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  • 15.08.2020 (mise à jour)

    15.08.2020 (mise à jour)

    Politique – Les représentants de l’Union sauvez la
    Roumanie, troisième parti selon le nombre de places au Parlement de Bucarest, et
    de PLUS, non représenté au Parlement, ont voté ce samedi, lors de deux congrès
    séparés, la fusion des deux formations politiques. Le parti qui en résulte gardera
    le nom d’USR, l’Union sauvez la Roumanie, et sera dirigé, jusqu’au congrès qui élira
    un président unique, par deux co-présidents, le leader d’USR Dan Barna et le leader de
    PLUS Dacian Cioloş, ex-premier-ministre et ex-commissaire
    européen. Rappelons que des élections locales auront lieu en Roumanie le 27
    septembre. Le scrutin était prévu pour le mois de juin, mais a été reporté à
    cause de la pandémie de Covid-19.






    Coronavirus – Le gouvernement roumain l’a
    décidé vendredi soir : l’état d’alerte sanitaire, institué dans le pays il
    y a trois mois, se voit prolonger de 30 jours, à partir du dimanche 16 août.
    Toutes les mesures de prévention sont maintenues, à l’exception d’une
    concession faite aux restaurateurs : à partir de dimanche, les terrasses auront
    le droit de rester ouvertes jusqu’à minuit, soit une heure de plus par rapport
    à la fermeture imposée actuellement, à 23h. Rappelons qu’en Roumanie les bars
    et restaurants ne peuvent toujours pas recevoir leur clientèle à l’intérieur. Quant
    au bilan de la pandémie de Covid-19 en Roumanie, avec 1.328 cas enregistrés
    dans les dernières 24 heures, on approche les 70.000 cas de contamination au
    nouveau coronavirus et les 3.000 décès des suites de l’infection. Selon l’étude la plus récente du Centre européen de
    prévention et de contrôle des maladies, la Roumanie est maintenant en première
    place dans l’Union européenne pour ce qui est du nombre de décès provoqués par
    la Covid-19 pour un million d’habitants – soit 19,1, alors que la moyenne européenne
    est de 4,1. Le taux de contamination pour 100.000 habitants est également près
    de quatre fois supérieur à la moyenne enregistrée dans l’UE.




    Voyages – Les autorités serbes ont modifié
    vendredi soir, avec application à partir du samedi minuit heure locale, les
    conditions d’entrée et de transit du pays pour les citoyens roumains, bulgares,
    croates et macédoines du nord, informe samedi le ministère des Affaires étrangères
    de Bucarest. Ainsi, les nouvelles règles prévoient de présenter à l’entrée sur
    le territoire serbe un test Covid-19 PCR négatif, effectué au maximum 48h
    auparavant dans un laboratoire accrédité au niveau national. Quelques
    catégories de personnes sont exemptées : les citoyens étrangers qui ont
    leur domicile ou leur résidence en Serbie et qui ont des documents valides pour
    le prouver ; les personnels des transporteurs routiers de marchandise en transit,
    si leur présence en Serbie ne dépasse pas les 12 heures ; les personnels ferroviaires
    des trains qui ont la Serbie pour destination finale.




    Fête de la
    Marine
    – La région de la mer Noire
    est une zone d’intérêt stratégique pas seulement pour la Roumanie, mais
    également pour l’OTAN et pour l’Union européenne, c’est pourquoi cet espace
    doit avoir un caractère sûr et prédictible, a déclaré le président de la
    Roumanie Klaus Iohannis à Constanţa, le plus grand port maritime du pays, à
    l’occasion de la Journée de la Marine roumaine ce samedi 15 août. Selon le chef
    de l’Etat, les objectifs de la mer Noire restent de consolider, dans la
    proximité est, une zone stable, démocratique et prospère, en rattachant l’espace
    de la mer Noire aux valeurs et aux processus de coopération européens et
    euro-atlantiques, ainsi que de dynamiser la coopération régionale. Les Forces
    navales roumaines, qui fêtent cette année leur 160e anniversaire, sont une
    partie importante de l’Armée roumaine et agissent aux côtés de leurs collègues
    de l’OTAN pour rendre les mers et les océans plus surs, a encore ajouté le
    président Iohannis.






    Cinéma – Malmkrog, la plus récente production du réalisateur
    roumain Cristi Puiu, clôture ce samedi la 17e édition du Festival international
    du film indépendant ANONIMUL, qui se déroule dans le village de Sfântu Gheorghe
    dans le delta du Danube. Le film, récompensé avec le Prix du meilleur
    réalisateur dans la Section Encounters du Festival de film de Berlin, a reçu
    les louanges des critiques en France, où il est sorti dans les salles de cinéma
    en juillet. Film d’époque, basé sur un scénario original, Malmkrog est une
    coproduction Roumanie, Serbie, Suisse, Suède, Bosnie et Macédoine du Nord.
    Cristi Puiu est considéré comme le précurseur de la nouvelle vague du cinéma
    roumain.






    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro deux
    mondiale et principale favorite du tournoi de Prague, s’est qualifiée samedi pour
    la finale de la compétition, après une victoire contre sa compatriote, Irina
    Begu, 7-6, 6-3. Simona Halep rencontrera en finale la Belge Elise Mertens, troisième
    tête de série du tournoi, qui a vaincu samedi Kristyna Pliskova de République
    Tchèque, 7-5, 7-6. Halep a gagné trois des quatre matchs disputés avec la Belge
    Mertens, 23 au classement mondial.








    Météo – Le temps reste instable en Roumanie, notamment dans la moitié ouest du
    pays. On prévoit des pluies torrentielles, des orages, des intensifications du
    vent et, localement, de la grêle. La quantité d’eau pourra dépasser les 25 l/m2, voire par endroits les
    40 à 50 l/m2. Les maximales iront de 23 à 31°C.



  • August 15, 2020 UPDATE

    August 15, 2020 UPDATE

    Navy Day. The Black Sea
    region is an area of ​​strategic interest not only to Romania, but also to NATO
    and the European Union, so it must be a safe and predictable space, said the
    President of Romania, Klaus Iohannis, in the speech delivered on the occasion
    of Navy Day on Saturday. According to the head of state, the objectives in the
    Black Sea area remain the consolidation, in the eastern proximity, of a stable,
    democratic and prosperous place, by connecting the Black Sea area to the values
    ​​and processes of European and Euro-Atlantic cooperation, and rendering
    regional cooperation more dynamic. The Romanian Naval Forces, established 160
    years ago, are an important part of the Romanian Army and work with their NATO
    allies to make the seas and oceans safer, the president said. In his turn,
    Prime Minister Ludovic Orban promised the sailors, in a message, that the
    government would support them to continue the restructuring on a modern basis
    of the Romanian navy, both civilian and military, and the tradition of
    training new generations of navy top level professionals. Due to the
    pandemic, this year, the Navy Day ceremonies were held without spectators, but
    the public could watch a parade of military ships from the beaches of
    Constanţa, Mamaia and Năvodari.




    Assumption. Christians celebrated the Assumption of Mary on Saturday.
    According to tradition, the Blessed Virgin Mary was raised to heaven after
    death. She is the patron saint of most monasteries in Romania and the
    Assumption is considered the feast of pilgrimages. Authorities took special
    measures to avoid congestion and physical contact between believers in the
    context of the pandemic. Those who participated in pilgrimages were required to
    wear a mask and were not allowed to touch the icons considered miraculous.






    State of alert. The Romanian government has extended by 30
    days, starting Sunday, the state of alert established 3 months ago. All
    previously imposed restrictions are maintained, but terraces will be allowed to
    stay open until midnight. Romania has exceeded the threshold of 69,000 cases of
    coronavirus infection diagnosed since the beginning of the pandemic. The total
    number of victims is close to 3,000. According to the latest study published by
    the European Center for Disease Prevention and Control, Romania has reached the
    first place in terms of death rate caused by COVID-19, per one million
    inhabitants in the EU, with a ratio of 19.1 as to 4.1 the European average.
    Also, the rate of new cases detected per hundred thousand inhabitants is almost
    four times the European average.






    Restrictions.
    Serbian authorities published, on
    Friday evening, with effect from Saturday at 00.00, a new decision to review
    the conditions of entry and transit in Serbia for foreign nationals from
    Romania, Bulgaria, Croatia and Northern Macedonia, the Romanian Ministry of
    Foreign Affairs announced on Saturday. Thus, according to the new provisions,
    access is allowed only with the presentation of a negative molecular test (PCR)
    for COVID-19 infection, not older than 48 hours, performed in nationally
    accredited laboratories. Several categories of persons are exempted from the
    mandatory measure on the presentation of a negative molecular test, including
    foreign nationals who are domiciled or resident in Serbia and have valid
    documents to that effect, members of road haulage crews in transit, if the
    duration of the transit does not exceed 12 hours and railway staff of trains to
    Serbia.




