Tag: PSD

  • La semaine du 15 au 19 novembre

    La semaine du 15 au 19 novembre

    Négociations politiques à Bucarest




    Deux semaines déjà depuis le début des négociations entre
    le Parti national libéral – le Parti social-démocrate et l’Union démocrate
    magyare de Roumanie, jeudi les responsables politiques de Bucarest annonçaient
    que la Roumanie aurait prochainement un gouvernement aux pleins pouvoirs. Les
    trois partis ont continué cette semaine aussi les pourparlers au sujet du
    programme de gouvernance et débloqué les négociations. Les sociaux démocrates
    ont pourtant exclus toute possibilité que le président du PNL, Florin Cîtu soit
    nominé pour un nouveau mandat de premier ministre obligeant ainsi les libéraux
    d’avancer à nouveau le nom de l’actuel ministre par intérim de la défense,
    Nicolae Ciuca. Entre temps, les sociaux-démocrates proposent pour ces fonctions
    le leader du parti Marcel Ciolacu. Il a pourtant précisé que les deux partis
    n’avaient pas décidé sur qui sera le premier chef du cabinet de Bucarest sans
    le mécanisme de rotation convenu jusqu’ici. Ce qui est sûr c’est que le premier
    parti qui donnera le premier ministre devra céder le ministère des Finances à
    l’autre parti. Une fois achevé le programme de gouvernance, le PNL, le PSD et
    l’UDMR pourraient de la structure et des membres du nouvel Exécutif. L’actuelle
    crise politique à Bucarest a été déclenchée par la destitution le mois dernier
    du gouvernement dirigé par Florin Cîtu par motion de censuire, initiée par les
    actuels partenaires de négociations et votée aussi par l’Union Sauvez la
    Roumanie et par l’Alliance pour l’Unité des Roumains. Deux tentatives de
    constitution de gouvernements minoritaires ont ensuite échoué.



    Enfin, moins de pression sur le système sanitaire de
    Roumanie




    Alors que d’autres Etats d’Europe rapportent des chiffres
    record de l’infection au nouveau coronavirus et l’Europe semble se confronter à
    une nouvelle vague de la pandémie, en Roumanie tant les nouveaux cas de covid
    dépistés quotidiennement que les décès des suites du virus ont connu un recul
    cette semaine aussi. Pourtant, il y a toujours des milliers de Roumains
    dépistés positifs à l’infection au coronavirus chaque jour alors que des
    centaines sont ceux qui perdent chaque jour le combat contre cette la maladie.
    Heureusement, le nombre des personnes hospitalisées et en état grave a
    considérablement baissé. Ce qui plus est, il y a des places libres en soins
    intensifs, ce qui n’était pas le cas au moment de la quatrième vague de la
    pandémie. Jeudi, l’Institut national de santé publique a annoncé que plus de
    89% des personnes décédées des suites de la Covid 19 en Roumanie n’étaient pas
    vaccinées. Suite aux appels répétés des autorités, la Roumanie vient juste de
    dépasser le seuil de 7 millions de personnes entièrement vaccinées, 11 mois
    depuis le début de la campagne de vaccination anti-covid. Ce résultat est loin
    de la moyenne des Etats de l’UE et de la cible des autorités qui était de 10
    millions de personnes entièrement vaccinées avant le 1er
    septembre ! Heureusement la
    campagne de vaccination s’est ranimée ces dernières semaines, une tendance maintenue
    jusqu’à présent après près de 100 mille vaccinations faites chaque jour. Certes
    la peur de se faire infecter a compté pour beaucoup dans la décision de se
    faire enfin vacciner, mais l’introduction du certificat vert a également pesé
    dans cette décision puisque l’accès aux centres commerciaux et aux restaurants
    demeure limité aux personnes qui peuvent produire ce certificat. Y a également
    contribué l’introduction dans le Parlement de Bucarest d’une loi qui réglemente
    l’utilisation du certificat vert sur le lieu de travail selon le modèle de
    plusieurs Etats européens où le certificat vert a été partiellement ou
    totalement introduit au travail. A Bucarest, le projet de loi fait l’objet de
    disputes intenses parmi les partis politiques. Même s’il a été rejeté par le
    Sénat, la Chambre des Débutés est chambre décisionnelle et le projet figure
    déjà à l’ordre du jour des réunions de
    la Chambre basse la semaine prochaine. Autrement dit, s’il obtient la majorité
    des voix des députés, il sera promulgué et ensuite publié au Journal Officiel.
    Après ces pas, l’acte normatif devrait entrer en vigueur. D’ici là les
    autorités tentent de tirer au clair le scandale des vaccinations fictives.
    Plusieurs personnes, soignantes et fonctionnaires ont été placées en détention
    provisoire par la Direction nationale anticorruption accusées d’avoir issu des
    milliers de faux certificats de vaccination en échange de quelques centaines
    d’euros pour chaque document.





    L’Europe s’inquiète du faible taux de vaccination en
    Roumanie


    En visite jeudi, à Bucarest, pour des pourparlers avec le
    chef de l’Etat roumain et les autorités sanitaires locales, le commissaire
    européen responsable du marché intérieur, Thierry Breton, a fait un appel à la
    solidarité européenne, en encourageant la Roumanie à introduire le certificat
    sanitaire que plusieurs pays communautaires utilisent déjà. Les discussions
    avec Klaus Iohannis ont principalement porté sur la campagne de vaccination que
    la Roumanie devrait continuer, selon les propos du président roumain. Tout en
    affirmant que la CE devra poursuivre ses efforts de lutte contre la pandémie,
    Thierry Breton a appelé les pays européens à utiliser d’une manière appropriée
    les instruments et les mécanismes dont ils disposent actuellement pour endiguer
    l’épidémie. Selon le commissaire européen, il faut «du courage politique » pour
    introduire le certificat vert. « Il est très important qu’un tel pass soit mis
    en place. Il est important de s’en servir car, avec la vaccination, il
    représente la clé de notre survie, tout en nous permettant de continuer à faire
    partie de la communauté européenne », a affirmé Breton. Lors des discussions de
    Bucarest avec les autorités sanitaires locales, l’officiel de Bruxelles a opiné
    que le faible taux de vaccination constaté dans les rangs des Roumains mettra
    en danger leur santé et nuira aux efforts de redressement de l’Etat roumain en
    particulier et de l’UE en général.



    Nouvelle visite à Bruxelles


    Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, s’est
    rendu en début de semaine à Bruxelles, pour participer à la Réunion
    ministérielle des pays du Partenariat oriental. L’événement s’est déroulé en
    présence des ministres des Affaires Etrangères de l’UE et des pays européens et
    partenaires : l’Arménie,
    l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la
    République de Moldova et l’Ukraine. Lors des pourparlers, le responsable
    roumain a plaidé pour un renforcement de l’engagement commun en faveur d’un
    partenariat ambitieux qui reflète la nécessité d’un redressement et du
    renforcement de la résilience et des réformes dans la région. Et Bogdan Aurescu
    de mettre en lumière l’importance d’encourager et de reconnaître les
    aspirations européennes et les efforts d’adhésion communautaire déployés par
    les pays associés. Selon le Ministère roumain des Affaires Etrangères, le chef
    de la diplomatie de Bucarest a également plaidé en faveur d’une identification
    des options concrètes censées encourager la coopération sectorielle dans
    différents domaines tels le Transport, l’Energie, les Economies vertes,
    l’Environnement, le Commerce et les Investissements. (Trad. Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)

  • Nachrichten 18.11.2021

    Nachrichten 18.11.2021

    Pandemielage: Nach ca. 45.000 durchgeführten Tests sind in den letzten 24 Stunden in Rumänien 3.076 Neuerkrankungen an Covid-19 und 332 Todesfälle infolge der Infektion gemeldet worden. Laut offiziellen Angaben waren 311 der Patienten, bei denen die Krankheit tödlich verlief, ungeimpft. Auf der Intensivtherapie liegen derzeit 1.600 Patienten. Die Inzidenz der Neuerkrankungen ist generell rückgängig, doch in vielen Gro‎ßstädten und Ballungsräumen liegt sie weiterhin bei über 6 täglichen Neuerkrankungen je 1.000 Einwohner. In der Hauptstadt Bukarest ist die Inzidenz mittlerweile auf unter 5 je 1.000 Einwohner gesunken. In Rumänien sind bislang über 7 Mio. Menschen vollständig gegen das neuartige Coronavirus geimpft.



