Tag: PSD

  • 21.10.2021

    21.10.2021

    Politique – Des consultations sont en cours entre le président Klaus Iohannis et les partis parlementaires, dans une tentative de désigner un nouveau premier ministre, après que le gouvernement minoritaire de l’Union Sauvez la Roumanie et de son leader Dacian Cioloş n’a pas reçu hier le vote d’investiture du Parlement de Bucarest. Le bureau politique des libéraux a décidé ce matin d’avancer Nicolae Ciucă comme premier ministre et de proposer la constitution d’un gouvernement minoritaire entre le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie. L’Union sauvez la Roumanie pourrait se joindre à eux et ainsi refaire la coalition constituée après les législatives et déchirée en septembre dernier. La condition d’USR pour revenir aux côtés de ses récents partenaires politiques était de ne plus avoir Florin Cîţu en tant que premier ministre. Les socialistes, qui comptent le plus grand nombre de sièges au Parlement, plaident pour un gouvernement d’experts afin de résoudre la crise sanitaire dans le pays. Enfin, l’Alliance pour l’unité des Roumains réclame au président Iohannis de designer un premier ministre soutenu par une majorité parlementaire solide.

    UE – Sommet des dirigeants des Vingt-Sept ces jeudi et vendredi à Bruxelles, relate l’AFP. Les leaders doivent discuter de la flambée des prix de l’énergie, de la pandémie de Covid-19, de la préparation de la COP26 et des tensions avec la Biélorussie autour des migrants notamment. A ce programme déjà chargé s’ajoute la crise déclenchée par le Tribunal constitutionnel polonais – considéré comme proche du parti nationaliste conservateur au pouvoir – qui a décrété certains articles des traités européens incompatibles avec la Constitution nationale. Une décision dénoncée à Bruxelles comme une attaque sans précédent contre la primauté du droit européen et la compétence de la Cour de justice de l’UE, des principes fondateurs.
    En préparation du sommet européen, le président roumain Klaus Iohannis s’est entretenu lundi, par visioconférence, avec le président du Conseil européen, Charles Michel, et d’autres leaders européens. Le chef de l’Etat roumain a souligné à cette occasion la nécessité d’identifier des solutions efficaces à court terme à la crise énergétique. La hausse des prix de l’énergie aura un profond impact socio-économique et ce dans tous les pays européens, a encore insisté M. Iohannis.

    Coronavirus – 448 décès des suites de l’infection au nouveau coronavirus et environ 1 800 personnes hospitalisés dans les unités de soins intensifs – ce sont les chiffres préliminaires annoncés ce jeudi par les autorités roumaine. Par ailleurs, la Roumanie a sollicité l’aide de la Commission européenne pour approvisionner les hôpitaux roumains avec tocilizumab, un médicament utilisé dans le traitement des formes graves de Covid-19. De même, les autorités roumaines réclament des équipes de spécialistes pour épauler le personnel médical roumain. La situation étant critique dans le pays, de nouvelles mesures pour réduire la propagation du virus ont été évoquées hier par le président Klaus Iohannis et les responsables impliqués dans la gestion de la crise sanitaire. Le gouvernement devra décider des mesures exactes demain, mais plusieurs pistes ont été évoques. Parmi elles, il est certain que les élèves roumains auront deux semaines de vacances à partir de lundi prochain.

    Immigration – La Police aux frontières de Suceava, dans le nord du pays, a arrêté cinq citoyens d’Érythrée et d’Afghanistan, qui essayaient d’entrer illégalement en Roumanie. Les cinq immigrés, quatre hommes et une femmes âgés de 19 ans et 30 ans, ont passés la frontière Roumanie-Ukraine à pied, illégalement, dans une tentative d’arriver dans l’ouest de l’Europe.

    Football – Le club champion de Roumanie de football, CFR Cluj, reçoit aujourd’hui la visite des néerlandais d’AZ Alkmaar, dans le Groupe D de la Ligue Europa Conférence. Le club de Cluj est dernier dans son groupe avec seulement un point sur deux matchs, alors que son adversaire mène le groupe avec 4 points. Dans le match précédent, CFR a terminé à égalité contre les danois de Randers FC et l’AZ Alkmaar a disposé de FK Jablonec de République Tchèque, soit l’équipe en deuxième position du groupe D. CFR Cluj est l’unique club roumain encore présent dans une compétition européenne.

    Météo – Temps généralement beau en Roumanie, avec des températures qui dépassent de peu les moyennes de saison. Le ciel est variable, avec une couche nuageuse et des pluies éparses dans l’ouest et le nord-ouest du pays. Le vent est faible à modéré, avec des intensifications en altitude. Les températures maximales iront dans la journée de 14 à 23°C. 16° et soleil en ce moment à Bucarest.

  • 13.10.2021

    13.10.2021

    Covid en Roumanie – La Roumanie a rapporté mardi 16 743 nouveaux cas de contamination au coronavirus dépistés en 24 heures et 442 décès causés par la Covid-19 survenus en un seul jour. Ces chiffres constituent des records absolus enregistrés depuis le début de pandémie. 1 667 patients étaient soignés en réanimation mardi. Les taux de contamination les plus sévères sont à retrouver à Bucarest et dans le département limitrophe d’Ilfov, soit 15 cas pour mille habitants, ainsi que dans celui de Timiş (ouest), avec plus de 10 cas pour mille habitants. Le médecin Adrian Marinescu de l’Institut des maladies infectieuses Matei Bals de la Capitale s’attend à ce que tout le mois d’octobre soit particulièrement difficile pour ce qui est de la crise sanitaire, mais table sur une amélioration de la situation épidémiologique qui permettra le déroulement des fêtes d’hiver en toute tranquillité. Il souligne pourtant que la vaccination contre la Covid 19 était extrêmement importante afin de dépasser l’actuelle vague de l’épidémie et souligne qu’il n’est jamais trop tard pour démarrer un schéma d’immunisation, parce que même une seule dose assure un certain degré de protection. Pour sa part, le chef de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghita a annoncé que les autorités envisageaient l’organisation d’un nouveau marathon de la vaccination contre la Covid 19 à Bucarest.

    Aides – Une cinquantaine de concentrateurs d’oxygène se trouvant dans les stocks de la Pologne ont été offerts à la Roumanie par le biais du Mécanisme européen de protection civile. Arrivés aujourd’hui en Roumanie, les appareils sont indispensables pour soigner les malades graves de Covid 19. Leur transport jusqu’en Roumanie a été assuré par la Pologne. Mardi, un avion des Forces aériennes roumaines a transporté depuis l’Italie plus de 5 000 doses d’anticorps monoclonaux, utilisés dans le traitement de la Covid 19. Ces aides arrivent en Roumanie suite à l’appel fait par l’Etat roumain afin de lutter contre les effets de la croissance exponentielle du nombre de cas de coronavirus.

    Premier ministre – Le premier ministre désigné, le leader de l’USR, Dacian Ciolos, rencontre aujourd’hui les représentants du Parti national libéral, de l’Union démocrate magyare de Roumanie et des minorités nationales en vue de constituer une majorité gouvernementale. Les pourparlers visent la reconstitution de la coalition dans sa forme initiale PNL – USR – UDMR, qui s’est écroulée suite au départ de l’USR du gouvernement à cause de différends irrémédiables avec le premier ministre par intérim Florin Cîtu, actuellement leader des libéraux. Selon les informations de la réunion de mardi soir de la direction du PNL, les libéraux pourraient recommander à nouveau à Dacian Ciolos à appeler le Parti social démocrate et l’Alliance pour l’unité des Roumains pour constituer une majorité, soit les partis aux côtés duquel l’USR a destitué le gouvernement Cîtu par motion de censure. L’Union démocrate magyare de Roumanie pourrait également ne pas soutenir un gouvernement dirigé par Ciolos, tout comme le PSD et l’AUR. Le leader de l’USR n’exclut non plus la possibilité de constituer un gouvernement minoritaire, avec des ministres issus exclusivement de son parti.