    Merger. The representatives of USR – Save Romania
    Union, the third force in the Bucharest Parliament, and those of PLUS,
    extra-parliamentary, gathered in separate congresses, voted, on Saturday, for
    the merger of the two parties. Following the merger, the party will be called
    USR and will be led until the first congress, when the new president will be
    elected by two co-presidents, USR leader Dan Barna, and Dacian Ciolos, leader
    of PLUS, former prime minister and
    European commissioner. We recall that, in early July, the Senate and the Chamber
    of Deputies adopted the law that provides for the organization of local
    elections on September 27. They were supposed to take place in June, but were
    postponed due to the COVID-19 pandemic.




    Budget. The Romanian Government approved, on Friday evening, the second
    budget adjustment this year. It was made against the background of an economic
    decline of over 12 percent in the second quarter, compared to the first quarter
    of the year, and a budget deficit of 8.6% of the GDP. More money will go to
    Labor, Health, Education and Transport. The Minister of Finance, Florin Cîţu,
    specified that the budget adjustment allows the increase of the pension
    point, as of September 1. Children’s allowances will also be increased, but
    there will be no increase in teachers’ salaries, as anticipated.




    Anonimul. Malmkrog, the latest production of the Romanian director
    Cristi Puiu, closed on Saturday the 17th edition of the ANONIMUL International
    Independent Film Festival,hosted by
    Sfantu Gheorghe in the Danube Delta. The film was awarded the Best Director
    Award in the Encounters Section at the prestigious Berlin International Film
    Festival and was praised by critics in France, where it premiered on the big
    screens in July. Malmkrog is a co-production of Romania, Serbia,
    Switzerland, Sweden, Bosnia and Northern Macedonia. Cristi Puiu is considered
    the pioneer of the New Wave in Romanian cinema.




    Tennis. Romanian tennis player Simona Halep has qualified for the final
    of the WTA tournament in Prague, with more than 200,000 dollars in prize money.
    In the semifinals she defeated another Romanian, Irina Begu, 7-6, 6-3. In the
    final she will play against the Belgian Elise Mertens, who defeated Kristyna
    Pliskova of the Czech Republic. The last time Halep took on Mertens was at the Australian
    Open, where she won 6-4, 6-4.









  • 22.07.2020

    22.07.2020

    Gouvernement — A Bucarest, le gouvernement se réunit pour la deuxième fois cette semaine pour examiner plusieurs actes normatifs qui devraient être adoptés afin de soutenir la relance de l’économie. Le ministère de Fonds européens a élaboré un projet de décret d’urgence portant élargissement du réseau de gaz naturel d’ici 2027. L’argent alloué à ce projet, soit 1 milliard d’euros, provient de fonds européens. Un autre projet d’acte normatif qui sera débattu aujourd’hui par le gouvernement concerne l’octroi de 1 milliard d’euros de subventions aux PME et aux petits entrepreneurs dont l’activité a été touchée pendant les états d’urgence et d’alerte imposés par la crise sanitaire.



    Coronavirus – La Roumanie a enregistré un record négatif de près de 1000 nouveaux cas de contamination au SARS-COV-2 en 24 heures. Selon le Groupe de communication stratégique, 36 personnes ont perdu la vie, le nombre total de décès liés à la Covid-19 s’élevant à 2.074. Plus de 39.000 personnes ont été dépistées positives au nouveau coronavirus, dont près de 25.000 ont guéri. Mardi est entrée en vigueur la loi sur la quarantaine et l’isolement. De l’avis du ministre de la Santé, Nelu Tătaru, cette loi offre les leviers susceptibles de faire baisser le nombre de cas d’infection. Il a pourtant mis en garde contre le fait que les deux prochaines semaines seraient assez difficiles, vu le nombre d’infections actives. Toujours mardi, le gouvernement a introduit les dispositions de la nouvelle loi sur la quarantaine et l’isolement dans l’arrêté portant état d’alerte.



    Coronavirus dans le monde — Près de 15,1 millions de personnes ont attrapé la Covid-19 et environ 620 mille en sont mortes, selon les données fournies par worldometers.info. Plus de 9,1 millions de malades ont guéri. Dans un point de presse à la Maison Blanche, le président américain, Donald Trump, a reconnu mardi que la crise sanitaire aux Etats Unis allait malheureusement empirer avant de s’améliorer. Il a par ailleurs appelé la population à porter un maque quand la distanciation physique n’est pas possible. Plus de 60 mille nouveaux cas de contamination au coronavirus en l’espace de 24 heures ont été recensés aux Etats-Unis, selon les chiffres rapportés mardi par l’Université américaine Johns Hopkins. Toujours mardi, l’OMS annonçait qu’elle allait réunir des scientifiques et des experts de différentes disciplines dans le cadre d’un projet visant à combattre la désinformation, un danger relativement nouveau pour la santé publique. Par ailleurs, des chercheurs britanniques ont soutenu devant la Chambre des Communes que la pandémie de Covid-19 s‘étalerait sur plusieurs années et qu’il serait peu probable qu’un vaccin élimine définitivement ce coronavirus.



    Justice – Les sénateurs roumains ont rejeté le projet de loi qui supprime la Section spéciale dinvestigation des magistrats. Les représentants de l’Union Sauvez la Roumanie, formation politique qui a initié ce projet, ont rappelé que cette structure était critiquée par les magistrats, par les institutions européennes et certaines organisations du domaine. Pour sa part, le Parti social-démocrate, d’opposition, a soutenu que la Section spéciale dinvestigation des magistrats représentait une garantie pour l’indépendance de la justice. La Chambre des députés a déjà voté contre ce projet législatif, mais c’est le Sénat qui est l’assemblée décisionnelle dans ce cas.



    Migrants – 5 migrants, dont 2 turcs et 3 marocains, ont été interpelés aujourd’hui à Nadlac, ouest de la Roumanie, par la police roumaine aux frontières, alors qu’ils essayaient de d’entrer clandestinement en Hongrie. Les deux ressortissants turcs se cachaient dans la remorque d’un poids-lourd. Les migrants originaires du Maroc ont été appréhendés dans les champs, près du poste frontalier de Nadlac. Les cinq hommes, âgés de 20 à 35 ans ont déclaré avoir souhaité se rendre en Europe occidentale. Une enquête a été ouverte pour tentative de franchissement illégal de la frontière d’Etat .



    Football — Les équipes FCSB de Bucarest et Sepsi OSK de Sfântu Gheorghe s’affronteront ce soir en finale de la Coupe de Roumanie de football. Le match aura lieu sur un terrain neutre, à Ploiesti, dans le sud de la Roumanie. Depuis la reprise des compétitions, toutes les rencontres se déroulent sans public. Dans la manche décisive des demi-finales, Sepsi a triomphé, en déplacement, contre le CSM Poli Iaşi (est), sur le score de 3-0, après une autre victoire, à domicile, 5 à 1. Dans l’autre demi-finale, le FCSB a éliminé le Dinamo, 3 à 0, en déplacement et 1 à 0, à domicile. Dans le championnat interne, le CSU Craiova (sud) arrive en tête du classement, suivi par le CFR Cluj (nord-ouest), champion en titre.



    Motion — Le gouvernement bulgare de centre — droit dirigé par le premier ministre Boiko Borisov a survécu à une motion de censure déposée au Parlement par l’opposition socialiste. Sur les 240 parlementaires de Sofia, 124 ont voté contre la motion, tandis que 102 se sont prononcés en faveur de celle-ci. C’est la 5e motion de censure déposée contre l’actuelle coalition gouvernementale, constituée en 2017. Les initiateurs de la motion et les protestataires qui se rassemblement chaque jour au centre de la capitale bulgare ont demandé la démission du premier ministre, qu’ils accusent de corruption et celle du procureur général Ivan Ghechev, considéré comme un proche des réseaux de crime organisé.



    Météo — 27 départements du centre, du nord et de l’ouest du pays sont concernés aujourd’hui par une vigilance jaune à l’instabilité atmosphérique accentuée. Un autre avis pour temps mauvais, en vigueur jusqu’à vendredi, a été émis pour la plupart du territoire. Dans les régions placées en vigilance jaune, on attend des pluies torrentielles accompagnées de phénomènes électriques, des intensifications du vent, des orages et des chutes de grêle. Les quantités d’eau tombée peuvent dépasser, en un bref laps de temps, les 20 à 25 l/m2, voire même, localement, les 30 à 35 l/m2. Jusqu’à la fin de cette semaine, l’instabilité atmosphérique accentuée sera présente surtout dans la moitié ouest du pays ainsi que dans les régions collinaires et de montagne. Les températures maximales de la journée iront de 24° à 33°. Il faisait 29° à midi, dans la capitale, Bucarest. 9 bassins hydrographiques du nord, du centre et de l’est étaient concernés par une alerte jaune aux inondations, valable jusqu’à mercredi matin.


