Comisia Europeană propune norme mai stricte pentru
combaterea traficului de persoane – o formă de criminalitate aflată în continuă
evoluție.
Comisia Europeană propune norme mai stricte pentru
combaterea traficului de persoane – o formă de criminalitate aflată în continuă
evoluție.
După o creştere majoră a preţurilor, care a început înainte de invadarea Ucrainei de către Rusia, dar a urcat semnificativ în semestrul doi din 2022, recent preţurile la electricitate şi gaze naturale au arătat semne de stabilizare, parţial în urma politicilor şi intervenţiilor guvernelor UE. Comparativ cu semestrul doi din 2021, ponderea taxelor în factura la electricitate a scăzut semnificativ, de la 36% la 16%, iar la factura de gaze de la 27% la 14%, toate statele membre UE adoptând subvenţii guvernamentale, reduceri de taxe şi impozite pentru a compensa preţurile ridicate la energie. Aceste măsuri guvernamentale, deşi au redus preţurile energiei pentru consumatorii finali, reprezintă o povară pentru bugete.
Astfel, în semestrul doi din 2022, preţurile la electricitate pentru consumatorii casnici au crescut, comparativ cu perioada similară din 2021, în 25 de state membre ale Uniunii Europene.
Cel mai semnificativ avans, exprimat în moneda naţională, a fost în România (112%), Cehia (97%), Danemarca (70%), Lituania (65%) şi Letonia (59%), iar cel mai redus în Luxemburg (3%), Austria şi Germania 4%, Polonia şi Bulgaria 5 la sută. În două ţări din blocul comunitar s-au înregistrat scăderi ale preţurilor la electricitate pentru consumatorii casnici: în Olanda, care sprijină consumatorii cu sume forfetare şi reduceri de taxe, minus 7 la sută, şi în Malta, unde preţurile sunt reglementate, minus 3 la sută.
Exprimate în euro, cele mai scăzute preţuri medii la electricitate pentru consumatorii casnici au fost în semestrul doi în Ungaria şi Bulgaria. Şi preţurile medii la gaze naturale pentru consumatorii casnici au crescut în semestrul doi din 2022, comparativ cu perioada similară din 2021, cel mai mult în Cehia 231%, în România cu 165% şi în Letonia cu157%. Ungaria a avut şi la gaze cele mai mici preţuri, în timp ce Olanda le-a avut pe cele mai ridicate.
Comisia Europeană a decis să sprijine cu peste 100,6 milioane de euro înfiinţarea primului spital de campanie paneuropean. La proiect participă şapte state membre ale Uniunii – România, Germania, Franţa, Belgia, Portugalia, Luxemburg, Italia, dar şi o ţară din afara spaţiului comunitar, Turcia.
Obiectivul este de a îmbunătăţi asistenţa medicală de urgenţă acordată în caz de dezastre majore naturale sau provocate de om. Prin acest proiect se vor înfiinţa trei echipe medicale de urgenţă, care vor include servicii chirurgicale şi de diagnosticare. În plus, 17 echipe de asistenţă specializată vor oferi servicii de terapie intensivă, de tratare a arsurilor, transportare a pacienţilor, diagnosticare avansată, de sprijinire a mamelor şi copiilor sau de reeducare. Printre serviciile medicale oferite se mai numără asistenţă pentru sănătatea mintală, tratament ortopedic, de laborator, de aprovizionare cu oxigen şi de sprijin pentru telecomunicaţii.
Janez Lenarčič, comisarul pentru gestionarea crizelor declară că spitalul de campanie va fi cel mai mare din Europa și unul dintre cele mai avansate la nivel mondial.
Proiectul vaspori capacitatea UE de a se pregăti și de a răspunde în fața diverselor dezastre, consideră comisarul european. Spitalul de campanie paneuropean ar urma să-şi înceapă activitatea, treptat, de anul viitor. Echipele vor putea funcţiona în mod autonom, astfel încât să sprijine instituţiile naţionale de asistenţă medicală existente atunci când acestea nu sunt în măsură să facă faţă unei anumite situaţii de urgenţă.
Noua structură va completa rolul crucial în răspunsul la situații de urgență asigurat deja de cele 15 echipe medicale de urgență oferite de statele membre și de statele participante la fondul european de protecție civilă, precizează Comisia Europeană într-un comunicat.
Dezvoltarea acestui spital de campanie paneuropean se aliniază unei inițiative a Organizației Mondiale a Sănătății, care are ca scop reducerea pierderilor de vieți omenești și prevenirea dizabilităților pe termen lung cauzate de dezastre, epidemii și alte situații de urgență.
A commencer par le 1er mai, l’Etat roumain modifie radicalement la procédure visant le soutien financier aux réfugiés ukrainiens. Désormais, l’argent sera alloué directement aux bénéficiaires et non pas aux familles qui les hébergent comme c’était le cas jusqu’ici. Le gouvernement de Bucarest a motivé sa décision par le fait que ces montants s’étaient transformés en une source de revenus attrayante pour certains propriétaires d’habitations mises à la disposition des réfugiés ukrainiens, ce qui a impliqué à la baissé de l’offre et implicitement à la majoration des loyers sur le marché roumain. Pour ce qui est des arriérées de l’Etat envers ceux qui ont accueilli durant les quatre premiers mois de l’année des réfugiés ukrainiens, l’exécutif a assuré que l’Etat disposait des ressources nécessaires tant pour couvrir les dettes que pour financer le programme de soutien à l’avenir.
Conformément aux nouvelles normes, une famille de réfugiés ukrainiens recevra désormais 400 euros pour l’hébergement, alors qu’une personne seule bénéficiera de 150 euros par mois. Côté nourriture tout réfugié ukrainien recevra in forfait mensuel de 120 euros. Le gouvernement de Bucarest annonce également que l’aide sera offerte sans aucune autre condition pendant uniquement un mois. Durant les trois prochains mois, les réfugiés devraient soit trouver un emploi soit inscrire leurs enfants à l’école ou à la maternelle. A partir du 5e mois et jusqu’à la fin de l’année, l’Etat roumain payera uniquement l’hébergement des réfugiés qui ont trouvé déjà un emploi. Afin de recevoir ces montants, les demandeurs d’aide doivent déposer une demande à la mairie. L’administration locale vérifiera si la personne en question bénéficie de protection temporaire et remplit toutes les conditions nécessaires : emploi, scolarisation des enfants. Selon les chiffres officiels, depuis le 10 février 2022, soit peu avant le déclenchement de l’agression de la Russie en Ukraine voisine et jusqu’à présent, quelque quatre millions de ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie, dont une centaine de milliers seulement ont choisi d’y rester.
