Tag: USR

  • 13.10.2021

    13.10.2021

    Covid en Roumanie – La Roumanie a rapporté mardi 16 743 nouveaux cas de contamination au coronavirus dépistés en 24 heures et 442 décès causés par la Covid-19 survenus en un seul jour. Ces chiffres constituent des records absolus enregistrés depuis le début de pandémie. 1 667 patients étaient soignés en réanimation mardi. Les taux de contamination les plus sévères sont à retrouver à Bucarest et dans le département limitrophe d’Ilfov, soit 15 cas pour mille habitants, ainsi que dans celui de Timiş (ouest), avec plus de 10 cas pour mille habitants. Le médecin Adrian Marinescu de l’Institut des maladies infectieuses Matei Bals de la Capitale s’attend à ce que tout le mois d’octobre soit particulièrement difficile pour ce qui est de la crise sanitaire, mais table sur une amélioration de la situation épidémiologique qui permettra le déroulement des fêtes d’hiver en toute tranquillité. Il souligne pourtant que la vaccination contre la Covid 19 était extrêmement importante afin de dépasser l’actuelle vague de l’épidémie et souligne qu’il n’est jamais trop tard pour démarrer un schéma d’immunisation, parce que même une seule dose assure un certain degré de protection. Pour sa part, le chef de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghita a annoncé que les autorités envisageaient l’organisation d’un nouveau marathon de la vaccination contre la Covid 19 à Bucarest.

    Aides – Une cinquantaine de concentrateurs d’oxygène se trouvant dans les stocks de la Pologne ont été offerts à la Roumanie par le biais du Mécanisme européen de protection civile. Arrivés aujourd’hui en Roumanie, les appareils sont indispensables pour soigner les malades graves de Covid 19. Leur transport jusqu’en Roumanie a été assuré par la Pologne. Mardi, un avion des Forces aériennes roumaines a transporté depuis l’Italie plus de 5 000 doses d’anticorps monoclonaux, utilisés dans le traitement de la Covid 19. Ces aides arrivent en Roumanie suite à l’appel fait par l’Etat roumain afin de lutter contre les effets de la croissance exponentielle du nombre de cas de coronavirus.

    Premier ministre – Le premier ministre désigné, le leader de l’USR, Dacian Ciolos, rencontre aujourd’hui les représentants du Parti national libéral, de l’Union démocrate magyare de Roumanie et des minorités nationales en vue de constituer une majorité gouvernementale. Les pourparlers visent la reconstitution de la coalition dans sa forme initiale PNL – USR – UDMR, qui s’est écroulée suite au départ de l’USR du gouvernement à cause de différends irrémédiables avec le premier ministre par intérim Florin Cîtu, actuellement leader des libéraux. Selon les informations de la réunion de mardi soir de la direction du PNL, les libéraux pourraient recommander à nouveau à Dacian Ciolos à appeler le Parti social démocrate et l’Alliance pour l’unité des Roumains pour constituer une majorité, soit les partis aux côtés duquel l’USR a destitué le gouvernement Cîtu par motion de censure. L’Union démocrate magyare de Roumanie pourrait également ne pas soutenir un gouvernement dirigé par Ciolos, tout comme le PSD et l’AUR. Le leader de l’USR n’exclut non plus la possibilité de constituer un gouvernement minoritaire, avec des ministres issus exclusivement de son parti.

    Chambre des députés – L’ex-président du PNL, Ludovic Orban devrait démissionner aujourd’hui de ses fonctions de chef de la Chambre des députés de Bucarest, moins d’une année après le début de son mandat. Il y a deux semaines, après avoir perdu les élections pour la direction du Parti national libéral, il annonçait avoir déposé sa démission pour la mettre à la disposition du nouveau leader, le premier ministre destitué par motion de censure – Florin Cîtu. Ludovic Orban a donné un délai de 15 jours pour identifier une solution pour que les libéraux ne perdent le poste de chef de la chambre basse. Jusqu’ici le Parti national libéral n’a pas rendu publique aucune stratégie en ce sens. Les libéraux devraient présenter une proposition après l’enregistrement de la démission de M Orban, a annoncé Florin Cîtu. La constitution d’une majorité parlementaire est assez difficile à identifier actuellement, mais les libéraux ont affirmé avoir envisagé un président par intérim de la Chambre des Députés.

    Bruxelles
    La Commission européenne recommandera aujourd’hui aux Etats de l’Union
    d’implémenter une série d’instruments à court et long terme dans la tentative
    de résoudre le problème de la flambée du prix de l’énergie, qui touche nombre
    de consommateurs. Le vice-président de l’Autorité nationale de réglementation
    dans le domaine de l’Energie – ANRE – de Roumanie, Zoltan Nagy-Bege, a déclaré
    qu’il s’attendait à ce que l’exécutif européen recommande l’élimination
    temporaire de certaines taxes présentes sur les factures d’électricité et de
    gaz. Il pourrait s’agir de la taxe pour les certificats verts et le bonus pour
    la cogénération. Le vice-président de l’ANRE a également évoqué la possibilité d’éliminer
    ou au moins de réduire pour une période limitée de temps la TVA appliquée aux
    factures des consommateurs individuels. Matthew Boyse, chargé d’affaires des
    Etats Unis en Roumanie, a critiqué la contribution de la Russie à la hausse des
    prix de l’énergie en Europe et accusé le Kremlin de chantage à l’adresse de
    l’Union. Il a ajouté que la prospérité et la sécurité de la Roumanie étaient
    étroitement liées à l’énergie et que les Etats Unis étaient prêtes à lui offrir
    l’assistance nécessaire.

    Stockholm – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe aujourd’hui à Malmö, à l’invitation du premier ministre suédois, Stefan Lofven, au Forum international dédié à la commémoration de l’Holocauste et à la lutte contre l’antisémitisme. Selon l’administration présidentielle, la participation du responsable roumain s’inscrit dans la série des démarches de l’Etat roumain de consolider l’éducation au sujet de l’Holocauste, la préservation de leur mémoire, la lutte contre l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie et la promotion des valeurs européennes, de la tolérance et du respect envers les droits et les libertés fondamentales.

    Météo – Temps morose aujourd’hui en Roumanie, avec des pluies sur le sud, sud-est, ouest et nord-ouest. Les températures vont de 9 à 17 degrés. 9 degrés, un ciel couvert et quelques gouttes de pluie en ce moment à Bucarest.

  • Regierungskrise: Präsident beauftragt Dacian Cioloș mit der Regierungsbildung

    Regierungskrise: Präsident beauftragt Dacian Cioloș mit der Regierungsbildung


    Zum Abschluss der Beratungen mit den Parlamentsparteien am Montag, beauftragte Präsident Klaus Iohannis den Vorsitzenden der öko-liberalen-Partei Rettet Rumänien, Dacian Cioloș, mit der Regierungsbildung. Zuvor wurde letzte Woche die von dem liberalen Florin Cîțu geführte Minderheitsregierung der PNL und des Ungarn-Verbandes durch einen Misstrauensantrag gestützt. Nur wenige Tage danach kritisierte der Landespräsident die USR scharf. Er warf dieser vor die Regierung verlassen zu haben und sich mit der von PSD und AUR gebildeten Opposition verbündet und für den Antrag gestimmt hatte, der die Cîțu-Regierung zu Fall brachte. Nun, sagte der Präsident Montag, zum Abschluss der Konsultationen: Die politischen Parteien hatten unterschiedliche Ansätze, sie unterbreiteten unterschiedliche Vorschläge, die die Vertreter dieser Parteien auch der Öffentlichkeit vorgestellt haben. All diesen Vorschlägen habe ich einen entnommen, den ich in die Tat umsetzen werde. Ich habe beschlossen, Herrn Dacian Cioloș als Kandidaten für das Amt des Ministerpräsidenten zu nominieren.