  • Impozitarea pensiilor speciale, contestată

    Impozitarea pensiilor speciale, contestată

    În calitate de
    for decizional, Camera Deputaților de la București a dat, miercuri, vot
    favorabil unui proiect de lege privind instituirea unei taxe pe indemnizațiile
    și veniturile pentru limită de vârstă. Proiectul fusese adoptat de Senat în
    2019 și a fost susținut în plen de toate grupurile parlamentare. Este un demers
    pentru dreptate socială, spun parlamentarii, în condițiile în care
    discrepanțele dintre pensiile civile și cele instituite prin legi speciale
    sunt, în unele cazuri, amețitoare.


    Cel mai mediatizat caz este cel al pensiei
    de peste 15.000 de euro – cea mai mare, de altfel, din România, pe care o
    primește un fost procuror comunist, care a exercitat funcția de comandant al
    unui penitenciar. Aceasta, în condițiile în care pensia medie în România este
    puțin mai mare de echivalentul a 250 de euro. De acum încolo, conform unui
    amendament formulat de PSD şi USR, din opoziție, și PNL, aflat la guvernare,
    parlamentarii au decis că pensiile cu valoare de până la 2.000 de lei (circa
    410 euro) inclusiv nu se impozitează, cele cuprinse între 2.000 şi 7.000 (circa
    1450 de euro) se impozitează cu 10%, iar pensiile cu o valoare de peste 7.000
    lei se impozitează cu 85% pentru ceea ce depăşeşte suma de 7.001 lei.


    În
    rândul celor care beneficiază în România de așa-numitele pensii speciale sau de
    serviciu se regăsesc, între alții, judecătorii și procurorii, parlamentarii și
    primarii.
    De asemenea, un regim aparte au și pensiile
    militare.


    Proiectul adoptat miercuri nu îi includea, însă, și pe senatori și
    deputați,
    în cazul cărora era necesară modificarea statutului, iar, joi,
    parlamentul a revenit asupra legii de modificare a Codului fiscal și a adoptat
    impozitarea progresivă și în cazul parlamentarilor.


    În dezacord cu majoritatea
    şi în zadar, USR a pledat pentru introducerea unui proiect de lege pentru
    abrogarea pensiilor speciale ale parlamentarilor, explicând faptul că
    impozitarea acestora prin Codul Fiscal nu trebuie supusă plenului reunit. Acest
    fapt va duce la respingerea de către Curtea Constituţională, pentru că, de
    fapt, aceeaşi lege s-a votat de două ori – în Camera Deputaţilor, ca for
    decizional, iar în plenul reunit, ca o modificare a Codului Fiscal, spune Dan
    Barna. El a acuzat că, cităm: este exact ca într-un film unde băgaţi un pachet
    de dinamită la temelia constituţională a acestei legi, asigurându-vă că
    respectiv Curtea Constituţională va respinge această lege.


    De celalaltă parte,
    PSD şi PNL au explicat că există decizii ale CCR prin care se impune ca
    modificarea statutului parlamentarilor să aibă loc în şedinţa comună a
    legislativului. Ambele
    formaţiuni au reiterat că măsura înseamnă dreptate socială şi s-au declarat
    surprinse de faptul că USR s-a opus.


    Previzibil, Curtea Constituțională a fost
    sesizată, de Înalta Curte de Casaţie şi Justiţie şi de Avocatul Poporului.
    Instanţa supremă critică faptul că sunt ignorate decizii succesive ale Curţii
    în domeniu, că nu a fost consultat CSM şi consideră că sunt încălcate mai multe
    principii, printre care cel al impunerii fiscale juste şi echitabile şi cel al
    independenţei judecătorilor.


    CCR a mai respins luna trecută un act normativ de
    abrogare a pensiilor speciale, admiţând două sesizări depuse de Înalta Curte şi
    de Avocatul Poporului.



  • Solutions for local elections

    Solutions for local elections


    A draft law on
    extending the mandate of the local authorities is expected in Romania
    this week, after the Constitutional Court has ruled out a government
    ordinance in this respect. In the meantime the opposition Social
    Democrats held talks with all the party leaders to issue a draft,
    which besides the extension of the present mandates also stipulates
    the new election date. Here is The PSD interim president Marcel
    Ciolacu

    Marcel Ciolacu: If we don’t
    intervene quickly, local authorities can no longer continue their
    activity. I would like to also include a date for the future
    election, come up with an amendment so that if experts say that the
    population is still at risk, we may extend the date for these
    elections.

    Liberal President Ludovic Orban,
    believes the Court’s ruling over who is going to set the election
    date remains unclear.

    Ludovic Orban: We
    believe that a good date would be late September or early October.
    Now we are waiting as we haven’t clearly understood from the
    Court’s ruling who is going to set the next election date – the
    government, through a decision or Parliament. Until we see the
    court’s motivation, we cannot precisely say tell that.


    Local election should be staged in
    autumn and the ones for Parliament on the set date – was a message
    conveyed last week by politicians during a round of debates over the
    political parties’ scenarios concerning the upcoming elections.

    The Social Democrats have made an
    appeal for consensus among all the political forces, based on
    dialogue including with civil society. USR president Dan Barna
    pointed out that these local and Parliamentary elections might have
    the lowest turnout in the past 30 years at the same time pleading for
    the implementation of the postal voting. The measure was supported by
    the Liberals as well. Other proposals include a lower number of
    signatures and the possibility of forwarding online applications.





    In turn, the PRO
    Romania leader Victor Ponta believes the period of time between the
    two election rounds must be as short as possible.

    One week, two
    weeks between them is the most logical option, also from the point of
    expenses, organisation, the risk of spreading the disease etc. And it
    also make sense from a political viewpoint, says Victor Ponta
    adding that PRO Romania will be supporting any modern voting measure
    provided all the security guarantees are respected. In another
    development, Călin Popescu-Tăriceanu, president of ALDE last week
    announced that his group together with PSD and Pro Romania were
    holding talks on forging a center-to-left coalition in order to run
    in the future local and Parliamentary elections.

    (translated by
    bill)

  • June 4, 2020

    June 4, 2020

    COVID-19 Romania has so far confirmed roughly 20,000
    Covid infections. Out of these around 14 thousand people have been cured and
    left hospitals, while 1299 have lost their lives. 114 out of the 3100 Romanian
    nationals who have been confirmed infected abroad died. Health Minister Nelu
    Tataru on Wednesday said that the COVID-19 test aimed at confirming people’s immunization
    to the new virus would be carried out on 29 thousand subjects during the months
    of June, July and August. According to the Romanian official, because a vaccine
    cannot be made earlier than the first half of the next year, compulsory
    vaccination cannot be introduced without a test period of two, three seasons.








    MEETING
    The Romanian government has
    again convened in Bucharest for a new round of talks over the measures aimed at
    jump-starting the economy and preserving jobs. A programme on supporting the big
    companies through guaranteed loans is high on the talks agenda. Prime Minister
    Ludovic Orban has announced he will use all the instruments available to back
    investments, including through the creation of an investment fund made up of
    budget resources or European funds if permitted. Prime Minister Orban on Wednesday
    held talks with representatives of the Coalition for Romania’s Development over
    the latest developments in the IMM Invest programme, the plans aimed at
    boosting the economy and attracting funds from the interior and from abroad.








    US Protest rallies in the USA caused by the
    death of a black man in police custody proved to be quieter on Wednesday after
    several days, which saw acts of vandalism and rioting. The latest events had prompted
    President Donald Trump to threaten to send in the military to quell the growing
    civil unrest. In his latest statement however president Trump says he won’t
    need to send in troops after the US Defence Secretary has opposed the
    president’s threatened use of the Insurrection Act to allow active duty troops
    to be deployed in American cities. The UN rights chief, Michelle Bachelet
    insisted the grievances at the heart of the protests that have erupted in
    hundreds of US cities needed to be heard and addressed if the country was to
    move forward. Solidarity rallies with the anti-racist protests in the USA have
    continued in Europe as well.










    AMENDMENTS Children in Romania are going to be given access to sanitary
    education and not to sex education and in order to be able to attend these classes
    they need parental approval, the Chamber of Deputies in Bucharest has ruled
    amending a previous law on child protection and their rights. The aforementioned
    amendments have been made upon the proposal of some MPs from the left-wing
    opposition PSD and from the ruling National Liberal Party. The third ruling
    party USR has denounced the initiative, arguing that Romania has the largest
    number of abortions among minors. According to a survey made by Save the
    Children NGO, six out of ten teenage moms have never had any access to information about
    sex education or healthy reproduction.