Côté éducation, à travers le pays, environ 4 mille élèves d’école et de maternelle assistent uniquement aux cours et n’y participent pas de manière directe alors que 1 100 ont un parcours scolaire tout à fait normal. Côté emplois, moins de 8 mille Ukrainiens ont trouvé un emploi en Roumanie. Selon les chiffres officiels, l’Etat roumain a payé l’année dernière quelque 106 millions d’euros, soit 350 mille euros par jour. Mais cet argent ne provient pas du budget public puisqu’il est assuré intégralement par la Commission européenne. Celle-ci annonçait en avril 2022 par un communiqué avoir versé aux Etats membres plus de 3 milliards et demi d’euros pour les aider à gérer la crise des réfugiés sur leur territoire.
La Roumanie a reçu le troisième montant le plus important – soit 450 millions d’euros. Ces payements en avance ont été réalisés dans le cadre de l’action de cohésion pour les réfugiés d’Europe et l’argent est utilisé pour assurer de l’hébergement, de l’assistance médicale, de l’éducation et des emplois aux réfugiés d’Ukraine, précisait à l’époque la Commission européenne.
Autrichien – La situation de la migration en UE, notamment la protection des frontières et la perspective de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne ont été examinées ce mercredi à Bucarest par les ministres de l’Intérieur roumain, Lucian Bode et autrichien, Gerhard Karner. Ce dernier a affirmé que l’Autriche ne pouvait pas offrir une date certaine pour l’adhésion de la Roumanie à Schengen. Le responsable de Vienne a évoqué les mêmes chiffres avec lesquelles il a motivé le vote contre l’adhésion de la Roumanie à l’espace de libre circulation européenne : l’année dernière, plus de 110 000 personnes sont entrées illégalement en Autriche, dont plus de 80 000 non-enregistrées, et le système de protection des frontières ne fonctionne toujours pas. Il a transmis aux Roumains avoir « une grande compréhension » pour leurs attentes, soulignant que les autorités avaient fait de progrès importants en vue de sécuriser les frontières et gérer la migration, mais que le chemin était toujours long. Pour sa part, Lucian Bode a déclaré qu’il n’était pas normal que la Roumanie engage des obligations sans bénéficier pourtant des droits qui lui sont dus. Rappelons-le, à la fin de l’année dernière, dans le cadre du conseil JAI, la Roumanie n’a pas été admise à l’espace Schengen à cause de l’opposition de l’Autriche et des Pays-Bas. Les autrichiens ont voté contre et les néerlandais ont décidé d’accepter l’adhésion de la Roumanie et non pas de la Bulgarie puisque les deux pays ont été analysés dans un dossier commun. EN même temps, la Croatie a reçu le feu vert de l’adhésion à Schengen.
B9 – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, a coprésidé aujourd’hui, avec son homologue polonais, Mariusz Blaszczak, une nouvelle réunion des ministres de la Défense au format Bucarest 9, à Varsovie, en Pologne. Selon un communiqué de presse de Ministère de la Défense de Bucarest, il s’agit d’harmoniser les positions des États du B9 sur le flanc oriental de l’Alliance afin de promouvoir et de refléter les intérêts sécuritaires communs, y compris dans la perspective du Sommet de l’OTAN qui se tiendra cet été à Vilnius. En outre, les deux aspects concernant les défis de sécurité actuels générés par la guerre en Ukraine et les implications régionales et euro-atlantiques ont été abordés, ainsi que la nécessité de continuer à soutenir les partenaires les plus vulnérables de la région, face aux menaces hybrides de la Russie.
Education – Ce mercredi à Bucarest, le débat sur les projets de loi sur l’éducation a repris au sein de la Commission de l’éducation de la Chambre des députés. Ils devaient se terminer jeudi, mais le délai pourrait être prolongé. Le vote en plénière pourrait être retardé d’une semaine, en raison du grand nombre d’amendements déposés. Le document destiné à l’enseignement pré-universitaire est actuellement en cours d’analyse. Les sociaux-démocrates ont proposé une série d’amendements relatifs au budget, parmi lesquels l’octroi de pensions d’invalidité au personnel enseignant ayant perdu sa capacité de travail à la suite d’une maladie professionnelle. L’amendement déposé par le parti d’opposition USR concernant le salaire des enseignants a quant à lui été rejeté.
Défense – Des exercices de tir réel – EAGLE SHIELD et EAGLE ROYAL, dirigés par les soldats français du groupement tactique de l’OTAN stationnés en Roumanie, ont eu lieu aujourd’hui dans le polygone de Capu Midia, dans le département de Constanţa (sud-est). Des militaires roumains, américains, luxembourgeois et néerlandais y ont participé également, l’objectif étant l’entraînement conjoint des troupes alliées. Les exercices se concentrent sur la capitalisation et la pratique des capacités de défense anti-aérienne par le biais de tirs de combat avec des systèmes de lance-roquettes et des canons d’artillerie anti-aérienne. Après l’invasion russe en Ukraine voisine, le 24 février 2022, la France a déployé un système de défense aérienne MAMBA à Capu Midia, capable de lancer des missiles sol-air à moyenne portée pouvant atteindre des cibles jusqu’à 100 km.
Handball – La sélection nationale
masculine de handball de Roumanie a été battue mercredi à Bucarest sur le score
de 3à à 35 par la sélection de l’Autriche dans son avant-dernier match du 4e
groupe des préliminaires de l’EHF Euro 2024 en Allemagne. Durant le round
décisif, la Roumanie doit affronter l’Ukraine dimanche et en cas de victoire
elle peut accéder à la tournée finale en Allemagne, prévue pour janvier 2024.
Dans le classement du groupe, les Autrichiens sont en première place avec 10
points, suivis par les Roumains avec quatre points. Les îles Féroé et l’Ukraine
ont deux points chacun. Les deux premières équipes de chaque groupe se
qualifient au tournoi final. Aux côtés d’elles, les meilleures quatre équipes
en 3e position se rendront aux Championnat d’Europe.