    Im September entließ Premierminister Florin Cîțu den Justizminister der USR. Aus Protest zog die Partei daraufhin alle ihre Minister aus der Regierung zurück und stimmte an der Seite der Opposition für einen Misstrauensantrag. Die USR hatte wiederholt erklärte, die Regierungsverantwortung gemeinsam mit den Liberalen und den Vertretern der ungarischen Gemeinschaft in Rumänien tragen zu wollen, nicht aber mit Florin Cîțu als Ministerpräsident. Dacian Cioloș, der Vorsitzende der drittstärksten Kraft im Parlament, kündigte nach Erhalt des Auftrags an, mit seinen ehemaligen Regierungskollegen über die Bildung einer parlamentarischen Mehrheit verhandeln zu werden.




    Den Erklärungen nach zu urteilen, haben es weder die Liberalen noch die Ungarn eilig, mit der USR zu verhandeln. Die PNL antwortete Dacian Cioloș, er solle eine Mehrheit mit denjenigen bilden, mit denen die USR für den Misstrauensantrag gestimmt hat. Während die UDMR noch Klärungsbedarf zu haben scheint. Die USR solle erst einmal klären, warum sie die Regierung, an der sie beteiligt war, entlassen hat, forderten die Ungarn. Im Lager der Opposition sehen die Sozialdemokraten die Entscheidung des Staatschefs, Dacian Cioloș mit der Regierungsbildung zu beauftragen, als einen Schritt in Richtung vorgezogener Neuwahlen, die sie anstreben. Die Ultranationalisten der AUR betrachten die Ernennung des USR-Vorsitzenden als ein politisches Spiel, weil es ihm nicht gelingen werde eine Mehrheit zu erreichen.




    Gemäß der Verfassung hat der designierte Premierminister 10 Tage Zeit, um im Parlament eine Mehrheit für das von ihm vorgeschlagene Kabinett zu finden. Sollte es ihm gelingen, würde Dacian Cioloș – der bereits Minister, ehemaliger EU-Kommissar und bis vor Kurzem Vorsitzender der Fraktion Renew Europe im Europäischen Parlament war – zum zweiten Mal Premierminister werden. Dieses Amt bekleidete er von November 2015 bis Januar 2017.

  • October 12, 2021

    October 12, 2021


    TALKS Romanias Prime Minister designate, USR leader, Dacian Ciolos has announced after a couple of phone calls with leaders of the National Liberal Party (PNL), UDMR and with representatives of the national minorities, they have agreed to have a first round of talks for rebuilding the ruling coalition on Wednesday. Yesterday, the PNL said they would hold talks with the Prime Minister designate only after he had come up with the solution of a Parliament majority jointly with the Social Democrats (PSD) and AUR with which they had recently tabled a censure motion against the PNL-UDMR cabinet. We recall the USR had been part of the sacked government until September. After talks with Parliament parties on Monday, the countrys president Klaus Iohannis designated Dacian Ciolos to build a majority that can vote in Parliament the cabinet he proposed. The new Prime Minister has been given 10 days to complete the task.



    TENNIS The pair made up of Romanian tennis player Horia Tecau and German Kevin Krawietz has qualified for the quarter finals of the ATP Masters 1,000 in Indian Wells, California after a 7-6, 7-6 win against Steve Johnson and Sam Querrey of the USA. The Romanian-German pair will be taking on Tim Puetz of Germany and Michael Venus of New Zealand in the quarter finals.



    COVID-19 Over 91 hundred new daily Covid-19 infections were reported in Romania on Monday, most of them in the countrys capital city Bucharest. 209 Covid-related fatalities were also reported and 17 thousand people are being treated in hospitals. 16 hundred patients are in ICUs. Capital city Bucharest and the county of Timis in the countrys west have reported the highest infection rates, 14 per thousand and 10 per thousand respectively. According to doctors, the number of those in need of intensive care is much bigger but ICUs have a limited number of beds. Two mobile units have been installed in an attempt to solve the situation. The increasing number of infections has given an impetus to the vaccine rollout, although the Romanians interest in vaccination remains low as compared to most EU countries. The number of those who got one dose of the vaccine in Romania stands at 5.8 million.



    FOOTBALL Romanias national football side on Monday night secured a 1-0 home win against Armenia in Group J of the World Cup 2022 preliminaries. Alexandru Mitrita scored the victory goal for the hosts on the 26th minute allowing Romania to climb up to the second position in a group topped by Germany which is already qualified, North Macedonia comes third, Armenia fourth, Iceland fifth and Liechtenstein occupies the last place. Next month will be seeing a new round of matches in this group, when Romania will be up against Iceland in a home game on November 11th, and take on Liechtenstein on their own turf three days later. The groups winners are directly qualified for the final tournament in Qatar whereas sides on the second positions and the best two unqualified elevens in the Nations League are to play tie matches in an attempt to book tickets for World Cup 2022.


    (bill)




  • October 11, 2021 UPDATE

    October 11, 2021 UPDATE

    TALKS Romanian president Klaus Iohannis
    on Monday decided to designate USR leader Dacian Ciolos for the position of
    Prime Minister. The announcement came at the end of the talks he held with
    representatives of the political parties and groups in Romania’s Parliament.
    Iohannis said that during the talks he reiterated the importance of a couple of
    issues that must be solved no matter who is ruling the country, namely the
    pandemic and the situation of energy prices. The PNL-UDMR government headed by
    Liberal Prime Minister Florin Citu was sacked last week through a censure
    motion. The cabinet found itself in minority after the USR had left the ruling
    coalition. The Liberals and the Social Democrats came with no proposals for the
    position of Prime Minister. And the latter have even voiced hope that the idea
    of staging early election will be backed by a majority, a position also shared
    by AUR who wants an independent Prime Minister. The USR wants to rebuild the
    coalition with PNL and UDMR but without Florin Citu as head of the Executive.
    The USR has proposed its president, Dacian Ciolos, and has come up with a
    programme of measures and reforms.








    VACCINE Romania’s interim Prime
    Minister Florin Citu on Monday announced his intention not to attend the
    upcoming round of talks on the country’s vaccine rollout in the Chamber of
    Deputies. Citu was invited to Parliament on Monday to present a report on the
    issue. The invitation was made by the USR who headed the Health Ministry until
    the alliance left the coalition government. The USR has blamed Citu for a
    failed vaccine rollout, which he wanted to control personally. With one third
    of its eligible population immunized, Romania occupies the last but one
    position in the EU in terms of vaccination.








    COVID-19 On Monday Romania reported
    9,148 COVID infections, more than one third of them in the country’s capital
    city, Bucharest. 209 Covid-related deaths have also been reported as well as
    around 17 thousand patients who are being treated in hospitals. The highest
    infection rate, 14 per thousand, has been reported in Bucharest and its
    surroundings. The county of Timis, in western Romania, comes next with an
    infection rate over 10 per thousand. The large number of infections has given
    an impetus to the country’s vaccine rollout and authorities have called on
    international organisations for assistance in their attempt to keep the
    pandemic at bay.