    (translated by bill)

  • Le Parlement a voté le document instituant l’état d’alerte

    Le Parlement a voté le document instituant l’état d’alerte


    Au bout de deux mois d’état
    d’urgence et suite au vote de mercredi, au Parlement, la Roumanie est entrée
    officiellement en état d’alerte pour une période de 30 jours. Sur l’ensemble
    des mesures qui en découlent, mentionnons le port obligatoire du masque dans
    les espaces clos, les moyens de transport en commun, les magasins et les bureaux.
    S’y ajoute l’interdiction d’organiser de marches de protestation ou des
    concerts et de se réunir en groupe de plus de trois personnes à l’intérieur des
    villes. Le déplacement en dehors des localités de résidence sera possible
    seulement à base d’un justificatif.


    Adoptée dans un premier
    temps par l’Exécutif, la décision gouvernementale a subi des modifications
    avant que le Parlement ne se prononce. Parmi celles-ci, mentionnons celle
    obligeant le gouvernement à mettre à la disposition des autorités locales un
    nombre nécessaire de masques de protection pour couvrir les besoins des
    familles et des personnes défavorisées. Aux termes d’un nouvel amendement, les
    autorités publiques locales auront le droit de nommer, licencier ou suspendre
    de leurs postes les personnes exerçant des fonctions dirigeantes dans les
    établissements sanitaires qui leur sont subordonnés.


    Le vote de mercredi a
    provoqué de nouvelles disputes entre le Pouvoir et l’Opposition. Le leader des
    sociaux-démocrates, Alfred Simonis, a déclaré que la principale raison pour
    laquelle le PSD a amendé la décision gouvernementale,c’est la méfiance de
    l’Assemblée législative face à l’Exécutif. Le pays est entré en récession, a
    martelé M. Simonis, avant d’accuser le cabinet du libéral Ludovic Orban de
    n’avoir adopté aucune mesure en faveur des Roumains ou de la société en
    général. Alfred Simonis : « La relance économique
    ne se fait pas à base de restrictions et d’amendes censées permettre d’arrondir
    vos recettes budgétaires et de couvrir les trous dans le budget public. On veillera à ce qu’aucun abus ne se
    produise, on ne sera pas d’accord avec les restrictions aberrantes et on
    s’opposera au maintien à l’infini dece staded’alerte. Heureusement que pour l’instituer,
    il faut passer par le Parlement. »




    Pour
    sa part, le pouvoir a critiqué lui aussi les modifications apportées par
    l’opposition sociale-démocrate, en l’accusant de bloquer l’activité
    gouvernementale. Florin Roman, leader
    des députés libéraux : « Au
    lieu de préserver la confiance des Roumains, en leur disant on sait que c’est difficile, mais
    ensemble,on surmontera cette période, vous, vous n’arrêtez pas de détruire
    systématiquement tout ce que le gouvernement essaie de faire, en bloquant ses
    activités par tous les moyens. Nous, on fait confiance aux spécialistes, aux
    épidémiologistes. En ce moment, c’est à eux de parler et à nous de nous taire. »




    Les
    partis parlementaires l’Union Sauvez la Roumanie, le Parti du Mouvement
    populaire et l’Union démocrate magyare de Roumanie ont plaidé, quant à eux, en
    faveur des mesures concrètes censées permettre au pays de surmonter l’actuelle
    crise. Les seuls à ne pas s’être prononcés sur le document visant la mise en
    place de l’état d’alerte ont été les parlementaires ProRomânia et ALDE. (Trad.
    Ioana Stăncescu)

  • 29.04.2020 (mise à jour)

    29.04.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie
    – Déconfinement ou pas le 15 mai, les Roumains devront encore attendre pour connaître
    la réponse. Selon le premier ministre Ludovic Orban, quatre scénarios sont envisagés
    pour après cette date : de prolonger, une troisième fois, l’état d’urgence,
    d’instituer l’état d’alerte, d’instaurer des règles épidémiologiques spéciales ou
    rien de tout cela, si la situation ne demande plus d’activer un régime d’exception.
    Le chef du gouvernement roumain a expliqué que la décision sera prise plus près
    de la date en question, en fonction de l’évolution de la pandémie de Covid-19.
    Précédemment, le président Klaus Iohannis avait déclaré que l’assouplissement
    de certaines restrictions ne voulait aucunement dire que les Roumains allaient revenir
    à leur vie d’avant la pandémie, car le danger était encore présent. Le ministre
    de la Santé Nelu Tătaru
    a lui aussi souligné que la Roumanie n’avait pas encore atteint le pic de la
    pandémie et qu’il s’attendait à voir redescendre, d’un jour à l’autre, le
    nombre de nouveaux cas rapportés quotidiennement. Jusqu’ici, plus de 12.000 cas
    d’infection au nouveau coronavirus ont été confirmés en Roumanie, dont 3.500 qui
    ont guéri. Environ 2.200 ressortissants roumains ont été testés positifs au Sars-Cov-2
    à l’étranger, la plupart d’entre eux en Italie.


    Minorités
    – Le président Klaus Iohannis a critiqué durement l’adoption tacite, par la
    Chambre des députés, du projet de loi sur l’autonomie du Pays sicule, région au
    centre-est de la Roumanie qui recueille la moitié de la communauté hongroise du
    pays. Le chef de l’Etat a annoncé qu’il ne promulguera pas une telle loi. Selon
    le projet initié par l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR), cette région
    où vivent les Sicules, un groupe ethnique de langue hongroise, devrait avoir sa
    propre organisation administrative et le hongrois comme langue officielle. Il s’agit
    des départements de Covasna et Harghita et d’une partie du département de Mureş qui s’uniraient pour former une région
    autonome. Le projet avait reçu l’avis négatif du Conseil législatif et du
    Conseil économique et social, ainsi qu’un avis négatif consultatif du
    gouvernement. Mais la date limite pour débattre et voter le texte en question
    est passée sans débat et sans vote et le processus appelé « adoption
    tacite » s’est enclenché : le projet de loi a été adopté par défaut
    par la Chambre des députés. Le Sénat, l’assemblé décisionnelle en cette matière,
    a été appelé au vote et a rejeté le projet mercredi, sans, toutefois, que cela
    arrête les disputes politiques. Le président de la Chambre des députés et chef
    de fille des sociaux-démocrates, Marcel Ciolacu, a déclaré que son parti avait
    voté contre cette loi dans les commissions spéciales. Mais de son côté, le Parti
    national libéral (PNL) soutient que cette adoption tacite est en fait un accord
    politiqué entre le Parti social-démocrate et l’UDMR. Avant le vote du Sénat, l’Union
    sauvez la Roumanie (USR) a annoncé que ses sénateurs voteraient contre l’autonomie du
    Pays sicule et qu’elle était de toute façon contraire à la Constitution
    roumaine. D’après le président du Parti du mouvement populaire (PMP) Eugen
    Tomac, l’adoption tacite de ce projet de loi représente « une des plus graves
    humiliations que le Parlement pouvait apporter au peuple roumain et à la
    Roumanie, un signal de faiblesse d’un point de vue politique. »

    Sondage
    – L’effondrement de l’économie est un danger plus important que l’épidémie de
    coronavirus, c’est ce que pensent 70% des Roumains questionnés par l’Institut
    roumain pour les sondages d’opinion (IRSOP). La plupart des participants à l’étude
    estiment que la pandémie ne disparaîtra pas et que les gens vivront avec la
    crainte qu’une aggravation de la situation sanitaire soit possible à tout
    moment. La peur et la dépression persistent chez plus de la moitié de la
    population interrogée. 55% des Roumains estiment que le gouvernement fait bien
    son travail, voire très bien. Toutefois, un tiers seulement apprécient le
    travail du Parlement. L’altruisme n’est pas forcement à la hausse, constatent les
    auteurs de l’étude, car seulement 27% des participants ont l’impression que les
    Roumains sont devenus plus généreux pendant cette période. Le sondage a été
    réalisé par téléphone du 22 au 25 avril sur un échantillon représentatif de 710
    personnes de plus de 18 ans. La marge d’erreur est d’environ 3,7%.




    Coronavirus dans le monde -
    De plus en plus de pays annoncent l’allégement des restrictions imposées pour
    luter contre la propagation du nouveau coronavirus. En France et en Grèce,
    les écoles rouvriront graduellement à partir du 11 mai, alors qu’en Italie et
    en Espagne les élèves resteront chez eux jusqu’à l’automne prochain. Les hôtels
    polonais accueilleront les touristes cet été et la Bulgarie, la Grèce et la
    Turquie ont l’intention de démarrer la saison touristique le 1er
    juillet. Les équipes espagnoles de football reprendront leurs entraînements le 4
    mai et les Portugais visent sur des calendriers de reprise différents pour
    chaque discipline sportive. Aux Etats-Unis, alors que le pays a dépassé un
    million de cas d’infection au Sars-Cov-2, le président Donald Trump demande aux
    producteurs de viande de maintenir leur activité. Plusieurs abattoirs avaient fermé,
    mais le gouvernement fédéral s’est engagé à fournir de l’équipement de
    protection aux salariés du secteur.






