Tag: UE

  • 03.04.2023 (mise à jour)

    03.04.2023 (mise à jour)

    Chancelier – En visite officielle à Bucarest, le chancelier allemand Olaf Scholz a réitéré, lundi, son appui pour que la Roumanie soit admise cette année au sein de l’espace Schengen. Lors de sa rencontre avec le président roumain, Klaus Iohannis, celui-ci a estimé que Bucarest avait fait de grands efforts en ce sens. Il a également assuré le chef de l’Etat roumain de tout son soutien. A son tour, Klaus Iohannis, a dit que la Roumanie remplissait son rôle de garant de la sécurité à la frontière extérieure de l’UE et que son adhésion à Schengen allait consolider l’espace de libre circulation européenne. Le président roumain a aussi déclaré que les deux pays avaient de forts intérêts communs visant à assurer la prospérité et la sécurité européennes, agissant ensemble de manière coordonnée pour atteindre ces objectifs, tant au sein de l’UE que de l’OTAN. Les pourparlers entre le chef de l’Etat roumain et le chancelier allemand ont été dominés par la situation de sécurité engendrée par la guerre de la Russie contre l’Ukraine. Le chancelier allemand a affirmé que l’Ukraine sera soutenue militairement autant qu’il fallait. Lundi également, Schgolz et Iohannis ont parlé à la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu. Ce pays fait partie de la famille européenne a déclaré le chancelier fédéral allemand qui a salué la manière dont Chisinau a évoqué les réformes nécessaires en vue de l’adhésion à l’UE. Le président roumain a promis que l’appui pour la République de Moldova devrait se poursuivre, d’autant plus que ce pays est soumis à des pressions hybrides systématiques, y compris de tentatives de renversement de l’ordre constitutionnel. « Dans la grande famille européenne, c’est là que la République de Moldova se dirige et nous sommes reconnaissants pour l’appui accordé à notre parcours d’adhésion à l’UE. Nous misons ensuite sur l’appui de vos pays à l’initiation des négociations d’adhésion à l’UE », a affirmé Maia Sandu. Elle a ajouté que son, pays était le voisin de l’Ukraine le plus vulnérable, étant touchée par la guerre, mais aussi par des attaques hybrides orchestrées par le Kremlin et censées affaiblir la détermination de rester une partie du monde libre.

    Commissaires -
    Le premier ministre roumain Nicolae Ciuca s’est entretenu lundi, à Bucarest,
    avec Nicolas Schmit, commissaire responsable de l’emploi et des droits sociaux
    et Elisa Ferreira, commissaire à la Cohésion et aux réformes. Il leur a
    présenté notamment l’impact positif des fonds européens sur le développement de
    la Roumanie ainsi que le rattrapage des décalages entre les régions. Selon un
    communiqué de l’Exécutif roumain, Nicolae Ciuca a remercié les responsables
    européens pour l’appui accordé dans la mise en place des programmes relatifs à
    la politique de cohésion de l’UE. Il a également assuré que son cabinet
    continuerait de collaborer avec la Commission européenne pour s’assurer que
    chaque euro alloué à la Roumanie était utilisé dans l’intérêt public. A son
    tour, la commissaire à la Cohésion, Elisa Ferreira, a souligné que les fonds
    européens étaient à même de soutenir un développement économique et social
    équitable pour la Roumanie. Parmi les autres sujets abordés à cette occasion
    mentionnons l’appui accordé par l’UE sur toile de fond de la crise énergétique
    et de l’agression militaire russe en Ukraine, tant de la perspective de l’aide
    pour les réfugiés que du point de vue des aides pour les citoyens et les
    secteurs économiques qui en sont touchés.

    Lois – Le projet de loi portant sur l’abus de fonction et celui des régimes spéciaux des retraites se retrouvent en ce début de semaine à l’ordre du jour de la Chambre des Députés de Bucarest, après avoir été adoptés antérieurement par le Sénat. Le texte réglementant l’abus de fonction doit être voté mercredi par les députés et mettre en place un seuil de 9 000 lei (quelque 1 800 euros), somme en partant de laquelle l’abus de fonction sera considéré comme une infraction et sera sanctionné par la prison. Le seuil proposé antérieurement était de 250 000 lei, soit 50 000 euros ce qui a suscité de vives critiques de la part de l’opinion publique et de l’opposition parlementaire. Pour ce qui est du projet de loi consacré aux régimes spéciaux des retraites, il précise entre autres qu’aucune pension de ce type ne pourra plus dépasser les revenus touchés durant la période active. On interdit également le cumul des régimes spéciaux de retraite.

    Arménie – Le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu a précisé lundi à Bucarest que « l’Union européenne a joué et peut jour un rôle important dans le Caucase du sud, y compris pour ce qui est de l’identification de solutions aux défis que nous devons solutionner dans notre voisinage commun ». Dans le cadre des pourparlers avec son homologue arménien, Ararat Mirzoyan, le responsable roumain a évoqué « l’appui de la Roumanie à la normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ». Pour sa part, Ararat Mirzoyan a précisé que l’Arménie avait une volonté politique forte d’obtenir la paix et la stabilité dans la région et que malgré toutes les difficultés le pays poursuivait les pourparlers avec l’Azerbaïdjan avec honnêteté. Le chef de la diplomatie arménienne a également apprécié « la contribution précieuse de la Roumanie aux négociations qui impliquent l’Union européenne. La visite se déroule dans le contexte de la dynamisation du dialogue politique avec les Etats du Caucase du sud, y compris comme résultat du tournoi que le chef de la diplomatie roumaine a entrepris dans la région en juin 2021, aux côtés des homologues d’Autriche et de Lituanie.

    Météo – Températures à la baisse en Roumanie, notamment sur la moitié nord du territoire. Des pluies sont attendues sur la majorité des régions alors qu’en haute montagne, de nouvelles chutes de neige sont attendues. A Bucarest, les maximas ne dépasseront plus les 9 degrés.

  • 01.04.2023 (mise à jour)

    01.04.2023 (mise à jour)

    Bruxelles – Le mandat du roumain Mircea Geoană d’adjoint au secrétaire général de l’OTAN a été prolongé d’une année, jusqu’à octobre 2024. Le patron de l’OTAN Jens Stoltenberg lui a remercié et a souligné que Mircea Geoană avait été un secrétaire général adjoint remarquable et un grand soutien personnel, durant une période critique pour la sécurité euro-atlantique. Dans un message sur Facebook, Mircea Geoană a écrit que la décision de prolonger ce mandat, tout comme sa nomination en 2019 ont été un exemple pour tous les Roumains de viser haut et pour la Roumanie d’obtenir l’audace et la sagesse de mettre à profit les opportunités stratégiques offertes par les changements géopolitiques. Par ailleurs, selon la publication The Sun, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, devrait se porter candidate aux fonctions de prochain secrétaire général de l’OTAN, étant donné que Jens Stoltenberg doit absolument achever son mandat cet octobre, après trois prolongations successives. Le premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, et le secrétaire britannique à la défense, Ben Wallace, seraient également candidats pour ce poste.