    Regierungskrise: Die Sozialdemokratische Partei (PSD) und die Nationalliberale Partei (PNL) wollen am Donnerstag die Verhandlungen über die Bildung einer gro‎ßen Koalition unter Beteiligung des Ungarnverbands (UDMR) wiederaufnehmen. Am Mittwoch waren die Koalitionsgespräche aufgrund von Auseinandersetzungen um Personalien abgebrochen worden. Zwar waren sich PSD und PNL einig, den Posten des Ministerpräsideten abwechselnd nach dem Rotationsprinzip zu besetzen, doch weitere Gespräche scheiterten an der Frage, welche der beide Parteien als erste den Premierminister aufstellt. Die PSD, die im Parlament auch die stärkste Fraktion stellt, hat ihren Parteichef Marcel Ciolacu nominiert, der sich zuversichtlich zeigte, dass Rumänien bereits nächste Woche eine neue Regierung haben werde. Die PNL besteht ihrerseits auf den kommisarisch regierenden Premierminister und Liberalenchef Florin Cîţu. Dessen Kabinett war vor mehr als einem Monat durch einen Misstrauensantrag gestürzt worden, dem ein Streit mit dem damaligen Koalitionspartner USR vorangegangen war. Zwei bisherige Versuche, eine parlamentarische Mehrheit für eine neue Regierung zu erzielen, waren gescheitert. Staatspträsident Johannis hat daraufhin verkündet, dass er ein Minderheitskabinett nicht unterstützen werde.



    Moskau: Die Moldaurepublik plädiert nach wie vor für einen Rückzug der russischen Truppen aus dem Osten des Landes. Dies hat der moldauische Au‎ßenminister Nicu Popescu bei einer gemeinsamen Pressekonferenz mit seinem russischen Amtskollegen Sergej Lawrow in Moskau erklärt. Die Anwesenheit der russischen Truppen im Osten der Moldaurepublik verletze das in der Verfassung des Landes verankerte Neutralitätsprinzip, der Rückzug dieser Truppen sei eine Priorität für seine Au‎ßenpolitik, so Popescu. Die russischen Truppen sind in der abtrünnigen Region Transnistrien stationiert, die sich seit dem bewaffneten Konflikt von 1992 der Kontrolle der staatlichen Behörden in Chișinău de facto entzieht. Bereits 1999 hatte der damalige russische Präsident Boris Jelzin beim OSZE-Gipfel in Istanbul versichert, dass Russland seine Truppen aus Transnistrien zurückziehen werde.



    WETTER — Es ist herbstlich trüb und kalt in ganz Rumänien. Im Westen, Norden, in der Landesmitte und im Gebirge werden Regenfälle verzeichnet. Tageshöchstwerte am Donnerstag zwischen 3 und 13 Grad. In Bukarest wurden gegen Mittag 12 Grad Celsius gemessen.

  • La semaine du 8 au 12 novembre 2021

    La semaine du 8 au 12 novembre 2021


    La
    situation politique à Bucarest


    A Bucarest, le PNL, au pouvoir, ne veut plus refaire l’alliance
    avec l’USR et il dirige son attention vers le PSD, aux côtés duquel, il a déjà
    gouverné entre 2013 et 2014. La future coalition gouvernementale comportera
    aussi l’UDMR. Un premier round de négociations a eu lieu mardi et les
    pourparlers ultérieurs se sont concentrés sur le programme de gouvernance. Même
    si la plupart des sujets jouissent du consensus des deux partis, il y en a qui
    provoquent des tensions entre les libéraux et les socio- démocrates. C’est le
    cas, par exemple, de certains aspects économiques. Tandis que le PSD soutient
    la croissance du SMIC, de la pension de retraite minimale et des allocations
    parentales, les libéraux s’y opposent, en affirmant que le budget ne pourra pas
    soutenir de telles majorations. Une fois mis en place un programme commun de
    gouvernance, les consultations se dirigeront vers la configuration du nouveau
    cabinet. Rappelons-le, en septembre, après le départ de l’USR du gouvernement,
    le cabinet minoritaire PNL-UDMR a été destitué suite à une motion de censure
    avancée par le PSD et soutenue également par l’USR. Depuis, le chef de l’Etat a
    avancé deux propositions de premier ministre, les deux rejetées par le
    Parlement.




    Le système médical à genoux et un
    taux de vaccination très faible


    La baisse des cas de contamination au coronavirus enregistrée
    dernièrement par la Roumanie a entraîné une chute de l’intérêt des Roumains
    pour la vaccination. Tout cela dans le contexte où selon le dernier rapport de
    l’Institut national de la Santé publique, presque 70% des cas de Covid-19
    rapportés cette semaine et 90% des décès enregistrés durant le même laps de
    temps ont touché les personnes non vaccinées. Les autorités affirment que si le
    rythme quotidien de vaccination reste similaire d’ici la fin de l’année, la
    Roumanie aura jusqu’à la fin 2021, 8,5 millions de personnes immunisées contre
    le coronavirus âgés de plus de 12 ans. Un taux de vaccination insuffisant, s’alertent
    les autorités. Afin de mieux lutter contre la quatrième vague pandémie, les
    responsables roumains ont offert au Ministère de la Santé une enveloppe
    supplémentaire de plus de 330 millions de lei, soit plus de 66 millions d’euros.
    L’argent provient des réserves du Gouvernement et sera utilisé pour acheter des
    antiviraux et pour financer des programmes nationaux de santé. Pendant que le
    système médical de Roumanie est mis à dure épreuve en raison du nombre
    important de cas graves et du surpeuplement des hôpitaux, encore un drame a
    frappé cette semaine la Roumanie. Un
    nouvel incendie s’est déclaré dans un hôpital Covid de Ploiesti, en faisant
    deux morts dans les rangs des patients et en blessant une infirmière. Ce n’est
    pas le premier incident de ce type qui se produit dernièrement dans les
    hôpitaux roumains. En octobre, sept patients sont morts dans un incendie à l’Hôpital
    de Maladies Infectieuses de Constanta. Antérieurement, à Piatra Neamt, 10 malades
    ont trouvé la mort dans le feu éclaté à l’hôpital où ils étaient hospitalisés. Et
    puis à Bucarest, 4 personnes hospitalisées dans des unités Covid sont également
    décédées dans un incendie déclenché à l’Hôpital Matei Bals.





    Les élèves sont rentrés en classe


    Deux sur trois millions d’élèves
    du milieu scolaire et préscolaire de Roumanie sont rentrés dans les salles de
    classe, lundi dernier, après deux semaines de vacances imposées par le
    ministère de l’Education sur toile de fond de la hausse sans précédent des
    infections au coronavirus. Il existe toutefois une condition essentielle pour
    qu’un établissement scolaire puisse organiser des cours en présentiel : il faut
    qu’au moins 60% de son personnel soit vacciné. Sinon, les cours sont dispensés
    en ligne. Le chef de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghita, avoue que
    la reprise des cours dans les salles de classe fera croître le risque de tomber
    malade et favorisera la croissance de cas, mais il est tout aussi persuadé que
    les enfants ont besoin d’apprendre en présentiel ; c’est donc aux adultes de
    leur offrir la sécurité dont ils ont besoin à l’école.A son tour, le ministre par
    intérim de l’Education, Sorin Cîmpeanu, affirme que les nouvelles conditions
    dans lesquelles les écoles ont rouvert, malgré les controverses suscitées, ont
    stimulé davantage d’enseignants à se faire vacciner. Enfin, pour rattraper la
    matière scolaire perdue durant les vacances forcées, le ministère de
    l’Education a changé la structure de cette année scolaire et a raccourci les
    vacances d’hiver pour les élèves de collège et de lycée.



    Inflation record en Roumanie


    En Roumanie, l’inflation ne cesse de croître, dépassant
    de loin les prévisions et causant les plus grandes hausses de prix que le pays
    ait connu ces dernières années. Dans son rapport annuel sur l’inflation publié
    ce jeudi, la Banque Nationale de Roumaniefait savoir que le taux annuel d’inflation approchait les
    8 % au mois d’octobre, soit son niveau le plus élevé des 13 dernières années.En décembre, le taux d’inflation devrait atteindre les
    7,5 %, pour se tempérer jusqu’à 5,9 % vers la fin de l’année prochaine. Les
    hausses des tarifs de l’énergie et des combustibles ont causé des majorations
    de prix qui ne cesseront de croître avant la moitié de l’année prochaine,
    estiment encore les spécialistes de la Banque Centrale. Le porte-parole de la
    Banque Centrale, Dan Suciu, a déclaré pour Radio Roumanie que la poussée de
    l’inflation et les hausses importantes des prix ont déjà eu lieu, les
    variations à suivre n’étant plus significatives. « La grande croissance est déjà
    derrière nous. Cela ne veut pas dire que dorénavant les prix commenceront à
    baisser. Probablement, il y aura encore des hausses de prix, mais elles seront
    marginales ».

    Dans ce contexte, la Banque nationale de Roumanie a
    décidé mardi dernier de majorer son taux directeur et le taux d’intérêt à payer
    par les banques qui souhaitent contracter des crédits auprès d’elle, tout cela
    dans une tentative de garder sous contrôle l’inflation galopante.