Energie – Les prix moyens de l’électricité pour les consommateurs domestiques de l’UE ont continué à progresses d’une manière significative durant le deuxième semestre de l’année 2022 par rapport à la période similaire de l’année 2021, de 23,5 euros/100 kWh à 28,4 euros/100 kWh – selon les chiffres publiées mercredi par l’Office européen des statistiques (Eurostat). La Roumanie est l’Etat membre de l’UE ayant l’avancée la plus significative en monnaie nationale (112%), suivie par la République Tchèque, le Danemark, la Lituanie et la Lettonie. Et les prix moyens au gaz naturel pour les consommateurs domestiques de l’UE ont augmenté considérablement durant le deuxième semestre de l’année 2022, par rapport à la période similaire de 2021, de 7,8 euros/100 kWh à 11,4 euros/100 kWh. L’avancée la plus significative, exprimée en monnaie nationale a été enregistrée par la République Tchèque (231%), la Roumanie (165%), la Lettonie (157%), la Lituanie (112%) et la Belgique (102%).
Météo – Températures à la baisse durant les prochaines 24 heures sur la majorité des régions du pays. Le ciel sera variable, couvert avec des pluies surtout sur le centre, l’est et le sud du territoire. Les quantités d’eau dépasseront les 15 à 25 litres par mètre carré. Des orages seront au rendez-vous sur le sud. En montagne des chutes de neige sont également possibles à des altitudes de plus de 1 600 m. Les maxima iront de 8 à 20 degrés.
Companiile se află în
centrul pieței unice. Datorită activităților lor comerciale și investițiilor
lor, inclusiv la nivel transfrontalier, ele joacă un rol vital în ceea ce
privește contribuția la prosperitatea economică a Uniunii Europene. De
asemenea, tot ele pot asigura tranziția Uniunii Europene către o economie
sustenabilă și digitală. În acest scop, Comisia Europeană a adoptat recent o
propunere de directivă menită să faciliteze extinderea utilizării
instrumentelor și a proceselor digitale de către întreprinderi în domeniul
dreptului societăților comerciale din Uniunea Europeană. Propunerea urmărește
să faciliteze operațiunile transfrontaliere ale întreprinderilor și să
sporească transparența și încrederea întreprinderilor prin punerea la
dispoziția publicului a mai multor informații cu privire la acestea.
Didier
Reynders, comisar pentru justiție, spune că se vor asigura instrumente concrete
și tangibile, care le vor ușura companiilor funcționarea în Uniunea Europeană.
Ceea ce propunem este transparență, încredere, reducerea birocrației.
Iată cum vom atinge aceste obiective. În primul rând, pentru a îmbunătăți
transparența cu noile reguli, informațiile importante ale campaniei vor fi
disponibile public, în special la nivelul UE, prin așa-numitul sistem de interconectare
a registrelor comerciale sau BRIS. Prin informații importante, înțelegem
parteneriate, grupuri de companii, acționari unici ai companiilor cu un singur
membru, precum și sediul administrației centrale sau sucursalele din Uniunea
Europeană ale companiilor din exterior. De asemenea, vom conecta BRIS și cu
registrele de insolvență.
În al doilea rând,
pentru a îmbunătăți încrederea în situațiile transfrontaliere, trebuie îmbunătățită
fiabilitatea informațiilor despre companii în registrele comerciale din
întreaga Uniune Europeană.
Didier Reynders, comisar pentru justiție: Propunerea de astăzi va face ca în registrele comerciale să se regăsească
informații mai fiabile și mai actualizate. Acest lucru va avea loc prin control
administrativ sau judiciar, printr-o verificare uniformă a informațiilor despre
companie și prin reguli clare privind modul de actualizare a registrelor
comerciale. În al treilea rând, pentru a reduce sarcina administrativă asupra
companiilor, și în special asupra IMM-urilor, propunerea include o serie de
măsuri. De exemplu, companiile vor putea folosi un certificat de companie
multilingv din Uniunea Europeană pentru a furniza informații esențiale. Atunci
când participă la licitații publice, în contextul procedurilor fiscale sau de
autorizare sau când solicită finanțare într-un alt stat membru, companiile vor
putea folosi un model multilingv pentru o procură digitală a Uniunii Europene.
Pentru a autoriza o persoană ca reprezentant în alt stat membru, companiile nu
vor mai avea nevoie să obțină apostilă pentru documentele certificate din
registrele comerțului atunci când astfel de documente sunt prezentate într-un
alt stat membru. Când companiile își înființează filiale sau sucursale într-un
alt stat membru, propunerea va asigura aplicarea principiului o singură dată.
Aceasta înseamnă că toate companiile nu vor trebui să transmită din nou
informațiile deja disponibile în registrul lor de afaceri, iar registrele
comerciale vor face schimb de informații prin interconectarea dintre registre,
prin BRIS.
Măsurile propuse vizează
un număr de 16 milioane de societăți cu răspundere limitată și două milioane de
parteneriate din Uniunea Europeană, economiile realizate prin eliminarea
birocrației fiind estimate la 437 de milioane de euro.
Aux frontières ouest de l’Ukraine envahie par les troupes russes semble naître ce que les commentateurs appellent « une géopolitique des céréales ». L’UE avait suspendu depuis déjà mai 2022, une année durant, les taxes douanières pour tous les produits importés depuis l’Ukraine. Les pays voisins ont enregistré un flux massif de maïs, de blé et de tournesol, les dépôts sont devenus saturés et les prix ont chuté sur les marchés locaux ce qui a suscité le mécontentement des agriculteurs qui ont commencé à protester. La Roumanie reste en ce moment le seul voisin de l’Ukraine qui permet l’importation de céréales depuis ce pays. Pour leur part, la Pologne et la Slovaquie viennent d’arrêter les importations de céréales ukrainiennes afin de protéger les producteurs locaux, tout en gardant leur appui ferme pour Kiev sous tous les autres aspects. Plus au sud, la Bulgarie a annoncé son intention d’introduire une mesure similaire dans quelques jours. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Sofia, le principal motif de cette démarche est le fait que des quantités considérables d’aliments sont restés au pays cette dernière année, perturbant les chaînes de production et de commerce, tout cela malgré l’existence de ce que l’on appelle les « corridors de solidarité » avec l’Ukraine.