    Chambre des députés – L’ex-président du PNL, Ludovic Orban devrait démissionner aujourd’hui de ses fonctions de chef de la Chambre des députés de Bucarest, moins d’une année après le début de son mandat. Il y a deux semaines, après avoir perdu les élections pour la direction du Parti national libéral, il annonçait avoir déposé sa démission pour la mettre à la disposition du nouveau leader, le premier ministre destitué par motion de censure – Florin Cîtu. Ludovic Orban a donné un délai de 15 jours pour identifier une solution pour que les libéraux ne perdent le poste de chef de la chambre basse. Jusqu’ici le Parti national libéral n’a pas rendu publique aucune stratégie en ce sens. Les libéraux devraient présenter une proposition après l’enregistrement de la démission de M Orban, a annoncé Florin Cîtu. La constitution d’une majorité parlementaire est assez difficile à identifier actuellement, mais les libéraux ont affirmé avoir envisagé un président par intérim de la Chambre des Députés.

    Bruxelles
    La Commission européenne recommandera aujourd’hui aux Etats de l’Union
    d’implémenter une série d’instruments à court et long terme dans la tentative
    de résoudre le problème de la flambée du prix de l’énergie, qui touche nombre
    de consommateurs. Le vice-président de l’Autorité nationale de réglementation
    dans le domaine de l’Energie – ANRE – de Roumanie, Zoltan Nagy-Bege, a déclaré
    qu’il s’attendait à ce que l’exécutif européen recommande l’élimination
    temporaire de certaines taxes présentes sur les factures d’électricité et de
    gaz. Il pourrait s’agir de la taxe pour les certificats verts et le bonus pour
    la cogénération. Le vice-président de l’ANRE a également évoqué la possibilité d’éliminer
    ou au moins de réduire pour une période limitée de temps la TVA appliquée aux
    factures des consommateurs individuels. Matthew Boyse, chargé d’affaires des
    Etats Unis en Roumanie, a critiqué la contribution de la Russie à la hausse des
    prix de l’énergie en Europe et accusé le Kremlin de chantage à l’adresse de
    l’Union. Il a ajouté que la prospérité et la sécurité de la Roumanie étaient
    étroitement liées à l’énergie et que les Etats Unis étaient prêtes à lui offrir
    l’assistance nécessaire.

    Stockholm – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe aujourd’hui à Malmö, à l’invitation du premier ministre suédois, Stefan Lofven, au Forum international dédié à la commémoration de l’Holocauste et à la lutte contre l’antisémitisme. Selon l’administration présidentielle, la participation du responsable roumain s’inscrit dans la série des démarches de l’Etat roumain de consolider l’éducation au sujet de l’Holocauste, la préservation de leur mémoire, la lutte contre l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie et la promotion des valeurs européennes, de la tolérance et du respect envers les droits et les libertés fondamentales.

    Météo – Temps morose aujourd’hui en Roumanie, avec des pluies sur le sud, sud-est, ouest et nord-ouest. Les températures vont de 9 à 17 degrés. 9 degrés, un ciel couvert et quelques gouttes de pluie en ce moment à Bucarest.

  • 09.10.2021

    09.10.2021

    Politique – Les remous de la scène politique roumaine continuent : le Parti social-démocrate (PSD), le principal parti d’opposition dans le Parlement de Bucarest, et l’Union sauvez la Roumanie, ancien partenaire de coalition avec le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie, critiquent vivement la manière dont le cabinet Cîţu, démis cette semaine, a alloué plus d’un milliard de lei, soit 200 millions d’euro, du Fonds de réserve aux autorités locales. D’après les maires, sénateurs et députés sociaux-démocrates du département de Constanţa (sud-est), les mairies PSD bénéficient de seulement 2% des fonds alloués, malgré le fait que l’enveloppe accordée au département de Constanţa est la plus généreuse du pays. De même, les maires de l’Union sauvez la Roumanie de Timişoara (ouest), de Braşov et d’Alba Iulia (centre) demandent publiquement au gouvernement de revoir, de manière urgente, les critères d’allocation des fonds. Dans une lettre ouverte, les maires en question montrent que l’argent aurait été alloué de façon arbitraire et uniquement sur des critères politiques. De son côté, le ministère du Développement a déclaré que les fonds ont été distribués de façon non-discriminatoire à l’ensemble des autorités locales, mais que les demandes totalisaient plus de 11 milliards de lei, alors que le gouvernement n’avait à sa disposition qu’un seul milliard.

    Religion – Le pèlerinage en hommage à Sainte Parascheva a commencé à Iaşi, dans l’est de la Roumanie. Un des événement religieux majeurs du pays et un des plus importants d’Europe, le pèlerinage rassemble dans la ville moldave des dizaines de milliers de croyants chaque année. La Sainte Parascheva, célébrée le 14 octobre, est considérée comme la protectrice de la région historique de Moldavie depuis 1641, quand ses reliques ont été déposées à Iaşi par le seigneur Vasile Lupu.

    Football – Défaite hier soir de la Roumanie dans les qualifications pour la Coupe du Monde de football 2022. Les tricolores se sont inclinés devant l’Allemagne, malgré un début de match en force. Score final, 2-1, ce qui met l’Allemagne en tête du groupe J. Deux autres matchs ont eu lieu hier soir dans le même groupe : Islande – Arménie, 1-1, et Liechtenstein – Macédoine du Nord, 0-4. Après sept matchs disputés par chaque équipe, l’Allemagne est donc le leader du groupe avec 18 points, suivie par l’Arménie et la Macédoine du Nord, avec 12 points chacune. La Roumanie a 10 points, l’Islande, 5, et le Liechtenstein clôt le classement, avec 1 point seulement. La dernière participation de la Roumanie à une Coupe du monde de football remonte à 1998, en France.

    Météo – le temps est particulièrement froid pour cette période de l’année en Roumanie jusqu’à lundi matin. Il pleut dans l’ouest et le sud-ouest du pays et il neige en montagne, à plus de 1500 m d’altitude. Le vent souffle fort sur toute la moitié sud du pays, avec des rafales qui peuvent atteindre 60 à 70 km/h. Les maximales iront dans le journée de 7 à 15°C seulement. 11°C à midi dans la capitale, Bucarest.

  • Regierungskrise in Bukarest: Präsident lädt Parteien zu Konsultationen ein

    Regierungskrise in Bukarest: Präsident lädt Parteien zu Konsultationen ein

    Schon am vergangenen Dienstag, als die Minderheitsregierung PNL-UDMR um Premierminister Florin Cîțu durch Misstrauensantrag gestürzt worden war, haben viele Politikkommentatoren geraunt, dass die Grabenkämpfe der politischen Kräfte im rumänischen Parlament eine neue Koalitionsbildung fast unmöglich machen würden. Man braucht kein Prophet zu sein, um diese Binsenwahrheit zu verkünden, denn die Positionen der einzelnen Parteien waren schon vor dem Misstrauensvotum im Parlament klipp und klar. Die oppositionellen Sozialdemokraten, Hauptantreiber des Misstrauensantrags, schlie‎ßen die Unterstützung eines liberalen Minderheitenkabinetts aus und pochen auf vorgezogene Neuwahlen. Marcel Ciolacu, Vorsitzender der PSD:



    Rumänien braucht eine stabile Regierung, und aus unserer Sicht gibt es eine einzige Lösung: vorgezogene Neuwahlen. Bis dahin sollte ein unabhängiges Expertenkabinett die Regierungsgeschäfte übernehmen.“



    Auf derselben Welle reitet auch die nationalistische Allianz für die Einheit der Rumänen (AUR), die ebenfalls die Oppositionsbank drückt. Die Union Rettet Rumänien (USR), bis zur Verwerfung mit dem Premierminister Florin Cîțu Juniorpartner der liberalen Regierung, hat am Dienstag für die Absetzung des Kabinetts gestimmt, räumt aber ein, für eine neue Koalition mit der PNL und dem Ungarnverband (UDMR) prinzipiell verfügbar zu sein — nur eben mit einem anderen Ministerpräsidenten, der ihnen kein Dorn im Auge ist. Dacian Cioloș, der frisch gewählte neue Parteichef der USR, erläutert den Balanceakt seiner Partei:



    Für uns gibt es keinen Grund, ein liberales Minderheitenkabinett zu unterstützen, denn wir könnten eine neue Regierung zusammen mit der PNL bilden. In einer Regierungskoalition sollte jede Partei seine eigenen Minister ernennen dürfen, und zwar so, wie das bislang gang und gäbe war; doch für uns ist das nur tragbar, wenn die PNL Florin Cîțu unter Umständen für einen Ministerposten nominiert, keineswegs aber erneut als Premierminister aufstellt.“



    Die Liberalen finden diese Forderung unerhört und wollen Cîțu unter keinen Umständen fallen lassen. Dan Vîlceanu, bislang liberaler Finanzminister im durch Misstrauensantrag gestürzten Kabinett, spricht Klartext und sagt, eine Koalitionsregierung mit der USR sei durch Bedingungen um Personalien nicht möglich:



    Die USR hat zum Sturz der Regierung erheblich beigetragen — gerade in einer Zeit, in der wir alle an die Bürger in diesem Land denken und nicht parteipolitischen Interessen Vorrang einräumen sollten. Ich wünsche mir auch, dass diese politische Krise so bald wie möglich beendet wird; doch das ist nur möglich, wenn es der USR einleuchtet, dass sie einen Fehler begangen hat und dass es bei ihr liegt, diesen Fehler wieder rückgängig zu machen. Florin Cîțu ist Parteichef der PNL, einer Partei, die doppelt so viele Wählerstimmen als die USR hinter sich hat. Unter diesen Umständen ziemt es sich einfach nicht, ultimative Bedingungen zu stellen.“



    Das letzte Wort wird wohl Staatspräsident Klaus Johannis sprechen. Doch dieser ist auch nicht optimistisch, dass die auf Montag anberaumte erste Konsultationsrunde mit den Parteien im Präsidentenpalast eine Lösung bringen wird:



    Wir müssen eine Lösung für diese Krise finden, denn die Regierung ist infolge von Hochmut und persönlichen Ambitionen gestürzt. Die von der Verfassung vorgeschriebenen Schritte sind bekannt. Ich werde die parlamentarischen Parteien zu Beratungen einladen, und zusammen mit jenen Politikern, die Reife und Verantwortungsbewusstsein zeigen, werden wir versuchen, aus dieser Krise herauszukommen.“



    Staatspräsident Johannis, der ferner einräumte, dass er vorgezogene Neuwahlen unter den Umständen der Pandemie und der explodierenden Energiepreise für die denkbar schlechteste Lösung hält.

  • Que veulent obtenir les partis politiques ?

    Que veulent obtenir les partis politiques ?

    Mardi dernier, lorsque le gouvernement roumain constitué par le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie et dirigé par le libéral Florin Cîtu a été destitué par motion de censure, les analystes ont anticipé que la configuration d’une nouvelle coalition gouvernementale pourrait s’avérer une mission carément impossible compte tenu des intérêts tellement divergents des partis. Et ce que les analystes anticipaient est désormais réalité puisque le Parti social démocrate, principale formation de l’opposition et promoteur de la motion de censure, exclut la possibilité de soutenir un gouvernement minoritaire du PNL, affirmant que la meilleure solution serait un scrutin législatif anticipé. « Je crois que la Roumanie a besoin d’un gouvernement stable et de mon point de vue il n’y a qu’une solution : les élections anticipées. D’ici là, un gouvernement composé de spécialistes pourrait être mis en place » a précisé Marcel Ciolacu. L’avis du PSD est partagé aussi par les nationalistes de l’Alliance pour l’Union des Roumains.

    Par ailleurs, l’Union Sauvez la Roumanie, qui a été jusqu’à septembre dernier un partenaire cadet dans la coalition gouvernementale souhaiterait faire partie d’un gouvernement PNL – UDMR dirigé par un autre premier ministre. Ce n’est plus un secret, Florin Cîtu et l’USR sont des ennemis jurés. « Nous n’avons aucune raison pour voter un gouvernement minoritaire du PNL parce que nous pouvons soutenir un gouvernement aux côtés des libéraux. Chaque parti peut choisir ses ministres selon le même modèle qu’auparavant, mais c’est la décision du PNL de proposer Florin Cîtu pour un poste de ministre. Mais nous n’allons en aucun cas l’appuyer pour le fauteuil de premier ministre » a déclare Dacian Ciolos. Or, les libéraux souhaitent obstinément que le même et unique Florin Cîtu devienne à nouveau premier ministre !

    Ce qui plus est, selon Dan Vîlceanu, ministre libéral destitué des finances, la coalition avec l’USR est impossible à refaire si ce parti pose des conditions inacceptables par les libéraux. « Ils ont dépourvu la Roumanie d’un gouvernement dans un moment durant lequel ils auraient du penser plutôt aux citoyens et moins au profit politique. Je souhaite que cette période dure le moins que possible, mais cela dépend de leur capacité à admettre avoir commis une erreur et de leurs efforts visant à la réparer. Florin Cîtu est en fin de compte le président du PNL, un parti qui ne peut pas accepter de telles conditions vu que son score est double » martèle Dan Vîlceanu qui précise donc qu’aux dernières élections législatives le PNL avait décroché deux fois plus de votes que l’USR.

    Et dans tout ce chaos politique, c’est le président Klaus Iohannis qui a le dernier mot à dire. Il n’est pourtant pas optimiste quant au succès du premier round de consultations avec les partis politiques, prévu pour lundi. « Il faut trouver une sortie de cette crise, puisque le gouvernement est tombé victime d’orgueils. Les pas constitutionnels sont archi-connus. J’inviterai les partis parlementaires à des consultations et j’essaierai aux côtés des acteurs les plus matures et les plus responsables à trouver une issue » a déclaré le chef de l’Etat. Il a également précisé que l’organisation d’élections anticipées était carrément impossible durant la période qui suit, vu qu’elle est marquée par la pandémie et par la flambée des prix sur le marché de l’énergie.

  • Nachrichten  07.10.2021

    Nachrichten 07.10.2021

    Die Regierung hat beschlossen, den Warnzustand ab dem 30. Oktober für weitere 30 Tage zu verlängern. In Gebieten, in denen die Inzidenzrate 7 pro Tausend Einwohner übersteigt, sind nun Schutzmasken im Freien vorgeschrieben. Am Donnerstag wurden weitere 14.467 neue Infektionsfälle gemeldet, dazu kommen 263 Todesfälle. 1.556 Menschen befinden sich auf der Intensivstation. Die Behörden und Krankenhausmanager suchen nach Lösungen, um mehr Betten zur Verfügung zu stellen, damit die wachsende Zahl der ankommenden Patienten behandelt werden kann.



    Der rumänische Präsident Klaus Iohannis kündigte am Donnerstag an, dass er am Montagmittag die Parlamentsparteien zu einer ersten Gesprächsrunde zur Lösung der Regierungskrise einladen wird. Die Ankündigung erfolgt, nachdem das von dem liberalen Florin Cîțu geführte PNL-UDMR-Kabinett am Dienstag nach einem Misstrauensantrag der sozialdemokratischen Opposition vom Parlament entlassen worden war. In den 31 Jahren der postkommunistischen rumänischen Demokratie war dies eine Rekordzahl an Stimmen für einen solchen Antrag. Von 467 Abgeordneten stimmten 281 dafür – von der PSD, der USR, dem ehemaligen Juniorpartner in der Regierung bis vor einem Monat, und der AUR, der nationalistischen Opposition. Die Abgeordneten der PNL, des Ungarnverbands UMDR und der nationalen Minderheit haben nicht abgestimmt. Für die Annahme des Antrags waren 234 Stimmen erforderlich. Andererseits glauben fast 81 % der Rumänen, dass sich die Dinge im Land in die falsche Richtung bewegen, und nur 12,5 % sind der Meinung, dass die Richtung stimmt – so das Ergebnis einer von INSCOP in Zusammenarbeit mit Verifield durchgeführten Umfrage, die von der Strategic Thinking Group in Auftrag gegeben wurde. Der Prozentsatz der Unzufriedenen ist im Vergleich zum letzten Monat, als er bei etwa 70 % lag, deutlich gestiegen. Der Vorsitzende der Strategic Thinking Group, Remus Ștefureac, ist der Ansicht, dass das Zusammentreffen von drei großen Krisen – Pandemie, Wirtschaft und soziale und politische Krise – innerhalb eines kurzen Zeitraums zu einem Zustand von erhöhtem Pessimismus und einem Zusammenbruch der Wahrnehmung über die Richtung, in die sich das Land bewegt, geführt hat.