    Défense – Le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr, s’est entretenu à Washington, avec les représentants d’instituts américains de recherche et d’analyse de renom dans la sphère des études de sécurité. Selon un communiqué transmis aujourd’hui par le ministère de la défense de Bucarest, les réunions ont visé la guerre en Ukraine, la manière dont l’OTAN a répondu pour soutenir l’Ukraine, mais aussi les leçons apprises et les moyens de consolider le soutien allié pour ce pays. Ce qui plus est, les participants aux pourparlers ont évoqué les décisions du sommet de Madrid, respectivement les mesures de renforcement de la défense et de la dissuasion sur le flanc est de l’OTAN et la manière d’implémentation de celles-ci. Egalement dans le cadre de sa visite aux Etats Unis, le ministre de la défense Angel Tâlvar a souligné les bénéfices du partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats Unis. Le 30 mars, le ministre roumain a rencontré Cara Abercrombie, qui coordonne la politique de défense et du contrôle des armements dans le cadre du Conseil national de sécurité des Etats Unis et le 31 mars il a rencontré Gina Ortiz Jones, secrétaire adjointe des Forces aériennes des Etats Unis.

    UE – La commission européenne a verse jusqu’ici plus de 150 milliards d’euros aux Etats membres dans le cadre du mécanisme de relance et de résilience en moins de deux ans depuis sa création, stimulant des réformes et des investissements dans les Etats bénéficiaires. Affin de rendre le fonctionnement du mécanisme plus transparent, la commission a lancé cette semaine, une carte interactive enligne, périodiquement mise à jour qui présente les projets financés par ces fonds. Sur les 350 projets présentés, 10 proviennent de Roumanie. Parmi eux figurent le programme national de reboisement, l’autoroute A17 qui relie les villes de Ploiesti, dans le sud et Pascani, dans l’est ou la modernisation du chemin de fer reliant les villes de Cluj et d’Oradea, dans le nord-ouest.


    Justice – L’influenceur américano-britannique Andrew Tate et son frere Tristan, arrêtés fin décembre en Roumanie dans une affaire de proxénétisme, sont sortis de détention vendredi soir et seront désormais assignés a résidence, annonce l’AFP. Enfin la liberté, a déclaré Andrew Tate dans la nuit devant son domicile, l’air soulagé et arborant une barbe imposante, a travers une vidéo postée sur Twitter et déja vue des millions de fois. a libération immédiate est une décision de la cour d’appel de Bucarest qui a rejeté la proposition du parquet de prolonger l’incarcération des deux freres et a ordonné une assignation a résidence. La détention des deux hommes, qui clament leur innocence, avait été prolongée a plusieurs reprises et pour la derniere fois le 22 mars, malgré les nombreux appels déposés. Andrew Tate, 36 ans, et Tristan, 34 ans, sont soupçonnés d’avoir dupé plusieurs victimes dont des mineures a des fins d’exploitation sexuelle notamment pour la production de films pornographiques, selon le parquet chargé de la lutte contre le crime organisé (DIICOT).


    Migrants – Le ministère roumain des Affaires Etrangères a fait savoir aujourd’hui que les autorités canadiennes n’avaient pas confirmé le fait que des ressortissants roumains comptaient parmi les huit personnes décédés à la frontière américano – canadienne. Auparavant, la presse a informé que huit personnes, dont une famille de Roumains, avaient décédé alors qu’ils tentaient de traverser illégalement la frontière entre le Canada et les Etats Unis. Ils sont été découverts dans une zone marécageuse du fleuve qui sépare le Québec de l’Etat de New York. Une autre personne, le propriétaire de l’embarcation utilisée pour le transport des huit est portée disparue. Le président américain Joe Biden et le premier ministre canadien Justin Trudeau ont décidé la semaine dernière d’arrêter les demandeurs d’asile qui arrivent au Canada illégalement. Selon la police, l’accord n’a pas provoqué la tragédie des deux familles.

    Météo – Températures légèrement plus élevées durant les prochaines 24 heures en Roumanie, mais les pluies seront au rendez-vous presque partout. Le ciel sera couvert et les pluies domineront le nord, le centre, l’est et le sud-est. Des chutes de neige sont également possibles en montagne. Les maxima vont de 10 à 20 degrés et les minima de 1 à 8 degrés. On s’attend toutefois à ce que les maximas frôlent les 20 degrés à Bucarest.

  • 01.04.2023

    01.04.2023

    Bruxelles – Le mandat du roumain Mircea Geoană d’adjoint au secrétaire général de l’OTAN a été prolongé d’une année, jusqu’à octobre 2024. Le patron de l’OTAN Jens Stoltenberg lui a remercié et a souligné que Mircea Geoană a été un secrétaire général adjoint remarquable et un grand soutien personnel, durant une période critique pour la sécurité euro-atlantique. Dans un message sur Facebook, Mircea Geoană a écrit que la décision de prolonger ce mandat, tout comme sa nomination en 2019 ont été un exemple pour tous les Roumains de viser haut et pour la Roumanie d’obtenir l’audace et la sagesse de mettre à profit les opportunités stratégiques offertes par les changements géopolitiques. Par ailleurs, selon la publication The Sun, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, devrait se porter candidate aux fonctions de prochain secrétaire général de l’OTAN, étant donné que Jens Stoltenberg doit absolument achever son mandat cet octobre, après trois prolongations successives. Le premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, et le secrétaire britannique à la défense, Ben Wallace, seraient également candidats à ces fonctions.

    Défense – Le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr, s’est entretenu à Washington, avec les représentants d’instituts américains de recherche et analyse de renom dans la sphère des études de sécurité. Selon un communiqué transmis aujourd’hui par le ministère de la défense de Bucarest, les réunions ont visé la guerre en Ukraine, la manière dont l’OTAN a répondu pour soutenir l’Ukraine, mais aussi les leçons apprises et les moyens de consolider le soutien allié pour ce pays. Ce qui plus est, les participants aux pourparlers ont évoqué les décisions du sommet de Madrid, respectivement les mesures de renforcement de la défense et de la dissuasion sur le flanc est de l’OTAN et la manière d’implémentation de celles-ci. Egalement dans le cadre de sa visite aux Etats Unis, le ministre de la défense Angel Tâlvar a souligné les bénéfices du partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats Unis. Le 30 mars, le ministre roumain a rencontré Cara Abercrombie, qui coordonne la politique de défense et du contrôle des armements dans le cadre du Conseil national de sécurité des Etats Unis et le 31 mars il a rencontré Gina Ortiz Jones, secrétaire adjointe des Forces aériennes des Etats Unis.

