Tag: USR

  • Rule of law in Romania, debated in European Parliament

    Rule of law in Romania, debated in European Parliament

    The Romanian PM Viorica Dancila took part in debates in the European Parliament, at a difficult time for the relation between the government she heads and the European Union, triggered by the heavily criticized revision of the justice laws that sparked the protests of August 10 in the capital Bucharest.



    On Monday, at the civil liberties committee in the European Parliament, European Commission vice-president Frans Timmermans cited “growing concerns” about changes to Romania’s justice system and criminal code, that could threaten the independence of the judiciary and the fight against corruption and has warned Romanias government that it might end up in court if it does reverse judicial reforms.



    A plenary debate on Romanias rule of law followed on Wednesday. Prime Minister Viorica Dancila said she did not come before Parliament to give account, but out of respect for the European institutions, and that she expected Romania to be given equal treatment within the EU. She also said that a viable justice system must be built first and foremost for the citizens, and not for magistrates, politicians or institutions. She also pointed out that the Cooperation and Verification Mechanism (CVM), initially meant to fix corruption-related problems, proved inefficient, as the Commission reports did not mention any secret protocols between intelligence services and prosecutor’s offices.



    Viorica Dancila: “This mechanism has missed the goal for which it was created and I officially request to be told who wrote the CVM report, who provided the data and who omitted out of negligence or bad will these facts that are unacceptable in the EU.”



    The Romanian PM’s statements have triggered various reactions from the Romanian MEPs, who either criticised Timmermans’s opinion or the Romanian government. Justice must be done in the court room, not based on secret protocols, some of the MEPs have said, while other believes that Romania should not be represented by a bunch of corrupt politicians, whose main enemy is the very justice system. Romanian Parliament members also had divergent opinions. The leaders of the parties making up the ruling coalition, namely, the Social Democratic Party and the Alliance of Liberals and Democrats hailed Dancila’s discourse. The opposition parties on the other hand, believe that PM Dancila faked reality.



    President of the Save Romania Union, Dan Barna: “Mrs Dancila went there to try to convince the whole Europe that white is in fact black. Seeing Mrs Dancila speak before the European Parliament was like watching the theatre of the absurd.”



    A resolution regarding Romania will be put to a vote in plenary in November, and also in November the European Commission will make public a new CVM report. The Commission monitors Romania’s record on fighting corruption as part of a so-called Cooperation and Verification Mechanism that the country signed up to when it joined the EU in 2007.


  • 21.09.2018 (mise à jour)

    21.09.2018 (mise à jour)

    PSD – Le leader social- démocrate,
    Liviu Dragnea a été reconfirmé vendredi dans ses fonctions après avoir gagné un
    vote de confiance lors de la réunion du Comité exécutif du PSD. L’occasion pour
    M. Dragnea d’annoncer une nouvelle réunion de la direction sociale – démocrate
    en octobre, quand un remaniement pourrait avoir lieu. La réunion de vendredi
    est intervenue suite une lettre ouverte publiée par des membres de haut rang du
    parti. Les signataires du document soutenaient entre autres que la situation
    juridique de Liviu Dragnea est devenue une source de vulnérabilité pour le
    parti, en particulier dans la perspective des élections européennes de 2019 et
    des élections locales et législatives prévues en 2020. Ils ont également
    demandé que la première ministre, Viorica Dancila, aussi présidente exécutive
    du PSD, assure l’intérim à la tête du parti jusqu’à l’organisation d’un congrès
    extraordinaire.


    Gendarmes – Le chef de la gendarmerie roumaine, le colonel Ionut Cătălin Sindile et le colonel Gheorghe Sebastian Cocos, ont été mis en examen vendredi dans le dossier des violences survenues lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier à Bucarest. Ils sont accusés, entre autre, de complicité de comportement abusif. Plusieurs autres chefs de la gendarmerie sont accusés dans le même dossier tel le commandant Laurenţiu Cazan, chef de la Direction Générale des Gendarmes de Bucarest, ainsi que le commissaire – chef de la police Mihai Dan Chirică, secrétaire d’Etat au sein du ministère de l’Intérieur. Pour rappel, des heurts violents ont eu lieu le 10 août dernier entre manifestants et gendarmes. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser la foule. Les procureurs militaires ont ouvert une enquête pénale sur l’intervention des gendarmes, après que 770 personnes ont déposé plainte contre les forces de l’ordre. La ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, a déclaré que la manifestation présentait un risque en ce qui concerne l’ordre public et que l’intervention des gendarmes était légale.



    USR– L’USR a déposé vendredi, sur la table du Parlement, une nouvelle liste de 450 milles signatures de soutien à l’initiative citoyenne Fara penali (sans condamnés de justice dans les fonctions publiques) de sorte qu’à présent le total des signatures se monte à 780.000. Dans un communiqué, l’USR affirme que l’initiative répond aux deux conditions imposées par la loi : elle réunit plus de 500.000 signatures valides et 20.000 signatures, au moins, appartiennent à des personnes vivant dans 21 départements de Roumanie. L’initiative propose que l’article 37 de la Constitution roumaine sur le droit à l’élection se complète par un alinéa qui interdise aux citoyens condamnés à des peines privatives de liberté d’exercer des fonctions publiques au sein des administrations locales, du Parlement ou encore en tant que président du pays.




    Rougeole – 85 nouveaux cas de rougeole ont été confirmés cette semaine, en Roumanie, a fait savoir vendredi le Centre national pour la surveillance et le contrôle des maladies transmissibles. Les cas ont été diagnostiqués chez des enfants non vaccinés. Au total, 15500 cas de rougeole ont été confirmés en Roumanie dont 59 ont conduit au décès.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est inclinée vendredi devant la Grecque, Maria Sakkari, dans les quarts de finale du tournoi de Séoul. Lors du tournoi précédent, Begu a battu la polonaise Agnieszka Radwanska. Rappelons-le, Irina Begu a remporté le tournoi de Séoul en 2015.



    Météo – En Roumanie, le temps demeure au beau fixe, avec des températures qui dépassent légèrement la normale saisonnière, à l’exception de l’ouest et du nord-ouest où le ciel est plutôt nuageux et des orages risquent de faire leur apparition. Les températures minimales chuteront jusqu’à 2 degrés, tandis que les maximales grimperont jusqu’à 30 degrés.

  • Umstrittenes Referendum zur Ehedefinition per Regierungserlass geregelt

    Umstrittenes Referendum zur Ehedefinition per Regierungserlass geregelt

    Am Dienstag hatte die Regierung die Abhaltung des Referendums per Eilverordnung beschlossen. Konkret geht es um die Definition der Ehe in der rumänischen Verfassung. Im derzeitigen Wortlaut wird sie als Bund zwischen beiden Eheleuten definiert.