    Am Rande des gestrigen Gipfels in Slowenien äußerten die Staats- und Regierungschefs der EU unterschiedliche Meinungen darüber, wie die EU auf den Skandal um die jüngsten Strompreiserhöhungen reagieren sollte. Rumänien, Frankreich, Spanien, die Tschechische Republik und Griechenland haben sich für ein gemeinsames Vorgehen ausgesprochen. Deutschland und die Niederlande hingegen behaupten, die Situation sei vorübergehend und hänge mit der begrenzten Anzahl von Angeboten und den wirtschaftlichen Auswirkungen von COVID-19 zusammen. Es wird erwartet, dass Brüssel am 13. Oktober eine Reihe befristeter Maßnahmen zur Bekämpfung des Anstiegs der Energiepreise ankündigen wird. Das Thema wird auch auf der Tagesordnung des EU-Gipfels vom 21. bis 22. Oktober stehen, auf dem langfristige Lösungen erörtert werden sollen.



    Die Neuzulassungen von Fahrzeugen sind in den ersten neun Monaten des Jahres um 4,3 % gegenüber dem gleichen Zeitraum im Jahr 2020 gestiegen, während der Marktanteil von Elektro-, Hybrid-, Plug-in- und Vollhybridfahrzeugen inzwischen 12 % beträgt. Offiziellen Daten zufolge ist die Zahl der Gasfahrzeuge leicht gestiegen und macht 67 % aller zugelassenen Fahrzeuge aus, während Dieselfahrzeuge einen Rückgang von 6,2 % verzeichneten und einen Marktanteil von 21 % haben. Hybrid-, Plug-In- und Vollhybridfahrzeuge machten Ende September 2021 12 % aller auf dem Markt zugelassenen Fahrzeuge aus, das ist 1,8 Mal mehr als im September 2020.



    Der Nobelpreis für Literatur 2021 geht an Abdulrazak Gurnah aus Sansibar. Diese Woche hat die Königliche Schwedische Akademie der Wissenschaften auch die Nobelpreise für Physik, Medizin und Chemie bekannt gegeben. Der Friedensnobelpreis wird morgen bekannt gegeben.

  • Des réactions suite à la destitution du gouvernement

    Des réactions suite à la destitution du gouvernement


    Trois partis ont contribué mardi, à faire chuter par
    motion de censure, le gouvernement minoritaire PNL-UDMR (Parti national
    libéral- l’Union démocrate des Magyars de Roumanie), dirigé par le leader libéral
    Florin Cîtu. Sur l’ensemble des 318 parlementaires, 281 élus se sont prononcés
    pour le départ du gouvernement, alors que le seuil pour que la motion soit
    votée – et le gouvernement, destitué – était de 234 sénateurs et députés. La
    motion a été soutenue aussi bien par les parlementaires sociaux- démocrates du
    PSD (Parti social-démocrate) et les nationalistes de l’Alliance AUR (l’Alliance
    pour l’Union des Roumains), les deux en opposition, que par ceux de l’USR (l’Union
    Sauvez la Roumanie), ancien partenaire cadet dans le gouvernement de coalition
    de M Cîţu. Voilà pourquoi dans son discours, le chef du PNL a décidé de s’attaquer
    notamment à l’USR : « Après avoir comploté pour renverser le gouvernement, ce parti souhaite
    maintenant revenir au pouvoir, mais dans un cabinet ayant à sa tête quelqu’un de
    plus indulgent, prêt à fermer les yeux dès que ce parti s’éloigne du droit
    chemin pour avancer vers la gauche ».


    La réplique n’a pas tardé à venir. Le vice-président USR,
    Dan Barna, a affirmé, en s’adressant à M. Cîtu : « Vous aurez pu être un premier ministre
    réformateur. En revanche, vous avez préféré d’incarner le rôle de celui qui met
    un frein au programme de gouvernance censé sortir le pays de l’actuelle crise ».


    Pour sa part, le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu,
    a pointé du doigt le cabinet Cîtu, en l’accusant qu’au bout de 9 mois de
    mandat, il n’a proposé aucune mesure concrète au bénéfice de la santé, de l’économie
    ou du niveau de vie des Roumains. Marcel Ciolacu : « Ce que nous et les Roumains, on vous reproche, c’est
    d’avoir détruit le pays à force d’avoir mené votre combat absurde pour vous
    tailler la part du lion
    ».

    De l’autre côté de la barricade politique, le PNL a vu
    dans la destitution du gouvernement Cîtu un acte d’une grande irresponsabilité
    politique. Cette décapitation intervient en pleine quatrième vague de pandémie
    de Covid-19, à un moment où les factures d’électricité et de gaz des Roumains ont
    complètement explosé. Or la chute du gouvernement a laissé la voie libre aux formations
    parlementaires de mettre sur tapis leurs intérêts. Malheureusement, ceux-ci
    sont tellement divergents qu’on a du mal à imaginer une nouvelle coalition
    capable d’obtenir le vote d’investiture. Le PSD et l’Alliance AUR souhaitent un
    gouvernement de technocrates, en attendant d’éventuelles élections anticipées.
    Pour sa part, l’USR souhaiterait un retour au pouvoir, à condition que Florin
    Cîtu ne soit plus premier ministre. Une partie des libéraux continue à soutenir
    M. Cîtu, tandis qu’une autre partie s’est rangée du côté de l’ancien leader
    libéral, Ludovic Orban. Le dernier mot à dire appartient au chef de l’Etat,
    Klaus Iohannis. Sauf que celui-ci a décidé d’attendre avant de convoquer les
    partis pour des négociations. « J’ai décidé de convoquer les partis pour des
    consultations la semaine prochaine, afin de leur donner suffisamment de temps pour
    se réunir et trouver des solutions matures ».


    Le premier ministre nommé par Klaus Iohannis aura dix
    jours à sa disposition pour présenter au Parlement son équipe et son programme
    de gouvernance, afin d’obtenir le vote d’investiture. En attendant que la
    situation se débloque, la crise politique de Roumanie fait couler beaucoup d’encre
    dans la presse internationale. La chute du gouvernement de Bucarest a fait le
    tour du monde et des médias, des Etats-Unis et jusqu’en Inde.







  • Le gouvernement de Bucarest, destitué par motion de censure.

    Le gouvernement de Bucarest, destitué par motion de censure.

    Après avoir suscité l’hostilité de trois partis sur les cinq représentées au Parlement, le gouvernement du premier ministre libéral Florin Cîtu a été destitué mardi par motion de censure. Dans le document, le PSD affirmait que l’unique solution pour que la Roumanie puisse sortir de cette crise politique, économique est sociale était le départ urgent du gouvernement Cîtu. Les sociaux-démocrates imputaient à l’Exécutif l’appauvrissement des Roumains, l’absence de mesures censées contrecarrer la hausse des factures énergétiques et la dévalorisation de la monnaie nationale, le leu, ainsi que la progression alarmante de la dette publique. S’y ajoutaient le faible taux d’absorption des fonds européens, le blocage des programmes d’appui pour les PMEs et le manque d’intérêt pour les problèmes des agriculteurs, selon les sociaux-démocrates. Ils n’oubliaient pas non plus de dénoncer ce qu’ils appelaient un désastre dans le domaine de la santé. Le gouvernement de l’alliance entre le Parti national libéral – l’Union Sauvez la Roumanie – Plus (USR-PLUS) et l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) n’a pas lutté contre la pandémie, il n’a fait qu’empêcher le traitement des maladies chroniques, accusait le Parti social-démocrate.

    La motion du PSD n’épargnait pas non plus l’USR-PLUS, même si, justement, la sortie de ce parti de la coalition gouvernementale a transformé le gouvernement Cîtu en un cabinet minoritaire et l’a projeté dans cette situation difficile. Malgré les critiques à son encontre formulées par le PSD, l’USR a finalement voté la motion afin de renverser Florin Cîtu de son fauteuil de premier ministre, le tenant pour seul responsable du démantèlement de la coalition gouvernementale. Aucune surprise non plus de la part des nationalistes de l’AUR qui ont également voté en faveur de la motion social-démocrate. Avant le vote, Florin Cîtu a accusé d’irresponsabilité ce qu’il a appelé une nouvelle majorité PSD – USR – AUR.