Enfin, traditionnellement proche de Moscou et plutôt froide envers les Ukrainiens, la Hongrie a elle aussi interdit les importations de miel et de plusieurs produits à base de viande fabriqués dans le pays en guerre d’ici le 30 juin prochain. Sur cette toile de fond, les agriculteurs roumains ont à leur tour protesté, dénonçant des pertes de plus de 200 millions d’euros à cause des importations de céréales ukrainiennes, dont le prix par tonne est de 100 euros inférieur. Confronté aux mécontentements croissants des citoyens et soucieux de ne pas irriter Bruxelles qui a qualifié d’inacceptables les mesures prises par Varsovie, Bratislava et Budapest, le gouvernement roumain promet désormais de couvrir une partie de ces pertes.
L’Exécutif a donc annoncé que les agriculteurs affectés par les importations de céréales pas chères d’Ukraine recevraient une aide de 10 millions d’euros issus du budget de l’Etat. Cette somme viendra s’ajouter aux 10 millions d’euros déjà accordés par la Commission européenne. Au total, plus de 20 millions d’euros sont destinés à couvrir les dépenses des producteurs agricoles qui se sont vus obligés de laisser dans les dépôts la récolte de l’année dernière. Pour bénéficier de cette aide, il faut déposer les documents nécessaires auprès de l’Agence pour les paiements et l’intervention en agriculture, dans un délai de 15 jours suivant la parution de la décision gouvernementale au Journal Officiel.
A la question si les responsables de Bucarest préparent eux aussi un décret censé suspendre temporairement l’importation de céréales ukrainiennes, le porte-parole de l’Exécutif, Dan Carbunaru, a répondu que la Roumanie avait décidé de respecter les normes européennes, ce qui lui offrirait une position favorable de négociation. Entre temps, la CE a annoncé elle aussi un nouveau paquet de soutien financier pour les agriculteurs : au total 100 millions d’euros à partager entre les 5 pays concernés par cette crise des céréales. (Trad. Valentina Beleavski)
Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, et celui de la Santé, Alexandru Rafila, ont signé une série de contrats de financement de projets d’investissements dans l’infrastructure sanitaire par le biais du Plan national de résilience et de relance (PNRR). Les bénéficiaires de ces fonds sont des hôpitaux militaires de Roumanie et d’autres établissements sanitaires de Bucarest et de Constanta. Les hôpitaux militaires des urgences de Sibiu, (dans le centre), de Pitesti (dans le sud), de Craiova (sud-ouest) et de Brasov (centre) bénéficieront, eux, de fonds pour la réhabilitation et pour la construction de nouveaux bâtiments. Le ministre de la Défense a dit que la confiance des malades dans les hôpitaux militaires était extrêmement élevée et a souligné que des montants importants seraient utilisés pour faire des investissements. Angel Tîlvăr : « Les documents que j’ai l’honneur de signer aux côtés du professeur Rafila, le ministre de la Santé, nous permettent de financer la construction de nouveaux bâtiments d’une valeur de quelque 400 millions de lei (soit 81 millions d’euros) dans le cadre de la Composante 12 visant la Santé du Plan national de relance et de résilience. Les bénéficiaires en sont quatre hôpitaux militaires du pays. » a déclaré Angel Tîlvăr.
Et c’est également par le biais du Plan national de relance et de résilience qu’un centre de diagnostic et de traitement de la tuberculose sera construit à Bucarest – un investissement de quelque 26 millions d’euros. Beatrice Mahler, manager de l’institut de pneumophtisiologie a expliqué que ce nouvel investissement était bénéfique tant aux malades qu’aux médecins spécialistes. Beatrice Mahler : « C’est un investissement attendu par les malades de tuberculose de Roumanie qui, heureusement, ne se sentent plus stigmatisés grâce à ce genre d’investissements. En égale mesure, c’est un investissement très attendu par le personnel de la Santé, parce que notre objectif est non seulement la sécurité du malade, mais aussi la sécurité du personnel » a déclaré Beatrice Mahler.
Pour sa part, le ministre de la Santé a précisé qu’à l’avenir des financements seront accordés aussi à la réhabilitation et à la dotation des cabinets des médecins généralistes. Alexandru Rafila : « Nous allons finaliser les contrats d’investissement tant pour l’assistance médicale hospitalière que pré-hospitalière – il s’agit des cabinets des médecins traitants, qui, sous peu, entreront eux aussi en dernière étape de l’octroi du financement pour leur réhabilitation et leur équipement ».
Et c’est toujours via ces contrats, qu’un nouveau bâtiment pour faire soigner les mères et les enfants sera construit à Constanta dans le cadre de l’Hôpital des Urgences et que sera élargie la Clinique Municipale. A noter aussi que le PNRR est conçu de sorte à assurer le développement de la Roumanie en renforçant son niveau d’adaptation aux situations de crise, dans le contexte de la récupération après la pandémie de Covid-19, mais aussi en valorisant son potentiel de développement économique, par des réformes majeures et des investissements dans les domaines-clé. Pour bénéficier de cette aide financière, les Etats-membres doivent transmettre à la CE leurs plans de relance et de résilience. L’argent leur parviendra par tranches, à condition de remplir plusieurs objectifs. La Roumanie bénéficie, elle, d’un financement de plus de 29 milliards d’euros via le PNRR.
Céréales – Le gouvernement de Bucarest se prépare à accorder son propre soutien aux fermiers qui cultivent des céréales, qui devrait s’ajouter aux compensations proposées par la Commission européenne dans le contexte de la crise des céréales d’Ukraine. Un projet de décret gouvernemental figure à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui, lorsque l’exécutif devrait évoquer aussi d’autres mesures liées à la situation créé par l’importation et le transit de céréales de l’Etat voisin en guerre actuellement. Hier, la Roumanie a décidé de continuer à permettre le transit des céréales d’Ukraine, mais a introduit des mesures supplémentaires de contrôle afin de protéger les fermiers. Les décisions ont été annoncées à l’issue des pourparlers entre le ministre roumain de tutelle, Petre Daea avec son homologue ukrainien, Mikola Solski. Le même jour, les ministres en charge du commerce et respectivement de l’agriculture de cinq Etats : Pologne, Hongrie, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie ont analysé la situation avec le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, et avec le commissaire européen à l’agriculture, Janusz Wojciechowski. Et la cheffe de l’exécutif communautaire, Ursula von der Leyen, a annoncé des mesures intégrées et promis une nouvelle aide financière d’une centaine de millions d’euros aux fermiers touchés par les facilités offertes aux producteurs de céréales d’Ukraine.