    Die Initiatoren der Volksbefragung, eine Bürgerinitiative von zumeist christlich-konservativen Organisationen, die etwa 3 Mio. Unterschriften dafür sammelte, wollen die Ehe ausdrücklich als rechtliche Vereinigung zwischen einem Mann und einer Frau in der Verfassung verankert sehen. Sie machen auch keinen Hehl daraus, dass sie mit diesem Vorsto‎ß die gleichgeschlechtliche Ehe verhindern wollen, obwohl diese ohnehin im Bürgerlichen Gesetzbuch ausdrücklich verboten ist. Rückendeckung erhalten die Befürworter der Verfassungsabänderung von der Rumänisch-Orthodoxen Kirche — hohe kirchliche Würdenträger haben Gläubige ausdrücklich zur Bejahung der Frage zur Ehe-Definition ermuntert. So etwa bediente Laurențiu Streza, der Metropolit Siebenbürgens, sämtliche Klischees gegenüber homosexuellen Menschen. Er sagte wörtlich, die Kirche könne eine Ehe zwischen solchen Menschen“ nie guthei‎ßen, denn nachdem sie das Recht auf Eheschlie‎ßung erlangen, würden sie uns auch die Kinder wegnehmen, da sie selber ja keine zeugen können.“



    Im Gegenzug fordern 110 NGOs und bürgerrechtliche Organisationen, die in der Plattform für Rechte und Freiheiten“ vereint sind, einen Boykott der Volksbefragung. Die Initiative zur Änderung der verfassungsrechtlich definierten Ehe sei schädlich und gefährlich, sie würde die rumänische Gesellschaft unnötig spalten und das Referendum sei nur ein Instrument, um eine rückschrittliche und undemokratische Agenda zu fördern.



    Unter den parlamentarischen Parteien hat sich allein die oppositionelle Union Rettet Rumänien (USR) prinzipiell gegen die Volksabstimmung positioniert. Nun bemängelt sie auch Verfahrensfehler in der Organisierung des Referendums und forderte den Ombudsmann auf, die Eilverordnung der Regierung vom Verfassungsgericht prüfen zu lassen. In einer öffentlichen Stellungnahme verlautbarte die USR, dass die Organisierung einer Volksabstimmung vom Parlament und nicht per Regierungserlass beschlossen werden müsse. Au‎ßerdem habe die Regierung mit der Eilverordnung auch die Regeln zur Abhaltung des Referendums nachträglich geändert, was gegen die gängige Praxis und auch gegen die Empfehlungen der Venedig-Kommission versto‎ße.



    Es ist zum zweiten Mal in der postkommunistischen Geschichte des Landes, dass die Rumänen per Volksabstimmung über eine Verfassungsänderung entscheiden müssen. 2003, im Vorfeld des Nato-Beitritts, ging es allerdings um andere Inhalte: die Verankerung der Gewaltenteilung in der Verfassung, die Verbriefung des Eigentums im Grundgesetz und die Schaffung eines verfassungsrechtlichen Rahmens zur euroatlantischen Integration des Landes. Der Slogan JA für Europa“, mit dem die damalige Regierung für das Referendum warb, war selbstredend für die prowestliche Orientierung des Landes.



    Kritiker und politische Gegner der regierenden PSD-ALDE-Koalition sagen, die Volksabstimmung zur Änderung der verfassungsrechtlichen Definition der Ehe sei pure Geldverschwendung und eine Augenwischerei, um von den wahren Problemen des Landes abzulenken: die grassierende afrikanische Schweinepest, die den Landwirten schwer zusetzte, die höchst umstrittenen Änderungen des Strafgesetzbuches und die ungeklärten Zwischenfälle beim brutalen Einsatz der Ordnungskräfte gegen die Protestkundgebung der Regierungsgegner am 10. August.

  • Referendum pentru redefinirea familiei

    Referendum pentru redefinirea familiei

    Informaţiile
    neoficiale potrivit cărora executivul de stânga de la Bucureşti va decide, prin
    ordonanţă de urgenţă, ca referendumul pentru redefinirea familiei în
    Constituţie să se desfăşoare pe durata a două zile s-au confirmat miercuri.
    Referendumul va avea loc pe 6 şi 7 octombrie, a hotărât cabinetul PSD – ALDE, iar
    românii sunt chemaţi să se pronunţe dacă sunt sau nu de acord cu legea de
    revizuire care redefineşte familia ca fiind întemeiată pe căsătoria între un
    bărbat şi o femeie, şi nu între soţi
    , cum este stipulat în prezent.


    USR,
    singura formaţiune parlamentară care s-a opus şi pe fond legii de revizuire, pe
    motiv că ar dezbina societatea, acuză, acum, vicii procedurale şi cere
    Avocatului Poporului să atace la Curtea Constituţională ordonanţa de urgenţă
    emisă de guvern pentru stabilirea datei referendumului. Într-o scrisoare
    deschisă, USR spune că măsura trebuia luată de către Parlament, nu de către
    guvern prin ordonanţă de urgenţă, şi că acesta a modificat regulile de
    organizare a referendumului după declanşarea procesului, ceea ce contravine
    bunelor practici recomandate inclusiv de Comisia de la Veneţia.


    Şi în 2003,
    românii – încă de pe atunci lipsiţi de apetit electoral- au avut la dispoziţie
    2 zile pentru a se pronunţa prin vot asupra unui proiect de revizuire a
    Constituţiei. Tot un guvern de stânga a organizat referendumul, dar
    modificările aveau cu totul altă miză: consacrarea expresă a principiului
    separaţiei puterilor în stat, garantarea proprietăţii, crearea cadrului
    constituţional pentru integrarea euro-atlantică a ţării. Sloganul DA pentru
    Europa, sub care a fost promovat referendumul din 2003, vorbea de la sine despre
    reamenajarea constituţională sub imperativul racordării la valorile
    occidentale.


    Referendumul din octombrie este efectul
    unei iniţative cetăţeneşti pentru care s-au strâns 3 milioane de semnături
    , ai
    cărei promotori, organizaţii creştine adepte ale familiei tradiţionale, au
    recunoscut că vor să împiedice căsătoriile între persoanele de acelaşi sex.
    Înalţi ierarhi ai bisericii ortodoxe, majoritară în România, au îndemnat
    credincioşii să spună da la referendum.
    Altminteri, citat din mitrolopitul Ardealului, Laurenţiu Streza,
    cei pe care biserica nu o să-i căsătorească
    niciodată vor veni să ceară dreptul de a se căsători şi vor lua şi copiii
    noştri, pentru că ei nu pot face copii. În replică, r
    eprezentanţii ‘Respect. Platforma pentru Drepturi şi
    Libertăţi’, care reuneşte 110 organizaţii, îndeamnă la boicot pentru ca această
    iniţiativă considerată dăunătoare şi periculoasă, care accentuează clivajele, să
    nu fie adoptată.
    Referendumul urii este doar un instrument pentru a avansa o
    agendă retrogradă şi nedemocratică, spun reprezentanţii platformei.


    Criticii şi
    adversarii puterii PSD – ALDE spun că referendumul în care aceasta investeşte mulţi
    bani şi energie pentru a reuşi este o tentativă de atenuare a efectelor
    negative de imagine generate de epidemia de pestă porcină africană, de
    modificările controversate aduse legislaţiei penale si de intervenţia în forţă
    a jandarmilor la mitingul antiguvernamental de luna trecută.

  • Justizminister Tudorel Toader schlägt neue DNA-Chefin vor

    Justizminister Tudorel Toader schlägt neue DNA-Chefin vor

    Der Justizminister Tudorel Toader hat seinen Vorschlag für die Stelle des Chefanklägers der Antikorruptionsbehörde DNA bekanntgegeben: Die Staatsanwältin Adina Florea, von der Staatsanwaltschaft des Oberlandesgerichtes Constanta (im Südosten Rumäniens), soll die neue DNA-Chefin werden. Die ehemalige Chefin der Antikorruptionsbehörde, Laura Codruta Kövesi, wurde am 9. Juli von Präsident Klaus Iohannis widerrufen, der dadurch eine Entscheidung des Verfassungsgerichts umgesetzt hat. Vorhin hatte der Staatspräsident den Antrag des Justizministers Tudorel Toader zum Widerruf zurückgewiesen, musste sich jedoch dann an die Entscheidung des Verfassungsgerichts halten. Über den Antrag des Justizministers zur Widerrufung der DNA-Chefin hatte der Oberste Rat der Richter und Staatsanwälte eine negative Stellungnahme abgegeben.