    Pourparlers roumano-américains à Washington


    En début de semaine, le chef de la diplomatie roumaine,
    Bogdan Aurescu, se trouvait à Washington afin de renforcer la coopération avec
    les Etats-Unis en matière de sécurité. L’occasion pour le ministre roumain
    d’attirer l’attention, sur les conflits toujours sans solution en mer Noire.
    « Cela fait plus de deux décennies que Bucarest plaide à Washington pour
    l’importance de la sécurité en mer Noire, en tant que partie intégrante de la
    sécurité transatlantique », a rappelé Bogdan Aurescu devant le Conseil
    Atlantique. Il s’est aussi entretenu avec le secrétaire américain d’Etat,
    Anthony Blinken, plaidant pour une présence renforcée de l’armée américaine
    dans la région de la mer Noire et en Roumanie. Les deux pays ont aussi
    reconfirmé leur engagement de consolider leur Partenariat stratégique, à
    commencer par la coopération militaire, jusqu’à la coopération dans d’autres
    domaines, tels la politique, l’économie, l’énergie et les relations
    interhumaines. Qui plus est, Bogdan Aurescu a réitéré à cette occasion
    l’intérêt de Bucarest, en tant que partenaire stratégique de Washington, de
    faire des progrès concrets en ce qui concerne l’accès de la Roumanie au
    programme Visa Waiver, qui supprime les visas pour les ressortissants roumains
    qui voyagent aux Etats-Unis.(Trad.
    Ioana Stancescu, Valentina Beleavski)









  • Cătă ună mari suţată PNL-PSD-UDMR ?

    Cătă ună mari suţată PNL-PSD-UDMR ?


    București, s’contureadză tut ma multu un guvern PNL-PSD-UDMR, după ţi cabinetlu minoritar adratu ditu PNL — UDMR, cumăndusitu di lidirlu liberal Florin Cîţu, fu dimis pritu moțiune di cenzură tu ahurhita ameslui sumedru, iara preziditutulu Klaus Iohannis dimăndă, stămâna tricută, că va s’grească partidili la consultări maş tru oara and ava s’hibă nclligată ună majoritati parlamentară asumată.



    Liberalii numata aprukeară să znuească alianța cu USR, ase că, tră PNL opțiunea amintătoari pari s’hibă, tora, PSD, diadunu cu cari avemu guvernată, tru perioada 2013 — 2014. Iara aţea nu fu prima alianţă guvernamentală Dreapta — Stânga. Tru 2008, Partidlu Dimocrat cumăndusitu di facto di preziditutulu Traian Băsescu feaţi guvernu cu social-dimocraţllii al Mircea Geoană. Dimi, cumăndusearea liberală apufusi, cu majoritate di voturi, că va s’ahurhească negocierli cu PSD tra s’adara guvernul.



    Ditu aestă nauă majoritati va s’facă parti şi UDMR şi minorităţli naţionale. Condițiile pi cari li bagă liberalii nu sunt negociabile. Aeșţă voru ca niţi ună taxă s’nu hibă mărită, iara statlu s’hibă un partener tiñisitu a mediului di afaceri. Nu dip utu soni, elli vor formarea a unei majoritati anvărliga a PNL cu premier liberal. Tutunăoară, PNL ari tru videală duţearea ma largu a reformilor administrative, maxusu tru comate a tiñiiloru di cafi mesu şi a pensiilor, cum şi tiñisearea a parteneriatlui cu șeflu a statlui, Klaus Iohannis.



    Tră mini sunt importanti reformili. Voi s’vedu cu cari putemu s’adramu reforme tru perioada yinitoari şi lipseaşti s’aflămu un partener tră atea că singur, PNL nu ari majoritatea tru Parlament. Mini amu sinferu s’nidzemu ma largu cu reformele ditu PNRR, reforma a pensiilor, reforma a tiñiiloru di cathi mesu, reforma administraţiei publiţi, s’nă asiguripsimu că va’lu ţănemu ma largu ritmolu di creaştiri a hărgiloru cu investiţiileˮ, spunea prezidentulu PNL, premierlu interimar Florin Cîțu.



    Tu arada a llei, conducerea PSD, cari veadi tru liberali șansa ta s’intră la guvernare, votă, tru unanimitate, nkisearea a negocierilor cu acști. Consiliul Politic Naţional ş-deadi izinea, tră atea că himu dişclliişi s’negociem tră ndridzearea a problemelor a românilorˮ, spusi prim-vicepreşedentulu PSD, Sorin Grindeanu. Social-democraţlli apufusiră şi ună listă di meatri cari s’hibă loati tru perioada yinitoari. Easti zborlu, ntră altili, ti kivernisearea-a pandemiillei, criştearea alocaţiilor, indexarea pensiilor a tiniiloru di cathi mesu nai cama ñică.



    Ditu yinitorlu guvern va s’facă parte și UDMR, cari apufusi ahurhearea a negocierilor tră formarea a unei mari coaliţii cu PNL şi PSD ndrupătă di minorităţli naţionale. Prezidentulu Kelemen Hunor spunea că aestă coaliţie ari noimă cara potu s’hibă adrati reformi tră revizuirea a Constituţiillei, introduţirea a ripublicălleii parlamentare hiinda un ahtari obiectivu importantu.



    Autoru: Leyla Cheamil


    Armânipsearea: Taşcu Lala





  • Towards a big 3-party coalition?

    Towards a big 3-party coalition?

    In Bucharest, the idea of a new government made up of the PNL (National Liberal Party) — PSD (Social Democratic Party) – UDMR (Democratic Union of Ethnic Hungarians in Romania) is getting shape, after the minority cabinet made up of the Liberals and ethnic Hungarians, led by the Liberal leader Florin Cîţu, was dismissed by a censure motion in early October, and after Romania’s President Klaus Iohannis announced last week that he would call the parties for consultations only when an assumed parliamentary majority was formed. The Liberals no longer agreed to rebuild the alliance with USR (Save Romania Union), so, for the Liberals, the winning option seems to be the Social Democrats, for the time being. PNL previously had an alliance with PSD between 2013 and 2014, and that was not the first governing alliance between the Right and the Left. In 2008, the Democratic Party, de facto led by the then President Traian Basescu, formed a government with Mircea Geoanas Social Democrats.



    Therefore, the Liberal leadership decided, with a vast majority, to officially start negotiations with PSD to form the government. UDMR and the national minorities will also be part of this new majority. The conditions set by the Liberals are not negotiable. They want no taxes to be increased and that the state should be an honest partner of the business environment. Last but not least, they want the formation of a majority around the PNL with a Liberal prime minister. PNL also intends to continue the administrative reforms, especially in relation to ​salaries and pensions, as well as to respect the partnership with the head of state, Klaus Iohannis. The Liberal president and the interim prime minister Florin Cîțu says, quote: “Reforms are important to me. I have to see with whom I can make these reforms in the next period, and we must find a partner, because PNL alone does not have a majority in Parliament. I am interested in carrying on with the reforms included in the National Recovery and Resilience Program – PNRR, with the pension system reform, the salary reform, the public administration reform, and I want to make sure that we maintain the growth rate of investment expenditures” Florin Cîțu said.



    In turn, the PSD leadership, which views the alliance with the Liberals as a chance to come to power, unanimously voted to start negotiations with them. “The National Political Council has given its consent, because we are open to negotiate in order to speed up the resolution of the Romanians problems,” said the first vice-president of PSD, Sorin Grindeanu. The Social Democrats have also come up with a list of measures to be taken in the next period, which includes: managing the pandemic, raising allowances, increasing pensions and the minimum wage. The UDMR is also to be part of the future government. They decided to start negotiations for the formation of a large coalition with PNL and PSD supported by the national minorities. The ethnic Hungarians president Kelemen Hunor has said that this coalition makes sense if reforms can be made to revise the Constitution, in order to introduce the concept of parliamentary republic, which is an important goal. (LS)

  • Spre o mare coaliție PNL-PSD-UDMR?

    Spre o mare coaliție PNL-PSD-UDMR?

    La București, se conturează tot mai mai mult un guvern PNL-PSD-UDMR, după ce cabinetul minoritar format din PNL – UDMR, condus de liderul liberal Florin Cîţu, a fost demis prin moțiune de cenzură la începutul lunii octombrie, iar preşedintele Klaus Iohannis a anunţat, săptămâna trecută, că va chema partidele la consultări doar în momentul în care se va coagula o majoritate parlamentară asumată.



    Liberalii nu au mai acceptat să refacă alianța cu USR, astfel că, pentru PNL opțiunea câștigătoare pare să fie, acum, PSD, alături de care a mai guvernat, în perioada 2013 – 2014. Iar aceea nu a fost prima alianţă guvernamentală Dreapta – Stânga. În 2008, Partidul Democrat condus de facto de preşedintele Traian Băsescu a făcut guvern cu social-democraţii lui Mircea Geoană. Așadar, conducerea liberală a decis, cu majoritate de voturi, că va începe oficial negocierile cu PSD pentru a forma guvernul.