    Relance et résilience – La commission européenne a verse jusqu’ici plus de 150 milliards d’euros aux etats membres dans le cadre du mécanisme de relance et de résilience en moins de deux ans depuis sa création, stimulant des réformes et des investissements dans les Etats bénéficiaires. Affin de rendre le fonctionnement du mécanisme plus transparent, la commission a lancé cette semaine, une carte interactive enligne, périodiquement mise à jour qui présente les projets financés par ces fonds. Sur les 350 projets présentés, 10 proviennent de Roumanie. Parmi eux figurent le programme national de reboisement, l’autoroute A17 qui relie les villes de Ploiesti, dans le sud et Pascani, dans l’est ou la modernisation du chemin de fer reliant les villes de Cluj et d’Oradea, dans le nord-ouest.

    Migrants – Le ministère roumain des Affaires Etrangères a fait savoir aujourd’hui que les autorités canadiennes n’avaient pas confirmé le fait qu’il y avait des Roumains parmi les huit personnes décédés à la frontière américano – canadienne. Auparavant, la presse a informé que huit personnes, dont une famille de Roumains, avaient décédé alors qu’ils tentaient de traverser illégalement la frontière entre le Canada et les Etats Unis. Ils sont été découverts dans une zone marécageuse du fleuve qui sépare le Québec de l’Etat de New York. Une autre personne, le propriétaire de l’embarcation utilisée pour le transport des huit est portée disparue. Le président américain Joe Biden et le premier ministre canadien Justin Trudeau ont décidé la semaine dernière d’arrêter les demandeurs d’asile qui arrivent au Canada illégalement. Selon la police, l’accord n’a pas provoqué la tragédie des deux familles.

    Météo – Températures assez douces pour cette période de l’année, mais la météo est morose à travers le pays. Ciel couvert sur le nord, l’ouest et le sud-ouest, ou il pleut. Des précipitations sont attendues presque partout en Roumanie. En montage des chutes de neige sont possibles. Les maximas vont de 11 à 19 degrés. 11 degrés à Bucarest.

    Musée – Plusieurs musées roumains participent à l’exposition internationale Premiers rois d’Europe, du Field Museum of Natural History de Chicago. L’exposition, qui rassemble plus de 700 artefacts archéologiques préhistoriques de première importance provenant des collections d’Albanie, de Bosnie-Herzégovine, de Bulgarie, de Croatie, du Kosovo, de Macédoine du Nord, du Monténégro, de Roumanie, de Serbie, de Slovénie et de Hongrie, sera ouverte jusqu’au 28 janvier 2024. Premiers Rois d’Europe est le résultat d’un projet culturel sans précédent, mené en collaboration avec plus de 25 musées en Europe. L’exposition présente, avec d’autres objets provenant des collections de musées des pays mentionnés, une sélection d’artefacts préhistoriques et protohistoriques datant de la période néolithique, de l’âge du bronze et jusqu’au deuxième âge du fer – de cinq musées roumains.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Sorana Cîrstea a raté la qualification en finale du tournoi de Miami aux Etats Unis. Elle a été battue vendredi par la sportive Tchèque Petra Kvitova 7-5, 6-4, dans les demi-finales du tournoi WTA 1 000.

  • Acord provizoriu pentru directiva privind energia regenerabilă

    Acord provizoriu pentru directiva privind energia regenerabilă

    Acordul provizoriu va duce la creșterea cotei de energie regenerabilă din consumul total de energie la 42,5% până în 2030, cu un supliment de 2,5%, care va permite atingerea țintei de 45%. Fiecare stat membru va contribui la acest obiectiv comun.

    În plus, pentru a accelera integrarea surselor regenerabile în sectoarele unde aceasta a fost mai lentă, negociatorii Consiliului și Parlamentului au convenit provizoriu asupra unor ținte specifice mai ambițioase pentru sectoarele transport, industrie, respectiv pentru sistemele de termoficare și răcire centralizate.

    În ceea ce privește transportul, statele membre vor avea opțiunea de a alege unul dintre următoarele obiective care trebuie atins până în 2030: fie reducerea obligatorie cu 14,5% a emisiilor de gaze cu efect de seră prin folosirea energiei regenerabile; fie o țintă obligatorie de cel puțin 29% energie regenerabilă din consumul final.

    Industria va trebui să majoreze folosirea de energie regenerabilă cu 1,6% anual, iar 42% din hidrogenul utilizat ar trebui să provină din combustibili regenerabili de origine non-biologică până în 2030 și 60% până în 2035.

    În sistemele centralizate de termoficare, respectiv răcire, aproape jumătate din energia folosită va trebui să fie din surse regenerabile până în 2030. Acordul provizoriu prevede o creștere treptată obligatorie a ponderii energiei verzi de 0,8% pe an la nivel național până în 2026 și apoi de 1,1% până în 2030. Procentul aplicabil anual fiecărei țări este adaptat la condițiile specifice.

    În plus, acordul introduce proceduri accelerate pentru proiectele de producere de energie din surse regenerabile, pentru ca Uniunea să devină mai rapid independentă de combustibilii fosili rusești.


  • Planul industrial al Pactului verde pentru era cu zero emisii nete

    Planul industrial al Pactului verde pentru era cu zero emisii nete

    Până în 2030, Uniunea Europeană
    intenționeză să reducă emisiile de carbon cu 55%. Acest lucru a fost stabilit
    în urmă cu trei ani, prin Pactul verde european. Atunci s-a lansat o foaie de
    parcurs foarte detaliată, care cuprinde pachetele Fit for 55 şi Next Generation
    EU. Această perioadă este însă foarte dificilă pentru cetățenii europeni,
    pentru familii și afaceri. Europa se confruntă la graniţe cu un război şi este
    sub presiunea tensiunilor geopolitice, a rivalităților comerciale și a
    schimbărilor climatice. Uniunea Europeană trebuie să facă față acestor
    provocări și să continue punerea în aplicare a foii de parcurs pentru reducerea
    emisiilor cu 55%, până în 2030 și zero emisii, până în 2050. Pe 1 februarie
    2023, Comisia Europeană a prezentat Planul industrial al Pactului verde pentru
    era cu zero emisii nete. Ce cuprinde acest plan, aflăm de la Mairead
    McGuinness, membru al Comisiei Europene.