    Météo
    – En Roumanie, les températures restent élevées notamment sur le sud et l’est,
    mais le temps est plutôt instable. Des orages sont à attendre localement dans
    le nord, nord-est, centre et sur le relief jusqu’à jeudi soir. Le vent
    soufflera fort sur le sud-est du territoire. Les températures maximales iront de
    16 à 28 degrés.

  • Nouveau premier ministre désigné à Bucarest

    Nouveau premier ministre désigné à Bucarest

    La Roumanie a un nouveau premier ministre
    désigné, en la personne de Florin Cîţu, l’actuel ministre des Finances. Le président Klaus
    Iohannis l’a annoncé, mercredi, à l’issue des consultations avec les partis
    politiques. Le chef de l’Etat roumain n’a pas manqué de féliciter le Parti
    national libéral (PNL) pour son agenda réformateur durant les trois mois à la
    tête du précédent gouvernement. M. Iohannis a également reproché au Parti
    social-démocrate (PSD) les tentatives répétées de bloquer l’activité de
    l’exécutif libéral.


    Rappelons que la scène politique roumaine traverse,
    depuis plusieurs mois déjà, une période de grande instabilité. Le premier
    cabinet libéral, dirigé par le président du PNL, Ludovic Orban, a été destitué
    par motion de censure après que le gouvernement Orban a engagé sa responsabilité
    sur un texte qui modifiait la loi électorale pour élire les maires en deux
    tours de scrutin. Le PSD avait alors réussi à réunir une majorité au Parlement
    pour soutenir la motion, mais, après la destitution du cabinet Orban, Klaus
    Iohannis a désigné le même Ludovic Orban pour former un nouveau gouvernement. Les
    sociaux-démocrates ont boycotté la séance parlementaire de lundi dernier, au
    moment du vote d’investiture du gouvernement Orban II, à la suite de quoi le
    chef des libéraux a renoncé à son mandat.


    Le président Iohannis déclare maintenant qu’en
    désignant Florin Cîţu, il veut sortir la Roumanie du blocage politique actuel. Le premier
    ministre désigné a promis, quant à lui, d’essayer de rassembler la majorité
    parlementaire nécessaire à l’investiture de son gouvernement, dont il
    communiquera la composition dans les plus brefs délais. Avant, comme après avoir
    été nommé ministre des Finances, Florin Cîţu avait accusé le PSD
    d’avoir provoqué, durant leur gouvernance, des dommages importants au budget de
    l’Etat par des « politiques publiques désastreuses ».

    La désignation de
    Florin Cîţu est une très bonne novuelle pour son chef de parti, Ludovic
    Orban : « Florin
    Cîţu représente la garantie que
    le désastre provoqué par les gouvernements sociaux-démocrates successifs et
    irresponsables sera réparé. C’est aussi le gage d’une croissance économique
    durable de la Roumanie, soutenue par les moteurs de croissance habituels d’une économie
    capitaliste. »


    Les sociaux-démocrates, qui ont toujours la
    majorité relative au Parlement, ont aussitôt annoncé qu’ils ne voteraient pas
    pour un cabinet dirigé par M. Cîţu. Le président par intérim du PSD, Marcel
    Ciolacu : « A
    mon avis, la désignation de M. Cîţu dépasse l’entendement.
    Je m’attendais à ce que M. Cîţu révèle ce qu’il a
    fait des emprunts de 10 milliards d’euro contractés ces trois derniers mois et
    demi, et non pas qu’il soit désigné premier ministre. C’est sans commentaire.
    Nous verrons maintenant les décisions qu’ils prendront, nous parlerons aussi
    avec nos autres partenaires politiques. De toute évidence, le président a
    choisi la voie de la crise politique. »



    Marcel Ciolacu n’exclut pas d’ailleurs de recourir
    à nouveau à la Cour constitutionnelle. Saisie par le Parti social-démocrate, la
    Cour constitutionnelle de Roumanie a jugé inconstitutionnelle la seconde nomination
    de Ludovic Orban en tant que premier ministre. De l’avis des juges, cette
    désignation aurait eu pour objectif le rejet d’un nouveau cabinet libéral et
    non pas la mise en place d’un gouvernement capable d’obtenir la confiance du
    Parlement. La Cour a pris en compte les intentions déclarées du président Iohannis
    et du PNL de déclencher ainsi des élections législatives anticipées.

    La
    troisième force parlementaire du pays, l’Union Sauvez la Roumanie,
    idéologiquement proche des libéraux, déclare vouloir faire partie du nouvel
    exécutif, s’il est l’expression d’une majorité constituée. Leur premier
    objectif est l’introduction d’un scrutin municipal à deux tours. En échange, le
    parti Pro România affirme qu’il ne soutiendra pas le futur gouvernement, car,
    selon lui, les libéraux n’ont ni légitimité, ni équipe, ni programme politique,
    ni soutien parlementaire. (Trad. Elena Diaconu)

  • 26.02.2020

    26.02.2020

    Politique – Journée de consultations aujourd’hui à Bucarest : le président Klaus
    Iohannis rencontre les partis politiques suite à la décision du libéral Ludovic
    Orban de renoncer à son mandat de premier ministre désigné. Selon le chef de l’Etat
    roumain, le geste d’Orban visait à débloquer la situation créée par le Parti
    social-démocrate, qui avait boycotté la séance parlementaire de lundi dernier, au
    moment du vote d’investiture du nouveau gouvernement Orban. Rappelons que ce
    même lundi, la Cour constitutionnelle de la Roumanie, saisie par le Parti
    social-démocrate, a jugé inconstitutionnelle la nomination de Ludovic Orban en
    tant que premier ministre. La motivation de la Cour : le chef des libéraux
    aurait été désigné pour que le Parlement rejette son nouveau cabinet et non pas
    pour réellement former un nouveau gouvernement. Le rejet de deux gouvernements
    dans un délai de 60 jours est bel et bien la condition obligatoire pour
    dissoudre le Parlement et déclencher des élections législatives anticipées. Le
    président Iohannis, le Parti national libéral et l’Union sauvez la Roumanie
    militent de leur côté pour des législatives anticipées. Tous les autres partis
    politiques s’y opposent, le PSD en tête.








    Covid – Le Conseil suprême de défense de la Roumanie se réunit aujourd’hui à
    Bucarest pour décider de la stratégie de lutte contre une éventuelle épidémie nationale
    du nouveau coronavirus. Aucun cas d’infection par le coronavirus n’a été
    confirmé jusqu’à présent en Roumanie, mais les autorités doivent être prêtes à
    faire face à une évolution négative de la situation – a averti le président
    Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a d’ailleurs lancé un appel au calme et a
    demandé à la presse d’éviter la recherche du sensationnel et de ne pas propager
    des nouvelles avec un fort impact émotionnel qui pourraient générer et
    amplifier un sentiment de panique. Le gouvernement roumain vient de créer un
    Groupe d’information stratégique qui informe que 26 personnes sont actuellement
    en quarantaine en Roumanie et 2.077 ont été placées en isolement à domicile.
    L’Institut de maladies infectieuses Matei Balş de Bucarest est en train
    d’analyser les prélèvements de 32 personnes qui sont entrées en contact avec un
    citoyen italien testé positif au coronavirus par les autorités italiennes.
    L’homme, âgé de 71 ans, était en Roumanie entre le 18 et le 22 février, où il a
    rendu visite à la famille de son épouse roumaine et a eu plusieurs rendez-vous
    d’affaires. Mentionnons que le nord de l’Italie, l’Etat européen le plus touché
    par le coronavirus, accueille une communauté roumaine qui compte environ
    300.000 membres. Toutes les personnes qui arrivent en Roumanie en provenance de
    cette région sont placées en isolement pour une période de 14 jours.






    Allemagne – Les autorités de la ville allemande de Hanau où a eu lieu mercredi
    dernier la double attaque qui a couté la vie à neuf personnes, dont un Roumain,
    ont annoncé la tenue d’une cérémonie à la mémoire des victimes le 4 mars
    prochain. Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, sera présent à la
    commémoration. Des immigrés d’origine turque, bulgare, roumaine, bosniaque et
    afghane, ainsi que des Allemands ont perdu la vie dans cette tuerie commise par
    un homme aux motivations racistes. L’agresseur a par la suite tué sa mère et
    s’est donné la mort. Les autorités allemandes affirment qu’elles considèrent
    cette attaque comme raciste et terroriste, mais que l’auteur des faits semble
    avoir agi en loup solitaire. Quelques jours avant le crime, l’homme avait posté
    des enregistrements vidéo sur les réseaux sociaux où il parlait de sa haine
    pour les étrangers.