    In der schriftlichen Arbeit, die sie im Auswahlsverfahren vorgelegt hatte, hat die Kandidatin Adina Florea zugegeben, in den letzten Jahren hätte Rumänien wichtige Schritte bei der Bekämpfung der Korruption gemachtm und dabei hätten die DNA-Staatsanwälte eine zentrale Rolle gespielt, was auch von den externen Evaluierungen und den internen Untersuchungen bestätigt wurde. Trotzdem klagte Adina Florea in ihrer schriftlichen Arbeit darüber, dass, wie sie meinte, viele DNA-Staatsanwälte die Normen des Rechtstaates nicht eingehalten hätten. Ihrer Meinung nach hätte es bei der nationalen Antikorruptionsbehörde viele Situationen gegeben, die von einer profesionnellen und ausgewogenen Vorgehensweise abgewichen seien, im Kontrast zum Statut des Staatsanwaltsberufs und manchmal sogar im Konflikt mit dem Gesetz. In einem Interview für den öffentlich-rechtlichen Rundfunk sprach Adina Florea über die Ziele die sie sich vorgenommen hat, wenn sie DNA-Chefin werden sollte:



    Vorgesehen sind eine Evaluierung der Aktivität der nationalen Antikorruptionsbehörde und eine professionelle Analyse der Entscheidungen über Freisprüche. Nach einer rigorosen Untersuchung werden dann die notwendigen Ma‎ßnahmen getroffen. Geplant ist auch eine professionelle Auswahl der Staatsanwälte, die bei der DNA ihre Aktivität entfalten. Gemä‎ß der Änderungen des Gesetzes 304 ist die Abteilung für Staatsanwälte des Obersten Rates der Richter und Staatsanwälte dafür zuständig.”



    Die Union Rettet Rumänien USR, von der Opposition, klagte über den Mangel an Transparenz seitens des Justizministers, der keine Argumente für seinen Vorschlag bekanntgegeben habe. Der USR-Abgeordnete Stelian Ion:



    Der Justizminister hat die Gründe für seinen Vorschlag, dass die Staatsanwältin Adina Florea DNA-Chefin werden sollte, nicht sehr deutlich dargestellt. Seine Gründe ahnen wir schon, denn wir haben die schriftliche Arbeit der Kandidatin gelesen und festgestellt, dass viele Gesichtspunkte der Kandidatin Adina Florea bis zum letzten Buchstaben und zum letzten Komma mit dem Gesichtspunkt des Justizministers Tudorel Toader in seinem kritischen Bericht über die ehemalige DNA-Chefin Laura Codruta Kövesi und die Aktivität der nationalen Antikorruptionsbehörde übereinstimmen.”



    Nach der Nominierung wird der Justizminister seinen Vorschlag für die nächste DNA-Chefin an den Obersten Rat der Richter und Staatsanwälte einreichen, der darüber eine Stellungnahme abgeben mu‎ß. Anschlie‎ßend wird Staatspräsident Klaus Iohannis über den Vorschlag entscheiden. Es stellt sich die Frage, wie Klaus Iohannis entscheiden wird, da er praktisch durch eine umstrittene Entscheidung des Verfassungsgerichts gezwungen wurde, die ehemalige Chefin der Antikorruptionsbehörde, Laura Codruta Kövesi, aus ihrem Amt zu entlassen. Gemä‎ß seiner Befugnisse kann der Staatspräsident den Vorschlag des Justizministers mit einer Begründung ablehnen. Gemä‎ß derselben Befugnisse konnte er auch den Vorschlag des Justizministers zum Widerruf der ehemaligen DNA-Chefin, Laura Codruta Kövesi, ablehnen, was er in erster Instanz auch getan hat. Nach einer Beschwerde des Justizministers hat das Verfassungsgericht letzten Endes das Gegenteil entschieden, und Iohannis mu‎ßte die DNA-Chefin Kövesi widerrufen.



    Da die DNA-Aktivität während des Mandats von Laura Codruta Kövesi in den Justizberichten der Europäischen Kommission durchweg positiv bewertet wurde, meinen die Kritiker des Justizministers, dass die linksgerichtete Regierungskoalition PSD-ALDE sich bemüht, die Bekämpfung der Korruption in Rumänien zu unterminieren, meldet die Nachrichtenagentur Reuters. Unter der Leitung von Laura Codruta Kövesi habe die nationale Antikorruptionsbehörde Ermittlungen gegen Parlamentsmitglieder, Minister und Bürgermeister geführt, und dabei Interessenkonflikte, Amtsmissbrauch, Betrugsfälle und das Abschlie‎ßen von Verträgen mit dem Staat gegen Bezahlung von Bestechungsgeldern ans Licht gebracht, so Reuters.

  • Proposition pour la direction de la Direction nationale anticorruption

    Proposition pour la direction de la Direction nationale anticorruption

    C’est à Mme Adina Florea, procureure au Parquet près la Cour d’appel de Constanta, que le ministre de la Justice, Tudorel Toader, veut installer à la tête de la Direction nationale anticorruption, dont le poste de direction est resté vacant après la révocation de Laura Codruta Kövesi. Dans son dossier de candidature, Mme Florea a insisté sur les progrès enregistrés par la Roumanie dans la lutte contre la corruption, tout en signalant de nombreux dérapages commis souvent par les procureurs DNA. Il y en avaient qui n’étaient pas d’un abord professionnel et dont l’approche contrastait souvent avec le statut même de leur fonction. Si elle se voit accepter comme procureure en chef du Parquet anticcoruption, Adina Florea sait déjà ce qui lui reste à faire. Dans une intervention à la radio publique, elle a dressé la liste de ses principaux objectifs: faire une évaluation rigoureuse des activités de la DNA, examiner attentivement les conditions d’acquitement et mettre en oeuvre les mesures qui s’imposent, procéder à la sélection des procureurs censés travailler au sein de la Direction. Je vous rappelle qu’à l’heure où l’on parle et au terme de la loi en vigueur, cette sélection est de la compétence de la Section pour les procureurs du Conseil supérieur de la Magistrature.

    Mécontente, l’USR, en opposition, accuse le manque de transparence du processus de sélection et surtout l’absence d’arguments justifiant le choix du ministre Tudorel Toader. Le député USR, Stelian Ion attaque: Monsieur le ministre ne nous a pas expliqué les raisons qui l’ont poussé à proposer Adina Florea à la tête de la Direction. Pourtant, ses arguments, on les imagine, vu que dans son dossier de candidature, Mme Florea soutient la position critique du ministre Toader vis-à-vis de l’ancienne procureure en chef de la DNA, Mme Laura Codruta Kövesi et des activités du Parquet.

    Pour qu’Adina Florea assume les fonctions de procureure en chef de la Direction nationale anticorruption, il lui faut l’avis du Conseil supérieur de la magistrature et le feu vert du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. La question qui s’impose: qu’est ce que le président Iohannis fera, compte tenu du fait qu’il s’est vu forcer la main de révoquer de ses fonctions Mme Kövesi suite à une décision de la Cour Constitutionnelle. Ses prérogatives lui permettraient de rejeter, arguments à l’appui, la proposition avancée par le ministre Toader, tout comme il a rejeté, dans un premier temps, la révocation de Mme Kövesi avant que la Cour ne décide le contraire.