    Planul industrial al
    Pactului verde este construit pe patru piloni: mediul de reglementare,
    finanțare, competențe și comerț. În primul rând, în mediul de reglementare,
    este vorba despre viteză și acces. Trebuie să permitem industriei tehnologice
    curate să se extindă rapid. Companiile se plâng, în prezent, că procesul este
    prea lent și că există prea multe bariere în calea introducerii inovațiilor pe
    piață. În al doilea rând, finanțarea – banii. Trebuie să accelerăm investițiile
    în producția de tehnologie curată. Vom adopta regulamente privind ajutorul de
    stat pentru a accelera și simplifica procesele pentru decarbonizarea
    industriilor și pentru sectoarele în care trebuie să ajungem la zero emisii. A
    treia parte a planului industrial Green Deal este cea legată de competențe. Nu
    putem face nimic fără oamenii potriviţi. Avem nevoie de oameni care să conducă
    revoluția clean-tech. În al patrulea rând, și în cele din urmă, ne concentrăm
    pe comerț deoarece dorim să oferim zero emisii la nivel global. Avem nevoie de
    lanțuri de aprovizionare puternice și rezistente pentru a accesa materiile
    prime şi pentru a deschide piețele pentru produsele noastre.





  • La fin des moteurs thermiques

    La fin des moteurs thermiques


    L’Union
    européenne a officiellement approuvé la fin des moteurs thermiques dans les
    voitures neuves à partir de 2035. Un accord en ce sens a été voté mardi, lors
    d’une réunion des ministres de l’Energie. L’objectif à l’échelle du parc de
    l’UE vise à réduire de 100% les émissions de CO2 produites par les voitures et
    les camionnettes neuves par rapport à 2021. Les objectifs intermédiaires de
    réduction des émissions pour 2035 sont fixés à 55% pour les voitures et à 50%
    pour les camionnettes.


    Pourtant, les
    moteurs thermiques pourront continuer à équiper les voitures neuves à condition
    de fonctionner à base de carburants de synthèse. Il s’agit d’une dérogation qui
    donne suite aux insistances de l’Allemagne. Berlin plaide pour cette
    technologie en cours de développement, qui consisterait à produire du carburant
    à partir de CO2 issu des activités industrielles, capturé à l’aide de
    l’électricité provenant de sources renouvelables. Par la suite, un tel moteur
    émettra dans la nature la même quantité de CO2 utilisée et non pas davantage.


    Sur l’ensemble
    des combustibles écologiques susceptibles de faire fonctionner les moteurs
    produits à partir de 2035, il faut éliminer les agro-carburantsdont le bilan carbone est très mauvais. L’UE
    a décidé que les biocarburants fassent l’objet d’une réglementation ultérieure.
    Mais les experts n’arrêtent pas de s’interroger sur le type d’énergie que
    Bruxelles utilisera pour les produire. La Commission européenne semble prendre
    en considération les sources d’énergie électrique nucléaire pour faire la
    transition vers une économie verte.Des
    pays tels la France, la Pologne ou la Roumanie essaient d’obtenir la
    reconnaissance du nucléaire dans la production aussi bien de l’électricité que
    des combustibles écologiques, tel l’hydrogène. Une idée qui se heurte à
    l’opposition de l’Allemagne, de l’Autriche ou encore de l’Espagne.

    Pour sa
    part, la Norvège, un pays où les voitures électriques ont frôlé 80 % de part de
    marché en 2022, espère pouvoir mettre bientôt un terme à la vente de
    véhicules neufs à moteur thermique. La suppression de tels moteurs a lieu dans
    le contexte où les ventes de Dacia, la marque Renault fabriquée à Pitesti,
    en Roumanie, ont connu une hausse importante en 2022, en Europe. Selon le
    fabriquant, la voiture a confirmé sa troisième place dans le classement
    européen des ventes, avec une part de marché de 7,6%. Le constructeur Ford est
    le deuxième grand acteur de l’industrie automobile roumaine. Il est fabriqué
    par les usines de Craiova, par le constructeur turco-américain, Ford Otosan







  • Le président du Conseil Européen à Bucarest

    Le président du Conseil Européen à Bucarest

    L’adhésion à l’espace de libre circulation Schengen et le passage à la monnaie unique européenne parachéverait l’intégration européenne de la Roumanie. L’entrée dans la zone Euro ne représente pourtant pas une tentation majeure pour les Etats de l’Union Européenne. Pour la Roumanie, elle ne semble pas non plus être un enjeu en ce moment. Quand même, rester hors l’espace Schengen est une source majeure de frustration pour Bucarest. A la fin de l’année dernière, l’objectif de l’adhésion semblait parfaitement atteignable, mais l’enthousiasme des Roumains a été coupé court par l’opposition ferme de l’Autriche, surgie intempestivement.

    La Roumanie a de nouveau raté l’adhésion, alors que les institutions européennes et les autres partenaires de l’Union Européenne avaient validé comme justifiée et méritée sa place dans Schengen. En visite, lundi, à Bucarest, le président du Conseil Européen, Charles Michel, a déclaré, à l’issue des discussions avec le président Klaus Iohannis, qu’il soutenait les efforts de la Roumanie pour rejoindre l’espace Schengen dès que possible : « Je suis persuadé que l’Union Européenne serait plus sûre si la Roumanie entrait dans l’espace Schengen. Il est clair pour moi que la Roumanie a rempli toutes les obligations nécessaires pour y adhérer et j’espère qu’une solution sera trouvée et je ferai de mon mieux pour obtenir cette décision aussi vite que possible. C’est notre objectif commun en 2023 et nous continuerons à travailler ensemble. Pourquoi ? Parce que je comprends la déception des citoyens. Je voudrais pouvoir dire au peuple roumain qu’il y a un soutien au niveau européen pour que la Roumanie rejoigne l’espace Schengen dans les plus brefs délais. »

    Le président Klaus Iohannisa a quant à lui rappelé que l’adhésion à l’espace Schengen restait un objectif national et que toutes les autorités roumaines œuvraient à sa réalisation. Cependant, bien que la Roumanie remplisse les conditions d’adhésion, cela ne pouvait se réaliser qu’après un processus de négociation compliqué, dans les conditions de l’opposition de l’Autriche, a attiré l’attention le chef de l’Etat roumain. Par conséquent, Klaus Iohannis a évité de mentionner toute date liée à l’adhésion : « Il n’y a aucune hypothèse concrète concernant une date, que ce soit en juin, en octobre ou autre. Mais mon ambition et la nôtre est de démarrer ce processus au cours de cette année, avec un succès pour la Roumanie et pour la Bulgarie aussi, dans le scénario idéal. Le mieux serait d’entrer ensemble dans l’espace Schengen. Nous n’avons rien à prouver. Tout le monde a compris que nous sommes préparés, mais nous sommes confrontés à une situation engendrée par la migration dans le monde et au niveau européen, où, bien sûr, nous pouvons intervenir autant que possible. Nous sommes capables de gérer la migration dans notre région et nous le faisons déjà très bien. C’est pourquoi nous avons négocié avec la Commission Européenne un projet pilote à la frontière entre la Roumanie et la Serbie afin de montrer comment ce processus peut être administré efficacement. » a conclu le président Klaus Iohannis.