    Din această nouă majoritate vor face parte şi UDMR şi minorităţile naţionale. Condițiile pe care le pun liberalii nu sunt negociabile. Aceștia doresc ca nicio taxă să nu fie mărită, iar statul să fie un partener onest al mediului de afaceri. Nu în ultimul rând, ei vor formarea unei majorităţi în jurul PNL cu premier liberal. De asemenea, PNL are în vedere continuarea reformelor administrative, în special în zona salarizării şi a pensiilor, precum şi respectarea parteneriatului cu șeful statului, Klaus Iohannis.



    Pentru mine sunt importante reformele. Vreau să văd cu cine pot face aceste reforme în perioada următoare şi trebuie să găsim un partener pentru că singur, PNL nu are majoritatea în Parlament. Pe mine mă interesează să mergem mai departe cu reformele din PNRR, reforma pensiilor, reforma salarizării, reforma administraţiei publice, să ne asigurăm că vom menţine ritmul de creştere a cheltuielilor cu investiţiileˮ, spunea președintele PNL, premierul interimar Florin Cîțu.



    La rândul ei, conducerea PSD, care vede în liberali șansa de a intra la guvernare, a votat, în unanimitate, demararea negocierilor cu aceștia. Consiliul Politic Naţional şi-a dat acordul, pentru că suntem deschişi să negociem pentru a urgenta rezolvarea problemelor românilorˮ, a afirmat prim-vicepreşedintele PSD, Sorin Grindeanu. Social-democraţii au decis şi o listă de măsuri care să fie luate în perioada următoare. Este vorba, printre altele, de gestionarea pandemiei, creşterea alocaţiilor, indexarea pensiilor sau a salariului minim.



    Din viitorul guvern ar urma să facă parte și UDMR, care a hotărît începerea negocierilor pentru formarea unei mari coaliţii cu PNL şi PSD susţinută de minorităţile naţionale. Preşedintele Kelemen Hunor spunea că această coaliţie are sens dacă se pot realiza reforme pentru revizuirea Constituţiei, introducerea republicii parlamentare fiind un astfel de obiectiv important.


  • Vers une coalition PNL-PSD-UDMR?

    Vers une coalition PNL-PSD-UDMR?


    Après la destitution, début
    octobre, par motion de censure, du gouvernement minoritaire PNL- UDMR dirigé
    par le libéral Florin Cîtu, voilà que l’idée d’une coalition gouvernementale
    entre le PNL, le PSD et l’UDMR se cristallise de plus en plus sur la scène
    politique de Roumanie. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, annonçait la semaine
    dernière qu’il convoquerait les partis pour des consultations seulement à
    partir du moment où une majorité parlementaire assumée sera coagulée. Les
    libéraux ont refusé une nouvelle alliance avec l’USR, ce qui les a obligés de
    se tourner vers les sociaux- démocrates, aux côtés desquels ils ont déjà dirigé
    le pays entre 2013 et 2014. D’ailleurs, cette alliance- là ne fut pas la seule
    que la Droite politique a faite avec la Gauche. En 2008, le Parti démocrate,
    conduit de fait par le président Traian Basescu, est entré en coalition
    gouvernementale avec les sociaux- démocrates de Mircea Geoana.


    Du coup, la direction
    libérale a décidé à une majorité de voix d’entamer des négociations avec le PSD
    en vue de former un nouveau gouvernement. Le projet gouvernemental impliquera
    aussi l’UDMR et les représentants des minorités nationales. Les conditions
    imposées par le PNL ne sont pas négociables. Ils refusent toute majoration de
    taxe et prétendent que l’Etat reste un partenaire honnête du milieu des
    affaires. Et bien sûr, ils souhaitent
    une majorité autour du PNL et un premier ministre libéral. Les libéraux se
    proposent aussi de poursuivre les réformes administratives, notamment dans le
    domaine des salaires et des pensions de retraite et ils souhaitent respecter le
    partenariat avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Pour moi, a fait savoir le
    chef de file libéral et premier ministre par intérim, Florin Cîtu, les réformes
    sont importantes. Reste à voir avec qui on devra s’associer pour les continuer
    dans la période à venir. Il nous faut un partenaire, car à lui seul, le PNL ne
    dispose pas d’une majorité parlementaire. Personnellement, je souhaite
    poursuivre les réformes à l’agenda du Programme nationale de relance et de
    résilience, la réforme des pensions de retraite, des salaires, la réforme de
    l’administration publique. Faire en sorte pour être surs de pouvoir maintenir
    le rythme de croissance des dépenses d’investissements.


    Pour sa part, la direction
    sociale-démocrate veut profiter de l’invitation libérale pour revenir au
    pouvoir. Du coup, elle a voté à l’unanimité pour des négociations avec le PSD.
    Le Conseil Politique National a dit oui, car nous, on veut rester ouvert à
    toute négociation afin de solutionner le plus vite possible les problèmes des
    Roumains a affirmé le vice- président social-démocrate, Sorin Grindeanu. Le PSD
    a lui aussi sa propre liste de mesures à mettre en place. Il s’agit de mesures
    de lutte contre la pandémie ou encore de majoration des allocations, des
    pensions de retraite ou du SMIC.


    L’UDMR devrait elle aussi,
    faire partie du futur gouvernement. Le parti a décidé donc d’entamer des
    négociations avec le PNL et le PSD. De l’avis du président de la formation
    magyare, Kelemen Hunor, cette coalition gouvernementale pourrait avoir du sens
    seulement si elle permet une réforme de la Constitution censée permettre la
    mise en place d’une république parlementaire.









  • 07.11.2021

    07.11.2021

    Coronavirus – 5.293 nouveaux cas d’infection au Sars CoV 2 et 262 décès en 24 heures des suites de la covid, c’est le bilan présenté aujourd’hui par les autorités de Bucarest. Entre temps, dans la Capitale l’incidence des cas d’infection est à la baisse. Ce dimanche elle se situe à 10,13 cas par mille habitants, soit un niveau similaire à celui enregistré le 5 octobre. Selon les médecins, seule la vaccination pourrait arrêter la pandémie et les autorités poursuivent la Campagne nationale de vaccination anti-covid. Une nouvelle action de vaccination en masse se déroule ce weekend à Bucarest, avec une dizaine de centres d’immunisation ouvertes jusqu’à minuit.

    Rentrée
    Lundi c’est la rentrée pour les écoliers et lycéens roumains après deux
    semaines de vacances imposées à cause de la pandémie de Covid. Les cours
    recommencent en présentiel uniquement dans les maternelles, écoles et lycées ou
    le taux de vaccination de l’ensemble du personnel dépasse les 60%. Selon les
    chiffres présentés par le ministère de l’Education nationale, plus de la moitié
    des élèves et écoliers de maternelles rentrent à l’école physiquement :
    soit un million 800 mille élèves sur quelque 3 millions. Parmi les jeunes, les
    lycéens sont les plus vaccinés selon le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu.
    Le coordinateur de la campagne de vaccination Valeriu Gheorghita, affirme que
    le retour des élèves dans les bancs de l’école mènera inévitablement à la
    hausse du nombre de cas d’infection mais souligne que les enfants avaient
    besoin de participer à des cours en présentiel et que les adultes devraient
    faire des efforts pour leur assurer la sécurité à l’école.

    Politique – A Bucarest, les libéraux devraient décider lundi de l’issue des négociations avec l’USR et le PSD pour la constitution d’un gouvernement. Le président du PNL, le premier ministre par intérim Florin Cîtu se déclare confiant quant à une solution pour la constitution d’une majorité parlementaire stable. Parmi les libéraux, les opinions sont partagées. Certains leaders ne soutiennent pas une alliance avec les sociaux-démocrates et insistent sur la relance de la collaboration avec l’USR. Lundi encore, le PSD se réunira en Comité politique national pour décider d’un possible retour au gouvernement aux côtés des libéraux et surtout les conditions dans lesquelles il le fera. Le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu, a pour sa part affirmé qu’une collaboration avec les libéraux serait la meilleure solution pour sortir le pays des actuelles crises. Les sociaux-démocrates élaborent déjà un programme de gouvernance après avoir reçu des documents relatifs à l’exécution budgétaire et devraient présenter au Parlement un budget rectificatif par initiative législative. L’USR attend la décision du PNL s’il souhaite refaire l’alliance ou poursuivre les négociations avec le PSD. Rappelons-le, le gouvernement minoritaire PNL – UDMR dirigé par Cîtu a été destitué par motion de censure.

    Electroménager – Une nouvelle édition du programme de remplacement de l’électroménager se déroulera en Roumanie au mois de décembre et bénéficiera d’un budget de près de 7 millions d’euros. C’est le montant restant d’un budget de plus de 15 millions d’euros alloué initialement à ce programme. Le ministre par intérim de l’environnement, Tánczos Barna, a annoncé que le programme devrait être lancé probablement durant la dernière semaine du mois de novembre pour que les fonds puissent être épuisés en décembre.