Brésil – En visite officielle au Brésil, le président roumain, Klaus Iohannis a rencontré le vice-gouverneur de l’Etat de Rio de Janeiro et avec le vice – maire de la ville et signé un mémorandum qui vise la coopération dans le domaine de l’environnement. Selon l’envoyée spéciale de la Radio publique roumaine, durant les entretiens avec les autorités locales de la métropole Rio de Janeiro, le président Iohannis a présenté les opportunités économiques offertes par la Roumanie et a invité les investisseurs de la région d’y venir, soulignant le fait que des projets communs dans plusieurs domaines pourraient être déroulés. Le chef de l’Etat a apprécié l’implication intense des autorités dans des aspects liés à la protection de l’environnement et a encouragé l’intensification de la collaboration dans ce domaine qui pourrait devenir un des piliers de la coopération sectorielle entre les deux Etats. Ce fut le dernier point à l’agenda de la visite du président roumain au Brésil. Sa tournée en Amérique du Sud se poursuivra par des visites officielles au Chili et en Argentine.
Chisinau/expulsion – La République de Moldova a expulsé un diplomate russe qui accompagnait le président du Tatarstan, Rustam Minnihanov, dans sa tentative d’arriver sur le territoire de la Moldavie. Le diplomate, déclaré persona non grata et un autre employé de l’ambassade de Russie ont été accusés de comportement inapproprié envers les agents de la police aux frontières, qui n’ont pas permis au leader du Tatarstan d’entrer en République de Moldova. Le Tatarstan est une république autonome russe et son président est un partisan de la guerre que la Russie mène en Ukraine. Aux dires du premier ministre moldave, Dorin Recean tous ceux qui contribuent au meurtre des enfants et des femmes en Ukraine, n’ont rien à chercher sur le territoire de la République de Moldova. Le chef du gouvernement a également déclaré que les autorités de Chisinau n’accepteraient point que la République de Moldova soit associée aux autorités de la guerre en Ukraine.
Moldavie/UE – Le Parlement européen a adopté mercredi à Strasbourg, avec une large majorité une résolution qui affirme que l’adhésion de la République de Moldova constituerait un investissement stratégique dans une Europe unie et puissante et plaide pour le déclenchement des négociations d’adhésion avant la fin de l’année. Le document précise aussi que la République de Moldova est toujours exposée à la pression russe et à son chantage énergétique, aux troubles économiques causées par la guerre en Ukraine voisine ainsi qu’aux tentatives soutenues par le Kremlin de déstabiliser le gouvernement pro-européen du pays.
Navire – Un navire maritime de surveillance de la Police roumaine aux frontières participe dans les eaux de l’Italie à l’opération commune « Themis 2003 » organisée par l’agence Frontex de l’UE. L’équipage roumain constitué de 28 membres réalise des missions de patrouille, de recherche et sauvetage en mer Méditerranée, selon les déclarations faites au micro de la correspondante de la radio publique roumaine en Italie par le commandant du navire, le commissaire de police Nicolae Stignei.
Ballet – Le théâtre de ballet de Sibiu, dans le centre de la Roumanie a été invité à la troisième édition du Festival international de théâtre et danse de Poznan en Pologne, appelé « les frontières de la nature – les frontières de la culture », organisé par le théâtre de danse polonais. Le ballet de Sibiu présentera à Poznan le 23 avril pour le grand public et le 26 avril dans le cadre d’un événement restreint, la production de danse contemporaine la plus récente réalisée à Sibiu – le spectacle « One way ticket » / « Un billet aller », créée par la chorégraphe Sandra Mavhima. Le spectacle est un essai chorégraphique sur les défis auxquels se confrontent les européens qui choisissent d’émigrer en Occident à la recherche d’une vie meilleure. Les spécytacles invitées superposent différents styles et compréhensions du concept de frontière. Des artistes et des compagnies de danse d’Ukraine, de République Tchèque et de Pologne se produiront sur la scène du festival aux côtés du théâtre de ballet de Sibiu.
Météo – Météo toujours instable en Roumanie avec des pluies sur le sud, l’est, sur le relief ainsi que dans une moindre mesure sur le centre. Les maxima iront de 12 à 21 degrés. 11 degrés en ce moment à Bucarest.
Ukraine – Un porte-parole de l’armée ukrainienne a accusé Moscou de « provocation » après les déclarations faites par les forces séparatistes qui lui sont alliés conformément auxquelles les militaires ukrainiens auraient fait sauter quatre immeubles de la ville minière de Bakhmout, dans l’est du pays tuant aussi une vingtaine de civils. Il a précisé que les troupes ukrainiennes ne ciblaient jamais des civils. La Russie nie avoir été impliquée dans ces explosions. L’armée russe d’invasion assiège la ville de Bakmout depuis plus de six mois. Selon l’Ukraine, les combats menées dans la région sont essentiels pour bloquer les forces russes sur l’intégralité du front est, alors que les analystes militaires sont d’avis que l’importance stratégique de la ville était assez limitée.
La Roumanie a décidé de continuer à autoriser le transit des céréales provenant d’Ukraine, mais Bucarest a introduit des mesures de contrôle supplémentaires pour protéger les agriculteurs locaux. Il s’agit de la mise en place de contrôles douaniers pour tous les produits agro-alimentaires qui proviennent d’Ukraine, ainsi que du scellement et d’une surveillance stricte des camions céréaliers lors de leur transit sur le territoire roumain. Les mesures ont été annoncées après les pourparlers de mercredi entre les ministres de l’agriculture des deux pays.
Essayons d’expliquer cette situation. Pour aider l’Ukraine confrontée à une invasion déclenchée par la Russie en février dernier, l’Union européenne a suspendu les droits de douane et autres mesures de protection commerciale appliqués aux importations de céréales et autres produits alimentaires ukrainiens. La décision a cependant provoqué des distorsions sur les marchés des États d’Europe centrale et orientale, et cinq pays – la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie – ont notifié la Commission européenne, sur fond de mécontentement des agriculteurs, qui ont organisé des manifestations.