    TRAVEL Between October 12th
    and 26th,60 thousand
    young people with ages between 19 and 20 from Europe, Romania included, can apply
    for permits to travel for free on the EU railway networks through an initiative
    known as DiscoverEU. Those selected can travel around the member states between
    March 2022 and February 2023 for 30 days at the most. Because of the
    unpredictable pandemic, all of these young travelers are going to benefit from
    flexible reservations by means of a mobile travel permit, which is adjustable
    until departure. Every member state has been allotted a certain number of free
    travel permits and the selected ones can travel alone or with a group of up to
    five eligible persons.




    (bill)

  • 09.10.2021

    09.10.2021

    Politique – Les remous de la scène politique roumaine continuent : le Parti social-démocrate (PSD), le principal parti d’opposition dans le Parlement de Bucarest, et l’Union sauvez la Roumanie, ancien partenaire de coalition avec le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie, critiquent vivement la manière dont le cabinet Cîţu, démis cette semaine, a alloué plus d’un milliard de lei, soit 200 millions d’euro, du Fonds de réserve aux autorités locales. D’après les maires, sénateurs et députés sociaux-démocrates du département de Constanţa (sud-est), les mairies PSD bénéficient de seulement 2% des fonds alloués, malgré le fait que l’enveloppe accordée au département de Constanţa est la plus généreuse du pays. De même, les maires de l’Union sauvez la Roumanie de Timişoara (ouest), de Braşov et d’Alba Iulia (centre) demandent publiquement au gouvernement de revoir, de manière urgente, les critères d’allocation des fonds. Dans une lettre ouverte, les maires en question montrent que l’argent aurait été alloué de façon arbitraire et uniquement sur des critères politiques. De son côté, le ministère du Développement a déclaré que les fonds ont été distribués de façon non-discriminatoire à l’ensemble des autorités locales, mais que les demandes totalisaient plus de 11 milliards de lei, alors que le gouvernement n’avait à sa disposition qu’un seul milliard.

    Religion – Le pèlerinage en hommage à Sainte Parascheva a commencé à Iaşi, dans l’est de la Roumanie. Un des événement religieux majeurs du pays et un des plus importants d’Europe, le pèlerinage rassemble dans la ville moldave des dizaines de milliers de croyants chaque année. La Sainte Parascheva, célébrée le 14 octobre, est considérée comme la protectrice de la région historique de Moldavie depuis 1641, quand ses reliques ont été déposées à Iaşi par le seigneur Vasile Lupu.

    Football – Défaite hier soir de la Roumanie dans les qualifications pour la Coupe du Monde de football 2022. Les tricolores se sont inclinés devant l’Allemagne, malgré un début de match en force. Score final, 2-1, ce qui met l’Allemagne en tête du groupe J. Deux autres matchs ont eu lieu hier soir dans le même groupe : Islande – Arménie, 1-1, et Liechtenstein – Macédoine du Nord, 0-4. Après sept matchs disputés par chaque équipe, l’Allemagne est donc le leader du groupe avec 18 points, suivie par l’Arménie et la Macédoine du Nord, avec 12 points chacune. La Roumanie a 10 points, l’Islande, 5, et le Liechtenstein clôt le classement, avec 1 point seulement. La dernière participation de la Roumanie à une Coupe du monde de football remonte à 1998, en France.

    Météo – le temps est particulièrement froid pour cette période de l’année en Roumanie jusqu’à lundi matin. Il pleut dans l’ouest et le sud-ouest du pays et il neige en montagne, à plus de 1500 m d’altitude. Le vent souffle fort sur toute la moitié sud du pays, avec des rafales qui peuvent atteindre 60 à 70 km/h. Les maximales iront dans le journée de 7 à 15°C seulement. 11°C à midi dans la capitale, Bucarest.

  • Regierungskrise in Bukarest: Präsident lädt Parteien zu Konsultationen ein

    Regierungskrise in Bukarest: Präsident lädt Parteien zu Konsultationen ein

    Schon am vergangenen Dienstag, als die Minderheitsregierung PNL-UDMR um Premierminister Florin Cîțu durch Misstrauensantrag gestürzt worden war, haben viele Politikkommentatoren geraunt, dass die Grabenkämpfe der politischen Kräfte im rumänischen Parlament eine neue Koalitionsbildung fast unmöglich machen würden. Man braucht kein Prophet zu sein, um diese Binsenwahrheit zu verkünden, denn die Positionen der einzelnen Parteien waren schon vor dem Misstrauensvotum im Parlament klipp und klar. Die oppositionellen Sozialdemokraten, Hauptantreiber des Misstrauensantrags, schlie‎ßen die Unterstützung eines liberalen Minderheitenkabinetts aus und pochen auf vorgezogene Neuwahlen. Marcel Ciolacu, Vorsitzender der PSD:



    Rumänien braucht eine stabile Regierung, und aus unserer Sicht gibt es eine einzige Lösung: vorgezogene Neuwahlen. Bis dahin sollte ein unabhängiges Expertenkabinett die Regierungsgeschäfte übernehmen.“



    Auf derselben Welle reitet auch die nationalistische Allianz für die Einheit der Rumänen (AUR), die ebenfalls die Oppositionsbank drückt. Die Union Rettet Rumänien (USR), bis zur Verwerfung mit dem Premierminister Florin Cîțu Juniorpartner der liberalen Regierung, hat am Dienstag für die Absetzung des Kabinetts gestimmt, räumt aber ein, für eine neue Koalition mit der PNL und dem Ungarnverband (UDMR) prinzipiell verfügbar zu sein — nur eben mit einem anderen Ministerpräsidenten, der ihnen kein Dorn im Auge ist. Dacian Cioloș, der frisch gewählte neue Parteichef der USR, erläutert den Balanceakt seiner Partei:



    Für uns gibt es keinen Grund, ein liberales Minderheitenkabinett zu unterstützen, denn wir könnten eine neue Regierung zusammen mit der PNL bilden. In einer Regierungskoalition sollte jede Partei seine eigenen Minister ernennen dürfen, und zwar so, wie das bislang gang und gäbe war; doch für uns ist das nur tragbar, wenn die PNL Florin Cîțu unter Umständen für einen Ministerposten nominiert, keineswegs aber erneut als Premierminister aufstellt.“



    Die Liberalen finden diese Forderung unerhört und wollen Cîțu unter keinen Umständen fallen lassen. Dan Vîlceanu, bislang liberaler Finanzminister im durch Misstrauensantrag gestürzten Kabinett, spricht Klartext und sagt, eine Koalitionsregierung mit der USR sei durch Bedingungen um Personalien nicht möglich:



    Die USR hat zum Sturz der Regierung erheblich beigetragen — gerade in einer Zeit, in der wir alle an die Bürger in diesem Land denken und nicht parteipolitischen Interessen Vorrang einräumen sollten. Ich wünsche mir auch, dass diese politische Krise so bald wie möglich beendet wird; doch das ist nur möglich, wenn es der USR einleuchtet, dass sie einen Fehler begangen hat und dass es bei ihr liegt, diesen Fehler wieder rückgängig zu machen. Florin Cîțu ist Parteichef der PNL, einer Partei, die doppelt so viele Wählerstimmen als die USR hinter sich hat. Unter diesen Umständen ziemt es sich einfach nicht, ultimative Bedingungen zu stellen.“



    Das letzte Wort wird wohl Staatspräsident Klaus Johannis sprechen. Doch dieser ist auch nicht optimistisch, dass die auf Montag anberaumte erste Konsultationsrunde mit den Parteien im Präsidentenpalast eine Lösung bringen wird:



    Wir müssen eine Lösung für diese Krise finden, denn die Regierung ist infolge von Hochmut und persönlichen Ambitionen gestürzt. Die von der Verfassung vorgeschriebenen Schritte sind bekannt. Ich werde die parlamentarischen Parteien zu Beratungen einladen, und zusammen mit jenen Politikern, die Reife und Verantwortungsbewusstsein zeigen, werden wir versuchen, aus dieser Krise herauszukommen.“



    Staatspräsident Johannis, der ferner einräumte, dass er vorgezogene Neuwahlen unter den Umständen der Pandemie und der explodierenden Energiepreise für die denkbar schlechteste Lösung hält.