    Le parcours de la motion a été implacable et elle a adoptée mardi dans l’après-midi avec un score historique : 281 voix pour, alors que seulement 234 voix étaient nécessaires pour qu’elle soit adoptée. Aucune autre motion de censure de la Roumanie postcommuniste n’avait recueilli tant de voix « pour », note la presse de Bucarest.

    Le leader des députés libéraux, Florin Roman, a déclaré après le résultat du vote que le PNL proposerait un nouveau candidat pour les fonctions de premier ministre, conformément à une décision adoptée par la direction du parti. Le Parti social-démocrate n’a qu’un seul objectif : la tenue d’élections anticipées. D’ici là les sociaux-démocrates proposent de constituer une majorité politique censée soutenir un gouvernement composé de spécialistes, selon le président du PSD, Marcel Ciolacu. Il souligne que désormais c’est le président roumain Klaus Iohannis qui doit faire le prochain pas. Il faut dépasser « ce moment d’hystérie politique » et entrer dans « un zone responsable et constitutionnelle », a encore ajouté Marcel Ciolacu, chef de file des sociaux-démocrates.

    Le nouveau président de l’Union sauvez la Roumanie, Dacian Ciolos, a exhorté le premier ministre destitué à faire preuve de « retenue », ajoutant qu’il s’attendait à une « réaction équilibrée » de la part du PNL. Dacian Ciolos s’abstiendra à d’autre commentaires jusqu’à ce qu’une proposition réaliste de coalition gouvernementale soit mise sur papier. Enfin, le député George Simion, co-président de l’AUR a affirmé que Florin Cîtu ne devrait rester à la tête du gouvernement ni même en tant que premier ministre par intérim, annonçant que son parti avait préparé une équipe de spécialistes, prête à constituer un gouvernement dont la composition serait pourtant négociée avec les autres partis politiques. La situation sur la scène politique de Bucarest ne fait que se compliquer et tous les acteurs semblent attendre une solution-miracle de la part du président Iohannis.

  • Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    Le gouvernement dirigé par le leader libéral, Florin Cîtu est soumis aujourd’hui à son épreuve politique la plus importante : une motion de censure initiée par l’opposition social-démocrate. Dans le document, le PSD affirme que l’unique solution pour que la Roumanie puisse sortir de cette crise politique, économique est sociale est le départ urgent du gouvernement Cîtu.

    Les sociaux-démocrates imputent à l’Exécutif l’appauvrissement des Roumains, l’absence de mesures censées contrecarrer la hausse des factures énergétiques et la dévalorisation de la monnaie nationale, le leu, ainsi que la progression alarmante de la dette publique. S’y ajoutent le faible taux d’absorption des fonds européens, le blocage des programmes d’appui pour les PMEs et le manque d’intérêt pour les problèmes des agriculteurs, soulignent encore les sociaux-démocrates. Ils n’oublient pas non plus de dénoncer ce qu’ils appellent un désastre provoqué dans le domaine de la santé. Le gouvernement de l’alliance entre le Parti national libéral – l’Union Sauvez la Roumanie – Plus (USR-PLUS) et l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) n’a pas lutté contre la pandémie, il n’a fait qu’empêcher le traitement des maladies chroniques, accuse le Parti social-démocrate. L’opposition de gauche n’oublie pas non plus les ennuis légaux que Florin Cîtu a eus lorsqu’il était étudiant aux Etats-Unis. Le fait d’avoir conduit un véhicule sous l’emprise de l’alcool au début des années 2000 aurait été ignoré normalement, si la situation politique à Bucarest ne s’était pas enflammée brusquement à cause des problèmes survenus au sein de la coalition gouvernementale.

    La motion du PSD n’épargne pas non plus l’USR-PLUS, même si, justement, la sortie de ce parti de la coalition gouvernementale a transformé le gouvernement Cîtu en un cabinet minoritaire et l’a projeté dans la situation difficile dans laquelle il se retrouve actuellement. L’ancienne alliance USR-PLUS s’appelle désormais USR tout court puisque les deux partis ont fusionné le week-end dernier. Malgré les critiques à son encontre formulées par le PSD, l’USR a annoncé son intention de voter la motion afin de renverser Florin Cîtu de son fauteuil de premier ministre, le tentant pour seul responsable du démantèlement de la coalition gouvernementale. D’ailleurs, la première motion de censure déposée contre le cabinet de Florin Cîtu a été déposée par l’Union Sauvez la Roumanie aux côtés de l’Alliance pour l’Union des Roumains, soit l’opposition ultranationaliste. Le trajet de cette initiative vers les débats et le vote par le Législatif a été freiné par la Cour Constitutionnelle et elle deviendra tout simplement caduque si la motion du PSD est adoptée. Et à en croire les déclarations politiques faites ces derniers temps, l’Exécutif de Florin Cîtu n’aurait aucune chance de survie.

    Pour être adoptée par le plénum du Parlement roumain, une motion de censure doit recenser 234 voix « pour ». Selon les calculs parlementaires, le PSD, l’USR et l’AUR, soit les trois partis qui la soutiennent, recensent ensemble 280 sénateurs et députés. Le camp du Pouvoir, soit le PNL et l’UDMR, ne regroupe de 163 élus nationaux. Enfin, les députés des minorités nationales autres que celle magyare ne participent pas au vote. De son côté, le premier ministre libéral, Florin Cîtu, a dénoncé l’irresponsabilité de ce qu’il a appelé une nouvelle majorité PSD – USR – AUR. Les élus libéraux seront présents aux débats, mais ils ne voteront pas la motion contre son cabinet, a également précisé Florin Cîtu. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Rückblick auf die Ereignisse der Woche 27.09.–1.10.2021

    Rückblick auf die Ereignisse der Woche 27.09.–1.10.2021





    Vierte Pandemiewelle: Rekordzahl an Neuinfektionen mit Sars-CoV-2



    In Rumänien ächzen die Krankenhäuser unter den immer zahlreicher werdenden Patienten mit einer schweren Erkrankung an Covid-19. Die vierte Welle der Pandemie hat Rumänien offiziell zwar schon vor mehr als einem Monat erreicht, doch insbesondere in den letzten zwei Wochen sind die Zahlen der täglichen Neuinfektionen dramatisch nach oben gegangen. Ärzte berichten, zu aller erst werden die Intensivstationen belegt, doch die erreichen sehr schnell die Obergrenze ihrer Kapazität, so dass alle Krankenhäuser sich in einem ständigen Umdisponierungsprozess befinden, um weitere Betten für Covid-19-Patienten freizumachen. So etwa werden in Bukarest Patienten mit anderen Krankheiten entweder auf andere Hospitäler verlegt oder sogar entlassen, wenn Ärzte den weiteren Verlauf einer weniger schlimmen Erkrankung für zumutbar erachten. Hunderte Ortschaften verzeichneten in der sogenannten 14-Tage-Inzidenz mehr als 3 Neuerkrankungen pro 1000 Einwohner, etliche Gro‎ßstädte, darunter auch die Hauptstadt und die Vororte, sogar über 6.



    An diesem Wochenende treten in Ortschaften mit über 6 Neuerkrankungen pro 1000 Einwohner erneut Einschränkungen in Kraft: Die Maskenpflicht im Freien wir wieder eingeführt, au‎ßerdem gilt die sehr umstrittene 2G-Regelung — nur noch Geimpfte und Genesene dürfen Restaurants, Bars, Terrassen und Veranstaltungen in geschlossenen Räumen betreten. Dasselbe gilt für Veranstaltungen im Freien mit gro‎ßen Menschenmengen — der Zutritt zu Konzerten und Sportereignissen wird Ungeimpften und Menschen, die nicht beweisen können, die Krankheit überstanden zu haben, verweigert.