    Autrefois les partisans des plus enthousiastes du projet européen, une bonne partie des Roumains sont aujourd’hui déçus par l’Union Européenne. Le président roumain s’inquiète donc de la montée de l’euroscepticisme et n’exclut pas l’échec de l’adhésion à l’espace Schengen comme possible cause de ce phénomène. (trad. Andra Juganaru)

  • 27.03.2023 (mise à jour)

    27.03.2023 (mise à jour)

    Visite – Le président du Conseil européen, Charles Michel s’est entretenu ce lundi à Bucarest avec le président roumain, Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat roumain a déclaré avoir parlé au responsable européen sur l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne et sur le rôle de la Roumanie de garantir la sécurité de la frontière extérieure de l’UE. Il a présenté les démarches dans lesquelles la Roumanie s’est impliquée afin de mettre en œuvre rapidement les conclusions relatives à la migration agrées au mois de février. Pour sa part, le président du Conseil européen a souligné qu’il soutenait les efforts de la Roumanie en vue de son adhésion à l’espace Schengen. « Nous devons adopter une décision au plus vite » a affirmé Charles Michel. Il s’est déclaré convaincu que l’UE serait plus sûre si la Roumanie, qui a « rempli toutes les conditions », était acceptée à l’espace européen de libre circulation. Mardi, selon le programme officiel, Charles Michel se rendra en République de Moldova voisine. La visite suit le sommet de la semaine dernière à Bruxelles, à la fin duquel les leaders européens ont réaffirmé leur soutien à la République de Moldova, à sa sécurité et à son parcours européen.

    République de Moldova – « La Roumanie sera là où le devoir et la voix du sang l’appellent » et elle défendra la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République de Moldova, a déclaré lundi le président de la Chambre des députés de Bucarest, Marcel Ciolacu. Il a dit aussi que « parler roumain en République de Moldova signifie être occidental » et adopter les valeurs européennes. M Ciolacu, aux côtés du président du Parlement de la République de Moldova, Igor Grosu, a participé à la cérémonie d’inauguration des bustes d’Alexandru Marghiloman et d’Ion Inculeţ, dans le parc « Sfatul tarii de la ville de Ialoveni, près de Chisinau. L’événement se déroule à l’occasion du 105e anniversaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie. Alexandru Marghiloman a été premier ministre roumain durant l’Union du 27 mars 1918. Ion Inculeţ était président du Conseil du pays de Chisinau. A Bucarest, le premier ministre Nicolae Ciuca a déclaré que « l’histoire nous apprend que l’agression militaire, la domination illégitime et la discrimination des nations ne peuvent pas durer. En témoigne les aspirations des peuples, y compris de celui Roumain de vivre en toute liberté, dignité, union et démocratie. »


    Pensions de retraite – Le projet de loi portant sur la réduction des dépenses avec les régimes spéciaux des retraites devrait faire mardi l’objet de débats au sein des commissions spécialisées du Sénat de Roumanie. L’adoption des textes législatifs est une condition incluse dans le Plan national de relance et de résilience, pour le versement de la troisième tranche de paiements. Entre temps, la coalition gouvernementale constituée par le Parti national libéral, le Parti social-démocrate et l’Union démocrate – magyare de Roumanie envisagent plusieurs modifications afin d’adapter la loi aux demandes de la Commission européenne. Il existe plusieurs propositions : plafonner la pension de retraite au niveau le plus élevé du revenu obtenu durant la période active, taxer le bonus issu du régime spécial de retraite, indexer la pension de retraite au taux annuel d’inflation. Le texte législatif devrait être adopté jusqu’à vendredi, et c’est pourquoi le document sera adopté tacitement par le Sénat, alors que les modifications seront introduites par la Chambre des Députés, en tant que chambre décisionnelle. Ce mécanisme d’adoption pourrait engendrer des problèmes constitutionnels puisque le principe du bicaméralisme ne sera pas respecté, affirment les analystes politiques. L’Union sauvez la Roumanie a demandé lundi au premier ministre Nicolae Ciuca de s’expliquer devant le Législatif au sujet du Plan national de relance et de résilience et des pensions spéciales de retraite.

    Exercices – Coup d’envoi ce lundi en République de Moldova d’une série d’exercices de l’armée locale, avec la participation de militaires de Roumanie, des Etats Unis et du Royaume Uni. Le scénario prévoit des tirs, des sauts en parachute, des opérations sur le terrain et la réalisation de missions concrètes. Les exercices visent la formation en commun, les échanges d’expérience et la collaboration entre les contingents des quatre nations participantes.

    Météo – L’instabilité sera au rendez-vous dans les jours à venir en Roumanie, où les pluies devraient tomber presque partout. Une véritable chute des températures de plus de 15 degrés est également attendue. Si lundi les maximas ont frôlé les 20 degrés à Bucarest, mardi elles ne dépasseront plus les 10 degrés, alors que les minimas seront même négatives durant la nuit. Cette baisse des températures pourrait s’étendre pour les deux prochaines semaines

  • 24.03.2023

    24.03.2023

    Bruxelles – Poursuite à Bruxelles d’une réunion de deux jours des leaders européens, avec à l’agenda des problèmes énergétiques et la stimulation de la compétitivité des économies européennes. La Roumanie a réussi à obtenir à ce sommet davantage de fonds pour aider les agriculteurs touchés par les importations de céréales à bas prix d’Ukraine. Hier, le président Klaus Iohannis a déploré cette situation et a reçu la permission de la Commission d’augmenter les fonds accordés initialement à la Roumanie. Au début de la semaine dernière, dans le cadre du conseil Agrifish, à Bruxelles, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie se verraient accorder les premiers fonds pour les fermiers touchés. Conformément à la formule de calcul appliquée la Pologne recevait 30 millions d’euros, la Bulgarie 16 et la Roumanie seulement 10 millions. Bucarest avait demandé initialement quelque 25 millions d’euros.

    Enseignement – Vendredi le gouvernement de Bucarest a approuvé le projet de loi relatif à la participation de la Roumanie au Programme d’évaluation internationale des élèves PISA 2025. Selon les représentants de l’Exécutif, la participation de la Roumanie à ce programme vise « de corréler l’enseignement en Roumanie avec les systèmes d’éducation performants au niveau international et, par conséquent, d’améliorer ses performances par rapport aux autres pays participants. » Les initiateurs affirment que cette participation est importante étant donné le statut de la Roumanie de membre de l’Union européenne, d’observateur et de futur membre de l’OCDE. Les tests PISA indiquent le niveau de formation des élèves pour faire face aux défis de la société actuelle et mesure les compétences de base des enfants de 15 ans, dans des domaines tels la lecture, les mathématiques et les sciences.