  • Que veulent obtenir les partis politiques ?

    Que veulent obtenir les partis politiques ?

    Mardi dernier, lorsque le gouvernement roumain constitué par le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie et dirigé par le libéral Florin Cîtu a été destitué par motion de censure, les analystes ont anticipé que la configuration d’une nouvelle coalition gouvernementale pourrait s’avérer une mission carément impossible compte tenu des intérêts tellement divergents des partis. Et ce que les analystes anticipaient est désormais réalité puisque le Parti social démocrate, principale formation de l’opposition et promoteur de la motion de censure, exclut la possibilité de soutenir un gouvernement minoritaire du PNL, affirmant que la meilleure solution serait un scrutin législatif anticipé. « Je crois que la Roumanie a besoin d’un gouvernement stable et de mon point de vue il n’y a qu’une solution : les élections anticipées. D’ici là, un gouvernement composé de spécialistes pourrait être mis en place » a précisé Marcel Ciolacu. L’avis du PSD est partagé aussi par les nationalistes de l’Alliance pour l’Union des Roumains.

    Par ailleurs, l’Union Sauvez la Roumanie, qui a été jusqu’à septembre dernier un partenaire cadet dans la coalition gouvernementale souhaiterait faire partie d’un gouvernement PNL – UDMR dirigé par un autre premier ministre. Ce n’est plus un secret, Florin Cîtu et l’USR sont des ennemis jurés. « Nous n’avons aucune raison pour voter un gouvernement minoritaire du PNL parce que nous pouvons soutenir un gouvernement aux côtés des libéraux. Chaque parti peut choisir ses ministres selon le même modèle qu’auparavant, mais c’est la décision du PNL de proposer Florin Cîtu pour un poste de ministre. Mais nous n’allons en aucun cas l’appuyer pour le fauteuil de premier ministre » a déclare Dacian Ciolos. Or, les libéraux souhaitent obstinément que le même et unique Florin Cîtu devienne à nouveau premier ministre !

    Ce qui plus est, selon Dan Vîlceanu, ministre libéral destitué des finances, la coalition avec l’USR est impossible à refaire si ce parti pose des conditions inacceptables par les libéraux. « Ils ont dépourvu la Roumanie d’un gouvernement dans un moment durant lequel ils auraient du penser plutôt aux citoyens et moins au profit politique. Je souhaite que cette période dure le moins que possible, mais cela dépend de leur capacité à admettre avoir commis une erreur et de leurs efforts visant à la réparer. Florin Cîtu est en fin de compte le président du PNL, un parti qui ne peut pas accepter de telles conditions vu que son score est double » martèle Dan Vîlceanu qui précise donc qu’aux dernières élections législatives le PNL avait décroché deux fois plus de votes que l’USR.

    Et dans tout ce chaos politique, c’est le président Klaus Iohannis qui a le dernier mot à dire. Il n’est pourtant pas optimiste quant au succès du premier round de consultations avec les partis politiques, prévu pour lundi. « Il faut trouver une sortie de cette crise, puisque le gouvernement est tombé victime d’orgueils. Les pas constitutionnels sont archi-connus. J’inviterai les partis parlementaires à des consultations et j’essaierai aux côtés des acteurs les plus matures et les plus responsables à trouver une issue » a déclaré le chef de l’Etat. Il a également précisé que l’organisation d’élections anticipées était carrément impossible durant la période qui suit, vu qu’elle est marquée par la pandémie et par la flambée des prix sur le marché de l’énergie.

  • Des réactions suite à la destitution du gouvernement

    Des réactions suite à la destitution du gouvernement


    Trois partis ont contribué mardi, à faire chuter par
    motion de censure, le gouvernement minoritaire PNL-UDMR (Parti national
    libéral- l’Union démocrate des Magyars de Roumanie), dirigé par le leader libéral
    Florin Cîtu. Sur l’ensemble des 318 parlementaires, 281 élus se sont prononcés
    pour le départ du gouvernement, alors que le seuil pour que la motion soit
    votée – et le gouvernement, destitué – était de 234 sénateurs et députés. La
    motion a été soutenue aussi bien par les parlementaires sociaux- démocrates du
    PSD (Parti social-démocrate) et les nationalistes de l’Alliance AUR (l’Alliance
    pour l’Union des Roumains), les deux en opposition, que par ceux de l’USR (l’Union
    Sauvez la Roumanie), ancien partenaire cadet dans le gouvernement de coalition
    de M Cîţu. Voilà pourquoi dans son discours, le chef du PNL a décidé de s’attaquer
    notamment à l’USR : « Après avoir comploté pour renverser le gouvernement, ce parti souhaite
    maintenant revenir au pouvoir, mais dans un cabinet ayant à sa tête quelqu’un de
    plus indulgent, prêt à fermer les yeux dès que ce parti s’éloigne du droit
    chemin pour avancer vers la gauche ».


    La réplique n’a pas tardé à venir. Le vice-président USR,
    Dan Barna, a affirmé, en s’adressant à M. Cîtu : « Vous aurez pu être un premier ministre
    réformateur. En revanche, vous avez préféré d’incarner le rôle de celui qui met
    un frein au programme de gouvernance censé sortir le pays de l’actuelle crise ».


    Pour sa part, le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu,
    a pointé du doigt le cabinet Cîtu, en l’accusant qu’au bout de 9 mois de
    mandat, il n’a proposé aucune mesure concrète au bénéfice de la santé, de l’économie
    ou du niveau de vie des Roumains. Marcel Ciolacu : « Ce que nous et les Roumains, on vous reproche, c’est
    d’avoir détruit le pays à force d’avoir mené votre combat absurde pour vous
    tailler la part du lion
    ».