    Diplomatie – Le ministre par intérim des Affaires Etrangères de Bucarest, Bogdan Aurescu, doit rencontrer lundi à Washington le secrétaire d’état américain Antony Blinken dans le cadre d’une visite de deux jours, qui marque l’ouverture officielle de la septième réunion du dialogue stratégique Roumanie – Etats Unis. Selon un communiqué de presse, Bogdan Aurescu devra réitérer l’intérêt de la Roumanie pour des progrès concrets pour ce qui est de l’accès de la Roumanie au programme Visa Waiver qui élimine les visas pour les séjours de courte durée aux Etats Unis. Les récentes évolutions en matière de sécurité avec un accès particulier sur la région de la mer Noire et le flanc oriental de l’OTAN.

    Roma – La nationale de rugby de Roumanie rencontre aujourd’hui à Vérone l’Uruguay dans un match test. C’est pour la 10e fois que les deux sélections se rencontrent avec un palmarès favorable à la Roumanie. L’Uruguay est déjà qualifié à la Coupe du monde en 2023. La Roumanie est 18e dans le classement mondial du rugby alors que l’Uruguay est 16e.

    Météo –Ciel temporairement couvert en Roumanie. Des précipitations mixtes sont possibles en haute montagne avec un léger vent dans la même région. Les maxima iront de 11 à 19 degrés. 10 degrés seulement à Bucarest.

  • 05.11.2021 (mise à jour)

    05.11.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – 8.268 cas de covid et 483 décès en 24 heures, dont 20 antérieurs à cette période, c’est le bilan rendu public vendredi, par les autorités. Toutes les unités de soins intensifs à travers le pays affichent complet. Le plus grand nombre des cas d’infection a été enregistré jeudi à Bucarest, malgré un taux d’incidence à la baisse qui est maintenant en dessous de la barre des 12 cas pour mille habitants. A l’heure où l’on parle, 38 patients roumains, contaminés, ont été transférés dans d’autres pays pour y être soignés et plusieurs équipes médicales venues de l’étranger épaulent les médecins roumains. Depuis le début de la pandémie, la Roumanie a dépassé la barre de 50.000 décès dus à la Covid-19. Le rythme de la campagne de vaccination a ralenti ces derniers jours, alors qu’il avait augmenté pendant les deux dernières semaines. Presque 90 000 personnes se sont fait vacciner contre la covid ces dernières 24 heures, dont plus de 45 000 avec la première dose. 6,4 millions de Roumains sont à présent entièrement vaccinés.

    Reprise des classes – Au bout de deux semaines de vacances imposées pour des raisons pandémiques, les cours devront reprendre à partir du lundi, 8 novembre, pour tous les enfants de Roumanie, qu’ils soient inscrits dans le système privé ou public, a fait savoir vendredi, lors d’une conférence de presse, le ministre par intérim de l’Education nationale, Sorin Câmpeanu. Et lui d’ajouter que des cours en présentiel seront possibles uniquement là où le taux de vaccination anti-covid du personnel éducationnel dépasse les 60%. Il y a une semaine, le ministre annonçait que plus de la moitié des écoles et des maternelles de Roumanie dépassaient ce seuil. En échange, plusieurs associations d’élèves demandent que les cours reprennent en présentiel uniquement dans les localités où le taux d’incidence des cas de Covid reste inférieur au seuil de 6 cas pour mille habitants. OMS – A Bucarest, une délégation de l’Organisation mondiale de la santé qui a visité plusieurs hôpitaux roumains, a affirmé que la situation en Roumanie était dramatique du point de vue sanitaire et que des mesures immédiates étaient nécessaires pour protéger surtout les personnes vulnérables. La vaccination anti-covid est la principale solution pour prévenir de nouvelles vagues d’infection, précisent les représentants de l’OMS qui ont également rencontré les membres de commissions parlementaires en charge de la santé du Sénat et de la Chambre des Députés.


    Liste – A Bucarest, le Comité national pour les situations d’urgence a mis à jour la liste des pays et des territoires à haut risque épidémiologique. La République Tchèque, la Hongrie, le Danemark, l’Islande, le Luxembourg, les Maldives et les Iles Caïman sont désormais en rouge. En revanche, suite à une baisse du taux de contamination, les Etats-Unis sont passés du rouge en jaune, tandis que la Pologne, la Norvège, Saint Marin et l’Andorre sont passés du vert en jaune. En revanche, Israël, Cuba, Le Costa Rica, la Guyenne, les Bahamas et la Grenade sont désormais en vert.


    Politique – Le Bureau politique national du PNL devra adopter lundi une décision relative aux négociations avec l’USR et le PSD a annoncé vendredi le président du parti, le premier ministre par intérim Florin Cîtu. Selon celui-ci, à la réunion avec le PSD, les négociateurs ont évoqué la possibilité d’un mécanisme par le biais duquel les fonctions de premier ministre seraient remplies à tour de rôle par les deux partis. Le partage des fonctions ministérielles n’a presque pas été évoqué, souligne M Cîtu. La dialogue avec le USR, l’ancien partenaire gouvernemental du PNL serait maintenu a précisé Florin Cîtu. Jeudi, à l’issue des négociations avec le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu, le premier ministre par intérim a déclaré avoir identifié plusieurs aspects qui approchent les deux partis. Pour sa part, le président social-démocrate a affirmé que les deux partis étaient sur un chemin correct qui pourrait déboucher sur la constitution d’une majorité. Il a affirmé que le PSD devrait achever dans les jours à venir son programme de gouvernance qui pourrait par la suite, être adapté au programme des libéraux. Les équipes de négociateurs du PNL et du PSD tentent d’identifier une formule gouvernementale avec une majorité parlementaire solide, après deux tentatives échouées d’investiture d’un gouvernement minoritaire. Jeudi dans la soirée, le président Klaus Iohannis a annoncé qu’il appellerait les partis à des consultations uniquement après la cristallisation d’une majorité parlementaire assumée.

  • 04/11/2021

    04/11/2021

    Gouvernement -
    Le Parti national libéral (PNL) devrait s’asseoir à la table des négociations
    avec le Parti social-démocrate (PSD) aujourd’hui, dans le but de former un
    gouvernement soutenu par une majorité confortable au Parlement. Toutefois, les
    sociaux-démocrates ont déclaré qu’ils souhaitaient proposer le futur premier
    ministre et il est peu probable que les libéraux renoncent à former l’exécutif
    autour d’un de leurs membres. Hier, les libéraux ont aussi repris les négociations
    avec leurs anciens partenaires de l’Union sauvez la Roumanie. D’après le leader
    du Parti national libéral, Florin Cîţu, il y aurait de fortes chances de refaire
    la coalition de droite issue
    des dernières élections législatives. Dacian Cioloş, président de l’Union sauvez la Roumanie, s’est
    montré plus réservé et a précisé qu’il attendait la décision des libéraux,
    après la réunion de ce jeudi avec le PSD. Précisons que l’Union sauvez la
    Roumanie exclut tout rapprochement avec les sociaux-démocrates. Le président
    Klaus Iohannis devrait se prononcer aussi et inviter les partis politiques à de
    nouvelles consultations, dans une troisième tentative pour former un
    gouvernement. Ni Dacian Cioloş de l’USR, ni le libéral Nicolae Ciucă, les
    premiers ministres désignés précédemment, n’ont réussi à obtenir le soutien du Parlement
    pour leurs cabinets minoritaires. Le gouvernement précédent, dirigé par Florin
    Cîţu, avait été démis début octobre suite à une motion de censure.




    Economie – La Banque
    européenne pour la reconstruction et le développement a amélioré de manière
    significative ses prévisions économiques pour cette année en Roumanie. L’institution
    prévoit une croissance de 7,2% de l’économie roumaine, alors qu’elle tablait
    sur 6% seulement au mois de juin, montre un rapport publié aujourd’hui. En
    2022, la Facilité pour la reprise et la résilience devrait stimuler les
    investissements et aboutir à une amélioration graduelle des exportations. En
    même temps, le recul de la consommation privée rapporté aux années précédentes
    et la consolidation fiscale attendue pourraient se traduire par une croissance
    du PIB roumain de 4,4%, soutient la Banque européenne pour la reconstruction et
    le développement. Toutefois, l’évolution de la pandémie constitue le principal
    facteur de risque concernant ces prévisions, alors que le pays rapporte le
    deuxième plus bas taux de vaccination de l’Union européenne, avertit l’institution
    financière. Actuellement, un regain économique significatif a lieu en Grèce, en
    Roumanie et en Bulgarie, après une année 2020 difficile. Dans le cas de la
    Roumanie, le principal moteur de croissance est la demande intérieure.










