSD und ihre traditionellen oder konjunkturellen Verbündeten Pro Rumänien und ALDE mussten feststellen, dass sie nicht einmal mehr auf die Gewissenhaftigkeit ihrer eigenen Parlamentarier zählen können. Mehrere Sozialdemokraten erklärten, sie hätten Gesundheitsprobleme und kamen nicht zu dem Treffen, bei dem sie über den Antrag abstimmen sollten.



    Der PSD-Präsident der Abgeordnetenkammer und Parteichef Marcel Ciolacu drohte, die Abwesenden aus der Partei auszuschlie‎ßen. Die PSD bleibt die grö‎ßte Fraktion, aber ihre Zahl ist stetig zurückgegangen. Vor den Kommunalwahlen vom 27. September könnte sich die Zahl der PSD-Senatoren und -Vertreter halbieren. Kommentatoren meinen, dass viele von denen, die wissen, dass sie nicht mehr an geeigneten Orten sein werden, nicht mehr auf Befehle reagieren.



    Auf der anderen Seite der Barrikade behält die PNL ihre Regierung, aber ihr parlamentarischer Anteil von nur etwa 22 Prozent wirft Fragen nach ihrer Legitimität auf. Tatsächlich wurde die Orban-Regierung zu Beginn des Jahres durch einen Misstrauensantrag entlassen und kurz darauf, auch mit den Stimmen der Linken, wieder eingesetzt, um die durch die Pandemie verursachte Krise zu bewältigen. Alle Krämpfe in der politischen Szene deuten laut Analysten auf die Notwendigkeit hin, den Senat und die Abgeordnetenkammer dringend zu verabschieden und zurückzusetzen. Denn obwohl das Parlament als grundlegende Institution der Demokratie definiert ist, erfreut es sich über eine Vertrauensquote von nur zehn Prozent.

  • Le vote sur la motion de censure

    Le vote sur la motion de censure

    Il faut 233 votes favorables, pour faire tomber le gouvernement libéral de Bucarest, qui doit faire face à une motion de censure en cette dernière journée de la session extraordinaire du parlement. Les sociaux-démocrates, à l’origine de cette démarche, qui avaient perdu le contrôle du gouvernement à la fin de l’année dernière, tout en ayant le plus grand nombre d’élus nationaux, affirment être en mesure de réunir les voix nécessaires pour faire débarquer l’Exécutif. Celui-ci est accusé d’avoir entièrement perdu le contrôle de la pandémie, d’avoir détruit l’économie et anéanti le niveau de vie de la population.

    Le PSD affirme aussi avoir mis en page un programme de gouvernement avec des objectifs réalistes. Le premier vice-président du parti, Sorin Grindeanu, précise : « Les trois grandes priorités du PSD sont: la santé, l’éducation et l’économie. Bref, nous avons construit ce programme de gouvernement pour répondre à quatre questions fondamentales: une gestion professionnelle de la crise sanitaire, l’ouverture des écoles en toute sécurité, une véritable relance de l’économie et la hausse des revenus des Roumains. »

    De leur côté, les représentants du Parti national libéral (PNL) accusent leurs adversaires politiques d’irresponsabilité et d’une utilisation électoraliste de la crise sanitaire. Les libéraux ont contesté le dépôt de la motion auprès de la Cour constitutionnelle, qui attend jusqu’au 1-er septembre la présentation des points de vue sur un éventuel conflit juridique entre le gouvernement et le parlement. Pendant ce temps, des calculs politiques se font et se refont, dans un contexte d’intenses négociations.

    Le premier ministre Ludovic Orban déclarait à ce sujet : « Vous le savez très bien, ces négociations ne sont pas publiques. Vous allez voir le résultat. Moi, je n’appellerais pas ça « une motion de censure », mais une « potion de cyanure » avec laquelle le PSD veut empoisonner à nouveau la Roumanie. »

    Selon les analystes, par cette démarche, les sociaux-démocrates, qui ont rapidement obtenu le soutien du parti PRO România et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), veulent restaurer l’image de leur parti, avant le scrutin local du 27 septembre et avant aussi les élections législatives prévues à la fin de l’année. Le principal parti d’opposition a perdu la moitié du soutien populaire sur lequel il pouvait compter au lendemain du scrutin parlementaire de 2016.