    De l’autre côté de la barricade politique, le PNL a vu
    dans la destitution du gouvernement Cîtu un acte d’une grande irresponsabilité
    politique. Cette décapitation intervient en pleine quatrième vague de pandémie
    de Covid-19, à un moment où les factures d’électricité et de gaz des Roumains ont
    complètement explosé. Or la chute du gouvernement a laissé la voie libre aux formations
    parlementaires de mettre sur tapis leurs intérêts. Malheureusement, ceux-ci
    sont tellement divergents qu’on a du mal à imaginer une nouvelle coalition
    capable d’obtenir le vote d’investiture. Le PSD et l’Alliance AUR souhaitent un
    gouvernement de technocrates, en attendant d’éventuelles élections anticipées.
    Pour sa part, l’USR souhaiterait un retour au pouvoir, à condition que Florin
    Cîtu ne soit plus premier ministre. Une partie des libéraux continue à soutenir
    M. Cîtu, tandis qu’une autre partie s’est rangée du côté de l’ancien leader
    libéral, Ludovic Orban. Le dernier mot à dire appartient au chef de l’Etat,
    Klaus Iohannis. Sauf que celui-ci a décidé d’attendre avant de convoquer les
    partis pour des négociations. « J’ai décidé de convoquer les partis pour des
    consultations la semaine prochaine, afin de leur donner suffisamment de temps pour
    se réunir et trouver des solutions matures ».


    Le premier ministre nommé par Klaus Iohannis aura dix
    jours à sa disposition pour présenter au Parlement son équipe et son programme
    de gouvernance, afin d’obtenir le vote d’investiture. En attendant que la
    situation se débloque, la crise politique de Roumanie fait couler beaucoup d’encre
    dans la presse internationale. La chute du gouvernement de Bucarest a fait le
    tour du monde et des médias, des Etats-Unis et jusqu’en Inde.







  • Le gouvernement de Bucarest, destitué par motion de censure.

    Le gouvernement de Bucarest, destitué par motion de censure.

    Après avoir suscité l’hostilité de trois partis sur les cinq représentées au Parlement, le gouvernement du premier ministre libéral Florin Cîtu a été destitué mardi par motion de censure. Dans le document, le PSD affirmait que l’unique solution pour que la Roumanie puisse sortir de cette crise politique, économique est sociale était le départ urgent du gouvernement Cîtu. Les sociaux-démocrates imputaient à l’Exécutif l’appauvrissement des Roumains, l’absence de mesures censées contrecarrer la hausse des factures énergétiques et la dévalorisation de la monnaie nationale, le leu, ainsi que la progression alarmante de la dette publique. S’y ajoutaient le faible taux d’absorption des fonds européens, le blocage des programmes d’appui pour les PMEs et le manque d’intérêt pour les problèmes des agriculteurs, selon les sociaux-démocrates. Ils n’oubliaient pas non plus de dénoncer ce qu’ils appelaient un désastre dans le domaine de la santé. Le gouvernement de l’alliance entre le Parti national libéral – l’Union Sauvez la Roumanie – Plus (USR-PLUS) et l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) n’a pas lutté contre la pandémie, il n’a fait qu’empêcher le traitement des maladies chroniques, accusait le Parti social-démocrate.

    La motion du PSD n’épargnait pas non plus l’USR-PLUS, même si, justement, la sortie de ce parti de la coalition gouvernementale a transformé le gouvernement Cîtu en un cabinet minoritaire et l’a projeté dans cette situation difficile. Malgré les critiques à son encontre formulées par le PSD, l’USR a finalement voté la motion afin de renverser Florin Cîtu de son fauteuil de premier ministre, le tenant pour seul responsable du démantèlement de la coalition gouvernementale. Aucune surprise non plus de la part des nationalistes de l’AUR qui ont également voté en faveur de la motion social-démocrate. Avant le vote, Florin Cîtu a accusé d’irresponsabilité ce qu’il a appelé une nouvelle majorité PSD – USR – AUR.

    Le parcours de la motion a été implacable et elle a adoptée mardi dans l’après-midi avec un score historique : 281 voix pour, alors que seulement 234 voix étaient nécessaires pour qu’elle soit adoptée. Aucune autre motion de censure de la Roumanie postcommuniste n’avait recueilli tant de voix « pour », note la presse de Bucarest.

    Le leader des députés libéraux, Florin Roman, a déclaré après le résultat du vote que le PNL proposerait un nouveau candidat pour les fonctions de premier ministre, conformément à une décision adoptée par la direction du parti. Le Parti social-démocrate n’a qu’un seul objectif : la tenue d’élections anticipées. D’ici là les sociaux-démocrates proposent de constituer une majorité politique censée soutenir un gouvernement composé de spécialistes, selon le président du PSD, Marcel Ciolacu. Il souligne que désormais c’est le président roumain Klaus Iohannis qui doit faire le prochain pas. Il faut dépasser « ce moment d’hystérie politique » et entrer dans « un zone responsable et constitutionnelle », a encore ajouté Marcel Ciolacu, chef de file des sociaux-démocrates.

    Le nouveau président de l’Union sauvez la Roumanie, Dacian Ciolos, a exhorté le premier ministre destitué à faire preuve de « retenue », ajoutant qu’il s’attendait à une « réaction équilibrée » de la part du PNL. Dacian Ciolos s’abstiendra à d’autre commentaires jusqu’à ce qu’une proposition réaliste de coalition gouvernementale soit mise sur papier. Enfin, le député George Simion, co-président de l’AUR a affirmé que Florin Cîtu ne devrait rester à la tête du gouvernement ni même en tant que premier ministre par intérim, annonçant que son parti avait préparé une équipe de spécialistes, prête à constituer un gouvernement dont la composition serait pourtant négociée avec les autres partis politiques. La situation sur la scène politique de Bucarest ne fait que se compliquer et tous les acteurs semblent attendre une solution-miracle de la part du président Iohannis.

  • No-confidence motion against Romania’s government

    No-confidence motion against Romania’s government

    The Liberal Florin Cîţu’s cabinet is today facing its most important
    political test to date-a vote on a no-confidence motion tabled against it by
    the Social Democrats in opposition. The document, entitled STOP to poverty, price
    rises and convicted criminals, argues that Romania’s only way out of the
    on-going political, economic and social crisis is for the Cîțu government
    to step down.


    The Social Democrats criticise the government for Romanians’ declining
    living standards, for the lack of measures to counter the rise in energy prices
    and the depreciation of the national currency, and for the alarming increase of
    the public debt. The list goes on with the poor absorption of EU funds, the
    inadequate programmes to support small and medium businesses, and the
    disinterest in farmers’ difficulties.


    Also, according to the Social Democrats, the government made up of the
    National Liberal Party, USR PLUS and the Democratic Union of Ethnic Hungarians
    in Romania did not fight against the COVID pandemic, but rather only managed to
    hinder the fight against chronic diseases.


    The opposition does not fail to mention PM Florin Cîţu’s problems with
    the law, during his student years in the US, when he was caught driving under
    the influence. The story came to light recently, and it probably would have
    been overlooked had it not been for the problems within the ruling coalition.


    The motion is not by no means lenient as far as USR is concerned,
    although the Cîţu government became a minority government precisely because USR
    left the coalition. Although they are criticised in the motion as well, USR announced
    they would support the motion, so as to make sure PM Florin Cîţu, whom they see
    as responsible for breaking up the ruling coalition, is removed.


    In fact, USR were the first to table a motion of censure against the
    Liberal government. This motion, also backed by the nationalist party AUR, got
    stuck at the Constitutional Court, and will become redundant if the Social
    Democrats’ motion passes.


    The government stands little chances to survive the motion. Arithmetic shows
    that the Social Democrats, USR and AUR have 280 votes in Parliament, and the
    motion only needs 234 votes to pass. The cabinet only relies on the
    163 votes of the National Liberal Party and the Democratic Union of Ethnic
    Hungarians, whereas the parliamentary groups representing other ethnic
    minorities will not take part in the vote.