    Indessen hat auch in Rumänien die Verabreichung der dritten, sogenannten Booster-Impfung begonnen. Die Drittimpfung soll völlig unbürokratisch und unkompliziert über die Bühne laufen — man braucht keine Anmeldung oder sonstige vorausgehende Schritte. Wenn mindestens sechs Monate seit Verabreichung der zweiten Impfdosis verstrichen sind, kann man sich mit dem Personalausweis und dem Nachweis des Impfstatus zum nächstbesten Impfzentrum begeben und sich mit der dritten Dosis immunisieren lassen. Priorität genie‎ßen zunächst Menschen im Alter von über 65 Jahren, chronisch Kranke, ungeachtet ihres Alters, sowie medizinisches Personal und Sozialhelfer.




    Misstrauensanträge: liberale Regierung um Premierminister Florin Cîţu unter Beschuss



    Der frischgewählte Parteichef der Liberalen und Premierminister Florin Cîţu hat dieser Tage kein leichtes Leben — gleich zwei Misstrauensanträge gegen sein Kabinett haben seine politischen Gegner eingereicht. Am Donnerstag haben die Sozialdemokraten (PSD) in der Vollversammlung des Parlaments ihren Misstrauensantrag gegen die Regierung unter gro‎ßem Tumult vorgetragen. Kommenden Dienstag, also am 5. Oktober, soll darüber im Parlament abgestimmt werden. Nach bisherigen Berechnungen hat die Regierung um den liberalen Premierminister Florin Cîțu kaum eine Chance, im Amt zu bleiben. Zumindest deklarativ sind sich die PSD, die nationalistische Partei AUR und die USR-Plus, der ehemalige Juniorpartner der Liberalen, einig: Diese Regierung und vor allem Premierminister Cîțu müssen weg. Sollten alle Abgeordneten der genannten Parteien wie verkündet abstimmen, würde das Votum 280 Stimmen für den Misstrauensantrag bringen — mehr als genug, um die Regierung zu stürzen, denn nach der derzeitigen Konstellation würden schon 234 Stimmen für eine Absetzung des Kabinetts reichen.



    Doch auch im unwahrscheinlichen Fall, dass der Misstrauensantrag der Sozialdemokraten kommenden Dienstag scheitert, kann der Premierminister keineswegs erleichtert aufatmen, denn gegen ihn liegt ein weiterer Misstrauensantrag vor, den die USR-Plus und die AUR eingereicht haben und dem sich die Sozialdemokraten laut eigenen Angaben anschlie‎ßen möchten. In diesem zweiten Misstrauensantrag rechnet die USR-Plus mit dem liberalen Premierminister ab. Er sei unfähig, eine Koalitionsregierung zu führen“ und einem engherzigen Parteiklüngel“ verfallen, der Allgemeinwohl und Wohlstand“ aufs Spiel setze, so im Text des Misstrauensantrags der USR-Plus.



    Nationaler Wiederaufbau- und Resilienz-Plan von EU-Kommission genehmigt



    Die Europäische Kommission hat den Nationalen Wiederaufbau- und Resilienz-Plan Rumäniens genehmigt. Rund 29,2 Mrd. Euro erhält Rumänien in Form von Zuschüssen und Darlehen für die Wiederankurbelung der Wirtschaft bis 2026. Ursula von der Leyen, die Vorsitzende der Europäischen Kommission, begab sich am Montag eigens dafür nach Bukarest, um zusammen mit dem rumänischen Präsidenten Klaus Johannis die Genehmigung anzukündigen. Der Wiederaufbau- und Resilienz-Plan sei von gro‎ßer Bedeutung für die Zukunft Rumäniens und das Ergebnis eines intensiven Dialogs, betonten beide Spitzenpolitiker. Rumänien müsse allerdings all die notwendigen Reformen priorisieren und rechtzeitig umsetzen, sagte der rumänische Präsident mit Nachdruck. Das Geld aus Brüssel soll in erster Linie für Investitionen in Infrastruktur, aber auch für die Reform des Gesundheitswesens, des Transportwesens und des Rentensystems sowie für die Erzeugung von erneuerbarer Energie und für die Digitalisierung verwendet werden. So etwa sollen 4 Mrd. Euro in die Modernisierung des Schienenverkehrs investiert werden, weitere 2,7 Mrd. Euro werden der energetischen Sanierung von Gebäuden zugewiesen und 2 Mrd. Euro sollen für die Modernisierung und den Neubau von Krankenhäusern herangezogen werden.




    Nach dem Brexit: Neue Einreisebestimmungen für EU-Bürger



    Der Brexit bringt neue Regelungen für EU-Bürger, die keine Aufenthaltstitel für Gro‎ßbritannien haben. Beginnend mit dem 1. Oktober dürfen EU-Bürger in Gro‎ßbritannien nur noch mit dem Pass einreisen, wenn sie ein Arbeits- oder Studentenvisum haben bzw. beweisen können, dass sie als Touristen kommen. Personalausweise der EU-Mitgliedsstaaten sind als Reisedokument nicht mehr zulässig. Ausgenommen davon sind rumänische und andere EU-Staatsbürger, die einen Aufenthaltstitel erhalten haben und ihre Personalausweise über das Portal UK Visas and Immigration registriert haben. In diesem Fall dürfen die EU-Personalausweise noch bis zum 31. Dezember 2025 für die Einreise in Gro‎ßbritannien verwendet werden. Laut Angaben des britischen Innenministeriums sind zurzeit etwa 850.000 Rumänen im Besitz einer Aufenthaltserlaubnis in Gro‎ßbritannien.



  • Regierungskrise: Misstrauensantrag der PSD vorgetragen, Abstimmung kommende

    Das Minderheitskabinett in Bukarest, das nur noch aus der Liberalen Partei (PNL) und dem Ungarnverband (UDMR) besteht, zählt wohl seine letzten Tage. Am gestrigen Donnerstag haben die Sozialdemokraten (PSD) in der Vollversammlung des Parlaments ihren Misstrauensantrag gegen die Regierung unter gro‎ßem Tumult vorgetragen. Kommenden Dienstag, also am 5. Oktober, soll darüber im Parlament abgestimmt werden. Nach bisherigen Berechnungen hat das Kabinett um den liberalen Premierminister Florin Cîțu kaum eine Chance, im Amt zu bleiben. Zumindest deklarativ sind sich die PSD, die nationalistische Partei AUR und die USR-Plus, der ehemalige Juniorpartner der Liberalen, einig: Diese Regierung und vor allem Premierminister Cîțu müssen weg. Sollten alle Abgeordneten der genannten Parteien wie verkündet abstimmen, würde das Votum 280 Stimmen für den Misstrauensantrag bringen — mehr als genug, um die Regierung zu stürzen, denn nach der derzeitigen Konstellation würden schon 234 Stimmen für eine Absetzung des Kabinetts reichen.



    Eine Schlüsselrolle spielt dabei die USR-Plus, ehemaliger Juniorpartner der Liberalen, der sich aufgrund von Personalien unversöhnlich mit dem amtierenden Premierminister Florin Cîțu verkracht hat. Der Verlesung des Misstrauensantrags ihrer sozialdemokratischen Kollegen im Parlament sind die Abgeordneten der USR-Plus allerdings fern geblieben, denn das Dokument nimmt auch sie an die Kandare, und die Liberalen hoffen wohl insgeheim, dass ihr ehemaliger Koalitionspartner vielleicht doch noch einlenkt und den Sozialdemokraten einen Strich durch die Rechnung macht. Die USR-Plus macht allerdings eine Wiederauflage der Koalition nach wie vor von einem Abgang des Premierministers abhängig.



    Im vierseitigen Text ihres Misstrauensantrags liest die PSD der bisherigen Regierungskoalition schonungslos die Leviten — die Regierung habe sich allein durch Inkompetenz und Verschwendung öffentlicher Gelder ausgezeichnet. Den Text trug im Plenum des Parlaments Alfred Simonis vor, der Fraktionsvorsitzende der Sozialdemokraten:



    Jeder weitere Tag mit dieser Regierung im Amt bedeutet noch ein Tag, an dem die Verarmung der Bevölkerung zunimmt, die Entwicklung der lokalen Gemeinschaften verhindert und die Zukunft des Landes durch eine toxische Verschuldung verspielt wird, die künftige Generationen zu Leidtragenden macht.“




    Die PSD beanstandet ferner die explosionsartige Preiserhöhung auf dem Energiemarkt — 7 Mio. Menschen seien dadurch zur Armut verdammt –, die schwache Abrufung europäischer Gelder und das schlechte Management der Pandemie. Die einzige Lösung der Krise ist in der Auffassung der Sozialdemokraten eine interimistische Expertenregierung und vorgezogene Neuwahlen.