    La chute du Cabinet Ludovic Orban n’est pourtant pas synonyme d’un retour au pouvoir du PSD, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis ayant d’ailleurs souvent affirmé qu’il n’avait pas l’intention de désigner un social-démocrate au poste de premier ministre, même si le parti réussissait à rassembler une majorité à l’aide d’autres partis plus petits. Néanmoins, un gouvernement libéral chargé uniquement des affaires courantes aurait une marge de manœuvre diminuée, sans possibilité d’émettre des ordonnances d’urgence, un outil que les libéraux, minoritaires au Parlement, ont déjà utilisé à plusieurs reprises.

    Dans les rangs de l’opposition, l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti du Mouvement populaire ont clairement fait savoir leur décision de ne pas soutenir la motion de censure, tandis que l’Union démocrate magyare de Roumanie a poussé jusqu’à la dernière minute la prise d’une décision concernant son vote.(Trad. Ileana Ţăroi)

  • Vot asupra moţiunii de cenzură

    Vot asupra moţiunii de cenzură

    233 de voturi pentru sunt necesare pentru demiterea executivului liberal de la
    București, confruntat în ultima zi a sesiunii extraordinare a Parlamentului cu
    o moțiune de cenzură. Inițiatorii demersului, social-democraţii, care au
    pierdut controlul guvernului la sfârşitul anului trecut, dar rămân cel mai mare
    partid reprezentat în Parlament, susțin că dispun de voturile necesare pentru
    răsturnarea guvernului, pe care îl acuză că a scăpat total de sub control
    pandemia, că a distrus economia şi a prăbuşit nivelul de trai al populaţiei.
    PSD afirmă că are, în schimb, un program de guvernare cu obiective realiste.


    Prim-vicepreşedintele partidului, Sorin Grindeanu, detaliază: Cele trei mari priorităţi ale PSD:
    sănătate, educaţie şi economie. În esenţă, am construit acest program de
    guvernare pentru a răspunde la patru lucruri fundamentale: gestionarea
    profesionistă a crizei sanitare, deschiderea în siguranţă a şcolilor,
    relansarea cu adevărat a economiei şi creşterea veniturilor românilor.


    Reprezentanţii
    PNL îi acuză, la rândul lor, pe adversarii politici de iresponsabilitate şi de
    exploatare a crizei sanitare în scop electoral. Liberalii au contestat demersul
    şi la Curtea Constituţională, care a anunțat că aşteaptă, până pe 1 septembrie,
    punctele de vedere privind un posibil conflict juridic între guvern şi
    parlament. Între timp, calculele politice se fac până în ultimul
    moment, iar negocierile pot fi caracterizate drept intense.


    Premierul Ludovic Orban: După cum bine ştiţi, negocierile nu sunt
    publice. Veţi vedea rezultatul. Eu nu i-aş spune moţiune de cenzură, i-aş spune
    poţiune de cianură, cu care PSD vrea să otrăvească din nou România.


    Mişcarea făcută de social-democraţi – care au obținut rapid sprijinul PRO
    România și ALDE – are drept scop îmbunătăţirea imaginii PSD înaintea alegerilor
    locale, din 27 septembrie, şi parlamentare, de la sfârșitul anului, consideră
    analiștii. Aceasta, în condițiile în care principalul partid de opoziție a
    pierdut jumătate din sprijinul popular pe care îl avea după alegerile parlamentare
    din 2016.


    Căderea guvernului Orban nu echivalează cu o preluare a puterii de
    către PSD, președintele Klaus Iohannis afirmând, de altfel, în numeroase
    rânduri că nu va desemna un social-democrat ca prim-ministru, chiar dacă
    partidul ar forma o majoritate cu alte partide mici. Un eventual interimat
    asigurat de liberali ar însemna, însă, o guvernare cu o marjă de manevră
    diminuată, o guvernare care nu ar mai avea, de exemplu, la îndemână
    posibilitatea de a emite ordonanțe de urgență – un instrument la care
    liberalii, lipsiți de o majoritate în Parlament, au apelat până acum în câteva
    rânduri.


    Din opoziție, USR şi PMP au anunţat răspicat că nu susţin moţiunea de
    cenzură, în timp ce UDMR a amânat până în ultimul moment luarea unei decizii în
    privința votului.

  • Nachrichten 30.08.2020

    Nachrichten 30.08.2020

    In Rumänien sind seit gestern 952 Neuinfektionen mit dem SARS-CoV-2-Virus verzeichnet worden — damit erreicht die Gesamtzahl der Erkrankungen knapp 87.000. Ebenfalls am Sonntag meldeten die Behörden 39 neue Todesfälle infolge der Infektion mit dem neuartigen Coronavirus, die Todesfälle insgesamt beziffern sich somit auf 3578. Zurzeit werden 7213 an Covid-19 erkrankte Menschen in Krankenhäusern behandelt, davon knapp 500 auf der Intensivstation. Über 9000 positiv gestestete Patienten werden zu Hause unter Isolationsma‎ßnahmen behandelt, weitere knapp 33.000 Personen befinden sich in Quarantäne. Unter den Auslandsrumänen wurden knapp 6600 Erkrankte gezählt, an den Folgen der Pandemie starben 126 im Ausland lebende Rumänen.