    Il y a des voix citées par Reuters qui disent que le départ de Laura Codruta Kövesi de la tête de la DNA, malgré ses résultats tellement salués par l’Occident, s’inscrit dans les efforts que l’actuelle coalition PSD- ALDE mène pour bloquer la lutte anticorruption. L’agence rappelle que durant le mandat de Mme Kövesi, le Parquet a pris dans son collimateur des parlementaires, des ministres et des maires, en dénonçant des conflits d’intérêt, des abus, des fraudes et des pots-de-vin. (trad. Ioana Stancescu)

  • Carmen Dan mit Entschuldigungen und Anschuldigungen an die Öffentlichkeit

    Carmen Dan mit Entschuldigungen und Anschuldigungen an die Öffentlichkeit

    Seit mehr als einer Woche klagen die Opposition und zahlreiche Journalisten über die gewalttätige Auflösung der Antiregierung-Demonstration der Auslandsrumänen am 10. August. Nach 9 Tagen trat die rumänische Innenministerin Carmen Dan am Sonntagabend an die Öffentlichkeit mit Erklärungen über den massiven Einsatz der Gendarmen gegen die protestierenden Rumänen. Dabei präsentierte die Innenministerin Teile eines Berichtes über die Ereignisse auf dem Siegesplatz in Bukarest.



    Im Unterschied zu anderen Demonstrationen hätten sich die protestierenden Massen am Freitag, den 10. August anders verhalten, so Carmen Dan. Die friedlichen Demonstranten hätten sich von den aggressiven Demonstranten nicht distanziert, und das hätte die Aufgabe der Gendarmen, die gewalttätigen Teilnehmer zu isolieren und festzunehmen, viel schwieriger, sogar unmöglich gemacht. Die Hooligans und Randalierer hätten zur Eskalation der Gewalt stark beigetragen. Die Hooligans seien nicht in organisierten Gruppen gekommen, was die Gendarmen dazu gehindert hätte, deren Ankunft auf den Platz vor dem Regierungssitz zu blockieren.



    Laut dem Bericht der Behörden gab es die ersten Gewaltausschreitungen im Laufe des Nachmittags, als die Randalierer versucht hätten, die Gendarmenkette zu brechen, um in den Hof des Regierungsgebäudes zu gelangen. Die Vorfälle und Provokationen gingen stundenlang weiter; um 22 Uhr gab es eine letzte Warnung seitens der Behörden, dann wurde der Siegesplatz von den Ordnungskräften geräumt. Gegen Mitternacht war dann die Ordnung wieder eingetroffen, so Carmen Dan. Mindestens 450 Menschen, darunter 35 Gendarmen, wurden dabei verletzt und mussten medizinisch behandelt werden. 70 Personen, darunter 11 Gendarmen, wurden ins Krankenhaus eingeliefert. Die Innenministerin Carmen Dan:



    Von Anfang an möchte ich mich bei allen entschuldigen, die infolge der Gewaltausschreitungen von letzter Woche zu Schaden gekommen sind, sowohl Zivilisten als auch Gendarmen. In Bezug auf die Aktionen der Gendarmen, die am 10. August im Einsatz waren, hat das Innenministerium interne Ermittlungen aufgenommen. Bis heute wurden 5 Situationen mit Verdacht auf willkürliche Handlungen der Gendarmen gegen friedliche Demonstranten festgestellt.”



    Ferner sprach die Innenministerin über fake news” und Lügen” in Bezug auf die die Proteste am 10. August, die sowohl im Internet als auch in den Medien verbreitet wurden, und bestand auf eine klare Trennung zwischen Manipulation und Wahrheit.



    Dan Barna, der Vorsitzende der Oppositionspartei Union Rettet Rumänien USR forderte erneut den Rücktritt der Innenministerin Carmen Dan. Barna beschuldigte die Innenministerin, sie drücke sich vor der Verantwortung für die gewaltätigen Einsätze der Gendarmen, die gegen friedliche Demonstranten Tränengas und Schlagstöcken eingesetzt hätten. Es sei nicht akzeptabel, die Schuld für die Gewaltausschreitungen auf friedliche Demonstranten, auf die Opfer der Repression zu schieben, schrieb Dan Barna auf Facebook.



    Raluca Turcan, die Vizepräsidentin der National-Liberalen Partei PNL (von der Opposition) ist der Meinung, die Gendarmerie habe ihren guten Ruf verloren, und die gesamte politische Verantwortung liege bei der Innenministerin Carmen Dan und beim Vorsitzenden der Abgeordnetenkammer und PSD-Vorsitzenden Liviu Dragnea, dem starken Mann der Regierungskoalition PSD-ALDE.



    Etwa 300 Demonstranten haben Strafanzeige gegen die Gendarmerie gestellt. Es gibt zahlreiche Videoaufnahmen, auf denen zu sehen ist, wie sitzende Menschen, oder Menschen mit erhobenen Armen, die klarmachten, dass sie friedlich sind, von den Gendarmen brutal verprügelt wurden. Diese Aufnahmen beweisen ohne Wenn und Aber, dass der Gewalteinsatz der Ordnungskräfte am Freitag, den 10. August, extrem disproportioniert war, verglichen mit den Aktionen der Mehrheit der Demonstranten auf dem Platz vor dem Regierungssitz, klagen der Staatspräsident, Klaus Iohannis und die Oppositionsparteien. Darauf erwiderte die regierende Sozialdemokratische Partei PSD, es handelte sich dabei um einen mutma‎ßlichen Versuch, die legitime Regierung durch einen Staatsstreich zu stürzen.

  • Neue Entscheidungen des rumänischen Verfassungsgerichts

    Neue Entscheidungen des rumänischen Verfassungsgerichts

    In den letzen Monaten gab es immer mehr Verfassungsklagen in Rumänien – ein klares Symptom für undeutliche Gesetze und schlechte Kommunikation zwischen der Macht und der Opposition. Das Verfassungsgericht wurde nach und nach zum Schiedsrichter, der die legislativen, institutionellen oder sogar politischen Dispute lösen mußte.



    In Bukarest hat das Verfassungsgericht am Mittwoch die Besprechung der Verfassungsklage von Staatspräsident Klaus Iohannis auf den 18. September aufgeschoben. Die Klage betrifft die Änderung und Ergänzung des Gesetzes über die Organisation und die Funktionsweise des Richterrates. In seiner Klage rügt Klaus Iohannis die Tatsache, dass das Parlament seinen Antrag, die Bestimmungen über die Funktionsweise des Richterrates zu überprüfen, ohne jede Motivation abgelehnt hat. Er behauptet ferner, dass die neuen Normen die Rolle des Staatsoberhaupts als Garant für die Unabhängigkeit der Justiz und das Funktionieren der Justizinspektion beeinträchtigen würden. Der Gesetzgeber müsse laut Gesetz alle aufgeworfenen Fragen erneut prüfen, so der Staatspräsident.



    Am Mittwoch hat das Verfassungsgericht Rumäniens der Klage betreffend das Recht auf freien Personenverkehr und Aufenthalt der Partner einer gleichgeschlechtlichen Ehe stattgegeben, gemäß der Entscheidung des Europäischen Gerichtshofs. Der Europäische Gerichtshof in Luxemburg hat entschieden, dass auch homosexuelle Nicht-EU-Bürger Freizügigkeit in der Europäischen Union genießen – wenn sie mit einem EU-Bürger verheiratet sind. Das heißt, sie haben das Recht, mit ihrem Partner gemeinsam in einem EU-Land zu leben. Geklagt hatte ein Rumäne, der mit einem US-Amerikaner verheiratet ist. Beide hatten geplant, gemeinsam in Rumänien zu leben. Doch die rumänischen Behörden hatten dem US-Amerikaner das Aufenthaltsrecht verweigert, da in Rumänien Ehen zwischen Menschen gleichen Geschlechts nicht anerkannt werden. Wie der Europäische Gerichtshof urteilt, haben EU-Mitgliedsstaaten weiterhin das Recht, selbst darüber zu entscheiden, ob sie gleichgeschlechtliche Ehen erlauben. Gleichzeitig können sie einem homosexuellen Nicht-EU-Bürger aber nicht das Recht nehmen, bei seinem Partner zu leben.