    Premier ministre – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca a réitéré à Chisinau l’appui de la Roumanie aux aspirations européennes de la République de Moldova voisine. Lors d’un entretien avec son homologue moldave, Dorin Recean, M Ciuca a annoncé la construction de nouveaux ponts traversant la rivière Prut qui sépare les deux pays et la création de nouveaux postes-frontière. Pour sa part, le premier ministre Recean a annoncé que très prochainement, la République de Moldova utilisera 25 millions d’euros d’un financement non remboursable de 100 millions offert par la Roumanie pour le développement des écoles et de l’infrastructure rurale.

    Automobile – Les programmes de renouvellement du parc automobile national ont été relancés ce vendredi en Roumanie. Ils visent à remplacer les voitures vieilles de plus de 15 ans par des voitures nouvelles, aux émissions réduites, voire zéro. Les primes à la casse payées par le gouvernement peuvent dépasser même les 10 000 euros dans le cas de l’achat d’une voiture purement électrique. Pourtant, le gouvernement de Bucarest a imposé une limite supérieure de 75 000 euros du prix de catalogue d’un véhicule électrique dont l’achat est subventionné via le programme de renouvellement du parc automobile national.

    Pensions de retraite – Le syndicats des cadres militaires à la retraite et le syndicat national des policiers organisent ce vendredi à Bucarest une protestation et une marche de protestation. Les sollicitations des protestataires – policiers, réservistes et civils – visent principalement l’application immédiate de la Loi des salaires au niveau de toutes les structures du système de défense, ordre public et sécurité nationale, mais aussi pour toutes les catégories professionnelles civiles. Les syndicalistes du domaine demandent également l’application immédiate de la Loi des pensions de retraite militaires d’Etat, l’exclusion des réservistes tant du Plan national de relance et de résilience que du Projet des Lois des pensions de service, afin de permettre une majoration des pensions civiles jusqu’à 9,4% du PIB et le respect des statuts des militaires, des policiers, des cheminots et des autres catégories socio-professionnelles et de l’intégralité des droits et des bénéfices obtenus jusqu’ici.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea affronte aujourd’hui Caroline Garcia de France, 4e mondiale, dans le deuxième tour du tournoi WTA 1 000 à Miami. La Roumaine a battu la semaine dernière la sportive française en trois sets, à Indian Wells, en Californie. Cîrstea est l’unique sportive roumaine présente à l’Open de Floride, après l’élimination jeudi d’Irina Begu.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie affronte samedi l’Andorre dans le premier match des préliminaires de l’Euro 2024, tournée accueillie par l’Allemagne. Le 28 mars, la Roumanie affrontera le Belarus à Bucarest. Les deux premières équipes des 10 groupes préliminaires sont automatiquement qualifiées, alors que les trois places suivantes se décideront en mars 2024 après une phase des play-offs de la Ligue des nations.

    Météo – Météo particulièrement douce pour cette fin mars en Roumanie avec des maxima allant de 17 à 23 degrés. Le ciel est variable, plutôt dégagé. Une météo superbe à Bucarest, où le soleil brille. 20 degrés dans la Capitale.

  • Le premier ministre roumain, en visite à Chisinau

    Le premier ministre roumain, en visite à Chisinau


    Créée sur une partie du territoire roumain annexé par l’URSS,
    suite à un ultimatum, en 1940, la République de Moldova a proclamé son
    indépendance envers Moscou le 27 août 1991, suite à un putsch manqué contre le
    leader soviétique,Mikhaïl
    Gorbatchev. Le jour même, la Roumanie devenait le premier pays au monde à
    reconnaître la souveraineté de son nouveau voisin. Depuis, Bucarest est resté le
    partisan le plus énergique et le plus conhérent de l’indépendance et de lintégrité
    territoriale de son voisin moldave dont il soutient pleinement l’ambition de
    rejoindre la communauté européenne. Jeudi, à Bruxelles, le président roumain, Klaus
    Iohannis, a annoncé que l’UE accordera bientôt une nouvelle aide supplémentaire
    à Chisinau. Parallèlement, le leader de Bucarest a plaidé pour la mise en place
    d’un paquet de sanctions à l’adresse des enthités pro-russes vivant en
    République de Moldova. Le jour même, le chef du gouvernement de Bucarest,
    Nicolae Ciuca, en visite à Chisinau, a réitéré le soutien inconditionnel que la
    Roumanie est prêt à accorder au parcours européen de son voisin moldave. La
    République de Moldova s’est courageusement engagé sur la voie de son
    intégration européenne et la Roumanie qui connaît très bien toutes les étapes d’un
    tel procesus, est prête à l’appuyer, a fait savoir M. Ciuca.


    Lors d’une entrevue avec la présidente moldave, Maia Sandu, le
    responsable roumain a rappelé les démarches faites par la Roumanie auprès de
    Bruxelles afin de préserver la stabilité gouvernementale, économique et sociale
    de son voisin moldave.


    Pour sa part, Maia Sandu a remercié Bucarest de
    son soutien permanent. C’est grâce au soutien de la Roumanie, qu’on est arrivé
    à sortir de l’hiver. On doit poursuivre les efforts pour maintenir la stabilité
    et la sécurité dans le pays. Parallèlement, nous essayons de renforcer la
    résilience de l’économie afin d’accroître la qualité de notre vie, une démarche
    que Bucarest a pleinement soutenue a fait savoir Maia Sandu. Aux dires de la
    cheffe de l’Etat moldave, son pays s’enorgueillit d’avoir un riche agenda européen.
    Cette semaine a lieu la réunion du Conseil européen, une occasion pour la
    Roumanie de plaider en faveur de nos intérêts, notamment des ceux en rapports
    avec l’adhésion à l’UE a précisé Mme Sandu.


    La visite à Chisinau du premier ministre roumain
    est une réponse à celle que son homologue moldave, Dorin Recean, a entamée à
    Bucarest, le 1 mars. Une occasion pour Nicolae Ciuca de saluer le niveau
    excellent des rapports bilatéraux et la dynamique remarquable du dialogue
    roumano- moldave. Selon le chef du gouvernement roumain, la Roumanie a renforcé
    son statut de principal partenaire commercial de la République de Moldova. En
    2022, les échanges bilatéraux ont connu une hausse d’1,2 milliards de dollars,
    en atteignant 3,6 milliards de dollars, a ajouté Nicolae Ciuca.



  • Les achats en commun d’armement de l’UE

    Les achats en commun d’armement de l’UE

    Lundi, l’UE a approuvé l’allocation de 2 milliards d’euros pour acheter et délivrer des munitions d’artillerie à l’Ukraine, selon des sources de Bruxelles. Il s’agit d’un plan d’action à trois phases, visant à fournir aux forces ukrainiennes au moins un millions d’obus d’un calibre de 155 mm, durant les prochains 12 mois et pour refaire les stocks stratégiques des Etats membres de l’Union, alors que certains de ces réserves sont carrément épuisés actuellement. Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmitro Kouleba, qui a participé par visioconférence à la réunion de ses homologues de l’UE a salué l’accord. « Le plus de munitions d’artillerie pour l’Ukraine et le plus vite possible. Cet accord consolidera les capacités de l’Ukraine sur le champs de bataille », a souligné M Kuleba sur twitter.