    Florin Cîţu accused what he called the new
    majority made up of the Social Democratic Party, USR and AUR, of being
    irresponsible, and announced that the Liberal MPs will take part in the
    debates, but will not vote. (tr. A.M.
    Popescu)



  • Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    Le gouvernement dirigé par le leader libéral, Florin Cîtu est soumis aujourd’hui à son épreuve politique la plus importante : une motion de censure initiée par l’opposition social-démocrate. Dans le document, le PSD affirme que l’unique solution pour que la Roumanie puisse sortir de cette crise politique, économique est sociale est le départ urgent du gouvernement Cîtu.

    Les sociaux-démocrates imputent à l’Exécutif l’appauvrissement des Roumains, l’absence de mesures censées contrecarrer la hausse des factures énergétiques et la dévalorisation de la monnaie nationale, le leu, ainsi que la progression alarmante de la dette publique. S’y ajoutent le faible taux d’absorption des fonds européens, le blocage des programmes d’appui pour les PMEs et le manque d’intérêt pour les problèmes des agriculteurs, soulignent encore les sociaux-démocrates. Ils n’oublient pas non plus de dénoncer ce qu’ils appellent un désastre provoqué dans le domaine de la santé. Le gouvernement de l’alliance entre le Parti national libéral – l’Union Sauvez la Roumanie – Plus (USR-PLUS) et l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) n’a pas lutté contre la pandémie, il n’a fait qu’empêcher le traitement des maladies chroniques, accuse le Parti social-démocrate. L’opposition de gauche n’oublie pas non plus les ennuis légaux que Florin Cîtu a eus lorsqu’il était étudiant aux Etats-Unis. Le fait d’avoir conduit un véhicule sous l’emprise de l’alcool au début des années 2000 aurait été ignoré normalement, si la situation politique à Bucarest ne s’était pas enflammée brusquement à cause des problèmes survenus au sein de la coalition gouvernementale.

    La motion du PSD n’épargne pas non plus l’USR-PLUS, même si, justement, la sortie de ce parti de la coalition gouvernementale a transformé le gouvernement Cîtu en un cabinet minoritaire et l’a projeté dans la situation difficile dans laquelle il se retrouve actuellement. L’ancienne alliance USR-PLUS s’appelle désormais USR tout court puisque les deux partis ont fusionné le week-end dernier. Malgré les critiques à son encontre formulées par le PSD, l’USR a annoncé son intention de voter la motion afin de renverser Florin Cîtu de son fauteuil de premier ministre, le tentant pour seul responsable du démantèlement de la coalition gouvernementale. D’ailleurs, la première motion de censure déposée contre le cabinet de Florin Cîtu a été déposée par l’Union Sauvez la Roumanie aux côtés de l’Alliance pour l’Union des Roumains, soit l’opposition ultranationaliste. Le trajet de cette initiative vers les débats et le vote par le Législatif a été freiné par la Cour Constitutionnelle et elle deviendra tout simplement caduque si la motion du PSD est adoptée. Et à en croire les déclarations politiques faites ces derniers temps, l’Exécutif de Florin Cîtu n’aurait aucune chance de survie.

    Pour être adoptée par le plénum du Parlement roumain, une motion de censure doit recenser 234 voix « pour ». Selon les calculs parlementaires, le PSD, l’USR et l’AUR, soit les trois partis qui la soutiennent, recensent ensemble 280 sénateurs et députés. Le camp du Pouvoir, soit le PNL et l’UDMR, ne regroupe de 163 élus nationaux. Enfin, les députés des minorités nationales autres que celle magyare ne participent pas au vote. De son côté, le premier ministre libéral, Florin Cîtu, a dénoncé l’irresponsabilité de ce qu’il a appelé une nouvelle majorité PSD – USR – AUR. Les élus libéraux seront présents aux débats, mais ils ne voteront pas la motion contre son cabinet, a également précisé Florin Cîtu. (Trad. Alex Diaconescu)

  • 04/10/2021 (mise à jour)

    04/10/2021 (mise à jour)

    Motion de censure — Le parlement roumain doit débattre et voter mardi la motion de censure déposée par l’opposition sociale-démocrate à l’encontre du gouvernement dirigé par le libéral Florin Cîţu. Hormis le PSD, deux autres partis ont également promis de voter en faveur de cette motion — à savoir l’USR, ex partenaire cadet dans le gouvernement de coalition de M Cîţu, et l’opposition nationaliste de l’AUR. Les trois partis recensent 280 élus nationaux, alors que le seuil pour que la motion soit votée est de 234 sénateurs et députés. Avec 134 membres du parlement, le PNL mène des négociations individuelles pour obtenir l’appui des élus contre la motion de censure. L’unique alliée des libéraux, c’est l’UDMR, qui est aussi membre du gouvernement.



    Enquête — Plus de 80 % des Roumains affirment que la Roumanie va dans une mauvaise direction et seuls 12,5 % estiment qu’elle est sur la bonne voie — selon un sondage réalisé par INSCOP Research en partenariat avec Verified, à la commande du groupe de réflexion Strategic Thinking Group. Le taux des mécontents est à la hausse par rapport aux mois antérieurs. 48,8 % des sujets questionnés sont d’avis que les coupes illégales de forêts de Roumanie sont commises surtout par des entreprises roumaines et des ressortissants roumains, alors que 44,8 % sont d’avis qu’elles sont commises par des compagnies étrangères. Pour ce qui est de l’arrivée d’immigrants en Roumanie, 64,2 % des Roumains considèrent que cette situation pourrait générer de graves problèmes dans la société roumaine, alors que 30 % opinent qu’une telle mesure aiderait à couvrir le besoin de main d’œuvre dans l’économie. Le président de Strategic Thinking Group, Remus Ştefureac, affirme que la superposition de trois crises majeures – pandémique, économique et sociale et politique – a déterminé un état de pessimisme accentué et un écroulement de la perception relative à la direction dans laquelle se dirige le pays. Une partie importante de la population sera poussée vers des options politiques radicales, incapables de guérir, et qui ne feront qu’empirer les problèmes de la société.



    Covid en Roumanie — 8 292 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 ont été rapportés en Roumanie suite à 32 000 tests effectués. Durant la même période, les autorités ont rapporté 133 décès parmi des malades infectés au nouveau coronavirus. 14 153 malades de Covid sont actuellement hospitalisés, dont 406 enfants. 1 468 malades sont en réanimation, dont 21 enfants. L’incidence des cas de Covid sur 14 jours est de 3 ou supérieure à 3 cas par mille habitants dans 185 villes et 991 communes de Roumanie. Par ailleurs, l’Agence européenne des médicaments a approuvé lundi l’administration de la 3e dose de vaccin Pfizer/BioNTech pour les personnes de plus de 18 ans, précisant que la protection contre le Covid-19 pourrait baisser, avec le temps, après les deux premières doses. L’Agence a également approuvé l’usage de doses complémentaires de vaccins Moderna et Pfizer pour les personnes immunodéprimées. En Roumanie, la 3e dose a commencé à âtre administrée la semaine dernière.