    Am Mittwoch hat das Verfassungsgericht die Klage der Nationalliberalen Partei PNL und der Union Rettet Rumänien USR (beide von der Opposition) in Bezug auf das Projekt zur Änderung des Gesetzes über den Status der Richter und Staatsanwälte abgelehnt. Ferner hat das Verfassungsgericht die Besprechung der Klagen der zwei Oppositionsparteien PNL und USR und des Obersten Gerichtes Rumäniens über das Projekt zur Änderung des Strafgesetzbuches und der Strafprozeßordnung auf den 25. September aufgeschoben.



    Ebenfalls am Mittwoch hat das Verfassungsgericht den Verfassungsklagen des Staatspräsidenten Klaus Iohannis, der Nationalliberalen Partei PNL, der Union Rettet Rumänien USR und der Partei Volksbewegung PMP (alle drei von der Opposition) in Bezug auf das Gesetz zur Gründung des Souveränen Fonds für Entwicklung und Investitionen stattgegeben. Dabei sagte der Verfassungsgerichtspräsident, Valer Dorneanu, besagtes Gesetz sei für verfassungswidrig erklärt worden, weil der Souveräne Fonds nicht per Gesetz sondern per Regierungsentscheidung gegründet werden müsse. Laut Gesetzentwurf sollten 33 Unternehmen, bei debnen der rumänische Staat Aktien besitzt, in einen sog. Souveränen Fonds für Entwicklung und Investitionen (d. H. Staatsfonds) vereint werden, dessen Stammkapital etw 9 Milliarden Lei (etwa 2 Milliarden Euro) erreichen würde. Laut der regierenden Sozialdemokratischen Partei soll der Fonds zum Instrument zur Entwicklung der großen und mittleren Infrastruktur und der Investitionen in der Landwirtschaft, zur Industrialisierung Rumäniens und zum Schaffen von neuen Arbeitsplätzen werden. Die Opposition ist der Ansicht, dass die großen Summen vom Staatsfonds inkorrekt verwendet werden könnten und das die Ernennung der Führungskräften nach politischen Kriterien erfolgen und der Korruption den Weg freimachen würde. Wenn die Exekutive einen anderen Weg zur Einrichtung des Staatsfonds findet, werde die Opposition erneut Klage einreichen, diesmal beim Verwaltungsgericht.

  • Koalition besteht Feuerprobe: Misstrauen der Opposition scheitert

    Koalition besteht Feuerprobe: Misstrauen der Opposition scheitert

    Den Misstrauensantrag hatte die nationalliberale PNL eingebracht, die Initiative wurde von den zwei anderen Oppositionsparteien, der Union Rettet Rumänien (USR) und der Volksbewegung (PMP) unterstützt. Der Antrag stützte sich vor allem auf die schwerwiegende Verschlechterung des makroökonomischen Umfeldes, die laut den Autoren auf die Tätigkeit der Regierung zurückzuführen sei. Da seien zum einen der rapide Anstieg des Zinsindizes ROBOR, nach dem die Bankzinsen berechnet werden, oder der rasende Inflationsanstieg. Zudem habe das neue Steuergesetzbuch Chaos verursacht, die Investitionen in die Infrastruktur seien mangelhaft und die Versuche der Regierung, die privaten Pfeiler des Rentensystems zu verstaatlichen, katastrophal.



    Laut den Unterzeichnern würde ferner die aktuelle Regierung, wie die letzten zwei Kabinette der Koalition PSD-ALDE, unter den Ministerpräsidenten Sorin Grindeanu und Mihai Tudose, lediglich formell von der Amtsinhaberin gelenkt. Schalten und walten würde de facto nach wie vor der PSD-Chef Liviu Dragnea, derzeit Vorsitzender der Abgeordnetenkammer, glaubt auch Radu Mihail, Senator von der Union Rettet Rumänien.



    Es ist heute zu einer Debatte gekommen, über einen Misstrauensantrag gegen die dritte Regierung, für die Herr Dragnea garantiert, weil die Regierung Dăncilă durch ihre Minister das Privateigentum von sieben Millionen Steuerzahlern bedroht, im Rahmen des zweiten Rentenpfeilers. Es gibt überhaupt keine Garantien dafür, dass die Regierung von Frau Dăncilă den aktuellen Angestellten Gelder für ihre Renten bereitstellt. Seit Beginn des Jahres, seitdem sie in das Amt an der Spitze der Regierung eingeführt wurden, ist es ihnen lediglich gelungen, die Wirtschaft des Landes noch tiefer sinken zu lassen, für Panik und Misstrauen zu sorgen, die Fremdinvestoren aus dem Land zu vertreiben und die aktuelle negative Entwicklung der Wirtschaft weiter zu verschärfen.



    Ministerpräsidentin Viorica Dăncilă behauptete im Gegenzug, dass der Misstrauensantrag falsche Behauptungen enthalte, nicht vernünftig begründet sei und lediglich ein politisches Spiel der bürgerlichen Opposition darstelle.



    Ich hätte es nicht erwartet, dass der gesamte Misstrauensantrag aus einer Reihe von falschen Behauptungen besteht, irgendwie die böswillige Darstellung einer anderen Realität. Alles was die Machthaber tun, ist schlecht, und alles, was sie tun, ist richtig. Sie lehnen es sogar ab, die offensichtlichen positiven Entwicklungen einzuräumen, die sich während dieser Regierungszeit ereignet haben. Die erste falsche Information ist auch die schwerwiegendste, die Idee, dass es kein Geld mehr für die Renten gäbe, als Paketangebot mit der sogenannten Verstaatlichung des zweiten Rentenpfeilers.



    Im Plenum des Bukarester Parlaments ist der Misstrauensantrag gegen die Regierung anschließend abgelehnt worden. 166 Abgeordneten stimmten dafür, die Fraktionen der Koalition nahmen an der Abstimmung nicht teil. 233 Stimmen wären notwendig gewesen, um die Regierung zu stürzen. Die Parlamentarier des Ungarnverbandes verließen den Saal ohne abzustimmen. Der Verband gehört nicht der Regierungskoalition an, hat sich jedoch per Protokoll zu einer parlamentarischen Zusammenarbeit mit den führenden Parteien verpflichtet.



    Nach Verkündung des Ergebnisses beglückwünschten sich die Sozialdemokraten gegenseitig und bestanden auf der Idee, dass die Beibehaltung der aktuellen Regierung die Stabilität des Landes gewährleisten werde. Aus den Reihen der Liberalen verlautete es indes, dass das Abstimmungsergebnis einer verantwortungslosen Haltung gegenüber dem Schicksal des Landes gleichzusetzen sei. Auch aus der außerparlamentarischen Opposition wurden Stimmen laut, wonach Neuwahlen notwendig seien, da die aktuelle Mehrheit ihre Legitimität unter der Führung des vorbestraften Liviu Dragnea verloren hätte.