Dans une lettre commune, les cinq pays ont proposé une série de mesures visant à réduire significativement les déséquilibres créés sur le marché par les importations massives de céréales ukrainiennes. Ils ont également demandé un soutien financier européen pour le développement des infrastructures de transport dans leurs États, mais aussi pour les opérateurs du marché qui ont besoin de véhicules supplémentaires. Selon le document, grâce à un réseau de transport bien développé, les produits ukrainiens peuvent être envoyés plus rapidement vers les pays importateurs d’autres régions du monde. Qui plus est, Bruxelles, en collaboration avec le programme alimentaire mondial, doit créer une solution par le biais de laquelle les céréales ukrainiennes devraient être achetées pour ne pas rester dans l’Union européenne, ont déclaré les premiers ministres des cinq pays dans la lettre adressée à la chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Plus tard, la Pologne et la Hongrie ont été les premières à prendre des mesures unilatérales, interdisant les importations de céréales ukrainiennes et d’autres produits alimentaires, pour protéger leurs secteurs agricoles respectifs. Des décisions similaires ont suivi en Slovaquie et en Bulgarie, alors qu’une véritable avalanche de l’offre a fait baisser les prix dans toute la région.
Qui plus est, la récolte des céréales a commencé deux mois plus tard et les producteurs se sont confrontés à un manque de capacité de stockage, compte tenu des quantités supplémentaires de céréales en provenance d’Ukraine. A Bruxelles, la Commission européenne a demandé aux quatre Etats de renoncer à toutes les mesures restrictives adoptées individuellement, mesures considérées par Bruxelles comme illégales et contraires au traité d’adhésion, mais aussi à l’accord d’association conclu entre l’UE et l’Ukraine.
En même temps, la présidente Ursula von der Leyen a envoyé, mercredi, une lettre aux premiers ministres de Roumanie, de Pologne, de Slovaquie, de Bulgarie et de Hongrie dans laquelle elle promettait une nouvelle aide financière de 100 millions d’euros. Elle serait accordée aux agriculteurs des pays touchés par les facilités fiscales et de transit accordées aux céréales en provenance d’Ukraine. Cette nouvelle aide financière s’ajoute à une autre aide similaire, d’un montant de 56,3 millions d’euros, déjà en vigueur. (trad. Andra Juganaru)
România a decis să permită în continuare tranzitul cerealelor din Ucraina, dar a introdus măsuri suplimentare de control, pentru a proteja fermierii. Este vorba despre instituirea de controale în vamă pentru toate produsele agroalimentare venite din Ucraina, precum și de sigilarea şi monitorizarea strictă a camioanelor cu cereale cât timp se află în tranzit pe teritoriul României. Sunt măsuri anunţate după discuţiile de miercuri dintre miniştrii agricultorii din cele două ţări. Cum s-a ajuns aici? Pentru a ajuta Ucraina după războiul pornit de Rusia contra acestei ţări în februarie anul trecut, UE a suspendat taxele vamale şi celelalte măsuri de apărare comercială aplicate importurilor de cereale şi altor produse alimentare ucrainene. Decizia a provocat, însă, distorsiuni pe piețele din statele central şi est-europene, iar cinci țări – Bulgaria, Ungaria, Polonia, România şi Slovacia – au sesizat Comisia Europeană, pe fondul nemulțumirilor fermierilor, care au organizat proteste.
Într-o scrisoare comună, cele cinci țări au propus un set de măsuri menite să reducă semnificativ dezechilibrele create în piaţă de importurile masive de cereale ucrainene.
De asemenea, au cerut sprijin financiar european pentru dezvoltarea infrastructurii de transport din statele lor, dar şi pentru operatorii din piaţă, care au nevoie de vehicule suplimentare. Printr-o reţea de transport bine pusă la punct, produsele provenite din Ucraina vor putea fi trimise mai rapid către ţările importatoare din alte regiuni ale lumii şi, de asemenea, Bruxellesul, în colaborare cu programul alimentar mondial, trebuie să creeze o soluţie prin care cerealele ucrainene să fie achiziţionate pentru a nu rămâne în UE, au spus premierii celor cinci țări în scrisoarea adresată şefei Comisiei Europene, Ursula von der Leyen. Ulterior, Polonia şi Ungaria au fost primele care au luat măsuri unilaterale, interzicând importurile de cereale şi alte produse alimentare ucrainene, pentru a proteja sectorul agricol local. Au urmat decizii luate în Slovacia și Bulgaria, în condițiile în care o avalanşă a ofertei a redus preţurile în întreaga regiune. În plus, în două luni începe recoltarea cerealelor, iar producătorii se vor confrunta cu lipsa capacităţii de depozitare, având în vedere cantităţile suplimentare de cereale provenite din Ucraina.
De la Bruxelles, Comisia Europeană a cerut celor patru state să renunţe la toate măsurile restrictive luate individual, măsuri considerate de Bruxelles ca fiind ilegale şi contrare tratatului de aderare, dar şi acordului de asociere încheiat între UE şi Ucraina.
În același timp, președinta Ursula von der Leyen a trimis, miercuri, o scrisoare premierilor din România, Polonia, Slovacia, Bulgaria şi Ungaria în care a promis un nou ajutor financiar, de 100 de milioane de euro, care va fi acordat fermierilor din aceste ţări afectaţi de facilităţile fiscale şi de tranzit acordate cerealelor din Ucraina. Acest nou ajutor financiar se alătură altuia de acest gen, în valoare de 56,3 milioane de euro, deja în vigoare.
Les citoyens moldaves
sont appelés à se réunir le 21 mai sur la place de la Grande assemblée
nationale de Chisinau en signe de solidarité avec les efforts menés par leur
pays, le plus petit et le plus pauvre d’Europe,
d’adhérer à l’UE. L’appel lancé par Maia Sandu intervient dans le contexte des
tentatives de déstabilisation menées par la Russie ces trois derniers
mois dans cette ancienne république soviétique de 3 millions d’habitants
seulement: à commencer par les protestations de rue, financées par les agents
de Moscou, jusqu’aux tentatives de renversement du gouvernement pro-européen,
dénoncées par les autorités de Chisinau. C’est la présidente Maia
Sandu qui explique : (track) « Certains
se demandent encore si notre peuple souhaite vraiment l’adhésion européenne. Je
vous encourage, chers compatriotes, de vous manifester le souhait clair de
faire partie de la grande famille européenne, fondée sur le respect, la
stabilité et la collaboration économique. Je vous encourage à montrer à tout le
monde que c’est le peuple moldave qui est l’unique maitre de cette terre. Je
vous encourage à expliquer à ceux qui ont encore des doutes que les décisions
relatives à l’avenir de la République de Moldova reviennent aux Moldaves et
donc qu’elles seront adoptées à l’intérieur de ce pays ». a déclaré Maia
Sandu. Elle s’est également adressée aux partis pro-russes de Chisinau, qu’elle
a accusés de se servir de la guerre en Ukraine voisine pour déstabiliser leur
propre pays et s’emparer du pouvoir.