    USR — Le congrès qui a marqué la fin de la fusion entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS s’est achevé dimanche à Bucarest. Le nouveau parti, la troisième force du Parlement roumain et depuis peu de temps d’opposition, s’appellera Union Sauvez la Roumanie — USR. Le président est l’eurodéputé Dacian Cioloş, ex-premier ministre technocrate durant la période 2015 — 2016. Tant le président Cioloş que le vice-président Dan Barna, son adversaire à la tête de l’USR, ont exclu la possibilité d’une scission du parti après le congrès et se sont proposés de devenir la principale force de la droite aux élections législatives de 2024.



    Rentrée universitaire — Ce lundi – rentrée universitaire pour quelque 550 000 étudiants des établissements d’enseignement supérieur publics et privés de Roumanie. Plus de la moitié des facultés fonctionneront pourtant en système hybride. Dans plus d’un tiers des cas, les cours se tiendront en présentiel et peu d’universités ont choisi de dérouler des cours exclusivement en ligne. Le président de l’Alliance des organisations estudiantines de Roumanie, Horia Oniţă, affirme que tous les centres universitaires devraient être prêts à passer à tout moment d’un scénario à l’autre en fonction de la situation pandémique locale.



    Accident — Sept ressortissants roumains à double nationalité comptent parmi les personnes décédées suite au crash dimanche d’un avion de tourisme près de Milan, selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Au total 8 personnes, dont un enfant, ont perdu la vie dans cet accident aéronautique. Selon le correspondent de la Radio publique roumaine, l’aéronef était piloté par l’homme d’affaires roumain Dan Petrescu, qui possède une de plus grandes fortunes de Roumanie. Il était accompagné par son épouse roumaine et son fils, un jeune homme et une famille avec un enfant d’un an et sa grand-mère. Le petit avion de tourisme, un Pilatus PC-12, devait rallier Olbia en Sardaigne depuis l’aéroport milanais de Linate.



    Canoë-kayak — La Roumanie a terminé les Championnats du monde de canoë-kayak seniors, jeunesse et juniors déroulé à Bascov, dans le département d’Argeş, avec une seule médaille — l’or décroché par les frères Adrian et Victor Stepan, dans la compétition de canoë double juniors. La Hongrie s’est imposée dans le classement avec 11 médailles d’or, 10 d’argent et 2 de bronze, suivie par le Danemark, l’Ukraine, l’Espagne, la France et le Portugal. La Roumanie s’est classée quatrième, à égalité avec la Russie.



  • New leaders for USR party

    New leaders for USR party

    The
    merger between Save Romania Union and Freedom, Unity and Solidarity Party (PLUS)
    concluded with the congress held this weekend. The third-largest party in
    Parliament will be known from now on, more simply, as USR.


    Dacian
    Cioloş, former EU commissioner for agriculture and Romania’s PM after the 2015 Colectiv
    tragedy, will be the party’s president until 2023, when the current leading
    team is to be assessed and the strategy for the 2024 legislative and
    presidential elections put together.


    High-profile
    politicians are also among the party’s new vice-presidents: former leader Dan
    Barna, who lost the election for party president by a small margin, Vlad
    Voiculescu, Cătălin Drulă and Claudiu Năsui, all of them members of the
    coalition government until the recent clash with Florin Cîţu’s Liberals.


    Dacian
    Cioloş has the ambitious goal of making USR Romania’s top right-of-centre party:


    Dacian Cioloş: Our
    goal is to be prepared in 2024 to become the country’s leading right-wing party.
    This means we have to grow as a party, to strengthen our public voice and to
    increase our membership.


    The
    former party leader Dan Barna lost to Cioloş, but his team is the one that has
    a majority in the party’s National Bureau. He insisted on the need for unity:


    Dan Barna: We
    are a team that will move on together and will make USR Plus a strong party, a
    party that will matter in any kind of negotiations in the coming months and
    years.


    A party
    created on the foundations of an NGO joined by civil activists, young employees
    in multinational corporations and businesspeople, USR has aimed from the very
    beginning to be different from traditional parties like the Social Democrats
    and the Liberals. However, ideological affinities with the Liberal Party gave
    rise to the coalition formed shortly after last year’s parliamentary election,
    a coalition also joined by the Democratic Union of Ethnic Hungarians in Romania.


    After
    the justice minister Stelian Ion, a USR member, was dismissed, his party colleagues
    left the cabinet and tabled a no-confidence motion to dismiss PM Cîţu, blamed
    for causing the coalition to break up.


    USR
    say they will return to the government provided that the Liberals appoint
    another prime minister. But the negotiations between the two parties depend
    entirely on whether Florin Cîţu’s minority government survives the
    no-confidence motion, due for vote on Tuesday.


    According
    to commentators, USR would benefit from staying in opposition until the
    elections of 2024. But since the former NGO has already had a taste of power
    and some experience in governing, the Liberals may find it easier to convince
    them to return as partners in a ruling coalition. (tr. A.M. Popescu)

  • 04.10.2021

    04.10.2021

    Covid en Roumanie – Seulement
    huit lits en réanimation étaient encore disponibles dimanche soir dans les
    hôpitaux roumains, après la progression jusqu’à 1 440 du nombre de malades en
    état grave. 21 enfants sont hospitalisés en réanimation. Hier, les autorités
    ont rapporté près de 8 700 nouveaux cas de contamination, dont la plupart dans
    la capitale et dans le département limitrophe d’Ilfov. Côté taux d’incidence, 18
    villes roumaines ont dépassé le seuil des 7,5 cas d’infection par mille
    habitants et à Bucarest ce paramètre touche déjà les 9 cas par mille habitants.
    Les autorités ont rapporté dimanche 150 décès des suites de la Covid 19 en 24
    heures. Les médecins et spécialistes en santé publique avertissent que la
    Roumanie risquait d’atteindre le pic de la 4e vague de la pandémie
    en ce mois d’octobre et pourrait arriver à 20 000 cas d’infection par jour. La
    situation inquiète les médecins qui affirment que le système sanitaire est
    surchargé et les représentants des services d’ambulance à travers le pays constatent
    une croissance inquiétante des appels. Entre temps, une nouvelle tranche de
    vaccins contre la Covid produits par la compagnie Pfizer BioNTech, de 300 mille
    doses devrait arriver aujourd’hui en Roumanie. Les autorités ont annoncé
    dimanche que plus de 30 000 doses de vaccin Pfizer, Moderna, AstraZeneca et
    Johnson&Johnson ont été administrées en 24 heures. Depuis le début de la
    campagne de vaccination le 27 décembre 2020, près de 5 millions et demi de
    personnes ont été entièrement vaccinées.

    Tests de dépistage – Le gouvernement de Bucarest devrait débattre aujourd’hui d’un projet de loi qui oblige le personnel de la Santé et des institution sociales non – vacciné à payer de ses propres fonds les tests COVID nécessaires pour qu’ils puissent dérouler leur activité. A l’ordre du jour pourrait figurer aussi des lois visant à compenser les factures énergétiques et à protéger les consommateurs vulnérables. Par ailleurs, avant la réunion gouvernementale d’aujourd’hui, le premier ministre Florin Cîtu devrait discuter aussi avec les syndicats et le patronat sur la valeur du salaire minimum, qui sera appliquée à partir du 1er janvier 2022. Si les parties arrivent à un accord, ce projet devrait lui aussi figurer à l’ordre du jour de la réunion.