    Le plan qui devra être validé par les leaders des Etats de l’UE durant le sommet des 23 à 24 mars répond à un appel urgent lancé début mars par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ce montant d’un milliard d’euros sera utilisé pour rembourser aux Etats membres les munitions délivrées à Kiev depuis leurs stocks, à des prix allant de 1 000 à 1 300 euros par obus. A l’heure actuelle, le prix d’un tel projectile est de 4 000 euros et il ne fait qu’augmenter. Un autre milliard d’euros sera utilisé pour acheter des munitions destinées à l’Ukraine.

    L’échéance des contrats est le mois de septembre et l’objectif est de réduire les délais pour l’achat et la livraison de 6 à 8 mois. La troisième composante du plan vise à augmenter les capacités de production de 12 producteurs d’armement de l’UE afin de « reconstituer les stocks des Etats communautaires et de continuer l’approvisionnement des forces ukrainiennes. » Les 2 milliards d’euros seront alloués par le biais de la Facilité européenne pour la paix, un fonds intergouvernemental créé par les Etats membres séparé du budget de l’Union et utilisé dès le début du conflit pour fournir de l’armement à l’Ukraine. Sur 27 Etats communautaires, plus la Norvège, 17 participeront pour commencer à ce programme. Parmi eux figure aussi la Roumanie.

    C’est une décision historique, affirme le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, à qui appartient cette initiative. Le cadre élaboré par l’Agence européenne de la Défense est flexible et nous permet de refaire les stocks militaires nationaux et d’aider l’Ukraine, a souligné le responsable de Bruxelles. Également lundi, les Etats Unis ont annoncé la livraison d’une nouvelle tranche d’une valeur de 350 millions de dollars de l’aide militaire pour l’Ukraine, qui inclut notamment des munitions pour les lanceurs de missiles HIMARS. « La Russie pourrait seule mettre fin à la guerre dès aujourd’hui. Jusqu’à ce qu’elle le fasse, nous serons aux côtés de l’Ukraine, autant qu’il est nécessaire », a déclaré le secrétaire américain d’Etat Antony Blinken.

  • Protecție temporară acordată ucrainenilor

    Protecție temporară acordată ucrainenilor

    Comisia Europeană a adoptat Comunicarea privind Directiva Protecției
    Temporare, declanșată pentru prima dată la 4 martie 2022, ca răspuns la
    agresiunea Rusiei împotriva Ucrainei, pentru a proteja persoanele care fug de
    război. Răspunsul la războiul din fosta republică sovietcă, arată, încă o data,
    ce este posibil atunci când UE acționează unită. Directiva s-a dovedit a fi un
    instrument esențial pentru a oferi protecție imediată și ar trebui să rămână
    parte din setul de instrumente de care dispune Uniunea Europeană și în viitor, considerăautoritățile
    de la Bruxelles. Directiva a redus, în același timp, formalitățile la minimum.

    Margaritis Schinas, vicepreședintele CE desemnat pentru Promovarea modului de viață european,
    a oferit mai multe amănunte:

    În prezent, peste 4 milioane de persoane au
    sosit din Ucraina pe teritoriul UE și este meritul nostru colectiv și mândria
    noastră ca europeni faptul că am reușit să gestionăm eficient aceste sosiri
    fără precedent. Este vorba despre cea mai mare mișcare a populației din Europa
    de la sfârșitul celui de-al Doilea Război Mondial. Războiul din Ucraina a
    început pe 24 februarie anul trecut și, în urma unei decizii istorice, luată în
    unanimitate de statele noastre membre, la mai puțin de 10 zile mai târziu, pe 4
    martie, am decis să oferim acces imediat și necondiționat refugiaților
    ucraineni, la servicii de îngrijiri medicale, școli, locuri de muncă și locuințe,
    toate elemente definitorii ale modului nostru european de viață.


    În plus, Comisia și agențiile
    sale au oferit sprijin operațional statelor membre în punerea în aplicare a
    directivei. Agenția UE pentru Azil sprijină 13 state membre în ceea ce
    privește nevoile lor în materie de azil, de primire și de protecție temporară.
    Aproximativ 200 de membri ai personalului Frontex sunt detașați în statele
    membre din prima linie și în Republica Moldova pentru a sprijini gestionarea
    frontierelor acestora. Europol a desfășurat, de asemenea, personal și ofițeri
    invitați pentru a efectua controale de securitate secundare în cinci state
    membre și în Republica Moldova. Trei centre ale Mecanismului de Protecție
    Civilă al UE au fost înființate în statele membre pentru a canaliza peste 80
    000 de tone de asistență în natură către Ucraina.

    Pe de altă parte, UE a oferit, de asemenea,
    un sprijin financiar pentru a răspunde nevoilor persoanelor strămutate și
    a furnizat, în total, peste 13,6 miliarde de euro ca finanțare suplimentară. Nu
    în ultimul rând, Platforma de solidaritate Ucraina, înființată de
    Comisie imediat după activarea directivei, a jucat un rol crucial în asigurarea
    unui răspuns coordonat. Protecția a fost prelungită până în martie 2024 și
    poate fi extinsă până în 2025.




  • Investiții în proiecte strategice de mediu

    Investiții în proiecte strategice de mediu

    Comisia Europeană a anunțat, săptămâna
    trecută, că va investi peste 116 milioane de euro în proiecte de mediu care au
    ca scop implementarea Pactului ecologic european, cunoscut sub numele Green
    Deal. Susținerea acestor proiecte este făcută prin Programul LIFE, instrumentul
    de finanțare al Uniunii Europene pentru mediu și acțiune climatică. Acest
    proiect a dat viață ideilor ecologice începând din 1992 și, până în prezent, a
    cofinanțat peste 5.500 de proiecte în statele membre și în țări terțe. Pentru
    perioada 2021-2027, Comisia Europeană a majorat finanțarea Programului LIFE cu
    aproape 60%, până la 5,4 miliarde de euro. Programul
    LIFE este gestionat de una dintre agențiile Uniunii Europene și anume Agenția
    Executivă Europeană pentru Climă, Infrastructură și Mediu (CINEA).