« L’argent sale qui
sert à financer toutes ces tentatives de déstabilisation de notre pays coule
toujours. Ce sont des personnes insensées en Moldavie qui regardent ce qui se
passe en Ukraine et se réjouissent de voir les crimes de guerre et les horreurs
de Bakhmout, Boutcha, Marioupol, Kherson. Ces personnes qui ont vendu leur pays
sont prêtes à voire nos villages et nos villes entièrement rasées pour qu’elles
puissent revenir au pouvoir. » a martelé Maia Sandu.
Avec pour slogan
« La Moldavie Européenne », le rassemblement populaire du 21 mai
prouve la volonté de la présidente Maia Sandu de démontrer la volonté du peuple
moldave de s’inscrire sur la voie européenne. Invité au micro de Radio
Roumanie, le professeur des universités, Dan Dungaciu, directeur de l’Institut
des sciences politiques et des relations internationales de l’Académie roumaine
examine le rôle de l’appel lancé par la présidente de la République de
Moldova : « En République de Moldova il n’y a pas de partis
politiques, il y a des partis géopolitiques. C’est une faille difficile à
combler par un rassemblement national, même si c’est un rassemblement organisé suite
à un appel d’un des leaders moldaves les plus populaires, sinon le plus
populaire- Maia Sandu. Donc, cette initiative est salutaire et à soutenir.
Reste à voir si elle réussira vraiment à inscrire la République de Moldova sur
ce chemin qui mène vers l’ouest, quels que soient les cycles
politiques ». a expliqué Dungaciu.
Et à lui d’ajouter que le chemin le plus court vers l’intégration européenne de
la République de Moldova est via la Roumanie.
Fondul de Coeziune a apărut odată cu Tratatul de la Maastricht, vechiul document de funcționare a Uniunii Europene, și a primit misiunea de a sprijini investiţiile în domeniul transporturilor, în protecţia climei şi a mediului înconjurător. Printre obiectivele sale principale se numără îmbunătăţirea aprovizionării cu apă şi a tratării deşeurilor, eficienţa energetică, producția de energie din surse regenerabile şi modernizarea infrastructurii rutiere şi feroviare.
Fondul a fost creat pentru a veni în ajutorul statelor membre ale căror venituri sunt sub media Uniunii și a finanţat proiecte emblematice, care au transformat regiuni şi oraşe întregi, ajutându-le să recupereze decalajul faţă de restul spațiului comunitar.
De exemplu, în 1998, fondul a sprijinit construirea podului ‘Vasco da Gama’ din Lisabona, capitala Portugaliei, cel mai lung din întreaga Uniune. Tot în această țară, banii au sprijinit construirea unui baraj pe un râu, considerat a fi una dintre cele mai mari rezerve strategice de apă din Europa.
Banii au fost folosiți și la modernizarea a 7 mii 800 de kilometri de drum şi a peste 3 mii 600 de kilometri de cale ferată. Prin fondul de coeziune sunt finanțate lucrările la cel mai lung tunel feroviar din Europa de Sud-Est, aflat acum în construcție în Bulgaria, și a fost realizată rețeaua de trenuri de mare viteză din Spania.
Și tot prin acest instrument financiar au fost făcute investiţii în transportul public durabil în oraşe, de exemplu în reţelele de metrou din Varşovia, Budapesta, Praga sau de la noi din țară, din București.
În plus, fondul a contribuit la construirea de aeroporturi pentru a conecta mai bine statele membre care au aderat la Uniune în anii 2000. Tallinn sau Varşovia sunt doar câteva exemple.
Fondul a ajutat de asemenea la racordarea a 6 milioane de persoane la apă potabilă curată şi a permis altor 10 milioane de oameni să aibă acces la tratarea apelor reziduale.
Nu mai departe de zilele trecute, Comisia Europeană a anunțat că alocă peste 166 de milioane de euro din Fondul de coeziune pentru modernizarea rețelelor de apă și de ape uzate din țara noastră, din județele Călărași, Giurgiu, Ialomița și Ilfov.
Fondul de coeziune sprijină totodată proiectele de reciclare a deşeurilor din marile orașe sau de producere a energiei din surse regenerabile. ÎnLituania, printr-un astfel de program, aproape 20 de mii de gospodării primesc acum curent electric.
Potrivit raportului anual publicat zilele acestea de Grupul operativ comun privind securitatea energetică, Uniunea Europeană-Statele Unite ale Americii, în 2023, atenţia va continua să se concentreze pe şocurile de pe piaţa energiei şi pe preţurile ridicate ale acesteia, provocate de invadarea Ucrainei de către Rusia.
La un an de la înfiinţare, grupul a înregistrat progrese importante în îndeplinirea obiectivelor sale de reducere a dependenţei blocului comunitar de energia din Rusia, dar statele membre încă nu reuşesc să se aprovizioneze cu suficiente gaze naturale lichefiate pentru a înlocui gazele ruseşti, se arată în comunicatul comun emis de Casa Albă şi Comisia Europeană, înaintea reuniunii Consiliului pentru energie UE-SUA. Priorităţile grupului în acest an includ evaluarea continuă a pieţelor de gaze naturale lichefiate şi asigurarea unor livrări de 50 de miliarde metri cubi de astfel de gaze din SUA în Europa, reducerea emisiilor de metan, măsuri de eficientizare şi de economisire a energiei.
În următoarele luni, grupul va continua să facă eforturi în vederea atingerii unui nivel ridicat al livrărilor americane, pentru a asigura umplerea depozitelor de stocare pentru iarna care va veni.