  • Moţiunea de cenzură a fost respinsă

    Moţiunea de cenzură a fost respinsă

    Iniţiată de PNL şi susţinută de USR şi PMP,
    moţiunea de cenzură le reproşa guvernaţilor, în primul rând, grava deteriorare
    a climatului macroeconomic.
    Majorarea indicelui ROBOR, în funcţie de care sunt stabilite ratele dobânzilor
    bancare, creşterea galopantă a inflaţiei, haosul creat de modificările aduse
    Codului Fiscal
    , lipsa investiţiilor în infrastructură, încercările de naţionalizare
    a pensiilor private au fost principalele capete de acuzare din rechizitoriul
    întocmit de Opoziţie. Semnatarii mai afirmau că, la fel ca primele două echipe
    executive PSD-ALDE, Sorin Grindeanu şi Mihai Tudose, Guvernul e doar nominal
    condus de premier şi că butonul de comandă e, de fapt, la liderul
    social-democrat, Liviu Dragnea, preşedinte al Camerei Deputaţilor.


    Senatorul USR Radu Mihail: Am ajuns astăzi să dezbatem o
    moţiune de cenzură împotriva celui de-al treilea guvern, garantat de domnul
    Dragnea, deoarece guvernul Dăncilă ameninţă, prin miniştrii săi, proprietatea
    privată a şapte milioane de contribuabili, pe Pilonul II de pensii. Nu există
    nicio garanţie că guvernul Dăncilă nu îi va lăsa pe actualii angajaţi fără bani
    de pensie. De la începutul anului, când aţi fost învestită cu funcţia de
    prim-ministru, nu aţi reuşit decât să afundaţi economia ţării şi mai tare, să
    generaţi panică şi neîncredere, să-i goniţi din ţară pe investitorii străini şi
    să adânciţi şi mai tare evoluţiile economice negative.


    În replică,
    premierul a susţinut că moţiunea de cenzură conţine afirmaţii false, e lipsită
    de argumente raţionale şi constituie doar un joc politic al dreptei. Viorica
    Dăncilă
    : Nu m-am aşteptat ca întreaga moţiune să fie o înşiruire de falsuri, o
    prezentare parcă a unei alte realităţi făcute cu rea-credinţă. Tot ce face
    puterea e rău, iar tot ce faceţi dumneavoastră este bine. Refuzaţi să admiteţi
    chiar şi cele mai evidente lucruri bune, care s-au întâmplat în această
    guvernare. Prima dezinformare este şi cea mai gravă că nu mai sunt bani de
    pensii, însoţită la pachet de aşa-zisa naţionalizare a Pilonului II de pensii.


    Pentru ca moţiunea să treacă, era nevoie de 233 de voturi favorabile. Doar 166
    de deputaţi şi senatori au votat pentru şi patru
    împotrivă. În timpul votului, parlamentarii majorităţii au rămas în
    bănci, iar cei ai UDMR, care nu face parte din Guvern, dar e legată de Putere
    printr-un protocol de colaborare parlamentară, au ieşit din sală. Social-democraţii
    s-au felicitat pentru rezultat şi au insistat că menţinerea Guvernului va
    asigura stabilitatea României. Liberalii, în schimb, au spus că rezultatul votului
    este unul al lipsei de responsabilitate faţă de destinul ţării. Voci din
    opoziţia extraparlamentară susţin, la rându-le, că e nevoie de alegeri
    legislative anticipate, fiindcă, sub conducerea unui Liviu Dragnea cu probleme
    tot mai mari în Justiţie, majoritatea actuală şi-a pierdut legitimitatea.

  • Aussichtloser Misstrauensantrag scheitert

    Aussichtloser Misstrauensantrag scheitert

    Die seit Januar regierende sozial-liberale Koalition der Sozialdemokraten (PSD) und Liberaldemokraten (ALDE) hat es wahrlich nicht leicht: Die unabhängigen Medien kritisiert sie täglich, die bürgerliche Opposition geht hart ins Gericht mit beinahe allen Ministern des Kabinetts, die Zivilgesellschaft lässt auch kaum ein gutes Haar am Kabinett der Ministerpräsidentin Viorica Dăncilă und obendrein protestieren täglich — mal mehr, mal weniger — Menschen vor dem Regierungsgebäude oder vor dem Parlament gegen die umstrittene Justizreform. Nun muss die Regierung den ersten Härtetest bestehen — am heutigen Mittwoch wird im Parlament über einen Misstrauensantrag der Opposition debattiert und abgestimmt. Insgesamt 152 Abgeordnete beider Parlamentskammern von der Nationalliberalen Partei (PNL), der Union Rettet Rumänien (USR) und der Volksbewegungspartei (PMP) haben das Misstrauensvotum initiiert. Die Opposition wirft dem Kabinett vor, mit der Inkompetenz seiner Minister eine Verschlechterung des Wirtschaftsklimas verursacht zu haben. Belegbar sei dies durch die steile Erhöhung des Bankzinsenberechnungsindex ROBOR, durch die galoppierende Inflation, die Abwertung der Landeswährung im Verhältnis zum Euro, die chaotische, immer wieder abgeänderte Steuergesetzgebung und durch fehlende Investitionen im Infrastrukturbereich. Die Regierung der Sozialdemokratin Dăncilă sei zudem nur ein Marionettenkabinett des Parteichefs und Drahtziehers Liviu Dragnea, der sich sämtliche Institutionen des Staates hörig machen und der unabhängigen Justiz einen Knebel in den Mund stecken wolle, so die Opposition.



    Für einen erfolgreichen Misstrauensantrag braucht die Opposition 233 Stimmen. Rein mathematisch hat die Opposition allerdings wenig Chancen, mit dem Vorsto‎ß durchzukommen. Die Regierungskoalition PSD-ALDE verfügt über insgesamt 249 Parlamentarier, die Oppositionsparteien haben zusammen nur 154 Stimmen. Die Ungarnpartei UDMR hat 30 Abgeordnete und Senatoren, ist allerdings durch ein Kooperationsprotokoll an die Mehrheitsfraktion gebunden und hat schon angekündigt, der Abstimmung fernbleiben zu wollen. Weitere 17 Abgeordnete, die die restlichen ethnischen Minderheiten im Parlament vertreten, stimmen traditionsgemä‎ß immer an Seite der jeweils Regierenden, und die restlichen 15 unabhängigen Parlamentarier, die zwar allesamt gegen die Regierung und den mächtigen Chef der PSD sind, fallen kaum ins Gewicht.



    Liviu Dragnea selbst zeigte sich bereits vergangene Woche sicher, dass der Misstrauensantrag ihm nichts anhaben kann. Da mag er wohl nicht falsch liegen, meinen die Politikbeobachter, schlie‎ßlich sei er der einzige, der dazu fähig sei, die eigene Regierung zu stürzen — mokieren sich einige Kommentatoren. Dem ist auch so: Vor genau einem Jahr hat die regierende PSD den eigenen Ministerpräsidenten Sorin Grindeanu per Misstrauensvotum im Parlament zur Ordnung gepfiffen — dieser lag im unversöhnlichen Clinch mit seinem Parteichef Dragnea. Eine Mehrheitskoalition, die das eigene Kabinett zum Fallen bringt, um es dann — bis auf den in Ungnade gefallenen Regierungschef — wieder ins Amt zu bringen — das war in der Tat eine Premiere in den 30 Jahren postkommunistischer Demokratie in Rumänien. Dabei blieb es nicht: Ein halbes Jahr später musste Mihai Tudose, der Nachfolger Grindeanus als Ministerpräsident, ebenfalls seinen Hut nehmen — diesmal ohne viel Tamtam, er beugte sich einem Parteikonklave, das über sein Schicksal entschied. Auch er sei mit seinen Unabhängigkeitsallüren dem Parteichef nicht willfährig genug gewesen, so die Kommentatoren.