    Nucléaire – Une
    présentation en ligne est prévue aujourd’hui afin de détailler la construction en
    Roumanie d’une centrale basée sur des réacteurs nucléaires modulaires de
    petites dimensions. La centrale, la première de ce type en Europe, sera implémentée
    en Roumanie par les Etats-Unis. Prendront part à l’événement le ministre roumain
    de l’Energie par intérim, Virgil Popescu, le représentant du Département d’Etat
    américain, Justin Friedman, le directeur exécutif de la compagnie roumaine Nuclearelectrica,
    Cosmin Ghiţă et le président directeur général de la compagnie américaine NuScale
    Power, John Hopkins. Nuclearelectrica et NuScale Power ont conclu un
    partenariat pour la construction de la future centrale lors du sommet pour le
    climat, la COP26, qui s’est déroulé à Glasgow, en Ecosse.




    Colectiv – Les inculpés dans le procès
    Colectiv, qui s’approche d’une décision finale plus de six ans après le drame,
    pourrait voir réduire leurs peines. Rappelons que 64 personnes sont décédées
    après l’incendie déclaré le 30 octobre 2015 dans le club Colectiv de Bucarest,
    soit sur place, soit victimes d’infections nosocomiales contractées dans les
    hôpitaux roumains. 150 personnes ont été blessées, dont beaucoup ont toujours
    besoin de soins médicaux en raisons des brûlures subies. A présent, les juges
    de la Cour d’appel Bucarest ont changé l’encadrement juridique des faits et ont
    éliminé les conséquences particulièrement graves découlant de l’abus de
    fonction, délit qui vise une partie des inculpés. Il s’agit, entre autres, de Cristian
    Popescu-Piedone, ancien maire du 4e
    arrondissement de Bucarest, où se trouvait le club Colectiv. Une fois effacées
    les conséquences particulièrement graves de
    l’encadrement des faits juridiques, les juges pourront réduire les
    peines des coupables.




    Coronavirus – Près
    de 9 000 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 434 décès liés à la
    Covid-19 ces dernières 24 heures – ce sont les chiffres annoncés jeudi par les
    autorités roumaines. 1 900 personnes atteintes de Covid sont hospitalisées en
    soins intensifs, un nouveau record pour le pays. Bucarest, la capitale, rapporte
    un taux d’incidence de 12,44 cas pour 1 000 habitants, en baisse depuis maintenant
    13 jours. Le président du Collège des médecins, Daniel Coriu, a déclaré que
    plus de 92% des personnes décédées des suites de l’infection avec le nouveau
    coronavirus n’étaient pas vaccinées. Le rythme de la campagne de vaccination a
    ralenti ces derniers jours, alors qu’il avait augmenté pendant les deux
    semaines passées. 6,4 millions de Roumains sont à présent entièrement vaccinés.






    Football – Le
    club champion de Roumanie de football, CFR Cluj, rencontre ce soir, à l’extérieur,
    les Néerlandais de l’AZ Alkmaar dans un match du groupe D de la Ligue Europa
    Conférence. Sans défaite après les trois premiers rounds, Alkmaar occupe la
    première place du groupe avec 7 points. Suivent les Tchèques de Jablonec, avec
    4 points, et les Danois de Randers, avec 3 points. Les footballeurs roumains se
    trouvent en dernière place du groupe D, avec un point seulement, après le match
    nul 1 partout avec Randers Football Club.




    Météo – Le temps
    est particulièrement chaud pour cette période de l’année en Roumanie, avec des températures
    maximales allant de 17 à 23 °C aujourd’hui. 20° et soleil à midi à Bucarest.

  • Regierungskrise in Bukarest: Kommt es zu Neuauflage der Großen Koalition PSD-PNL?

    Regierungskrise in Bukarest: Kommt es zu Neuauflage der Großen Koalition PSD-PNL?

    Die Karten werden nun neu aufgemischt, nachdem der designierte Premierminister Nicolae Ciucă (PNL) mit seinem Auftrag vom Staatspräsidenten Klaus Johannis, ein neues Kabinett zu bilden, gescheitert ist. Ciucă legte mit Zustimmung seiner Partei das Mandat nieder, nachdem er im Parlament keine Unterstützung für eine Minderheitsregierung der PNL und des Ungarnverbands UDMR finden konnte.



    Nun liegt der Ball wieder beim Staatspräsidenten Johannis, der laut Verfassung eine neue Konsultationsrunde mit allen parlamentarischen Parteien veranlassen muss, um einen neuen potentiellen Premierminister zu finden. Florin Cîțu, PNL-Chef und interimistischer Premierminister, spricht inzwischen von einer Flexibilisierung der Position seiner Partei und sagte, die Liberalen seien für Verhandlungen mit allen demokratischen Kräften im Parlament offen, um eine mehrheitsfähige Regierung aufstellen zu können.



    Der inzwischen zurückgetretene Nicolae Ciucă (54) ist auch Reservegeneral der rumänischen Streitkräfte mit einer beachtlichen militärischen Karriere. Hätte er die notwendige politische Unterstützung gefunden, wäre er der erste hochrangige Offizier gewesen, der eine rumänische Regierung der Nachwendezeit geführt hätte. Viele fragen sich nun, warum der Staatspräsident einen Staatsbürger in Uniform zum Premierminister designiert hatte, wenn doch absehbar war, dass er keinen Rückhalt vom politischen Establishment bekommen würde. Manche Beobachter sind der Auffassung, der Präsident habe sich nach einer unlängst durchgeführten Umfrage gerichtet, laut der die Streitkräfte und die Kirche immer noch weit vorne in der Vertrauensgunst der Rumänen rangieren. 87% der Befragten sagten, sie würden der Armee gro‎ßes Vertrauen schenken, 70% halten die Kirche für vertrauenswürdig und 67% setzen auf den Nachrichtendienst und die Rumänische Akademie. Derselben Studie zufolge erachten 40% der Befragten die Korruption und die Inkompetenz der politischen Klasse als die schwerwiegendste Bedrohung für Rumänien.



    Die Medien spekulieren nun, dass eine gro‎ße Koalition der PSD und der PNL immer plausibler wird, zumal sie auch eine komfortable Mehrheit im Parlament hätte. Bei den Wahlen vom Dezember 2020 hatten die Sozialdemokraten 157 Mandate im Senat und in der Abgeordnetenkammer errungen, die Liberalen 134 Mandate, die USR 80, die nationalistische AUR 47 und das Parteienbündnis der ungarischen Minderheit UDMR hat 30 Volksvertreter ins Parlament geschickt. Zwar haben 15 liberale Abgeordnete, die dem abgewählten PNL-Chef Ludovic Orban die Treue halten, die parlamentarische Fraktion ihrer Partei verlassen, doch auch so kämen PSD und PNL zusammen auf eine mehr als bequeme Mehrheit. Die beiden Parteien hatten zuletzt nach den Wahlen von 2012 koaliert, die Sozial-Liberale Union, wie die Koalition damals genannt wurde, regierte mit einer Zweidrittel-Mehrheit.



    Die derzeitige Regierungskrise kommt nicht von ungefähr — sie ist Ausdruck einer chronischen Instabilität des Politikbetriebs in Bukarest. Seit dem Beitritt Rumäniens zur EU am 1. Januar 2007 hat Rumänien zehn Premierminister unterschiedlicher politischer Orientierung gehabt; ihre Amtszeit war mal länger, mal kürzer, sie hatten jedoch die Legitimität vorausgegangener Wahlen und genossen zumindest zeitweilig die Unterstützung des jeweiligen Parlaments. Hinzu kommen fünf kommissarisch regierende Ministerpräsidenten, die nach dem Rücktritt bzw. der Absetzung der jeweiligen Regierungschefs zum Zuge kamen.



    Das politische Establishment hat auf jeden Fall sein Vertrauen bei den Bürgern verspielt — seit Jahren liegen Parlament und politische Parteien mit nur 10% weit unten auf der Vertrauensskala der Rumänen. Und auch Staatspräsident Johannis genie‎ßt Vertrauen bei nur noch 14% der Wähler, so die Ergebnisse einer weiteren Umfrage, die von der PSD in Auftrag gegeben worden war. Seine politische Gegner werfen ihn vor, dass er seine von der Verfassung vorgeschriebene Rolle des Vermittlers nicht wahrnehme und eher ein Teil des Problems als eine Lösung sei. Grund genug für die nationalistische Allianz für die Einheit der Rumänen (AUR), gleich mitzumischen — die Partei kündigte an, ein Verfahren für die Amtsenthebung des Präsidenten einleiten zu wollen.

  • 28.10.2021

    28.10.2021

    Coronavirus en Roumanie – 512 décès et près de 15 000 nouveaux cas d’infection en 24 heures ont été rapportés mercredi en Roumanie, où plus de 20 000 personnes sont hospitalisées. Parmi elles, 478 ont moins de 18 ans. 1 861 malades sont en réanimation – soins intensifs dont 44 sont des enfants. Selon les chiffres rapportés 1 400 localités ont enregistré un taux d’incidence de plus de six cas d’infection par mille habitants alors que le taux d’incidence moyen au niveau national a atteint les 10,09. Le rythme de l’immunisation a constamment progressé dernièrement et selon les estimations s’il est maintenu, le pays pourrait réaliser une couverture vaccinale de 70% parmi les personnes de plus de 12 ans.