    Finanțarea anunțată de Comisia
    Europeană va ajuta opt proiecte majore pentru atingerea obiectivelor în materie
    de climă și mediu. Adalbert Jahnz, purtător de cuvânt al Comisiei Europene,
    responsabil pentru probleme de mediu, afaceri maritime, pescuit și transport:

    Anunțăm
    astăzi investiții majore în natură, mediu și climă, o sută șaisprezece milioane
    de fonduri din programul Life vor fi investite în opt proiecte strategice. În
    Belgia și Polonia, proiectul se va concentra pe conservarea și restaurarea
    naturii, în special pe zonele umede. Un alt proiect polonez, Viața după
    cărbune va ajuta regiunea din est, Wielkopolska, să se îndrepte
    către zero emisii de carbon. În Slovacia, proiectul va menține calitatea
    apelor, va proteja habitatele naturale și speciile și va promova gestionarea
    durabilă a pădurilor și a pescuitului. În Finlanda, accentul se va pune pe
    deșeurile de plastic și pe reciclarea acestora și, în cele din urmă, în
    Estonia, Spania și Italia, proiectele vor lucra la adaptarea la schimbările
    climatice, inclusiv la atenuarea deficitului de apă, deoarece tocmai trăim a
    doua cea mai caldă iarnă din toate timpurile. Se așteaptă că aceste proiecte
    transformatoare să mobilizeze fonduri publice și private suplimentare, pe lângă
    finanțarea reală.


    Este de așteptat ca aceste proiecte să
    mobilizeze fonduri suplimentare semnificative din alte surse de finanțare ale
    UE, inclusiv fonduri agricole, structurale, regionale și de cercetare, precum
    și finanțări din fondurile naționale și din sectorul privat. Aceste proiecte
    strategice dedicate protejării naturii se bazează pe sucesul proiectelor
    anterioare LIFE, finanțate între 2014 și 2020 și sprijină punerea în aplicare a
    legislației și politicilor europene de mediu și climă, pe plan regional,
    multiregional, nivel național sau transnațional. Cele opt proiecte susțin
    Strategia UE pentru biodiversitate pentru 2030, Planul de acțiune pentru economia
    circulară, Planul de acțiune pentru zero poluare, Legea pentru restaurarea
    naturii și contribuie la tranziția către o energie curată.



  • Miniştrii Transporturilor din mai multe state UE au discutat normele Euro 7

    Miniştrii Transporturilor din mai multe state UE au discutat normele Euro 7

    Normele Euro 7 propuse vor înăspri limitele privind poluanţii care afectează sănătatea, inclusiv oxizii de azot. Uniunea Europeană susţine că beneficiile asupra sănătăţii vor depăşi cu mult costurile. Dar multe ţări membre – majoritatea cu sectoare auto puternice – se opun acestor reglementări, susţinând că sunt o povară pentru industria auto. Un oficial al Uniunii Europene a declarat că miniştrii Transporturilor au apreciat termenele limită ale reglementării drept nerealiste.

    Ţările membre au rezerve în privinţa perioadei scurte pentru adoptarea normelor, care ar urma să se aplice de la mijlocul anului 2025 pentru maşini. Statele au propus o perioadă de patru ani pentru intrarea în vigoare a normelor, alături de unele modificări tehnice, pentru ca industria auto să aibă mai mult timp să se pregătească şi să îmbunătăţească măsurile tehnologice – a informat Cehia, care deţine preşedinţia semestrială a Consiliului Uniunii Europene. Statele au examinat şi termenul limită din 2035 pentru retragerea maşinilor care emit dioxid de carbon – o reglementare care va face imposibilă vânzarea de maşini noi cu motoare pe combustie după respectivul an.

    Principala politică a blocului comunitar destinată să accelereze tranziţia Europei la vehiculele electrice a fost pusă deja pe pauză, după ce Germania şi-a exprimat, în ultimul moment, opoziţia faţă de această iniţiativă. De altfel, propunerea Bruxelles-ului privind înăsprirea normelor de poluare ale automobilelor este respinsă vehement de toţi producătorii auto, care vor o normă minimală pentru acest tip de motoare cu combustie care ar urma să dispară de pe piaţă în 2035. Potrivit producătorilor, normele Euro 7 propuse de Executivul comunitar ar duce la majorarea semnificativă a preţului autovehiculelor, cu riscul de a afecta şi mai mult o piaţă auto europeană care se află deja într-o situaţie dificilă.

    Uniunea Europeană susţine că implementarea reglementării în 2035 este crucială, deoarece durata medie de viaţă a noilor maşini este de 15 ani, deci intrarea în vigoare mai târziu a interdicţiei ar face imposibil obiectivul de a ajunge la emisii nete zero până în 2050, în condiţiile în care sectorul transporturilor este responsabil pentru aproximativ un sfert din emisiile din ţările membre.


  • Acord politic: reducerea consumului de energie cu 11,7% până în 2030

    Acord politic: reducerea consumului de energie cu 11,7% până în 2030

    Acest acord marchează un nou pas către finalizarea pachetului ‘Pregătiţi pentru 55’, care vizează concretizarea Pactului verde european şi a planului REPowerEU. Acesta demonstrează încă o dată hotărârea blocului comunitar de a deveni neutru din punct de vedere climatic până în 2050.

    Pentru prima dată, principiul ‘eficienţa energetică înainte de toate’ este dotat cu forţă juridică, însoţit de o cerinţă clară ca ţările Uniunii Europene să ia în considerare eficienţa energetică în deciziile lor de politică, de planificare şi de investiţii majore în sectorul energetic şi în afara acestuia.

    Acordul stabileşte un obiectiv de eficienţă energetică de 11,7% pentru 2030, depăşind propunerea iniţială a Comisiei din pachetul ‘Pregătiţi pentru 55’. Acordul impune statelor membre să asigure în mod colectiv o reducere suplimentară a consumului final de energie şi a consumului de energie primară, în comparaţie cu previziunile din 2020 privind consumul de energie.

    În temeiul acordului provizoriu, obligaţia privind economiile anuale de energie aproape se dublează pentru a asigura progrese continue. În perioada 2024-2030, ţările Uniunii Europene vor trebui să realizeze în fiecare an, în medie, noi economii de 1,49% din consumul final de energie, în creştere faţă de nivelul actual de 0,8 %. Economiile respective vor trebui să ajungă treptat la 1,9% până la sfârşitul anului 2030.

    Obligaţia ţărilor membre ale Uniunii Europene de a renova anual cel puţin 3% din suprafaţa totală a clădirilor deţinute de administraţia publică se aplică de acum înainte şi la nivelul regional şi local.

    Acordul conţine, pentru prima dată în istorie, o definiţie comunitară a sărăciei energetice. Statele membre vor trebui de acum înainte să pună în aplicare măsuri de îmbunătăţire a eficienţei energetice, cu prioritate în rândul persoanelor afectate de sărăcie energetică, al clienţilor vulnerabili, al gospodăriilor cu venituri mici şi, acolo unde este cazul, al persoanelor care trăiesc în locuinţe sociale.