    Journalisten und andere Politikbeobachter sind sich einig: Die Regierung bleibt fest im Sattel, die Opposition hat kaum Erfolgschancen mit dem Misstrauensantrag. Angeschlagen bleibt allerdings das Image dieser Regierungskoalition und des PSD-Chefs Liviu Dragnea. Der Oberste Gerichtshof hat Dragnea vergangene Woche in einem Strafprozess wegen Korruption zu dreieinhalb Jahren Haft ohne Bewährung verurteilt. Das Urteil ist allerdings nicht rechtskräftig, es kann noch angefochten werden, da nicht alle Rechtsmittel erschöpft sind. Und 2016 war Dragnea von einem anderen Gericht in einer weiteren Strafsache zu zwei Jahren Haft verurteilt worden. In diesem Verfahren war Dragnea des versuchten Wahlbetrugs für schuldig befunden worden, die Strafe wurde allerdings zur Bewährung ausgesetzt.

  • האירוע המרכזי – 17-23.06.2018

    האירוע המרכזי – 17-23.06.2018

    סכסוכים בזירה הפוליטית והחברתית ברומניה


    בית הנבחרים בבוקרשט, בתוקף היותו גוף לקבלת החלטות, אימץ ביום שני השבוע, את הצעת החוק לתיקון חוק סדר הדין הפלילי, לאחר שקודם לכן החוק הועבר בסנאט. בין היתר, זיכויים שניתנו על ידי ערכאה ראשונה ניתנים לשינוי, רק במידה ויסופקו ראיות חדשות. משך החקירה הפלילית יהיה שנה אחת, ובמידה והתובעים אינם מצליחים, בתקופה זו, להגיש תביעה בבית דין נגד האדם המדובר, התיק יבוטל באופן אוטומטי. תיקון נוסף לחוק קובע כי דיווח על עבירות יביא להקלה בעונשים, רק במידה והדיווח נעשה תוך שנה אחת לכל היותר מביצוע המעשה. נציגי הרוב בממשלה, המפלגה הסוציאל דמוקרטית (PSD) ומפלגת אחדות ליברלים ודמוקרטים (ALDE) הראו כי, באמצעות תיקונים אלה לחוק סדר הדין הפלילי, המטרה היא להביע בחקיקה, את החלטות בית הדין החוקתי של רומניה, את הדירקטיבות האירופיות בנוגע לחזקת החפות מפשע ואת הערות האיגודים המקצועיים. המפלגה הלאומית ליברלית (PNL) ואיגוד להציל את רומניה (USR), שבאופוזיציה, טענו, מאידך, כי התיקונים מסכנים את ההליך המשפטי והחליטו לתקוף את הצעת החוק בבית הדין החוקתי. בית הדין הגבוה לצדק החליט לנקוט בפעולה דומה. גם חלק מאזרחי רומניה לא נשארו אדישים! הם יצאו באלפיהם לרחוב, בבוקרשט ובערים גדולות ברומניה, על מנת להפגין נגד התיקונים לחוק, אך גם נגד השינויים בחוקי מערכת המשפט, שנעשו לאחרונה. המפגינים קראו סיסמאות נגד הממשלה ודרשו את התפטרותה. לדעתם, אך גם לדעת האופוזיציה שמיוצגת על ידי המפלגה הלאומית ליברלית (PNL), איגוד להציל את רומניה (USR) ומפלגת התנועה העממית (PMP), הממשלה הנוכחית בראשותה של ויוריקה דנצילה (Viorica Dăncilă) אשמה בהשחתת מערכת המשפט, אך גם בקריסת הכלכלה. משום כך, שלושת מפלגות הימין הגישו בפני הפרלמנט הצעת אי אמון בממשלה. היא תיקרא ביום שני במליאת הפרלמנט, וביום רביעי יתקיימו דיון והצבעה. בעיקרו של דבר, מפלגות השלטון מחזיקות במספר הקולות הדרוש לדחיית הצעת אי אמון. עם זאת, המפלגה הסוציאל דמוקרטית (PSD), המרכיב העיקרי בקואליציית הממשל, עברה טלטלה קשה ועוברת רגע קשה מאוד, בעקבות כך שיושב הראש ליביו דרגנאה (Liviu Dragnea) נידון, ביום חמישי, על ידי בית הדין הגבוה לצדק בבוקרשט, בפסק דין סופי ומוחלט, לשלוש שנים וששה חודשים מאסר בפועל. הוא נמצא אשם בהסתה לניצול לרעה של תפקיד בתקופה שבה כיהן כיושב ראש המועצה האיזורית טלאורמן (Teleorman) שבדרום. באותה תקופה, נתן הוראה להעסקה פיקטיבית של שתי חברות מפלגה במחלקה לעזרה סוציאלית והגנת הילד. הן קיבלו את שכרן מכספי ציבור, למרות שעבדו באופן בלעדי עבור המפלגה הסוציאל דמוקרטית (PSD). מנהיג המפלגה הסוציאל דמוקרטית לא הודה במעשה.



    הכנות לקראת נשיאות רומניה באיחוד האירופי


    באקלים הפנימי הסוער הנוכחי, רומניה מתכוננת ל־1 בינואר שנה הבאה, כאשר תיכנס לכהונתה כנשיאת מועצת האיחוד האירופי, לתקופה של חצי שנה. באמצעות פעילותה שתיארך ששה חודשים, מטרתה של בוקרשט, בין היתר, היא לוודא פיתוח בר קיימא ושוויוני עבור כל מדינות האיחוד ולהשיג תוצאות קונקרטיות עבור אזרחי אירופה — מסרה ראשת הממשלה ויוריקה דנצילה (Viorica Dăncilă), ביום רביעי, בנאום במליאת הפרלמנט. בתורו, בבריסל, השר לענייני אירופה, ויקטור נגרסקו (Victor Negrescu), מסר את הבטחותיו כי רומניה מוכנה לקבלת כהונת נשיאות מועצת האיחוד החל מה־1 בינואר. בשיחותיו עם נציבים אירופיים רבים, השר דיבר על סדר עדיפויותיה של רומניה לשנה הבאה בתחומים כגון התקציב ומשאבי אנוש, מחקר, אנרגיה ותחרות. ויקטור נגרסקו מסר כי בכוונתה של רומניה שמדיניות הלכידות, שמשמעותה לכידות כלכלית, חברתית וטריטוריאלית, תהיה מרכיב מרכזי בתקציב האירופי. בנוגע למדיניות החקלאות, בכוונתה של בוקרשט לנקוט בצעדים לצמצום הפערים בקצבאות, סיוע לחקלאים צעירים ושימושים חקלאיים תחרותיים שמביאים לשוק האירופי מוצרים איכותיים. תחום אחר ברשימת סדר העדיפויות הוא מחקר וחידושים. רומניה שואפת לגישה שוויונית והוגנת למשאבים בתחום זה או שכר שווה לכל החוקרים, ללא קשר למוצאם.