    Football – Le club de football champion de Roumanie, CFR Cluj, rencontre ce
    jeudi, à l’extérieur, l’équipe espagnole FC Séville, dans le match retour des
    seizièmes de finale de la Ligue Europa. Les deux équipes ont fait match nul,
    1-1, dans leur première rencontre. L’équipe de Cluj, dont l’entraineur est
    l’ancien joueur roumain international Dan Petrescu, a fini deuxième dans son
    groupe, avec 12 points sur les 18 points possibles. Dans la phase des poules
    les joueurs roumains ont du affronter les réputés Celtic Glasgow, la Lazio de
    Rome, ainsi que le Stade rennais football club. FC Séville, avec l’ancien
    manager de Real Madrid, Julen Lopetegui, pour entraineur, a traversé des
    qualifications bien plus faciles. Notons que l’équipe espagnole a déjà gagné
    cinq fois la Ligue Europa.


    Météo – Le temps est particulièrement doux en Roumanie pour cette période de
    l’année. Dans le sud, l’est et le centre les températures sont en hausse par
    rapport à hier, avec des maximales qui vont de 10 à 20°C. Une alerte jaune aux
    vents forts et aux orages est toujours d’actualité sur l’ouest du pays et dans
    les zones de montagne jusqu’à ce soir et sur plusieurs départements du sud du
    territoire jusqu’à demain soir. 14° et un grand ciel bleu à midi à Bucarest.

  • February 8, 2020 UPDATE

    February 8, 2020 UPDATE

    Government – The PM designate of Romania, Ludovic Orban, announced he would submit, on Monday, in Parliament the list of ministers and an updated governing program with a view to starting procedures for the investment of a new government. The announcement came after President Klaus Iohannis designated the Liberal leader to from a new cabinet. The decision was made after the first Orban government was dismissed on Wednesday through a no confidence motion initiated by the main opposition party, the Social Democratic Party, following the government’s decision to assume responsibility for a bill on returning to the election of mayors in two rounds of voting, only a few months ahead of the elections. The Romanian president also reiterated his opinion that holding early elections was the best option for Romania at the moment. The interim vice prime minister Raluca Turcan said that all Liberal MPs would attend the meeting for the investiture of the new cabinet but they would abstain from voting, with a view to triggering off early elections. To call early elections the Parliament should reject two consecutive proposals of PM designate. However, before getting a vote in Parliament for the second Orban government, the Social Democrats announced they intended to notify the Constitutional Court over the re-designation of the outgoing PM Ludovic Orban as the new PM.



    USR — The leaderships of the Save Romania Union party (USR), the 3rd most important party in the Romanian Parliament and of the extra-parliamentary party PLUS, led by the former PM and European Commissioner Dacian Ciolos, met Saturday in separate meetings to decide on a merger. Following internal elections called at the initiative of the USR president Dan Barna, 91% of the USR members voted for their party to be positioned on the center-right side of the political spectrum. Elected on common lists, the USR and PLUS MEPs are affiliated to the Renew Europe centrist group.



    Commemoration – Commemorations of the great Romanian politicians Iuliu Maniu took place on Saturday at the Memorial of the Victims of Communism and of the Resistance in Romania from Sighet (northwestern Romania) to mark 67 years since the death of the great politician. The political personality of the leader of the National Peasant Party, a prime minister of Romania in the interwar period and a member of the Romanian Academy was evoked in various speeches. A militant for national unity, a promoter of democratic principles and an adversary of Nazism and Communism, Maniu was arrested in 1947 by the puppet regime instated by the Soviet invaders and died at the age of 80 in 1953 in the Sighet prison where most of the former Democratic dignitaries had been imprisoned.



    Repatriation — The repatriation procedures from Syria, through Turkey, of a family of 3 Romanian citizens have been finalized — the Romanian Foreign Ministry announced. According to a press release, the Romanian diplomats in Ankara and Istanbul undertook the necessary steps to facilitate the Romanian citizens’ entry and accommodation in Turkey. The repatriation measure is part of the constant actions of consular assistance and protection granted to Romanian citizens who are facing special situations. Since the onset of evacuation operations from Syria in 2011, 790 Romanian citizens have been repatriated.



    Rugby — Romania’s national rugby team was defeated by Portugal, 11-22 on Satruday evening, away from home, in the 2nd round of the Rugby Europe Championship, after having been defeated in the first round by Georgia, 13- 41, one week ago, also away from home. In the 3rd round of the Rugby Europe Championship, Romania will take on Spain on February 22 in Botosani, northeastern Romania. (translation by L. Simion)

  • 08.02.2020

    08.02.2020

    Gouvernement — Le premier ministre désigné de la Roumanie, le libéral Ludovic Orban, a fait savoir qu’il déposerait lundi au Parlement la liste des ministres et le programme de gouvernance mis à jour, afin de démarrer les procédures d’investiture du nouveau cabinet. L’annonce survient après que le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, l’eut chargé de former un nouveau gouvernement. Cette décision a été prise après que l’exécutif que Ludovic Orban dirigeait a été destitué, mercredi, par motion de censure initiée par le PSD et l’UDMR, en raison de la décision de l’Exécutif d’engager sa responsabilité politique sur le retour à l’élection des maires à deux tours, quelques mois seulement avant le scrutin. Le chef de l’Etat continue à privilégier le scénario des élections anticipées qu’il considère comme le meilleur possible pour la Roumanie. Le leader par intérim du PSD, Marcel Ciolacu, a annoncé envisager de saisir la Cour constitutionnelle pour la désignation de Ludovic Orban, à peine destitué, en tant que premier ministre. Pour convoquer des élections anticipées, le parlement devrait rejeter deux propositions de premier ministre désigné.



    USR — PLUS — Le Comité politique de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), représentée au parlement de Bucarest, et le Conseil national de PLUS, dirigé par l’ancien commissaire européen et premier ministre Dacian Cioloş, se réunissent aujourd’hui, séparément, pour décider de leur fusion. Le député de l’USR Ionuţ Moşteanu a précisé que les Bureaux nationaux avaient proposé qu’un congrès de fusion ait lieu en juillet, mais que la décision appartient aux deux formations politiques. D’autre part, suite à un scrutin interne, 91% des membres de l’USR ont voté pour une position en tant que parti de centre-droit. Le référendum a été convoqué à l’initiative du président de l’USR, Dan Barna, et a eu lieu du 1er au 7 février.



    Grippe — En Roumanie, cinq nouveau décès à cause de la grippe ont été confirmés — deux femmes et trois hommes, avec des âges allant de 26 à 67 ans. Au total, 23 personnes sont mortes depuis le début de cette saison grippale. Toutes soufraient d’autres affections médicales aussi et n’étaient pas vaccinées contre la grippe. Jeudi, les autorités roumaines ont déclaré officiellement l’épidémie de grippe, pour la deuxième année de suite. Plus de 16.000 élèves de tout le pays sont affectés par la suspension partielle ou totale des cours en raison de cette maladie. Les spécialistes indiquent que la tendance à la hausse des cas de maladie se maintiendra les semaines suivantes aussi, vu que beaucoup de Roumains ne se sont pas fait vacciner.



    Tennis — La ville de Cluj Napoca, dans le centre-ouest de la Roumanie, accueille les matches opposant les équipes roumaine et russe de Fed Cup, au tableau du Groupe mondial. Ana Bogdan rencontre Ekaterina Alexandrova, alors qu’Elena Gabriela Ruse affrontera Veronika Kudermetova. A l’épreuve de double, le duo Irina Bara/Raluca Olaru joue contre Ana Blinkova/Ana Kalinskaia. Hier soir, après le premier jour de la rencontre, l’équipe roumaine était à égalité avec celle de la Russie — 1 partout. La Roumaine Elena Gabriela Ruse, 166ème au classement mondial, a été vaincue vendredi en deux sets par Ekaterina Alexandrova, 28ème. Ana Bogdan (90e) a gagné devant la Russe Veronika Kudermetova (38e WTA), en trois sets. L’enjeu des matches disputés à Cluj est la qualification pour le tournoi final qui aura lieu à Budapest du 14 au 19 avril.



    Rugby — La sélection nationale de rugby de la Roumanie joue aujourd’hui contre le Portugal, en déplacement, au second tour de la Coupe d’Europe de rugby, après la défaite au premier tour contre la Géorgie. Les Roumains aborderont le match qui aura lieu à Caldas de Reinha, une ville de 50.000 habitants du centre du Portugal, avec 7 changements du lot de 23 par rapport à celui qui a été utilisé contre la Géorgie. C’est le 25e match entre les équipes de la Roumanie et du Portugal ; les Roumains ont gagné 21 des 24 matchs disputés depuis 1967. Dans la 3e étape de la Coupe d’Europe de rugby, la Roumanie jouera, le 22 février, à Botoșani (nord-est), contre l’Espagne.