    Sanitas –

    Protestation
    aujourd’hui devant le Gouvernement de Bucarest. Les syndicalistes de la
    Fédération Sanitas, qui défendent les intérêts du personnel de la Santé,
    déplorent la situation grave dans le système sanitaire qui mène à des
    conséquences telles l’incendie de Constanta, dans le sud-est, la réduction des
    droits des salariés et l’incapacité des hôpitaux d’assurer des conditions de
    travail décents. Dans un message publié vendredi sur Facebook, en marge de
    l’incendie produite à l’hôpital des maladies infectieuses de Constanta,
    l’organisation syndicale affirme que les sections de réanimation ne peuvent pas
    être mises en place à tout moment et qu’aucune improvisation n’était permise. Le
    gouvernement roumain ne dispose pas d’une stratégie cohérente, afin de
    résoudre, afin de résoudre le problème de l’infrastructure vétuste des hôpitaux,
    accuse la Fédération Sanitas. Sept malades sont décédés vendredi dans
    l’incendie qui a ravagé la section de réanimation de l’hôpital des maladies
    infectieuses de Constanta.

    Accident – Sept ressortissants roumains, à double nationalité, comptent parmi les personnes décédées suite au crash dimanche d’un avion de tourisme près de Milan, selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Au total 8 personnes, dont un enfant, ont perdu la vie dans cet accident aéronautique. Selon le correspondent de la radio publique roumaine, l’aéronef était piloté par l’homme d’affaires roumain Dan Petrescu, qui possède une de plus grandes fortunes de Roumanie. Il était accompagné par son épouse roumaine et son fils, un jeune homme et une famille avec un enfant d’un an et sa grand-mère. Le petit avion de tourisme, un Pilatus PC-12, devait rallier Olbia en Sardaigne depuis l’aéroport milanais de Linate.

    USR – Le congrès qui a marqué la fin de la fusion entre l’Union sauvez la Roumanie et PLUS s’est achevé dimanche à Bucarest. Le nouveau parti, la troisième force du Parlement roumain et depuis peu de temps en opposition, s’appellera Union Sauvez la Roumanie – USR. Le président est l’eurodéputé Dacian Ciolos, ex-premier ministre technocrate durant la période 2015 – 2016. Tant le président Ciololos que le vice-président Dan Barna, son adversaire à la tête de l’USR ont exclus la possibilité d’une scission du parti après le congrès et se sont proposés de devenir la principale force de la droite aux élections législatives en 2024.

    Rentrée universitaire – Aujourd’hui c’est la
    rentrée universitaire pour quelque 550 000 étudiants des institutions
    d’enseignement supérieur publiques et privées de Roumanie. Plus de la moitié
    des facultés fonctionneront pourtant en système hybride. Dans plus d’un tiers
    des cas, les cours se tiendront en présentiel et peu d’universités ont choisi
    de dérouler des cours exclusivement enligne. Le président de l’Alliance des
    organisations estudiantines de Roumanie, Horia Oniţă, affirme que tous les
    centres universitaires devraient être prêts à passer à tout moment d’un
    scénario à l’autre en fonction de la situation pandémique locale

    Canoë – La Roumanie a terminé les Championnats du monde de Kayak Canoë séniors, jeunesse et juniors déroulé à Bascov dans le département d’Arges, avec une seule médaille – l’or décroché par les frères Adrian et Victor Stepan, dans la compétition de canoë double juniors. La Hongrie s’est imposée dans le classement des médailles avec 11 médailles d’or, 10 d’argent et 2 de bronze, étant suivie par le Danemark, l’Ukraine, l’Espagne, la France et le Portugal. La Roumanie s’est classée quatrième, à égalité avec la Russie.

    Météo – Il fait beau en Roumanie, ou la météo est douce et les températures assez élevées notamment sur l’ouest et le nord-ouest du pays. Sur l’est et le sud-est, le ciel est couvert et des pluies sont possibles alors qu’il est clair sur le reste du pays. Les maxima vont de 16 à 26 degrés.

  • Une nouvelle direction à la tête de l’USR

    Une nouvelle direction à la tête de l’USR


    La fusion entre
    l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti Liberté, Unité et Solidarité a eu lieu
    lors d’un congrès déroulé ce weekend. Du coup, cette troisième formation
    parlementaire sera connue désormais sous le nom de l’USR ce qui simplifiera
    aussi le travail des journalistes. Elle sera dirigée dans les deux années à
    venir par Dacian Ciolos, anciencommissaire européen à l’Agriculture et ancien premier ministre
    technocrate, installé à la tête du gouvernement suite à l’incendie éclaté en
    2015 dans la boite de nuit, Colectiv. M. Ciolos est censé rester à la tête de l’USR
    jusqu’en 2023 quand le parti décidera de sa stratégie en vue des
    présidentielles de 2024. Parmi les vice présidents de l’USR, mentionnons l’ancien
    leader du parti PLUS, Dan Barna, qui a perdu de peu les élections pour la
    direction du parti, Vlad Voiculescu, Catalin Drula ou encore Claudiu Nasui,
    anciens ministres dans le gouvernement de coalition avant la rupture avec le
    premier ministre Florin Cîtu. Dacian Ciolos s’est donné comme priorité de faire
    de l’USR le principal parti de la scène politique roumaine. Dacian Ciolos:


    Notre principal objectif est d’être
    prêts en 2024 pour devenir le principal parti de droite, de Roumanie. Cela veut
    dire qu’on doit renforcer nos structures, faire entendre notre voix et
    augmenter le nombre d’adhérents.


    Ancien leader de
    l’alliance USR-PLUS, Dan Barna a perdu la direction du parti, mais il a pris sa
    revanche en proposant l’équipe du Bureau National, qui aura la majorité. Dans
    son allocution, il a insisté sur l’idée de l’unité:


    On est une équipe qui continuera à
    avancer ensemble et qui fera de l’alliance USR-PLUS un parti puissant, qui aura
    son mot à dire dans toutes les négociations ultérieures, aussi bien dans les
    mois à venir que dans les années à venir






    Créée sur les
    bases d’une organisation non gouvernementale qui a réuni des activistes, des
    jeunes salariés dans des grandes corporations ou des hommes d’affaires, l’USR s’est
    proposé dès le départ à s’écarter du PSD et PNL par sa façon de penser et d’agir.
    Pourtant, les quelques affinités idéologiques avec les libéraux ont déterminé
    les membres de l’alliance USR-PLUS à faire alliance avec le PNL et l’UDMR pour
    diriger le pays. Mais, après la destitution du ministre de la Justice, Stelian
    Ion, issu des structures de l’USR-PLUS, ses collègues de parti ont quitté le
    gouvernement et ont avancé une motion de censure contre le premier ministre, le
    libéral Florin Cîtu, considéré comme principal coupable de la crise politique.
    A l’heure actuelle, l’USR conditionne son retour au sein de la coalition du
    départ de M. Cîtu.

    Difficile à dire à quoi ressemblerontles négociations entre le PNL et l’USR, en
    admettant qu’il y en aura, si le gouvernement minoritaire de Florin Cîtu ne
    survivra pas à la motion de censure avancée par le PSD. Sous le titre Stop à
    la pauvreté, à la hausse des prix et aux corrompus! A bas le gouvernement Cîtu!,
    la motion sera soumise au vote mardi. Selon les commentateurs, pour l’USR, il
    serait mieux de rester en opposition, dans la perspective des futures élections
    de 2024. Mais, à force d’avoir connu le goût du pouvoir, il est possible que l’USR
    soit devenu un interlocuteur plus maléable.