    Das rumänische Parlament in Bukarest wird am Montag über den von der sozialdemokratischen Opposition (PSD) angeregten Misstrauensantrag gegen die liberale Regierung debattieren. Die Sozialdemokraten beschuldigen das Kabinett des Ministerpräsidenten Ludovic Orban (PNL), die von der Covid-19-Pandemie verursachte Krise äu‎ßerst schlecht im Griff zu haben. Die Regierung hat im Gegenzug eine Verfassungsbesschwerde gegen den Vorsto‎ß der Opposition eingelegt, einen Misstrauensantrag während der Parlamentsferien einzubringen. Staatspräsident Klaus Johannis, der als ehemaliger Parteichef der Liberalen der aktuellen Regierung nahe steht, kritisierte ebenfalls den Vorgang der Sozialdemokraten. Die PSD würde aus rein politischem Kalkül Instabilität erzeugen wollen, so Johannis.



    Das Musikfestival und der internationale Wettbewerb George Enescu“ werden in Bukarest fortgeführt — allerdings aufgrund der Pandemie grö‎ßtenteils mit Online-Veranstaltungen. Im Wettbewerb stehen dieses Jahr 205 junge Musiker aus 39 Ländern. Davon wetteifern 184 Musiker in den Sektionen Violine, Cello und Klavier, weitere 21 Konkurrenten treten im Kompositionswettbewerb an. Die Preise sind mit jeweils bis zu 100.000 Euro dotiert.



    Am Montag, den 31. August, wird in Rumänien, der benachbarten Republik Moldau und in der rumänischen Diaspora der Tag der rumänischen Sprache gefeiert. Der Gedenktag wurde 2013 vom Bukarester Parlament eingeführt und gilt als Zeichen des Respekts vor der nationalen Wiedergeburt im Nachbarstaat Moldaurepublik. Am 31. August 1989 haben ca. 750.000 Menschen in der Hauptstadt Chişinău der damals noch sowjetischen Moldaurepublik für die Einführung des Rumänischen als Amtssprache und die Rückkehr zur lateinischen Schrift erfolgreich demonstriert. Während der sowjetischen Herrschaftszeit nach der Annexion Bessarabiens 1940 war die Sprache der Mehrheitsbevölkerung als Moldawisch bezeichnet und als Schrift zwangsweise das kiryllische Alphabet eingeführt worden.



    WETTER: Es ist ungewöhnlich warm in ganz Rumänien, im Süden und im Flachland wird sogar eine erneute Hitzewelle verzeichnet. Tageshöchstwerte am Sonntag zwischen 30 und 37 Grad, an der Schwarzmeerküste ist es allerdings etwas angenehmer. In Bukarest wurden zu Mittag 29 Grad Celsius gemessen.

  • Kommunalwahl 2020: Wahlkampf am Freitag angelaufen

    Kommunalwahl 2020: Wahlkampf am Freitag angelaufen

    Die für Juni geplante und wegen der Coronavirus-Pandemie um drei Monate verschobene Wahl wird schließlich am 27. September stattfinden. Das unter Beachtung der durch den aktuellen Gesundheitskontext auferlegten Sperrmaßnahmen. Ab Freitag wird der Wahlkampf an die geltenden Einschränkungen angepasst. Somit wird das Tragen von Mundschutz.-Masken für alle Kandidaten und ihre Teams während sämtlicher Wahlveranstaltungen, unabhängig vom Ort der Veranstaltung, obligatorisch sein.



    Veranstaltungen in geschlossenen Räumen sind auf maximal zwei Stunden begrenzt, wobei maximal 50 Personen in geschlossenen Räumen und 100 Personen im Freien anwesend sein dürfen. Darüber hinaus werden die Tür-zu-Tür-Teams während des Wahlkampfes nur aus zwei Personen bestehen. Der derzeitige Wahlkampf sei untypisch und kompliziert, aber die Demokratie kann nicht ausgesetzt oder auf Eis gelegt werden, sagte das Staatsoberhaupt Klaus Iohannis. Er forderte die Einhaltung von Gesundheitsschutzmassnahmen, insbesondere für die Kandidaten, die er aufforderte, die Bürger nicht dem Risiko einer Ansteckung auszusetzen. Denn kein Wahlziel sei wichtiger als die Gesundheit, so der Präsident noch.