    Météo — Il fait très froid aujourd’hui en Roumanie. D’ailleurs, l’Administration nationale de météorologie a émis une information au froid intense, valable pour l’ensemble du pays jusqu’à dimanche matin. Selon les météorologues, pendant la nuit et le matin, les températures descendront fréquemment en dessous de -10°, voire -15° par endroits, dans le nord-est, le centre et le sud, pour arriver jusqu’à -22° dans les dépressions. Nous avons 0° à Bucarest aujourd’hui, sous le soleil. Après plus de deux mois d’hiver très doux, une grande partie de la Roumanie a été affectée cette semaine par le blizzard et les chutes de neige. Le trafic routier, ferroviaire, maritime et fluvial a été affecté. Plusieurs localités sont restées dépourvues d’électricité, des arbres sont tombés, des touts ont été arrachés et plusieurs écoles ont été fermées.

  • 05.02.2020 (mise à jour)

    05.02.2020 (mise à jour)

    Motion – Le gouvernement libéral de Roumanie
    a été destitué mercredi après que la motion de censure initiée par les sociaux -
    démocrates à son encontre eut réuni le vote de 261 parlementaires, de 28 de
    plus que le nombre exigé. Dans cette motion, le PSD et l’UDMR accuse le
    gouvernement Orban d’avoir violé les principes démocratiques par l’engagement
    de sa responsabilité pour l’élection des maires à deux tours, quelques mois
    seulement avant les élections municipales. Du coup, ce projet de loi est
    automatiquement rejeté. Le chef de l’Etat a convoqué les partis politiques
    jeudi, à des consultations, tout en précisant qu’il pourrait faire ce jour même
    sa proposition de premier ministre. Klaus Iohannis s’est dit ouvertement l’adepte
    des élections anticipées, en affirmant que la meilleure solution pour la scène
    politique roumaine serait de donner la parole aux électeurs. Si les partis
    rejettent ce scénario, je plaiderais en faveur d’un cabinet formé par et autour
    des libéraux, a encore précisé le chef de l’Etat.



    Prix – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré que le fait de se voir remettre le prix international « Charlemagne » représente une véritable opportunité de présenter la Roumanie en tant que partenaire solide et digne de confiance de l’UE. Ce prix nous confère la possibilité de nous impliquer davantage dans le projet européen, a encore affirmé M. Iohannis. Le président roumain a reçu, mercredi, à Bucarest, une délégation du Conseil directeur de la Société pour la remise du prix international « Charlemagne » de la ville allemande d’Aix la Chapelle. Les discussions ont porté sur le programme des cérémonies qui y auront lieu le 21 mai prochain, lorsque le chef de l’Etat roumain se verra remettre le prix international pour l’unité de l’Europe 2020. Le Conseil directeur de la Société mentionnée a décidé de « récompenser les mérites du président de la Roumanie, remarquable promoteur des valeurs européennes, de la liberté et de la démocratie, de la protection des minorités nationales et de la diversité culturelle, personnalité qui a contribué de manière essentielle à la consolidation de l’Etat de droit et à la défense de l’indépendance du système judiciaire – soit une pré-condition fondamentale pour le progrès de l’intégration européenne ». Le prix Charlemagne est décerné chaque année à Aix-la -Chapelle aux personnalités publiques ou aux organisations s’étant fait remarquer grâce à leur implication importante en faveur de l’unité européenne ou de la coopération entre les Etats membres. La distinction est accordée à la mémoire de l’empereur Charlemagne, fondateur de l’empire carolingien, premier empereur reconnu en Europe occidentale après la chute de l’Empire ottoman d’Occident. Il a régné et a été enterré à Aix – la-Chapelle.



    Grippe – En Roumanie, le bilan des décès dus à la grippe est arrivé à 16, a fait savoir mercredi, le Centre national de surveillance et de contrôle des Maladies transmissibles. La dernière victime est une femme âgée de 82 ans du département de Galati, dans le sud-est, non vaccinée et souffrant d’autres affections.

    Touristes – Presque deux millions de touristes ont visité la capitale roumaine, Bucarest, pendant les onze premiers mois de l’année dernière. Sur ce total, la plupart ont été enregistrés en septembre et ont choisi des hôtels pour séjourner sur Bucarest, a fait savoir l’Institut national de la Statistique.


    Météo – Dans les 24 prochaines heures, la
    météo change radicalement en Roumanie qui se verra toucher par les neiges et le
    vent très fort, surtout dans le sud, le sud-est et le nord. Les températures
    maximales iront de – 3 à 7 degrés. Il neigera sur Bucarest où les températures
    ne dépasseront pas les 2 degrés.

  • Die Woche 13.01.-17.01.2020 im Überblick

    Die Woche 13.01.-17.01.2020 im Überblick

    Entscheidungen der liberalen Regierung in Bukarest



    Die liberale Regierung in Bukarest hat eine Entscheidung getroffen, die die politischen Umstände eines Jahres, in dem Kommunal- und Parlamentswahlen in Rumänien anstehen, völlig verändern könnte. Die Entscheidung vom Donnerstag, die Vertrauensfrage betreffend die Wahl der Bürgermeister in zwei Runden zu stellen, wurde von Premierminister Ludovic Orban mit der Notwendigkeit begründet, die Bürgermeister stärker zu legitimieren, damit sie in der Lage sind, Entwicklungspläne in den von ihnen vertretenen Gemeinden umzusetzen.


    Merkwürdig ist, dass die Bürgermeisterwahlen in nur einem Wahlgang etwas war, das die Liberalen schon 2011 wollten, während die Sozialdemokraten dagegen waren und nun nicht mehr zu dem Zwei-Runden-Wahlsystem zurückkehren wollen. Also hat die Sozialdemokratische Partei, die jetzt in der Opposition ist, angekündigt, dass sie auf die Unterstützung der Demokratischen Union der ethnischen Ungarn in Rumänien zählt, um einen Misstrauensantrag einzureichen. Paradoxerweise könnte der Sturz der liberalen Regierung gerade der Nationalliberalen Partei zugute kommen, die im Frühjahr vorgezogene Parlamentswahlen organisieren möchte. Für die Liberalen würden solche vorgezogenen Wahlen, die mit zwei Runden für die Bürgermeisterwahlen untermauert werden, einen klaren politischen Vorteil bringen, der zu den Siegen bei den Wahlen zum Europäischen Parlament und den Präsidentschaftswahlen hinzukommt. Andererseits würden Kommunalwahlen in nur einem Wahlgang und die Organisierung von Parlamentswahlen im Herbst der Sozialdemokratischen Partei genügend Zeit geben, sich nach den Misserfolgen des letzten Jahres zu erholen und mehr Vertreter in verschiedenen Führungsstrukturen zu halten.


    Die Sozialdemokratische Partei hat betont, dass es Urteile des Verfassungsgerichts und Empfehlungen der Venedig-Kommission gibt, wonach die Wahlgesetze sechs Monate vor den Wahlen nicht geändert werden dürfen. Außerdem hat der Überwachungsausschuss der Parlamentarischen Versammlung des Europarates auf Antrag der Sozialdemokratischen Partei das Verfahren zur Untersuchung Rumäniens hinsichtlich der Einhaltung der demokratischen Normen in Bezug auf ein Vertrauensvotum für die Änderung der Rechtsvorschriften über die Kommunalwahlen durch die Regierung Orban gebilligt. Die Partei der Volksbewegung hat erklärt, dass die Stellung der Vertrauensfrage für die Wahl der Bürgermeister in zwei Runden ein mutiges Unterfangen ist, das sie im Parlament unterstützen wird, und auch die Union zur Rettung Rumäniens hat die Entscheidung von Ludovic Orban begrüßt. Die Allianz der Liberalen und Demokraten unterstützt die Bürgermeisterwahlen in zwei Runden, hat aber darauf aufmerksam gemacht, dass die Regierung durch die Stellung der Vertrauensfrage dafür tatsächlich auf vorgezogene Wahlen drängt, was die Stabilität Rumäniens beeinträchtigen würde.



    Die Koordinaten der rumänischen Außenpolitik



    Der rumänische Staatspräsident Klaus Iohannis ist am Donnerstag mit den in Bukarest akkreditierten Botschaftern zu Gesprächen zusammengekommen. Dabei versicherte Iohannis den Botschaftern, er werde auch im Jahr 2020 seine Bemühungen fortsetzen, damit Rumänien ein Träger der Stabilität und ein Förderer der Demokratie in der Region bleibt. Was die Beziehungen zu Chișinău angeht, so wird Rumänien die uneingeschränkte Zusammenarbeit mit seinem Nachbarn wieder aufnehmen, sobald die Regierung konkrete Maßnahmen zur Konsolidierung des europäischen Kurses des Landes ergreift. Rumänien werde nur die Projekte beibehalten, die die moldauischen Bürger direkt unterstützen und die Auswirkungen auf lokaler Ebene haben, fügte Iohannis hinzu. Bei Gesprächen mit den ausländischen Botschaftern stellte Präsident Iohannis die wichtigsten außenpolitischen Leitlinien für das Jahr 2020 vor; der Schwerpunkt liege auf der Konsolidierung und dem Ausbau der strategischen Partnerschaft mit den USA sowie auf der Stärkung der Rolle Rumäniens in der Europäischen Union und der NATO, so der Staatspräsident.