    Politique – Les négociations visant à obtenir l’appui politique d’un gouvernement minoritaire constitué par le PNL et l’UDMR ont échoué mercredi également. Le premier ministre libéral désigné, le général à la retraite Nicolae Ciuca veut déposer au Parlement un programme de gouvernance et une liste de ministres, mais en l’absence de plusieurs concessions, les partis qui participent aux négociations PNL, USR et PSD maintiennent leurs positions de départ. L’Union sauvez la Roumanie est prête à refaire la coalition de droite qu’elle a quitté en septembre, si le PNL renonce aux négociations avec le PSD, d’opposition et accepte un dialogue sur le programme de gouvernance. Le PSD n’exclut non plus des négociations avec les libéraux, mais il souhaite les porter uniquement avec le premier ministre désigné Nicolae Ciuca. Les sociaux-démocrates souhaitent également inclure au programme de gouvernance une dizaine de mesures qu’ils jugent urgentes. Rappelons-le, la situation politique en Roumanie s’est détériorée après le départ de l’USR du cabinet mené par l’actuel leader libéral Florin Cîtu. Le même parti à voté une motion de censure à l’adresse du gouvernement Cîtu initiée par le PSD. Le libéral Nicolae Ciuca est le deuxième premier ministre désigné à constituer un nouveau gouvernement suite à la tentative du leader de l’USR, Dacian Ciolos de constituer un gouvernement minoritaire composé de membres de l’USR.

    Energie – Les Roumains ne devraient pas payer plus qu’en décembre 2020 pour les factures énergétiques, malgré la flambée du prix de l’énergie. C’est ce qu’a annoncé le ministre par intérim de l’énergie, Virgil Popescu, après l’adoption mercredi par la Chambre des Députés du décret d’urgence du gouvernement prévoyant de compenser les factures d’électricité et de gaz. L’acte normatif établit un schéma d’appui des clients privés, des hôpitaux, des écoles, des mairies et des ONGs. Les PMEs devraient également bénéficier d’une réduction et paieront uniquement le prix de l’énergie sans les taxes de distribution et de transport. Les mesures devraient s’appliquer du 1er novembre au 31 mars l’année prochaine.

    Aides – La France aide la Roumanie dans la lutte contre la pandémie de covid 19. Deux camions partis de la France et chargés de 13 tonnes d’équipements médicaux, dont 18 respirateurs artificiels, des tests de dépistage et des équipements individuels de protection devraient arriver cet après au Centre de coordination des actions de Ciolpani, au nord de Bucarest. Dans le cadre d’un plan d’assistance du ministère français des Affaires Etrangères, coordonné par le mécanisme de protection civile de l’UE, deux autres camions de France, chargés de 90 000 flacons de médicaments pour traiter les malades en réanimation sont arrivés à Ciolpani, dimanche dernier.

    République de Moldova – La Commission européenne accordera une aide financière de 60 millions d’euros à la République de Moldova pour qu’elle puisse gérer l’actuelle crise énergétique. C’est ce qu’a annoncé la cheffe de l’Exécutif européen Ursula von der Leyen, à l’issue d’une réunion avec la première ministre moldave Natalia Gavriliţă. La rencontre a précédé la réunion du Conseil d’Association UE – République de Moldova, qui devrait se dérouler aujourd’hui à Bruxelles. La République de Moldova a demandé l’aide des Etats de l’UE, après la décision du géant russe Gazprom de réduire ses livraisons de gaz à ce pays. Les autorités de Chisinau ne sont pas disposées à accepter de nouveaux termes au contrat avec Gazprom, qui incluraient des prix beaucoup plus élevés et souhaite s’approvisionner en gaz depuis la Roumanie.

    Aéroport – L’aéroport international « Avram Iancu » de la ville de Cluj a été désigné meilleur aéroport du continent dans la catégorie des moins de 5 millions de voyageurs par le Conseil international des aéroports de la région de l’Europe. Ce prix récompense les mesures mises en ouvre dans la gestion de l’activité durant la pandémie, y compris la formation professionnelle visant l’adaptation du personnel aux nouvelles conditions sanitaires. L’aéroport a également été loué pour le redressement rapide du trafic de voyageurs et pour ses efforts d’attirer de nouvelles destinations et compagnies aériennes. Selon la direction de l’aéroport International de Cluj, le trafic a dépassé la moyenne européenne pour franchir aux mois d’août et de septembre les chiffres enregistrés durant la même période de l’année 2019.

    Tennis – Trois sportives roumaines évoluent aujourd’hui dans les huitièmes de finale du tournoi de tennis Transylvania Open qui se déroule à Cluj, dans le nord-ouest. La principale favorite de la compétition, Simona Halep, rencontre Varvara Graceva de Russie. En cas de victoire, Halep rencontrera sa compatriote, Jaqueline Cristian, qui a disposé mercredi dans la soirée de l’australienne Alja Tomljanovic, tête de série numéro 5. Les autres sportives roumaines sont Irina Bara qui affrontera la suédoise Rebecca Peterson et Ana Bogdan qui affrontera la britannique Emma Raducanu, qui vient de remporter l’US Open.

    Météo
    Il fait beau aujourd’hui en Roumanie où les températures sont à la hausse par
    rapport au jour précédent. Les maximas vont de 12 à 19 degrés. Un superbe
    soleil en ce moment à Bucarest. 14 degrés dans la capitale.

  • 26.10.2021

    26.10.2021

    Covid en Roumanie – En Roumanie, la situation épidémiologique demeure compliquée, avec 16 765 nouveaux cas d’infection au SARS CoV 2 et 523 décès des suites de la maladie – dont 12 enregistrés dans les jours précédents – selon les chiffres officiels partiels annoncés mardi. 1.867 malades de covid sont en réanimation. Un bilan supérieur du nombre de cas d’infection et de décès a été rapporté le 19 octobre, respectivement 18 863 cas et 574 décès. Sur le fond de cette situation dramatique, de plus en plus de Roumains choisissent de se faire immuniser. Plus de 93 000 personnes ont fait la première dose de vaccin – un record en Roumanie – et le total des personnes au schéma complet de vaccination touche les 6 millions, selon le rapport le plus récent.

    Médicaments – La Commission européenne a identifié 10 moyens thérapeutiques qui pourraient s’avérer efficaces dans le traitement de la Covid 19. Ces médicaments seront disponibles au plus vite, à travers l’Union à condition que leur sureté et efficacité soient confirmées par l’Agence européenne des médicaments. Les 10 remèdes sont partagés en trois catégories : anticorps viraux monoclonaux, les plus efficaces au début de l’infection, antiviraux oraux, à employer au plus vite après l’infection et immunomodulateurs, utilisés pour traiter les malades hospitalisés. La commissaire à la Santé, Stella Kyriakides, a déclaré avoir déjà signé des contrats de marché publics commun visant différents traitements contre la Covid. Le mois prochain un événement paneuropéen sera organisé pour favoriser des contacts en vue de produire d’une manière industrielle des moyens thérapeutiques et contribuer à développer de nouveaux médicaments, tout en mobilisant la capacité de production pharmaceutique de l’UE.

    Politique – A Bucarest, le premier ministre désigné, le libéral Nicolae Ciuca n’a pas réussi à obtenir jusqu’ici l’appui politique nécessaire à l’investiture d’un gouvernement minoritaire PNL-UDMR. Le PSD conditionne son appui à l’introduction au programme de gouvernance de 10 mesures urgentes dans les secteurs sanitaire et économique. Pour sa part, l’USR a annoncé ne pas soutenir un cabinet minoritaire et propose en échange de refaire la coalition PNL – USR – UDMR, constituée en décembre dernier et détruite en septembre à cause du conflit entre les ministres de l’USR et le premier ministre, l’actuel leader libéral Florin Citu. Son exécutif a été destitué par motion de censure. Avant la fin de cette semaine Nicolae Ciuca doit présenter au parlement un programme de gouvernance et une équipe gouvernementale.

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, fait mercredi une visite en Egypte, à l’invitation de son homologue, Abdel Fattah El-Sisi, fait savoir l’Administration présidentielle. Cette visite se déroule dans le contexte de l’anniversaire cette année des 115 années de relations diplomatiques entre la Roumanie et l’Egypte. Au programme : des entretiens sur la coopération politique et diplomatique, mais aussi économique. Les deux pays cherchent à stimuler les échanges commerciaux et les investissements dans de nouveaux secteurs d’intérêt. Klaus IOhannis rencontrera aussi le président de la Chambre des représentants du Parlement égyptien, Hanafy Ali El-Gebaly, et le président du Sénat du parlement égyptien, Abdel-Wahab Abdel-Razeq.