    Aus politischer Sicht weisen die diesjährigen Wahlen eine Besonderheit auf, die der Presse von Anfang an aufgefallen ist. Die großen Parteien haben auf – die oftmals toxischen – Bündnisse mit den sogenannten Scharnier-Parteien verzichtet. Damit bezeichnet man die kleinen Gruppierungen ohne jedes politische Gewicht, die potentiell bestechlich sind und den großen Bündnispartnern nur dazu dienen, um mehr Stimmen zu bekommen. Doch diese kleinen Parteien brauchten ihrerseits Sichtbarkeit im Hinblick auf die kommenden Parlamentswahlen, die für das Ende des Jahres geplant sind. Deshalb meldeten sie ihre eigenen Kandidaten an, daher die große Zahl von Personen und Parteien, die sich um Bürgermeisterämter und Sitze in den Kreisräten bewerben.



    Allein in Bukarest gibt es derzeit rund 100 Kandidaten, die sich um den Posten des Oberbürgermeisters der Hauptstadt oder die der Bezirksbürgermeister bewerben. Abgesehen von mehreren bewährten Politikern enthält die Kandidatenliste exotische Figuren, darunter unbekannte Schauspieler, einen Bergführer, einen Theologen, einen Trainer, einen Reserveoffizier, einen Diplomaten und einen Fahrer. Dennoch wird die Wahlschlacht wohl zwischen den traditionellen linken und rechten Lager ausgetragen und das nicht nur in Bukarest, sondern auch in anderen großen Städten Rumäniens. Gegenüber stehen sich die sozialdemokratische PSD und die bürgerliche, national-liberale PNL, gemeinsam oder ohne ihre Verbündeten von USR und PLUS. Auf dem Spiel stehen die 41 Mandate der Kreisratsvorsitzenden sowie mehr als 1300 Sitze in den Kreisräten, 40.000 Gemeinderäte und 3200 Bürgermeisterämter.

  • August 27, 2020 UPDATE

    August 27, 2020 UPDATE

    COVID-19 1,504 new cases of Covid infections have
    been registered in Romania since the previous reports, the Group of Strategic
    Communication announced on Thursday. This has been the largest number of
    infections reported in a single day. 38 new fatalities have also been reported
    raising the death toll to 3,459. 83,150 infections have been confirmed in
    Romania since the beginning of the pandemic. 36,677 patients have been cured
    and left hospitals. 11,351 have been confined at home, and 5,654 are currently in
    isolation. 30,770 have been quarantined at home and 492 patients are in
    intensive care units. According to Romania’s Health Minister Nelu Tataru, the
    number of infections is likely to decrease; however, this decrease isn’t going
    to be fast but gradual. 6,585 of the Romanian citizens abroad have been
    confirmed infected and 126 of them died.








    INDEPENDENCE The neighboring Republic of Moldova on Thursday marked
    29 years since the proclamation of its independence. On August 27, 1991 after
    the failed coup d’etat in Moscow, the Parliament in Chisinau, picketed by
    hundreds of thousands of people, voted for breaking away from the Soviet Union.
    The Republic of Moldova is set up on part of the Romanian eastern territories
    annexed by Moscow in 1940, following an ultimatum. Romania was the first
    country in the world to recognize the independence of the neighboring
    republic on the same day.






    MOTION The permanent bureaus of the Romanian Parliament’s
    two chambers decided on Thursday that the no confidence motion tabled by the
    opposition Social Democratic Party PSD against the Liberal government should be
    debated and voted on the last day of the extraordinary session, on August 31.
    The Social Democrats criticize the Liberal government for the way in which it
    managed the crisis caused by the pandemic. In turn, the government has notified
    the Constitutional Court over the tabling of a no confidence motion during the
    parliamentary break. The Romanian President Klaus Iohannis has accused PSD of
    trying to create political instability out of electoral reasons.






    DECISION According to Romania’s Prime Minister
    Ludovic Orban, the government is going to amend the decision through which it
    imposed the state of alert allowing the reopening of restaurants, under certain
    prevention rules. He reminded that the HoReCa sector benefited from support during
    the pandemic with a series of taxes and duties either cancelled or reduced. The
    sector has also benefited from postponed installments and technical
    unemployment measures. Representatives of this industry in Romania on Wednesday
    pledged to observe the European regulations imposed by the present
    epidemiological situation.

    (translated by bill)