Platforma UE de energie va lansa primele licitaţii comune în luna mai, iar la acestea nu vor putea participa furnizorii de gaze din Rusia. În 2022, exporturile americane către Europa s-au situat la 56 de miliarde, maimult decât dublu față de 2021. Uniunea Europeană a fost cea mai mare destinaţie pentru exporturile SUA de gaze naturale lichefiate, reprezentând peste jumătate din livrări. La finalul lui 2022, gazele ruseşti reprezentau doar 16% din importurile UE de gaze, în scădere faţă de un nivel de 37% în martie 2022. În perioada august 2022 – ianuarie 2023, UE a redus cererea de gaze naturale cu 19%, inclusiv prin scăderea folosirii electricităţii, măsuri de eficientizare a energiei în sectorul rezidenţial şi identificarea unor soluţii digitale noi pentru a-i ajuta pe consumatori să economisească bani.
OTAN – La Finlande devient aujourd’hui le 31e membre de l’OTAN, à l’issue d’une réunion de deux jours des ministres des Affaires Etrangères alliés. Le secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, a salué l’adhésion de ce pays scandinave et a précisé ce 4 avril sera « une bonne journée pour la sécurité de la Finlande, pour la sécurité du nord et pour l’OTAN dans son ensemble ». La Finlande et la Suède ont demandé l’année dernière d’accéder à l’OTAN juste après le début de l’invasion russe en Ukraine et ce fut également l’année dernière que ces deux Etats ont reçu le statut de membres invités. Alors que la Finlande a été acceptée par tous les membres, l’adhésion de la Suède a été ralentie par la Turquie. Jens Stoltenberg a déclaré avoir la certitude que ce pays deviendrait prochainement membre à plein pouvoirs tout comme la Finlande. Lors de leur réunion les alliés évoqueront aussi la guerre illégale déclenchée par la Russie contre l’Ukraine et s’attendent à ce que le développement d’un programme pluriannuel d’appui soit décidé. Les ministres des Affaires Etrangères évoqueront aussi les menaces et les défis en provenance du sud, l’importance des investissements dans la défense et le rapprochement entre la Chine et la Russie. Les partenaires de l’OTAN dans la région Inde – Pacifique participeront également à des pourparlers au sujet des conséquences mondiales de la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine.
Commissaires – En visite en Roumanie, le commissaire européen responsable de l’emploi et des droits sociaux, Nicolas Schmit a déclaré lundi à Iasi (nord-est) que la Politique de cohésion de l’UE était une expression de la solidarité communautaire qui a produit des changements réel dans la vie des Roumains depuis leur adhésion à l’Union. Il a fait cette déclaration à l’occasion du lancement des programmes nationaux financés par la Politique de cohésion pour la période 2021-2027. Y participait également la commissaire à la cohésion et aux réformes, Elisa Ferreira, selon laquelle un important rôle de ces programmes était de rattraper les décalages. Elle a aussi rappelé que c’était le 3e round des programmes de politique de cohésion pour la Roumanie, chacun ayant été marqué par une croissance économique et par une amélioration substantielle du niveau de vie.
Trilatérale – Nous soutenons la République de Moldova avec tout ce dont nous disposons afin d’annihiler toute tentative de Moscou de déstabiliser le pays, c’est le message rendu public à l’issue d’une réunion trilatérale à Bucarest entre le chancelier allemand Olaf Scholz, le président roumain Klaus Iohannis et la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu. Celle-ci a déclaré que dans l’actuel contexte son pays avait besoin de soutien économique mais aussi d’un appui visant à consolider les capacités des institutions en charge de la sécurité des citoyens et du système de défense. Sur le plan bilatéral, le chancelier Scholz a assuré que l’Allemagne soutenait l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne
Académie – L’Académie roumaine – l’institution scientifique et culturelle la plus importante de Roumanie – a ouvert aujourd’hui ses portes au grand public à l’occasion de son 157e anniversaire. A cette occasion les Roumains peuvent découvrir les espaces les plus importants : l’aula de l’Académie, le club des académiciens et le musée et bénéficieront d’un tour guidé de la bibliothèque de l’académie. L’Académie roumaine comporte 14 sections, 181 membres titulaires et par correspondance ainsi que 135 membres honoraires.
Prix – Radio Roumanie culture, une des chaines de la Société roumaine de radiodiffusion a primé lundi soir les réussites du domaine les plus importantes de l’année 2022. Parmi les lauréats figurent des personnalités connues et reconnues tels l’écrivain Mircea Cartarescu et le réalisateur Cristian Mungiu. Dans la catégorie « poésie », le prix a été décerné à Moni Stanila, alors le prix des arts du spectacle a été remporté par l’équipe « Réacteur de création et d’expérimentation » de Cluj. Deux prix spéciaux ont été décernés au promoteur du jazz Florian Lundi et à l’homme d’affaires Ovidiu Sandor qui fait partie du projet Timisoara capitale culturelle européenne 2023. Le prix d’excellence Radio Roumanie culture a été décerné cette année à la comédienne Dorina Lazăr.
Abus de fonction – La Commission juridique de la Chambre des Députés de Bucarest doit relancer aujourd’hui les débats sur le projet de loi qui modifie le Code pénal pour incriminer l’abus de fonction et la faute professionnelle. La variante du texte législatif adoptée par le Sénat qui prévoyait un seuil du préjudice porté à l’Etat de quelque 50 000 euros a partir duquel l’illégalité commise par un fonctionnaire peut être punie en tant qu’abus de fonction sera modifiée. La coalition gouvernementale a évoqué un seuil de 1 800 euros mais les libéraux ont annoncé proposer un seuil de 1 200 euros soit l’équivalent de deux salaires minimums bruts. L’USR, d’opposition affirme que ce seuil pour les faits d’abus de fonction devrait être symbolique afin de respecter les décisions de la Cour Constitutionnelle.
Météo – La météo s’est considérablement dégradée en Roumanie et les températures ont chuté sur la majorité des régions. Il y a des précipitations à travers le territoire national : des pluies sur le sud, mais aussi des précipitations mixtes (pluie-neige) sur le nord et des chutes de neige en montagne. Les maximas vont de 0 à 10 degrés. En raison des chutes de neige importantes, une alerte code orange a été instituée aujourd’hui sur les Carpates Méridionales et sur le sud des Carpates orientales. Une nouvelle couche de neige se formera à des altitudes de plus de 1 400 mètres et jusqu’à demain des tempêtes de neige sont possibles en montagne. Jusqu’à demain matin, la vaste majorité du pays est sous alerte code jaune en raison des précipitations, des chutes de neige et du vent fort. 3 degrés seulement en ce moment à Bucarest, où il pleut.