    Der amtierende Premierminister hingegen beschuldigt seine politischen Gegner, das Schicksal der Menschen sei ihnen egal, sie würden das Land wissentlich ins Chaos stürzen, so Florin Cîţu. Er wolle sein Amt unter keinen Umständen ablegen. Doch auch im unwahrscheinlichen Fall, dass der Misstrauensantrag der Sozialdemokraten kommenden Dienstag scheitert, kann der Premierminister keineswegs erleichtert aufatmen, denn gegen ihn liegt ein weiterer Misstrauensantrag vor, den die USR-Plus und die AUR eingereicht haben und dem sich die Sozialdemokraten laut eigenen Angaben anschlie‎ßen möchten. In diesem zweiten Misstrauensantrag rechnet die USR-Plus mit dem liberalen Premierminister ab. Er sei unfähig, eine Koalitionsregierung zu führen“ und einem engherzigen Parteiklüngel“ verfallen, der Allgemeinwohl und Wohlstand“ aufs Spiel setze, so im Text des Misstrauensantrags der USR-Plus.

  • Regierungskrise: Misstrauensantrag der PSD vorgetragen, Abstimmung kommenden Dienstag

    Regierungskrise: Misstrauensantrag der PSD vorgetragen, Abstimmung kommenden Dienstag

    Das Minderheitskabinett in Bukarest, das nur noch aus der Liberalen Partei (PNL) und dem Ungarnverband (UDMR) besteht, zählt wohl seine letzten Tage. Am gestrigen Donnerstag haben die Sozialdemokraten (PSD) in der Vollversammlung des Parlaments ihren Misstrauensantrag gegen die Regierung unter gro‎ßem Tumult vorgetragen. Kommenden Dienstag, also am 5. Oktober, soll darüber im Parlament abgestimmt werden. Nach bisherigen Berechnungen hat das Kabinett um den liberalen Premierminister Florin Cîțu kaum eine Chance, im Amt zu bleiben. Zumindest deklarativ sind sich die PSD, die nationalistische Partei AUR und die USR-Plus, der ehemalige Juniorpartner der Liberalen, einig: Diese Regierung und vor allem Premierminister Cîțu müssen weg. Sollten alle Abgeordneten der genannten Parteien wie verkündet abstimmen, würde das Votum 280 Stimmen für den Misstrauensantrag bringen — mehr als genug, um die Regierung zu stürzen, denn nach der derzeitigen Konstellation würden schon 234 Stimmen für eine Absetzung des Kabinetts reichen.



    Eine Schlüsselrolle spielt dabei die USR-Plus, ehemaliger Juniorpartner der Liberalen, der sich aufgrund von Personalien unversöhnlich mit dem amtierenden Premierminister Florin Cîțu verkracht hat. Der Verlesung des Misstrauensantrags ihrer sozialdemokratischen Kollegen im Parlament sind die Abgeordneten der USR-Plus allerdings fern geblieben, denn das Dokument nimmt auch sie an die Kandare, und die Liberalen hoffen wohl insgeheim, dass ihr ehemaliger Koalitionspartner vielleicht doch noch einlenkt und den Sozialdemokraten einen Strich durch die Rechnung macht. Die USR-Plus macht allerdings eine Wiederauflage der Koalition nach wie vor von einem Abgang des Premierministers abhängig.



    Im vierseitigen Text ihres Misstrauensantrags liest die PSD der bisherigen Regierungskoalition schonungslos die Leviten — die Regierung habe sich allein durch Inkompetenz und Verschwendung öffentlicher Gelder ausgezeichnet. Den Text trug im Plenum des Parlaments Alfred Simonis vor, der Fraktionsvorsitzende der Sozialdemokraten:



    Jeder weitere Tag mit dieser Regierung im Amt bedeutet noch ein Tag, an dem die Verarmung der Bevölkerung zunimmt, die Entwicklung der lokalen Gemeinschaften verhindert und die Zukunft des Landes durch eine toxische Verschuldung verspielt wird, die künftige Generationen zu Leidtragenden macht.“




    Die PSD beanstandet ferner die explosionsartige Preiserhöhung auf dem Energiemarkt — 7 Mio. Menschen seien dadurch zur Armut verdammt –, die schwache Abrufung europäischer Gelder und das schlechte Management der Pandemie. Die einzige Lösung der Krise ist in der Auffassung der Sozialdemokraten eine interimistische Expertenregierung und vorgezogene Neuwahlen.



    Der amtierende Premierminister hingegen beschuldigt seine politischen Gegner, das Schicksal der Menschen sei ihnen egal, sie würden das Land wissentlich ins Chaos stürzen, so Florin Cîţu. Er wolle sein Amt unter keinen Umständen ablegen. Doch auch im unwahrscheinlichen Fall, dass der Misstrauensantrag der Sozialdemokraten kommenden Dienstag scheitert, kann der Premierminister keineswegs erleichtert aufatmen, denn gegen ihn liegt ein weiterer Misstrauensantrag vor, den die USR-Plus und die AUR eingereicht haben und dem sich die Sozialdemokraten laut eigenen Angaben anschlie‎ßen möchten. In diesem zweiten Misstrauensantrag rechnet die USR-Plus mit dem liberalen Premierminister ab. Er sei unfähig, eine Koalitionsregierung zu führen“ und einem engherzigen Parteiklüngel“ verfallen, der Allgemeinwohl und Wohlstand“ aufs Spiel setze, so im Text des Misstrauensantrags der USR-Plus.

  • Moţiunea de cenzură a PSD, citită în Parlament

    Moţiunea de cenzură a PSD, citită în Parlament


    În
    lipsa unei eventuale lovituri de teatru pe scena politică, actualul Guvern PNL-UDMR
    de la București își numără ultimele zile. Citită joi, în plenul Parlamentului,
    moțiunea de cenzură depusă de PSD, principala formațiune de opoziție, la adresa
    Executivului condus de liberalul Florin Cîțu, urmează să fie dezbătută și
    supusă votului marți, pe 5 octombrie. Potrivit declaraţiilor politice de până
    acum, moţiunea ar aduna voturile de la social-democraţi, de la colegii lor din
    opoziție – ultranaționaliștii de la AUR, dar și de la dușmanul declarat al PSD
    – USR-Plus, plecat, însă, cu scandal, în septembrie, din coaliția la putere. Ar
    fi, în total, 280 de voturi, cu mult peste cele 234 necesare ca moțiunea de
    cenzură să treacă. Reprezentanţii USR-Plus au lipsit de la citirea documentului
    care îi critică şi pe ei, iar liberalii încă mai speră ca aceştia să se răzgândească
    până în ziua votului. Cel puțin deocamdată, însă, USR-Plus pare hotărât să
    meargă până la capăt, pentru că nu îl mai vrea pe Florin Cîțu premier.

    În patru
    pagini cât are textul moţiunii de cenzură, PSD acuză guvernarea PNL-USR-Plus-UDMR
    de incompetenţă şi risipire a banului public. Liderul deputaţilor
    social-democrați, Alfred Simonis, a dat citire rechizitoriului: ʺFiecare zi cu Guvernul Cîţu în funcţie este încă o zi în care viaţa
    românilor va fi şi mai afectată de sărăcie, dezvoltarea comunităţilor locale
    blocată, iar viitorul ţării marcat de o îndatorare toxică, ce va sacrifica
    generaţii întregi.ʺ
    PSD mai spune că facturile la gaze şi energie electrică
    au explodat, că şapte milioane de români sunt condamnaţi la sărăcie, că
    absorbţia fondurilor europene este la pământ, iar gestionarea pandemiei este
    compromisă. Convins că moţiunea de cenzură va trece, PSD susţine că singura
    soluţie la actuala criză politică sunt un guvern tehnocat și alegeri
    anticipate. Florin Cîţu îi acuză, în schimb, pe adversarii politici că vor să
    arunce ţara în aer şi că, în loc să se gândească la soluţii pentru români, vor
    să dea jos Guvernul. El este sigur și că îşi va continua mandatul.