    Déficit – La Roumanie a enregistré un déficit budgétaire de 3,77% du PIB durant les 9 premiers mois de cette année, en baisse de 2,6% par rapport à la période similaire de l’année dernière. Les recettes budgétaires ont progressé de pas moins de 18,7% durant les 9 premiers mois de l’année 2021, par rapport à l’année dernière, selon le ministère des Finances. Les dépenses au budget consolidé ont-elles aussi progressé de 6,7% par rapport à la même période de 2020.

    Tennis – Deux joueuses roumaines de tennis : Irina Begu et Irina Bara, s’affrontent aujourd’hui à l’Open de Transylvanie, qui se déroule à Cluj dans le nord-ouest. Une autre roumaine, Jaqueline Cristian, affronte Kajei Juvan, de Slovénie.Simona Halep joue demain contre sa compatriote Gabriela Ruse. Lundi, Ana Bogdan s’est qualifiée dans les huitièmes de finale du tournoi après avoir battu la serbe Ivana Jorovici, en deux sets. Dans les huitièmes de finale Ana Bogdan affrontera la gagnante du match entre la britannique aux origines roumaines Emma Răducanu, qui a remporté l’US Open cette année et la slovène Polona Hercog. Deux autres roumaines, Alexandra Ignatik (Cadanţu) et Andreea Prisăcariu, ont été éliminées lundi au premier tour de la compétition.

    Météo – Temps relativement frais en Roumain avec des températures allant de 9 à 17 degrés. Ciel bleu à l’exception du sud-est où les nuages persistent et quelques pluies isolées sont possibles. 12 degrés et du soleil à Bucarest, après une matinée avec 4 degrés seulement.

  • 23.10.2021 (mise à jour)

    23.10.2021 (mise à jour)

    Vaccination – Une
    étude sur la vaccination menée par la Roumanie entre mai et février dernier, auprès
    de plus de 1,7 millions de personnes de plus de 16 ans montre que la
    vaccination a diminué de plus de 5 fois le risque de contamination, de plus de
    10 fois celui d’hospitalisation, de presque 14 fois celui de se retrouver en
    Soins intensifs et de plus de 20 fois celui de décès. Les appels répétés des
    médecins à la vaccination, la peur de tomber malade ou encore le risque de se
    voir interdire l’accès à des activités commencent à porter leurs fruits. Depuis
    quelques jours, le nombre de Roumains qui se présentent aux centres de
    vaccination est à la hausse. Les données fournies par les autorités vendredi
    soir font état de plus de 128.000 Roumains vaccinés en 24 heures, dont plus de
    86.000 d’une première dose. Un marathon de la vaccination sera organisé ce
    weekend à Bucarest. Plus de 127.000 doses de vaccin ont été administrées en
    Roumanie ces 24 dernières heures, dont plus de 91.000 représentent la première
    dose. Depuis le début de la campagne de vaccination en Roumanie, plus de 6,3
    millions de Roumains se sont fait immuniser dont presque 5,9 de deux doses.
















    Consultations -
    Le nouveau premier ministre désigné, le général en réserve Nicolae Ciuca,
    membre du PNL, a poursuivi les consultations afin d’obtenir le soutien
    parlementaire nécessaire à son gouvernement pour obtenir le vote d’investiture.
    Le PNL cooptera l’UDMR pour former le nouveau cabinet. Lors d’une conversation
    téléphonique avec M. Ciuca le président du PSD, Marcel Ciolacu, lui a demandé
    la mise en place d’un plan concret de mesures à court terme censé maitriser la
    pandémie, tout comme l’inclusion dans le programme de gouvernance de dix
    mesures sanitaires, économiques et sociales avancées en urgence par les sociaux-démocrates. Une nouvelle série de
    consultations aura lieu la semaine prochaine. Face à des potentielles
    discussions avec les sociaux- démocrates pour leur demander leurs votes, de
    nombreux libéraux ont menacé de quitter le parti, aux côtés de l’ex chef de
    file libéral, Ludovic Orban et de jeter les bases d’une nouvelle formation
    politique, a fait savoir Ionel Danca, porte-parole du gouvernement. Rappelons-le,
    la crise gouvernementale s’est déclenchée en Roumanie en septembre dernier
    suite au départ de l’USR de la coalition au pouvoir, en raison de divergences
    irrémédiables avec le premier ministre, Florin Cîtu. Son cabinet a été destitué
    suite à une motion de censure avancée par le PSD et le parti
    ultra-nationaliste, AUR, avec le soutien de l’USR. Désigné par le chef de
    l’Etat pour former un nouveau gouvernement, le leader de l’USR, Dacian Ciolos,
    n’a pas été validé par le Parlement.








    Tennis – La
    paire roumano- ukrainienne Raluca Olaru/Nadia Kicenok a été vaincu samedi, en
    finale du concours de tennis de double dame du tournoi de Moscou par la paire
    favorite Jelena Ostapenko (Lettonie)/Katerina Siniakova (Tchéquie). La finale
    d’aujourd’hui a été la 24ème finale disputée par Raluca Olaru dans
    un concours de double.
























    Météo – En
    Roumanie, les températures chuteront brusquement et du coup, il fera plus froid
    que la normale. Le ciel demeure dégagé dans l’ouest du pays et couvert dans le
    nord-est. Des pluies éparses pourraient toucher le sud et le sud-est. Les
    températures minimales iront de -1 à 11 degrés et celle maximales de 8 à 17
    degrés.

  • General a.D. Nicolae Ciucă zum Premierminister designiert

    General a.D. Nicolae Ciucă zum Premierminister designiert

    Staatspräsident Klaus Johannis hat am Donnerstag den kommissarisch amtierenden Verteidigungsminister Nicolae Ciucă zum Premierminister ernannt und damit auch mit der Bildung eines neuen Kabinetts beauftragt. Die Ernennung erfolgte nach einer erneuten Konsultationsrunde mit den parlamentarischen Parteien, nachdem die Liberalen endlich von ihrer Sturheit abgelassen hatten, ihren frisch gewählten Parteichef Florin Cîțu, dessen Kabinett durch Misstrauensantrag gestürzt worden war, als einzigen Kandidaten für das Amt des Ministerpräsidenten um jeden Preis durchzuboxen.



    Zur Krise war es gekommen, nachdem der Juniorpartner USR die Regierungskoalition mit der PNL und dem Ungarnverband UDMR infolge von persönlichen Auseinandersetzungen mit Cîțu platzen lie‎ßen. Der Misstrauensantrag war allerdings von den in der Opposition befindlichen Sozialdemokraten auf den Weg gebracht worden — dem Votum schlossen sich die nationalistische Partei Allianz für die Einheit der Rumänen (AUR) und eben die abtrünnige USR an.



    Staatspräsident Johannis betonte am Donnerstag nach den Konsultationen, dass Rumänien eine bevollmächtigte und stabile Regierung brauche, um die aktuelle Gesundheitskrise mit der dramatischen Lage in der Pandemie und die beispiellos steigenden Preise auf dem Energiemarkt in den Griff zu bekommen. Er sei daher froh darüber, dass die Liberalen mit einer neuen Einstellung endlich die Lösung der Krise möglich machen.



    Rumänien mache eine äu‎ßerst schwierige Zeit seiner jüngsten Geschichte durch, sagte seinerseits der designierte Premierminister Nicolae Ciucă und appellierte an Verantwortungsbewusstsein seitens der politischen Klasse. Wir werden mit allen verantwortungsbewussten politischen Kräften verhandeln, um in möglichst kurzer Zeit eine Regierung aufzustellen, die auch im Parlament auf Zustimmung zählen kann“, sagte Ciucă nach seiner Ernennung.



    Dies ist der zweite Versuch, eine neue Regierung zu bilden, nachdem die USR mit ihrem Parteichef Dacian Cioloș in der Aufstellung eines Minderheitskabinetts an mangelnder parlamentarischer Unterstützung gescheitert ist.



    Doch wer ist der neue Kandidat der Liberalen, der nun Rumänien aus der Krise führen soll? Nicolae Ciucă ist Reservegeneral der rumänischen Armee, Senator der PNL und hatte vergangenes Jahr das Amt des Verteidigungsministers im Kabinett des inzwischen geschassten Parteichefs Ludovic Orban ausgeübt. Nach dem Rücktritt des damaligen Premierministers Orban im Dezember 2020 war er auch interimistischer Ministerpräsident. Seine militärische Laufbahn lässt sich zeigen: Ciucă war Generalstabschef der rumänischen Streitkräfte und Kommandant mehrerer militärischer Missionen im Ausland — u.a. leitete er 2002 bis 2003 ein rumänisches Bataillon in Afghanistan und 2004 befehligte er die rumänischen Truppen im Irak.



    Dem designierten Premierminister stehen nun zehn Tage zur Verfügung, um ein Kabinett aufzustellen und den Umriss eines Regierungsprogramms zu zeichnen. Damit Rumänien endlich wieder eine Regierung hat, bedarf es allerdings noch eines Vertrauensvotums im Parlament.