    Caracal-Fall vor Gericht



    Mehr als ein halbes Jahr nach der Eröffnung des Caracal-Falls wurde Gheorghe Dinca, der sich in Untersuchungshaft befindet, in einer achtfachen Anklage angeklagt: Menschenhandel, Kinderhandel, Vergewaltigung (2 Verbrechen), Mord ersten Grades und Leichenschändung. Die Staatsanwaltschaft wirft Gheorghe Dinca vor, zwei Teenager-Mädchen – Luiza Melencu, 18 Jahre alt und Alexandra Macesanu, 15 Jahre alt – entführt, vergewaltigt, ermordet und verbrannt zu haben.


    Die Beweise zeigen, dass Luiza am Tag ihrer Entführung sowohl von Gheorghe Dinca, als auch von seinem Nachbarn Stefan Risipiteanu vergewaltigt wurde. Letzterer wurde vor einigen Tagen von der Polizei festgenommen. Luiza wurde angeblich drei Tage später getötet, weil sie sich weigerte, Dinca zu gehorchen. Laut Staatsanwaltschaft hat Dinca nach der Ermordung ihren Körper in seinem Garten in einem Metallfass verbrannt und dann die Knochenfragmente und die Asche in einen Wald in der Nähe von Caracal entsorgt. Alexandra Macesanu teilte drei Monate später ein ähnliches Schicksal. Von Dinca entführt und als Geisel gehalten, schaffte sie es, dreimal den Notdienst zu rufen.



    Trotz der Informationen konnte der Sonder-Telekommunikationsdienst (STS) sie nicht lokalisieren, so dass die Polizei 19 Stunden brauchte, um sie zu finden. Die Verzögerung war auch darauf zurückzuführen, dass sich der Staatsanwalt auf gesetzliche Bestimmungen berief, die ein sofortiges Eingreifen der Polizei verhinderten. Dinca hat während der Anhörung zugegeben, dass er Alexandra Macesanu ermordet hat, gleich nachdem ihm klar wurde, dass sie die Polizei gerufen hatte, und die Leiche dann verbrannt hat. Gegen Ende der Untersuchung, Anfang dieses Jahres, änderte der Angeklagte seine Aussage, indem er leugnete, Luiza Melencu getötet zu haben und behauptete, sie sei von anderen Personen aus seinem Haus entführt worden, nachdem er und ein Bekannter sie vergewaltigt hatten. Die Familien der Mädchen glauben, dass sie Opfer von Menschenhandel geworden sind und haben sich geweigert, ihre Sterbeurkunden zu empfangen.


    In diesem Fall gibt es noch eine Reihe von unbeantworteten Fragen: Warum wurde eines Mädchen, obwohl es drei Mal die Polizei anrief, um Hinweise auf ihren Aufenthaltsort zu geben, nicht rechtzeitig gefunden? Warum wurde in ihrem Fall kein internationaler Durchsuchungsbefehl ausgestellt? Warum wurde die Untersuchung anfangs fehlerhaft durchgeführt? Es gibt jedoch eine andere Version des Falles, nach der Dinca nicht allein gehandelt hat. Deswegen werden Untersuchungen wegen Mittäterschaft zum Mord, Mittäterschaft zum Menschenhandel und zum Kinderhandel durchgeführt.



    Der Tag der rumänischen Kultur



    Der Geburtstag Mihai Eminescus, des rumänischen Nationaldichters, jährt sich diesmal zum 170. Mal. Es ist ein Jubiläum der sowohl in Rumänien als auch im Ausland gefeiert wird.


    Der Nationale Kulturtag und der 170. Jahrestag des rumänischen Nationaldichters Mihai Eminescu (1850-1889) werden zum zehnten Mal in Folge in zahlreichen Städten Rumäniens und im Ausland begangen. Am 15. Januar 2020 haben fast alle rumänischen Kultureinrichtungen Programme angekündigt, die diesem doppelten Jubiläum gewidmet sind, nachdem die Abgeordnetenkammer in Bukarest im Jahr 2010 ein Gesetz verabschiedet hat, das den nationalen Kulturtag zum Jahrestag des emblematischen rumänischen Dichters einführt. Mihai Eminescu hat der Nachwelt ein beeindruckendes literarisches Werk hinterlassen, das aus Gedichten, Essays, Prosa, Theaterstücken und Übersetzungen besteht. Sein poetisches Werk, der Spätromantik, wurde von den großen philosophischen Systemen seiner Zeit beeinflusst. Als Dichter, Schriftsteller, Dramatiker, Essayist und Journalist gilt Eminescu unter den Literaturkritikern als die wichtigste poetische Stimme der rumänischen Literatur.


  • Des élections législatives anticipées en Roumanie ?

    Des élections législatives anticipées en Roumanie ?

    Y aura-t-il ou non des élections anticipées en
    Roumanie ? Telle est la question qui se trouve ces jours-ci sur toutes les
    lèvres. Le Parti national libéral, actuellement au pouvoir, a décidé de démarrer
    des négociations avec les partis politiques, à l’exception du Parti
    social-démocrate, en vue de l’organisation d’élections législatives anticipées.
    Le président Klaus Iohannis, également issu des rangs du Parti national libéral,
    et le premier ministre Ludovic Orban, l’actuel président des libéraux, souhaitent
    l’organisation du scrutin au début de l’été, en même temps que les élections
    locales.

    Pour ce faire, la Constitution demande que le Législatif refuse deux
    propositions consécutives pour une nouvelle équipe exécutive. Mais le défi des
    libéraux est d’arriver à persuader un des partis parlementaires à déposer une
    motion de censure contre le cabinet Orban, motion qui soit votée par une
    majorité des élus. Cette solution pour le moins compliquée est due au refus des
    libéraux d’accepter une démission de leur leader de sa position de chef du
    gouvernement. Le député libéral Florin Roman : « Notre
    plan exclut cette possibilité. De toute évidence, nous ne pouvons rester dans
    cette situation où le Parti social-démocrate s’est pratiquement barricadé au
    Parlement. Ils sapent tout décret gouvernemental et soumettent des projets que
    nous ne soutenons pas. »



    Pour le moment, c’est uniquement l’Alliance
    entre l’USR (Union sauvez la Roumanie) et PLUS qui soutient le projet des
    libéraux. Le leader de l’USR, Dan Barna : « Nous
    attendons des consultations, elles sont nécessaires pour avancer sur cette
    question. L’organisation d’élections anticipées est une démarche politique que
    nous jugeons nécessaire pour avoir au Parlement aussi une majorité qui permette
    à la Roumanie d’engager ces réformes, rendues pour le moment et malheureusement
    impossibles autrement que par l’engagement de la responsabilité du gouvernement. »



    Ecartés du pouvoir exécutif par une motion de
    censure au mois d’octobre dernier, les sociaux-démocrates, qui sont aussi les
    plus nombreux au Parlement, rejettent l’idée d’élections anticipées. Ils avertissent
    également qu’ils feront toutes les démarches constitutionnelles possibles pour
    s’opposer à une telle décision des libéraux. Daniel Suciu, député du Parti
    social-démocrate : « Ce
    n’est qu’un rideau de fumée pour couvrir le fait que, depuis deux mois, ils
    vont d’échec en échec. Ils ne trouvent pas de solution pour quelque chose d’élémentaire
    comme l’augmentation des allocations familiales. De même, un million de
    roumains n’ont pas vu leur pension de retraite minimale augmentée au 1er septembre
    dernier. Les enseignants sont pris dans un jeu de ping-pong entre le ministre
    qui déclare une chose et le premier ministre qui en soutient une autre. »



    L’Alliance des libéraux et des démocrates, les
    anciens partenaires au gouvernement des sociaux-démocrates, se déclare aussi contre l’organisation
    d’élections anticipées, en invoquant l’instabilité politique causée par un tel
    scrutin. PRO România, détaché du Parti social-démocrate, affirme qu’il ne
    s’oppose pas à ces élections, mais ne souhaite pas non plus aider à les
    organiser, alors que le Parti du mouvement populaire, de centre-droit, pose ses
    conditions. La mission des libéraux semble, donc, pour le moins difficile. Pour
    eux, les élections anticipées sont nécessaires pour profiter de l’avance gagnée
    en 2019 lors des européennes et des présidentielles. En échange, des élections législatives
    à terme, à l’automne, laisserait au Parti social-démocrate un répit précieux.
    Le gouvernement libéral s’enliserait et les sociaux-démocrates pourraient
    récupérer au moins une partie des points perdus lors des scrutins de l’année
    dernière. (Trad. Elena Diaconu)