    גשמים כבדים ורוחות עזות גרמו לנזקים



    מזה מספר שנים, תושבי רומניה מתמודדים עם תופעות מזג אוויר קיצוניות, בלתי אופייניות לאקלים היבשתי המתון של רומניה. האביב והסתיו כבר אינם מתאפיינים בצורתם הקלאסית, בקיץ חם מהרגיל, השלגים כמעט ונעלמו בחורף, באיזורים מסויימים ברומניה, וגם סופות טורנדו הופיעו. מסוף שבוע שעבר, על רקע טמפרטורות גבוהות מהרגיל עבור תקופה זו בשנה, באיזורים רבים ברומניה נצפו תופעות מזג אוויר אינטנסיביות, המאופיינות בגשמים שוטפים, ברקים, רוחות עזות וברד. הבעיות נמשכו גם השבוע, עם הופעתן של סופות. עשרות גשרים נסחפו על ידי שטפונות שכיסו רחובות, כבישים ושטחי גידולים חקלאיים נרחבים רבים. נגרמו נזקים לעשרות בתים, מרתפים, חצרות, מבנים מסחריים, מבנים נספחים לבתים, רכבים, בארות שתייה ומספר מקטעי כביש. עשרות עצים נפלו. בעשרות יישובים נרשמו הפסקות חשמל. גם בבוקרשט, הגשמים השוטפים הציפו רחובות וגרמו לשיבושי תנועה באיזורים מסויימים.



  • A la une de la presse roumaine 19.06.2018

    A la une de la presse roumaine 19.06.2018

    Avec 175 voix pour, 78 contre et une seule abstention, la Chambre des députés a adopté lundi soir le nouveau Code de procédure pénale. La Roumanie est morte, vive la Roumanie, lance sur la page électronique d’Adevarul, Oana Bogdan, ancienne secrétaire d’Etat au Ministère de la Culture, dans l’ancien Cabinet Ciolos. Pour sa part, Romania libera donne la parole à Raluca Turcan, leader des députés libéraux qui qualifie le nouveau code de « grave erreur ». Présents au Parlement, les députés de l’Union Sauvez la Roumanie ont enfilé des T-shirts avec le message « sans corrompus dans les fonctions publiques » ! peut-on lire à la une de Gandul.

  • Le Sénat roumain a décidé de modifier un cinquième des dispositions du Code de procédure civile.

    Le Sénat roumain a décidé de modifier un cinquième des dispositions du Code de procédure civile.

    Cela fait un an et demi que l’actuelle coalition gouvernementale PSD-ALDE essaie à tout prix de changer les Codes pénaux et les lois de fonctionnement de la justice. Un combat que l’opposition de droite, la société civile et les médias roumains qualifient à l’unisson de tentative de mettre un terme à la lutte contre la corruption et de passer la corde au cou de la justice. Entre temps, la législation civile, elle, provoque moins d’enthousiasme au Parlement. Réuni mardi en séance plénière, le Sénat a donné son feu vert à un nouveau Code de procédure civile.

    Le document avait déjà reçu la semaine dernière l’avis favorable d’une commission parlementaire spécialisée ayant à sa tête l’ancien ministre social-démocrate de la Justice, Florin Iordache. Selon lui, suite aux décisions de la Cour constitutionnelle et aux propositions formulées par le Conseil supérieur de la magistrature, le Parquet général et la Haute Cour de Cassation et de Justice, 110 articles de loi ont subi des modifications, soit un cinquième du total des dispositions du Code de procédure civile.

    Une mesure censée rendre la justice moins hostile aux yeux des citoyens, affirment les juristes parlementaires, qui donnent l’exemple des procès civils dont la durée sera dorénavant plus courte. L’élimination de l’obligation des requérants d’être assistés par un avocat ou un conseiller juridique au moment où ils souhaitent interjeter recours figure aussi sur la liste des changements. Autre modification importante selon les avocats: les dépositions des témoins dont seulement l’essentiel était consigné lors du procès et qui dorénavant seront enregistrées en entier.

    La modification du Code de procédure civile a reçu 72 voix de la part de la coalition au pouvoir appuyée par l’UDMR, tandis que l’opposition, elle, a été divisée. Seulement 6 sénateurs ont dit non et 27 autres se sont abstenus. Selon l’USR, les nouvelles dispositions du Code de procédure civile risquent de mettre en désavantage les citoyens impliqués dans des procès relatifs à la protection des consommateurs et mettent en difficulté les débiteurs roumains. Ces derniers ne pourront plus porter plainte collective contre les clauses abusives mises en place par les banques dans les contrats de crédit.

    La presse de mercredi insiste sur l’importance des changements du Code de procédure civile qui, disent les journalistes, couvrent une large palette de litiges. Il s’agit concrètement de toute action non pénale – contentieux, droit de la famille, droit du travail, droit commercial etc. L’initiative législative adoptée par le Sénat sera à nouveau examinée par la commission spécialisée du parlement avant de se retrouver sur la table de la Chambre des députés, assemblée décisionnelle dans ce cas. (trad.Ioana Stancescu)

  • Les compagnies énergétiques roumaines sont considérées rentables

    Les compagnies énergétiques roumaines sont considérées rentables

    Le système national énergétique est solide et viable, a affirmé lundi, le ministre roumain de l’Energie, invité à répondre aux questions des parlementaires dans le cadre de l’Heure du Gouvernement. M. Anton s’est vu obliger d’expliquer une série d’aspects qui, affirment les représentants de l’USR, risquent de mettre en danger la sécurité énergétique de Roumanie.

    Aux dires du responsable roumain, la nouvelle stratégie énergétique nationale pour 2018-2020 vise la relance du secteur à travers de nouvelles capacités de transport et de distribution et la modernisation de celles déjà en place. Le système énergétique roumain est à même d’assurer la sécurité énergétique des consommateurs domestiques et industriels aussi bien de Roumanie que des autres pays de la région, a encore affirmé le ministre Anton. Et lui d’ajouter qu’à présent, la Roumanie est un pôle énergétique régional qui bénéficie de réserves d’énergie importantes et qui ne cesse d’investir dans ce secteur afin de moderniser et construire de nouvelles capacités. La preuve ? Ces douze derniers mois, plusieurs compagnies publiques du secteur, sont arrivées à enregistrer du profit, aux dires du responsable énergétique : « En 2017, la société Oltenia a fait, pour la première fois depuis sa création, un profit de presque 43 milles euros. Hidroelectrica a pour sa part enregistré plus de 3 millions d’euros de profit et Nuclearelectrica a affiché 73 millions d’euros de profit. Après, il y a la compagnie Elcen qui, bien que toujours en incapacité de paiement, a enregistré un profit de presque 10 millions d’euros. Et la liste pourrait continuer avec le Complexe énergétique de Hunedoara ou la Compagnie nationale d’uranium dont on essaie de s’occuper. »

    La réponse du ministre de l’Energie n’a pas plu aux élus de l’USR. De l’avis de la députée Cristina Pruna, le représentant du gouvernement a contourné les questions incommodes comme par exemple celles visant les ressources pétrolières et gazières de la mer Noire, l’absence d’investissements à l’intention des compagnies publiques, la situation de l’industrie minière ou encore les délais de la Stratégie énergétique: « Monsieur le ministre, je constate avec amertume que vous avez répondu hors sujet ! Je vous rappelle que 90% des profits ont été dirigés vers le budget de l’Etat pour couvrir le trou creusé par le gouvernement PSD-ALDE. »

    Lors des débats au Parlement, le responsable de l’Energie, Anton Anton, a précisé que pour ce qui était du gazoduc censé relier l’Autriche à la Bulgarie, via la Hongrie et la Roumanie, les délais de mise en œuvre du projet étaient bien respectés. Le futur pipeline devra entrer en Roumanie par l’ouest pour sortir par le sud, au bout de 560 km de trajet. Le tronçon roumain du gazoduc coûtera quelque 560 millions d’euros à l’Etat. Le projet permettra non seulement l’acheminement du gaz vers l’Europe centrale, mais aussi un plus de compétition et implicitement une baisse des prix, du moins théorique, pour le consommateur final. La finalisation de la première partie du projet est prévue pour la fin de l’année prochaine. (Trad. Ioana Stancescu)