    Totuși,
    chiar dacă moțiunea de cenzură a social-democraților ar fi respinsă, premierul
    liberal nu ar putea respira ușurat, pentru simplul fapt că, în Palament, mai
    există una la adresa lui, depusă, de această dată, de USR-Plus și AUR, pe care,
    dacă ar fi cazul, ar vota-o și social-democrații, după cum au declarat chiar
    ei. În mare, în acest al doilea document, premierului Cîţu i se reproșează că
    este ʺincapabil să conducă un Guvern de coaliţieʺ, că ʺnu poate să iasă din
    logica unei gândiri înguste de partidʺ și că pare hotărât ʺsă sacrifice
    interesul general și bunăstarea cetăţenilor ţării.ʺ


  • Două moţiuni de cenzură împotriva guvernului

    Două moţiuni de cenzură împotriva guvernului

    După parlamentarele de iarna trecută,din România,
    formațiunile de pe locurile doi, trei și cinci în opțiunile electoratului au
    format o coaliție de guvernare. Vioara întâi era Partidul Național Liberal, cu
    peste 25% din voturi, urmat de USR-Plus cu circa 16% și de Uniunea Democrată a
    Maghiarilor din România cu până în 6%. Încă din primul an în fruntea țării,
    neînțelegerile dintre PNL și USR-Plus s-au făcut simțite. Au culminat cu
    demiterea, de către premierul liberal Florin Cîțu, a miniștrilor USR-Plus al
    Sănătății, în aprilie, urmată, în septembrie, de cea a celui al Justiției. Astfel
    că paharul celor de la USR-Plus s-a umplut: toți ceilalți miniștri
    ai formațiunii au plecat prin demisie din Guvern, iar primul ministru i-a
    eliberat, la rândul său, din funcție pe secretarii de stat, prefecții și
    subprefecții acestui partid. De aici, până la următoarea mutare politică nu a
    fost decât un pas: USR-Plus s-a aliat cu formațiunea naționalistă de opoziție
    AUR și au depus, în Parlament, o moțiune de cenzură prin care îi retrag
    sprijinul politic premierului liberal. Dacă moțiunea trece – spunea USR-Plus – formațiunea
    ar fi dispusă să se așeze la masa negocierilor cu PNL și UDMR pentru a intra,
    din nou, la guvernare; dacă nu trece și Florin Cîțu rămâne premier, pleacă în
    opoziție.

    În mare, lui Florin Cîţu i se reproșează că este ʺincapabil să
    conducă un Guvern de coaliţieʺ, că ʺnu poate să iasă din logica unei gândiri
    înguste de partidʺ și că pare hotărât ʺsă sacrifice interesul general și bunăstarea
    cetăţenilor ţării.ʺ Guvernul a reclamat moțiunea de cenzură a celor de la USR-Plus
    și AUR la Curtea Constituțională, care, marți, a admis existența unui conflict
    juridic între Executiv și Legislativ, dar a decis că documentul trebuie să-şi
    continue parcursul. Deja citită în plen, moțiunea ar mai trebui dezbătută și
    votată. Doar că, în chiar ziua în care se aștepta verdictul Curții, PSD, câștigător
    al parlamentarelor, dar devenit principalul partid de opoziție, a depus în
    Parlament moțiunea sa de cenzură.

    Astfel că, la ora actuală, la adresa Executivului
    condus de Florin Cîțu există două atfel de documente. Moțiunea de cenzură a PSD
    va fi prima la vot: după cum a stabilit conducerea Parlamentului, citită în plen
    joi, ea va fi dezbătută şi supusă votului pe 5 octombrie. USR-Plus şi AUR susțin
    că o vor vota și pe aceasta. Or, cu aşa veşti rele, premierul Cîțu vede totul
    ca pe o competiţie, în Legislativ, a celor care – spune el – ar vrea să
    destabilizeze ţara în prag de iarnă și anunţă că liberalii rămân deschiși
    dialogului şi colaborării cu USR-Plus, dacă nu votează pentru căderea Cabinetului.
    Astfel că, în plină pandemie, situaţia de pe scena politică românească este
    extrem de agitată și imprevizibilă.


  • Die Liberalen haben eine neue Führung gewählt

    Die Liberalen haben eine neue Führung gewählt

    Ministerpräsident Florin Cîțu ist seit Sonnabend Vorsitzender der PNL, der wichtigsten Partei in der Bukarester Regierungskoalition. Er hat den ehemaligen Ministerpräsidenten und Parteivorsitzenden Ludovic Orban herausgefordert. Die beiden schonten sich im Kampf um den Vorsitz nicht. Kommentatoren sind sich einig, dass die Streitereien dem Image der Partei gro‎ßen Schaden zugefügt und vor allem die Tätigkeit der Regierung beeinträchtigt haben. Und das während in Rumänien erneut die Corona-Intensivbetten knapp werden und die Energiepreise dramatisch gestiegen sind. Der neue Vorsitzende der Liberalen, Florin Cîțu, glaub mit seiner Wahl werde sich das Land positiv verändern. “Ich verspreche Ihnen, dass ich der Präsident aller Liberalen sein werde, unabhängig davon, wem Sie ihre Stimme gaben. Wir sind eine geeinte Partei und wir werden alle unsere Kräfte gegen unseren politischen Gegner, die PSD, einsetzen. Sie sollten wissen, dass dies nicht nur eine Kampagne war, sondern eine Bewegung, die mit der Nationalliberalen Partei beginnt und die Rumänien zum Besseren verändern wird”.




    Während Florin Cîțu für 60 % der PNL-Kongressteilnehmer die Lösung ist, so ist er für den ehemaligen Regierungspartner, die USR-PLUS, das Problem. Die Partei verlie‎ß die mitte-rechtsorientierte Koalition, nach dem Cîțu den Justizminister Stelian Ion seines Amtes enthob und erklärte, nur dann in die Regierung zurückzukehren, wenn Florin Cîțu nicht mehr Regierungschef ist.




    Das Kabinett, das nach dem Ausscheiden der USR-PLUS in der Minderheit ist, droht zu zerbrechen, wenn der von dieser Partei gestellte Misstrauensantrag im Parlament angenommen wird. Der Antrag wurde von der USR-PLUS gemeinsam mit der ultranationalistischen Oppositionspartei AUR eingereicht, wird gegenwärtig vom Verfassungsgericht geprüft und könnte mit den Stimmen der sozialdemokratischen Opposition das Parlament passieren. Um eine neue parlamentarische Mehrheit für seine Regierung zu finden, hat der neugewählte Vorsitzende der Liberalen Verhandlungen mit allen politischen Parteien angekündigt.




    Die oppositionelle PSD will erklärterma‎ßen Cîțu stürzen. Die Sozialdemokraten sagen, dass die Tage der derzeitigen Regierung gezählt seien und dass sie für den Fall, dass der Antrag der USR-PLUS und AUR vom Verfassungsgericht zurückgewiesen werde, einen eigenen Misstrauensantrag einreichen werden. Der PSD-Vorsitzende Marcel Ciolacu dazu: “Auf jeden Fall wird die PSD nach dem Urteil des Verfassungsgerichts, wenn kein Konflikt vorliegt, sofort für den Misstrauensantrag stimmen. Wenn es einen Konflikt gibt, wird die Sozialdemokratische Partei sofort einen eigenen Misstrauensantrag einreichen und andere Parteien auffordern, sich uns anzuschlie‎ßen.”




    Es gibt eine weitere Möglichkeit — eine Minderheitsregierung gebildet aus der PNL und dem Ungarn-Verband. Diese gab es bereits einmal, von 2007 bis zu den Wahlen 2008, als das Kabinett des liberalen Călin Popescu Tăriceanu mit informeller Unterstützung der PSD durchregieren konnte. Doch der Preis war hoch und droht nun derselbe zu sein: der Verzicht auf alle wichtigen Reformprojekte und die Verabschiedung populistischer, finanziell nicht tragfähiger Ma‎ßnahmen. Und das zu einer Zeit, in der der Finanzexperte Florin Cîțu wiederholt und lautstark versprochen hat, die verantwortungslose Ausgabe öffentlicher Gelder zu stoppen und die Verwaltung zu reformieren.